Une cinquantaine de personnes s’est réunie ce mardi 23 février 2021, devant la préfecture de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), pour demander le recrutement immédiat d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH).
64 élèves scolarisés dans le département seraient en attente d’un AESH.
Le préfet a ensuite reçu une délégation de syndicalistes, associations, représentants de parents d’élèves et des AESH.
Ils sont accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), professeurs, représentants syndicaux et parents d’élèves (1) et se sont retrouvés, ce mardi 23 février 2021, à 15 heures, devant la préfecture des Côtes-d’Armor à Saint-Brieuc.
64 élèves scolarisés dans le département attendraient la nomination d’un AESH. C’est une situation inacceptable. Les droits des enfants doivent être respectés. Sans cette aide humaine, l’enfant est mis en difficulté, il prend du retard et risque le décrochage scolaire
, explique Stéphane Rabiniaux, enseignant au lycée et secrétaire départemental du syndicat CGT Educ’action.
Des recrutements et une meilleure reconnaissance
Un peu plus loin, il y a Juliette Duchesne, AESH de 51 ans. « Je suis aussi ici pour que notre métier soit mieux reconnu et que nos conditions de salaire soient meilleures
, indique l’accompagnatrice.
« Privé d’AESH depuis septembre, faute de budget »
Pancarte au cou, Virginie Sauvage est venue défendre les droits de son fils. Il est écrit : Clément, 6 ans, sans AESH. L’inclusion est un droit, pas une valeur. La valeur monétaire, le budget, sont des mots qui résonnent ici dans de nombreuses bouches. Mon fils devrait avoir une AESH depuis septembre. Depuis la rentrée, il est privé d’AESH et donc de ses droits. L’inspection académique nous explique qu’ils ne peuvent pas embaucher car ils n’auraient pas le budget. Il faut qu’ils débloquent le budget sans quoi nous devrons saisir le tribunal administratif »,
souligne cette maman de 39 ans.
Le préfet et le secrétaire général de l’inspection académique de Saint-Brieuc ont ensuite reçu une délégation, pendant une heure. Après l’échange, un des représentants syndicaux indiquait qu’aucune mesure concrète n’aurait été prise et que les contraintes budgétaires seraient une des explications principales au manque d’AESH ».
(1) Unions départementales CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA-Éducation 22, des associations ALMA 22, APEDYS 22, Autisme 22, FCPE 22, des parents d’élèves et des AESH.
Source OUEST FRANCE.