Handicap : 50 % des établissements recevant du public accessibles dans le Val-d’Oise…

Avec 50 % de ses établissements recevant du public déclarés « accessibles », le département se classe légèrement en dessous de la moyenne francilienne de 53 %.

Il compte 236 360 personnes en situation de handicap.

 L’association Mobilité réduite a réalisé un travail minutieux pour réaliser cette étude sur l’accessibilité administrative des ERP.

 

Selon une étude de l’ association Mobilité réduite, datée de février 2021, l’Ile-de-France se classe 3e sur 13 régions de France, quant à l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR) des établissements recevant du public (ERP) et des installations ouvertes au public (IOP), avec un indicateur de 53 %. C’est mieux que le reste de la France, à 41 %.

Le Val-d’Oise quant à lui, obtient tout juste la moyenne, avec 50 %. L’Essonne, la Seine-Saint-Denis et les Yvelines sont classés derrière lui. Paris, la Seine-et-Marne, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne sont quant à eux mieux lotis.

Handicap : 50 % des établissements recevant du public accessibles dans le Val-d’Oise

Dans cette étude, tous les établissements ayant déposé une déclaration d’accessibilité ou inscrits dans la démarche d’un Agenda d’accessibilité programmée (Ad’AP), ont été pris en compte. En effet, voyant que le pari de l’accessibilité ne pourrait pas être tenu, la France s’est accordée, en 2014, des reports de trois, six ou neuf ans pour devenir « accessible ».

L’étude révèle donc le taux d’accessibilité que l’on va retrouver théoriquement en 2024. Mais attention, comme le souligne Jean-Michel Royère, le président de l’association, « il s’agit d’un indicateur de l’accessibilité administrative. Il peut y avoir un peu plus d’ERP accessibles en réalité car il faut que les documents aient été transmis et publiés par les préfectures. »

510 000 personnes à mobilité réduite dans le Val-d’Oise

Dans le Val-d’Oise, sur 14933 ERP étudiés, 7 453 sont inscrits dans la démarche Ad’AP. Il s’agit aussi bien de bâtiments publics, que de commerces, de cabinets médicaux, etc., comptabilisés selon une cinquantaine d’activités prédéfinies par l’association. Ce sont généralement les petits établissements de catégorie 5 qui répondent le moins aux obligations.

Pour expliquer ces résultats mitigés, Jean-Michel Royère dénonce « un manque d’harmonisation entre les communes », « un manque de préoccupation des élus » et « de la méconnaissance et du je-m’en-foutisme des experts ». « Ceux qui vérifient l’accessibilité, ce sont des associations comme nous. On peut obtenir des fermetures administratives et des amendes si la loi n’est pas respectée », prévient-il.

En Ile-de-France, sur 12 millions d’habitants, l’association dénombre 4,9 millions de personnes à mobilité réduite dont 2,3 millions de personnes en situation de handicap. Le Val d’Oise, avec près de 1,25 million d’habitants, comporte environ 510 000 personnes à mobilité réduite dont 236 360 personnes en situation de handicap.

Source LE PARISIEN.

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