Handicap : la problématique soulevée de la vie intime des jeunes adultes…

Un constat est fait que les parents, les accompagnateurs et les professionnels de l’éducation spécialisée rencontrent des difficultés pour parler de la sexualité avec un enfant ou un adulte en situation de handicap.

Cette question renvoie à des représentations générales et à la propre sexualité des intervenants. 

Handicap : la problématique soulevée de la vie intime des jeunes adultes... VIE AFFECTIVE - SEXUELLE - RENCONTRES

 

Un constat est fait que les parents, les accompagnateurs et les professionnels de l’éducation spécialisée rencontrent des difficultés pour parler de la sexualité avec un jeune ou un adulte en situation de handicap. Cette question renvoie à des représentations générales et à la propre sexualité des intervenants.

L’Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH) fait avancer la réflexion et l’action pour assurer à chacun un égal accès aux droits, et notamment à celui d’avoir une vie intime et affective. Dans cette optique, elle a invité, mercredi 7 juillet, à la salle de l’Alagnier, des parents, familles et aidants non professionnels pour aborder la question avec Sheila Warembourg, diplômée en sexologie et santé publique.

De l’échange avec une dizaine de personnes, il est ressorti que des représentations pouvaient être à déconstruire, que le désir de la personne est réellement à identifier. Il ne se résume pas forcément au rapport sexuel. La personne est, parfois, plutôt dans une demande de sensualité, de toucher sans forcément envisager la pénétration. Sheila Warembourg a cité plusieurs exemples et a montré des poupées sexuées qui peuvent être des objets favorisant le dialogue et la prise de conscience du respect du désir de l’autre.

La question des assistants sexuels n’a pas manqué d’être posée. Cette pratique, interdite en France, existe dans des pays voisins mais l’intervenante a précisé que « les volontaires doivent suivre une formation longue et faire l’objet d’un suivi ».

La création de réseaux sociaux spécifiques a également été tentée mais n’a pas, pour l’instant, fait ses preuves, du fait de l’absence de moyens d’évaluation des échanges. Jean-René Marchalot, le président de l’association, a précisé que si des personnes souhaitaient poursuivre la réflexion, l’APAJH mettrait des moyens en place pour satisfaire les demandes.

Renseignements au 04.74.52.16.81.

Source LE PROGRES.

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