Côtes-d’Armor. La grogne des accompagnants d’enfants en situation de handicap…

Dans les Côtes-d’Armor, les accompagnants d’enfants en situation de handicap (AESH) dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail, liée à la mutualisation des moyens.

Les accompagnants d’enfants en situation de handicap devant la direction académique ce mercredi 15 septembre 2021.

 

Dans les Côtes-d’Armor, il y a un millier d’accompagnants d’enfants en situation de handicap (AESH), qui exercent de la maternelle au lycée. Sans eux, beaucoup d’élèves perdraient en autonomie ou en socialisation.

Depuis cette rentrée 2021, ils dénoncent une « dégradation » de leurs conditions de travail. Car ils dépendent désormais de pôles inclusifs d’accompagnement localisé (Pial) qui leur impose de parcourir jusqu’à 45 km entre deux établissements. « Mes revenus d’AESH sont de 700 € pour 24 heures de travail. Je vais dépenser jusqu’à 95 € par mois en gasoil si je circule sur tout le territoire du Pial », explique Davy, qui accompagne des écoliers.

Connaître son affectation

La multiplication du nombre d’élèves accompagnés simultanément, l’impression d’être inutile, les emplois du temps instables, l’affectation à un territoire et non plus à un élève… Les AESH revendiquent l’abandon des Pial et de la politique de mutualisation des moyens. « Car c’est au détriment des enfants handicapés », ajoutent les représentants syndicaux, qui exigent que tous les AESH aient connaissance de leur affectation pour l’année.

Source OUEST FRANCE.

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