La députée PS regrette que les parlementaires LREM aient retoqué en commission, mercredi 23 janvier 2019, deux articles de la proposition de loi socialiste « Pour une école vraiment inclusive » et parle d’une « mascarade ».
La députée de Caen, Laurence Dumont, vient d’alerter le ministre de l’Éducation sur la situation des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Afin d’améliorer les conditions d’exercice de leur métier, l’élue soutient la proposition de loi du groupe socialiste, « Pour une école vraiment inclusive », qui sera débattue le jeudi 31 janvier 2019.
« Elle comporte plusieurs volets, détaille-t-elle, dont deux très importants concernant l’amélioration de la préparation de la rentrée scolaire des élèves en situation de handicap et le recrutement des accompagnants en contrat à durée indéterminée (CDI), ainsi que l’organisation de leur formation. »
Laurence Dumont regrette vivement que les parlementaires LREM aient refusé ces deux articles en commission. Elle s’est exprimée sur le sujet le mercredi 23 janvier : « Si c’est pour avoir une proposition de loi vidée de son sens quand on arrive dans l’hémicycle autant qu’on le sache tout de suite. On est en pleine mascarade », a-t-elle taclé.
Alors que nous proposons d'améliorer la scolarisation des enfants en situation de #handicap et le statut des accompagnants #AESH, la majorité refuse une nouvelle fois le débat sur ce sujet ! @LDumontDeputee dénonce cette mascarade ! #DirectAN cc @Chris_Bouillon pic.twitter.com/rVsBKgHMar
— Députés Socialistes et apparentés (@socialistesAN) January 23, 2019
Le texte prévoyait que les familles soient prévenues un mois et demi à l’avance de la personne qui s’occupera de leur enfant. Et vise à mettre fin à la précarité des « 80 000 ou 100 000 AESH dans ce pays qui travaillent 20 heures par semaine pour 700 € par mois », a-t-elle martelé en commission.
En parallèle, Laurence Dumont a adressé au ministre les vœux des conseils municipaux d’Épron, Argences, Cléville, Cormelles-le-Royal, Cuverville, Démouville, Giberville, Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger, Saint-Pair et Vimont demandant que les conditions d’exercice de ce métier soient améliorées.
Source OUEST FRANCE.