Journée internationale des personnes handicapées : à la télévision, encore trop peu de personnes « différentes »…

Ce mardi 3 décembre, c’est la Journée internationale des personnes handicapées.

En France, l’insertion de ces personnes dans la société reste compliquée car elles sont encore trop peu visibles.

Cela évolue un peu. Mais à la télévision, il y a encore du boulot même si les chaînes commencent à agir.

 Philippe Croizon, à la fois sportif et acteur !

Ce mardi 3 décembre, c’est la Journée internationale des personnes handicapées. En France, l’un des freins à l’insertion de ces personnes dans la société, c’est d’être encore trop souvent invisibles. Cela évolue un peu avec des grandes marques embauchent des top modèles qui ont un handicap visible et des sportifs comme Philippe Croizon, amputé des quatre membres, qui bat des records.  Mais il y a un secteur encore très à la peine : la télévision. D’après une étude du CSA, le Conseil supérieur de l’Audiovisuel, faite en 2018, la part des personnes en situation de handicap y est seulement de 0,7%.

Que font les chaines pour rendre les personnes handicapées plus visibles ?

Pour rendre les personnes handicapées plus visibles, les chaines agissent surtout via leurs programmes. Et en premier avec des séries. Comme « Vestiaires » diffusé sur France 2 qui raconte avec humour la vie d’un club de natation handisport. Un rendez-vous plébiscité par le public avec 2,5 millions de spectateurs devant chaque épisode.

« Plus belle la vie« , la série star de France 3, s’engage autrement. Elle est la première à avoir embauché un acteur porteur de la trisomie 21 pour toute la saison.

Sur TF1, on préfère le format émission. Avec « C’est quoi cette question ? » où des personnes handicapées parlent du côté positif de leur différence.

En plus du petit écran, ces programmes servent aussi aux profs dans les écoles et pour animer des débats.

La technologie, l’atout des chaînes pour ne pas exclure

Pour inclure davantage les personnes handicapées, les chaines utilisent également la technologie. Comme le sous titrage des programmes. Mais ce n’est obligatoire qu’à la télé pas sur internet.

D’où le recours aussi à des appli comme « Facil’iti » utilisé par TF1 pour son replay.  Cette appli gratuite permet d’adapter les images en fonction des besoins : écran plus gros, lettres en couleur ou plus espacées..

A noter qu’en Belgique, la télé va encore plus loin avec des programmes qui osent se moquer gentiment du handicap. Comme l’émission « Taboe », Tabou en français qui arrive à faire sourire en parlant d’amputation ou de paralysie.

Un succès d’audience auprès des téléspectateurs belges. Et un pas de plus vers l’inclusion bienveillante des personnes handicapées.

Source FRANCE BLEU.

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