Cherche volontaires pour une étude sur le bégaiement à Montpellier…

L’université Paul-Valéry de Montpellier et le CNRS cherchent des volontaires qui souffrent ou ont souffert de bégaiement.

L’objectif est d’identifier les réseaux neuronaux à l’origine de ce trouble qui touche 1% des Français et en améliorer la prise en charge.

 

On estime qu'1% des Français souffre de bégaiement (illustration)

 

Dans le cadre d’une étude sur le bégaiement, l’université Paul-Valéry de Montpellier et le CNRS cherchent des personnes qui souffrent ou ont souffert de ce trouble de la parole. L’objectif est d’identifier les réseaux neuronaux qui en sont à l’origine afin d’améliorer le diagnostic et la prise en charge mais aussi le pronostic quant à son évolution.

Il faut être âgé de 18 à 50 ans et se faire connaître en envoyant un courriel avec votre nom et vos coordonnées. L’anonymat est garanti et une indemnisation minimale de 80 euros est prévue.

Des facteurs neurologiques, génétiques et psychologiques

« Depuis quelques années maintenant, on sait que le bégaiement est un trouble multifactoriel et notamment d’origine neurologique, simplement on n’a pas encore totalement identifié ce qui se passe au niveau cérébral et ce qui explique concrètement le bégaiement » explique Fabrice Hirsch, maître de conférence à Paul Valéry en Sciences du langage et responsable du projet BENEPHIDIRE.

Relations sociales compliquées

On estime que le bégaiement touche 1% des Français (autant que l’autisme). Danièle Noirot en fait partie et elle est déléguée dans l’Hérault de l’APB, l’association parole bégaiement. « Il y a beaucoup, beaucoup de souffrance pour les personnes qui ont un très gros bégaiement parce que ça les empêche d’être elles-mêmes, elles ne peuvent pas dire ce qu’elles ont à dire. »

Un handicap objet de moqueries

C’est notamment très compliqué pour les adolescents « parce que les relations avec les pairs est très importante à cet âge-là », d’autant que le bégaiement est souvent tourné en dérision, « il y a beaucoup de films où les bègues sont des personnes qui sont des rigolos ou qui ne sont pas très intelligentes ».

Fabrice Hirsch rappelle que le bégaiement, qui est traité par les phoniatres et les orthophonistes, « n’est absolument pas quelque chose qui touche les facultés intellectuelles ». Et sur son site internet, l’APB cite en exemple des célébrités que le bégaiement n’a pas empêché de réussir : Louis Jouvet, Lewis Carroll, Marylin Monroe ou encore Winston Churchill.

Source FRANCE BLEU.

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