Les gendarmes de Bain-de-Bretagne chaussent les baskets pour Medhi, enfant polyhandicapé…

Courir, par solidarité. Quatre gendarmes de Bain-de-Bretagne ont décidé de chausser les baskets pour parcourir les 177 km de l’Ultra Marin, afin de soutenir l’association Aidons Medhi, qui vient en aide à un petit garçon poly handicapé.

Les quatre gendarmes, de Bain-de-Bretagne vont respectivement courir 58, 36 ; 52 et 33 km, pour soutenir une association.

 

« On sait que pour le petit, on terminera la course », affirme François Lemercier, gendarme à Bain-de-Bretagne. Avec trois collègues de la caserne, ils ont prévu de se relayer durant les 177 km de la course Ultra Marin, dans le golfe du Morbihan, en courant, afin de lever des fonds pour l’association Aidons Medhi . « Medhi est un petit garçon né en 2017, qui est poly handicapé », explique Mehdi Naciri, gendarme, qui va lui aussi courir pour soutenir l’association.

Il poursuit, « nous sommes rattachés à la compagnie de Redon et il vient de ce secteur, on s’est dit qu’on pouvait faire quelque chose ». Le handicap du petit garçon demande de nombreux aménagements, très coûteux. Les gendarmes souhaitent ainsi venir en aide au papa de Medhi, qui élève seul trois enfants.

« Ça fait partie de l’ADN de notre métier »

Les quatre sportifs sont déjà inscrits pour la course, qui aura lieu, si les conditions sanitaires le permettent, fin juin. « Il faut s’entraîner un petit peu », sourit Glenn Vallais, qui devrait assurer le premier relais. Morgan Guillard, qui complète l’équipe, indique : « On court souvent ensemble, ça nous fait un objectif commun ».

Pour se préparer, les gendarmes enchaînent les sorties, plus ou moins longues. Pour Mehdi Naciri, 7e des championnats de France sur 800 mètres en 2020, le changement de distance est radical. Il va courir près de 58 km. « Il y a plus d’un an, j’avais dit que je ferai une course pour l’association. Comme au niveau des compétitions, tout est bouleversé par la crise, c’était le moment. En plus, on sait que c’est compliqué pour les associations en ce moment, pour lever des fonds ».

Alors, les gendarmes ont décidé de chausser les baskets. Solidarité, engagement physique, camaraderie, « ça fait aussi partie de l’ADN de notre métier. On voulait mettre en valeur l’institution et montrer que nous aussi, on pouvait faire ça », dit Glenn Vallais.

L’esprit d’entraide

Une partie de la course se déroule de nuit, le départ est prévu à 19 h. « Ça demande de la logistique, il a fallu trouver un endroit où dormir », raconte Mehdi Naciri. L’esprit d’entraide des gendarmes est rapidement ressorti, puisque « grâce à un collègue justement, on a pu trouver un logement à proximité ». Même si « le parcours est relativement roulant », les quatre sportifs le savent : « Il va falloir être fort mentalement ».

Le lien vers la cagnotte est ici.

Source OUEST FRANCE.

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