Des collégiens de Nyons réalisent une prothèse de main en 3D pour un enfant handicapé…

Les collégiens de la cité scolaire Roumanille Barjavel ont conçu une prothèse de main en 3D destinée à un enfant handicapé.

Un ordinateur, une imprimante 3D, des heures de travail et un enthousiasme collectif sont les ingrédients de ce projet solidaire. Le résultat est bluffant. 

Main 3D

Une prothèse de main ergonomique, articulée, phalange après phalange, conçue à l’aide d’un ordinateur, d’un logiciel de modélisation et d’une imprimante 3D…Destinée à un enfant handicapé. Derrière ce petit bijou de modernité et ce projet solidaire, des collégiens épatants, ceux de la cité scolaire Roumanille Barjavel à Nyons (26). Pendant des mois, ils ont planché sur la réalisation de cette prothèse en cours de technologie. La voilà achevée, le résultat est bluffant.

« Ce qui m’a motivée, c’était de penser à cet enfant handicapé, de me dire qu’on allait l’aider au quotidien », Luna

Quand le professeur de technologie, Frédéric Dubois, a proposé en début d’année le projet aux élèves, l’adhésion a été immédiate. « Dès qu’ils ont su qu’ils allaient venir en aide à un enfant handicapé, ils ne se sont pas arrêtés aux obstacles techniques, l’ordinateur, le logiciel de modélisation. Je n’ai eu qu’à les guider, ensuite ils ont été capables de tout! », s’enthousiasme Frédéric Dubois. Des propos confirmés par Luna, élève de 3ème. « Ce qui m’a motivée, c’était de penser à cet enfant handicapé…Il est tout petit, ça doit être difficile pour lui au quotidien, le regard des autres…Et nous, on lui a inventé une main. C’est génial », raconte la collégienne.

Des heures de modélisation sur ordinateur

Les élèves sont devenus des as de la modélisation sur ordinateur. « On a travaillé avec le logiciel Solidworks », explique Emilie. Le logiciel a permis de concevoir les pièces de la prothèse, une par une, d’abord en deux dimensions, puis en trois dimensions. Des données transmises ensuite à l’imprimante 3D. Qui a mis plus de 50 heures pour sortir toutes les pièces, avant assemblage.

« On a commencé par des pièces simples, réaliser des cubes par exemple. On augmentait le niveau de difficulté petit à petit. On a fini par réussir à modéliser des phalanges, des toutes petites pièces, et maintenant on a cette main, elle est trop belle », détaille avec passion Emilie.

C’est l’association Enable qui met en relation des collèges comme celui de Nyons avec des enfants handicapés pour les équiper. Des enfants qui grandissent et qui doivent donc changer de prothèse régulièrement.

Source France Bleu.

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