Le confinement raconté par les lycéens devant leurs bureaux …

Ils reprendront peut-être le chemin du lycée en juin. Comment les lycéens vivent-ils leur confinement et imaginent-ils l’après ?

Témoignages d’un groupe d’élèves franc-comtois en seconde, dans le cadre de notre partenariat avec les rectorats de Besançon et Nancy-Metz.

Le confinement raconté par les lycéens devant leurs bureaux

Un groupe d’élèves de seconde franc-comtois racontent le confinement depuis leur bureau : « De la fenêtre de mon bureau, je vois l’insouciance des enfants qui courent dans les prairies.

De la fenêtre de mon bureau, je vois la nature qui reprend petit à petit ses droits, les oiseaux qui chantent à toute heure.”

De la fenêtre de mon bureau, il pleut des pétales de cerisier.

“De la fenêtre de mon bureau, je vois une rue vide, vide car les gens ont certainement peur pour eux et même leurs proches. Certainement des gens qui comprennent le risque de mettre un pied dehors pour une raison inutile.

De la fenêtre de mon bureau, je vois encore des personnes insouciantes de la gravité du virus qui profitent de se balader sous ce grand soleil.

De la fenêtre de mon bureau, je devine l’enfer de la maladie dans un lieu qui jusqu’à il y a peu n’était que paix.

De la fenêtre de mon bureau, je vois mon quartier sans rires d’enfants jouant dans les rues. C’est comme si le temps s’arrêtait quelques instants jusqu’à ce que je voie des personnes courir et se promener, juste devant chez moi.

De la fenêtre de mon bureau, je vois mon jardin. Je vois une vie qui se ralentit, et des gens qui s’inquiètent. Je vois une crise qui dure, et une fin de confinement qui risque d’être compliquée.

De la fenêtre de mon bureau, je vois des gens qui se confinent, qui limitent la propagation du virus, pour éviter de remplir les hôpitaux qui manquent de matériel. De la fenêtre de mon bureau, je devine la difficulté du personnel soignant à gérer cette crise. De la fenêtre de mon bureau, je rêve de revoir mes amis, de reprendre une vie normale.

De la fenêtre de mon bureau je devine une crise sanitaire, qui aura des conséquences sur l’économie mondiale.

De la fenêtre de mon bureau, je vois les rues vides, à l’exception de quelques voitures qui passent. On aperçoit tout juste quelques coureurs et des passants promenant leurs chiens. Les oiseaux chantonnent et j’aperçois quelques arbres qui fleurissent et d’autres d’un vert éclatant.

De la fenêtre de mon bureau, je vois un monde qui se remet en question et qui, s’il ne change pas après cette épreuve, aura au moins pris conscience qu’il n’est pas infaillible.

De la fenêtre de mon bureau, je vois le soleil perçant qui inonde toute la ville de sa lumière. Sous ce soleil se cachent de bien tristes nouvelles… alors acceptons ce qui est, laissons aller ce qui était et ayons confiance en ce qui sera.

Source EST REPUBLICAIN.

Pour marque-pages : Permaliens.