Le fondateur des « Nez rouges » pour les enfants malades devant la justice après avoir détourné plus de 240 000 euros…!

Après avoir été accusé de plusieurs escroqueries, Sébastien Buisson, le président fondateur de l’association Les Nez rouges à Limoges, comparaît devant la justice ce vendredi.

Il est jugé pour abus de confiance aggravée et est accusé d’avoir détourné plusieurs centaines de milliers d’euros.

Sébastien Buisson avait créé les Nez rouges en 2013. Lors de son dernier passage devant un tribunal, à Cusset (Allier) en 2021, il avait enfilé la robe noire et plaidé comme avocat… avant d’être démasqué par la présidente. MAXPPP/Radio France/Claire Lise Macé

 

Ce vendredi 14 janvier, le tribunal correctionnel de Limoges, dans la Haute-Vienne, juge Sébastien Buisson pour abus de confiance aggravé. Il est accusé d’avoir détourné plus de 240 000 euros avec l’association « les Nez rouges », qu’il avait fondé et présidait. Sa mère est également poursuivie pour vol et recel d’abus de confiance, révèlent nos confrères du Parisien. L’association avait pour objectif de « distraire les enfants malades » et de réaliser leurs rêves. Rapidement, 38 ambassadeurs en France la rejoignent, l’Etat accorde également des subventions, à hauteur de 8 000 euros en 2017 puis 7 000 en 2018.

l’essentiel Après avoir été accusé de plusieurs escroqueries, Sébastien Buisson, le président fondateur de l’association Les Nez rouges à Limoges, comparaît devant la justice ce vendredi. Il est jugé pour abus de confiance aggravée et est accusé d’avoir détourné plusieurs centaines de milliers d’euros.

Ce vendredi 14 janvier, le tribunal correctionnel de Limoges, dans la Haute-Vienne, juge Sébastien Buisson pour abus de confiance aggravé. Il est accusé d’avoir détourné plus de 240 000 euros avec l’association « les Nez rouges », qu’il avait fondé et présidait. Sa mère est également poursuivie pour vol et recel d’abus de confiance, révèlent nos confrères du Parisien. L’association avait pour objectif de « distraire les enfants malades » et de réaliser leurs rêves. Rapidement, 38 ambassadeurs en France la rejoignent, l’Etat accorde également des subventions, à hauteur de 8 000 euros en 2017 puis 7 000 en 2018.

L’association fondée par Sébastien Buisson finit par engranger 460 000 euros et emploie 14 salariés. À Limoges, les Clowns Doux, une autre association, qui intervient elle aussi auprès des enfants hospitalisés tente d’alerter les pouvoirs publics, notamment le procureur de la République sur une confusion des deux associations sciemment utilisée par Sébastien Buisson pour récolter et détourner des fonds. La direction du CHU de Limoges alerte également en 2014, puis en 2017 c’est au tour de Tracfin, service du ministère de l’Économie, de détecter des opérations financières atypiques ». Le président a en effet retiré 63 800 euros en espèce.

En juin 2018 il est interpellé avec sa conjointe, secrétaire de l’association. Elle reconnaît qu’il s’agit d’une « grosse arnaque ». Lui reconnaît avoir « négligé la comptabilité » mais assure que les 100 000 euros par an générés par « Les nez rouges » permettent de payer les salariés et les frais. Les enquêteurs interrogent les salariés et ambassadeurs, conclusion : rien n’a été fait pour les enfants. Le président est placé en détention en juin 2018. Il ressort finalement de prison avec l’interdiction de quitter le département de la Haute-Vienne. Finalement, il fait de nouveau parler de lui en janvier 2021, lorsqu’il défend des clients devant le tribunal de Cusset. Il est mis en examen pour escroquerie en récidive et exercice illégal de la profession d’avocat, puis est placé en détention.

Source LA DEPÊCHE.

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