Handicap : Des entreprises françaises à la pointe de la technologie… Canne Connectée, Fauteuil Roulant révolutionnaire, Tablette pour la mémoire…

Handicap – Nouvelles Technologies – Elles n’ont que quelques années d’existence et commencent à commercialiser leur innovation. Gros plan sur trois PME qui ont fait le pari de soulager le quotidien de personnes en situation de handicap grâce aux nouvelles technologies.

Sherpa : une canne connecté pour les non-voyants.

 

Tout juste diplômés de l’école Polytech de Nancy (Meurthe-et-Moselle), Florian Esteves, 25 ans, et Mathieu Chevalier, 27 ans, comptaient bien donner du sens à leur vie professionnelle en s’intéressant au secteur du handicap. Ces deux ingénieurs ont donc monté leur propre entreprise en 2014. « Nous avons alors mené une enquête auprès des associations lorraines d’aide aux déficients visuels, raconte Florian. Cela nous a rapprochés du quotidien de ces personnes.

À chaque sortie, elles sont contraintes d’emporter un GPS, un téléphone portable, une télécommande pour activer les feux de circulation « parlants ». Tout un équipement en plus du sac à main pour les femmes, du paquet de course, du parapluie… et de l’indispensable canne en aluminium pour détecter les obstacles. Bref, deux mains ne suffisent pas !….

 

LiNote, une tablette pour garder la mémoire.

 

À croire que les grands-mères sont source d’inspiration pour les ingénieurs ! Le concept de LiNote, un aide-mémoire numérique, s’est imposé pour Anthony Tresontani, 33 ans, et Angélique Belperin, 26 ans, basés à Gondreville (Meurthe-et-Moselle). Anthony a dû un jour chercher la grand-mère de sa compagne pour un repas familial, mais l’octogénaire ne l’avait pas reconnu et avait oublié le rendez-vous.

De son côté, Angélique n’en revenait pas de voir sa grand-mère accumuler les petits papiers pour se rappeler le moindre de ses faits et gestes. Face à ces situations, la famille, l’aide-ménagère, le personnel soignant… tout le monde reste démuni et désemparé. En réponse, Anthony a conçu une série de prototypes et s’est appuyé notamment sur Angélique pour développer des fonctionnalités accessibles à tous. « Notre priorité était de faire simple, et c’était très compliqué ! » confessent les deux jeunes gens…

Nino, un fauteuil révolutionnaire.

Dans un hangar anonyme de la zone commerciale de Clermont-l’Hérault (Hérault), Pierre Bardina, 52 ans, quitte son fauteuil roulant pour s’installer sur une machine équipée de deux roues au design épuré et coloré. Une fois bien calé, il bascule son buste vers l’avant pour avancer et vers l’arrière pour reculer ou freiner. Une petite pression sur le guidon lui permet de tourner…

Commercialisé depuis 2015, Nino se meut comme un gyropode. Ce dispositif fonctionne grâce à « la technique autobalancée », qui permet à l’engin de rester en équilibre. « Un fauteuil roulant, c’est très moche, et il n’y a rien de plus stigmatisant et anxiogène », lance Pierre. En créant cette machine, facile d’usage et esthétique, je voulais mettre enfin en valeur les personnes en état de faiblesse. »

En 1996, suite à un grave accident de décompression, ce plongeur professionnel est devenu paraplégique. C’est en testant du matériel destiné aux personnes handicapées pour un site Internet que lui vient l’idée d’un fauteuil roulant de nouvelle génération. Baptisé Nino, il s’adresse à tous ceux, qui malgré leurs difficultés de mobilité, souhaitent se déplacer facilement, sur de longues distances et sans effort physique…

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Source LE PELERIN.

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