Loire-Atlantique. « Une situation intenable pour les personnes en situation de handicap »…

Dans un courrier aux élus et sénateurs, les associations Adapei et Apei de Loire-Atlantique alertent sur la situation des associations qui accompagnent et soignent les personnes handicapées.

Dans un courrier aux élus, les associations Adapei et Apei alertent sur la situation des associations qui assurent l’accompagnement, les soins et l’accueil des personnes handicapées.

 

Les présidentes de l’Adapei de Loire-Atlantique et de l’Apei Ouest 44 ont écrit aux députés et sénateurs de Loire-Atlantique pour dénoncer « une situation intenable et maltraitante pour les personnes en situation de handicap confiées à leurs associations qui assurent une mission de service public et pour les professionnels qui les accompagnent ».

Faute de reconnaissance des professionnels qui travaillent dans ce secteur, les recrutements sont devenus quasiment impossibles dans de nombreux métiers et les départs volontaires de personnels se multiplient,disent les deux associations. Mettant en péril, à certains endroits, « la continuité des soins et la qualité des accompagnements qui ne sont plus garanties ».

​En décidant de ne revaloriser que les professionnels soignants, le gouvernement crée une nouvelle inégalité en renvoyant aux départements et aux partenaires sociaux le « soin » de négocier les revalorisations des autres salariés non soignants, estiment l’Adapei et l’Apei. « Et pour couronner le tout, les ARS (Agence régionale de santé) et Départements n’ont même pas reçu les sommes nécessaires pour honorer la promesse faite aux soignants ».

« Agir rapidement »

Dans son courrier, L’Adapei rappelle qu’en 2021, elle a reçu, de la part de l’ARS, 108 000 € au lieu des 300 000 € nécessaires et zéro euro de la part du conseil départemental, au lieu des 114 000 nécessaires. En 2022, rien de l’ARS au lieu des 108 000 € nécessaires, et zéro euro de la part du conseil départemental, au lieu des 680 000 € nécessaires.

Même scénario pour l’Apei qui en 2021 et 2022 n’a rien reçu du conseil départemental, et, pour les deux années, un peu plus de 94 000 € pour un besoin de 104 000 €.

Les deux présidentes demandent aux élus « d’agir rapidement pour que soit honorée l’annonce du gouvernement et que les ARS et Département reçoivent le plus rapidement possible les moyens nécessaires à la revalorisation due ».

Source OUEST FRANCE.

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