Montpellier : des recherches sur l’autisme à grande échelle…

Le CRA, Centre Ressources Autisme de Montpellier, étudie à long terme quelques 800 enfants pour mieux comprendre cette affection encore mystérieuse.

A la clef, une meilleure prise en charge des malades et peut-être une labellisation d’excellence pour le centre héraultais.

Lorenzo, 4 ans, est l'un des petits patients étudiés par le Centre Ressources Autisme de Montpellier. / © France 3 Languedoc-Roussillon

Depuis 6 ans que le centre montpelliérain planche sur l’autisme, il a acquis une expertise exceptionnelle en matière de prise en charge et de recherche en étudiant à long terme quelques 800 enfants atteints d’autisme. C’est cette expérience à grande échelle que le CRA de Montpellier (Centre Ressources de l’Autisme) met en avant pour être d’avantage reconnu. L’organisme, qui dépend du CHU de Montpellier, candidate pour décrocher en juin prochain une labellisation « centre d’excellence national sur l’autisme ». Il y aura seulement trois élus parmi les centres français.

Montpellier et la recherche sur l’autisme

Durant 6 ans, plus de 800 enfants autistes, de 6 à 12 ans, sont  suivis pour tenter de comprendre cette affection dont les origines sont encore trop mystérieuses. L’expérience a débuté en 2013 et c’est Montpellier qui la pilote. Détecter la maladie plus tôt, et comprendre les causes de l’autisme, c’est tout l’enjeu de cette étude, menée à travers toute la France, en collaboration avec l’Inserm, l’université et le CNRS.

Les chercheurs soupçonnent des facteurs notamment génétiques, environnementaux, comme l’exposition aux pesticides ou à la pollution. Mais ce sont seulement des hypothèses, qui doivent être confirmées ou infirmées par l’observation de chaque cas détecté.

Vers un meilleur traitement de l’autisme

Au terme de cette étude de grande ampleur, il s’agit de mettre en évidence les biomarqueurs de l’autisme, ce qui serait révolutionnaire car cela pourrait conduire à un diagnotic précoce et gagner un temps précieux pour traiter la maladie. Et cela permettrait aussi de déterminer s’il y a des risques au sein d’une fratrie, que les enfants à venir présentent la même pathologie.

Source FR3.

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