La pauvreté chez les seniors en Dordogne et en Lot-et-Garonne augmente de 30%…

Selon le rapport de la délégation du Secours Catholique en Dordogne et en Lot-et-Garonne, le nombre de seniors accueilli en 2018 a bondi de 30% par rapport de 2013.

Les délégations du Secours Catholique en Dordogne et en Lot-et-Garonne ont accueilli 10.000 personnes en 2018. Photo d'illustration

Le Secours Catholique publie ce jeudi 7 novembre, son rapport statistique annuel sur l’état de la pauvreté en France. En 2018, plus d’1,3 millions de personnes ont été accueillies au sein des différentes délégations de l’association.

En Dordogne, le Secours Catholique et ses 600 bénévoles a accompagné 10.000 personnes en situation de précarité dans ses 45 lieux d’accueil en Dordogne et dans le Lot-et-Garonne. 85% des personnes accueillies sont de nationalité française. 15% viennent d’Union Européenne et d’Afrique.

La précarité concerne de plus en plus les séniors

L’association a dressé le profil de ces personnes. Parmi elles, 40% ont plus de 50 ans. La proportion des seniors a augmenté de 30% par rapport à 2013 en Dordogne et dans le Lot-et-Garonne. Par ailleurs, les seniors sont de plus en plus isolés, avec une augmentation de 30% des femmes seules (hors mères isolées).

En revanche, le nombre de jeunes de moins de 25 ans accompagnés est en nette baisse. Il est de 4% seulement. Il a diminué de 40% par rapport à 2013.

Les difficultés concernent le paiement du loyer et des charges

Dans la plupart des cas, ce ne sont pas ces personnes qui contactent l’association mais l’inverse. Le Secours Catholique intervient à la demande des services sociaux dans 92% des cas, notamment « pour que la délégation étudie la possibilité d’accorder une aide financière ».

Les principales difficultés concernent à 58%, le paiement des charges de base, c’est-à-dire le loyer et les factures d’énergie. Cela représente 60% des demandes faites au Secours Catholique.

130.000 euros d’aides financières ont été accordées en 2018.

Des personnes en emploi précaire

Selon l’association, 51% des personnes accompagnées sont en inactivité car elles sont soit « en pré-retraite, en inaptitude pour raisons de santé, ou bien parce qu’elles n’ont pas le droit de travailler ». Ce nombre de 51% a doublé depuis 2013.

25% des personnes travaillent mais ont un emploi précaire ou un temps partiel subi « qui ne permet pas d’assurer la charge financière d’un foyer ». 25% sont au chômage mais parmi elle près de la moitié ne touchent pas d’allocation chômage.

Source FRANCE BLEU.

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