Nurofen, Strepsils, Maalox… Le prix des médicaments vendus sans ordonnance a bondi… Deux hausses de TVA sur ces médicaments !

Selon une étude de l’association Familles rurales, un « panier » moyen de médicaments en vente libre a augmenté de 9%.

Nurofen, Strepsils, Maalox... Le prix des médicaments vendus sans ordonnance a bondi.

Des augmentations de 25%, 19%, 12%. Dix ans après l’autorisation de vente en accès libre des médicaments sans ordonnance (OTC), « les prix se sont envolés » selon l’association de consommateurs Familles rurales qui a publié, mardi 16 avril, les résultats de son étude annuelle sur les prix des médicaments« Force est de constater que le gouvernement n’a pas réussi le pari ‘d’offrir des prix publics concurrentiels et d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens' » avec cette mesure, selon l’association.

Depuis la création de son « observatoire des médicaments » en 2010, Familles rurales dit avoir constaté une hausse de 9% du prix moyen de son « panier » de médicaments les plus fréquemment utilisés dans la santé familiale. Le prix de l’anti-inflammatoire Nurofen, par exemple, a bondi de 25% depuis 2010, celui des pastilles pour la gorge Strepsils, de 19%, et celui du médicament contre les aigreurs d’estomac Maalox, de 12%, selon l’association. Familles rurales a aussi pointé des écarts de prix très importants de ces médicaments, qui peuvent varier du simple au triple selon les pharmacies. En moyenne, l’écart constaté tourne autour de 190%.

Deux hausses de TVA sur ces médicaments

Les médicaments OTC ont par ailleurs subi deux hausses successives de TVA sur la période, passée de 5,5% à 7% en 2012 puis de 7% à 10% en 2014. « Les pharmaciens ont donc pris sur leur marge les augmentations des prix catalogue, les hausses de TVA et une partie de l’inflation », a expliqué Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

Début avril, la ministre de la Santé Agnès Buzyn s’est dite opposée à une récente proposition de l’Autorité de la concurrence d’autoriser la grande distribution à vendre des médicaments OTC, estimant qu’une telle réforme fragiliserait le réseau des pharmacies en milieu rural.

Source LE FIGARO.

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