Handicap. 40 à 60 millions pour revaloriser le salaire des accompagnants scolaires…

Les AESH gagneraient entre 27 € et 41 € de plus chaque mois, propose le ministère de l’Éducation nationale, dans la foulée du Grenelle de l’Éducation.

Une « première étape » pour la CFDT.

Un accompagnant d’élèves en situation de handicap ( AESH ) auprès d’un élève handicapé.

Mobilisés depuis des mois pour obtenir une meilleure reconnaissance de leur travail, les 121 000 accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) semblent avoir été entendus par le ministère de l’Éducation nationale.

Actuellement, ces agents, la plupart du temps en CDD, interviennent en classe en concertation avec l’enseignant pour aider les élèves à écrire ou manipuler le matériel travaillent en général 24 heures de travail, pour un salaire moyen de 800 €, ce qui les place en dessous du seuil de pauvreté (855 €, selon l’Insee).

« Une première marche »

Lors d’une réunion avec les syndicats, organisée mardi 16 juin dans la foulée du Grenelle de l’Éducation, le ministère a annoncé qu’il entendait débloquer une enveloppe de 40 à 60 millions d’euros ​pour revaloriser leurs salaires.

Si la totalité de l’enveloppe budgétaire alimentait cette grille, les AESH gagneraient de 27 à 41 € de plus par mois. Il s’agirait là d’une première étape de revalorisation, celle de 2022​, se félicite le Sgen-CDFT. Pour le syndicat, cette première marche doit toutefois absolument être suivie d’autres mesures et actée sur plusieurs années​.

Augmenter le temps de travail

Les syndicats réclamaient également le statut de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH. Le ministère ne semble pas vouloir satisfaire cette revendication. Le groupe de travail, qui doit se réunir dans les quinze jours, a fait plusieurs propositions pour augmenter le temps de travail des AESH : intervention au sein des accueils collectifs de mineurs (ACM) en tant qu’animateurs ou directeurs, des services de restauration ou périscolaires.

Source OUEST FRANCE.

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