Durant l’été, des étudiants remplacent les aides à domicile auprès des personnes âgées…

Rencontre avec ces jeunes sélectionnés pour leurs qualités afin d’aider au mieux les personnes âgées.

Manon aidera les personnes âgées de Mont-Saint-Aignan durant son job d'été. / © F3Normandie

Le CCAS (centre communal d’action sociale) de Mont-Saint-Aignan près de Rouen propose des jobs d’été aux étudiants pour remplacer les agents sociaux chargés des personnes âgées.

Pendant les congés des aides à domicile, une dizaine d’étudiants va donc remplacer ces salariés. Ils sont embauchés par le CCAS. Sociologie, lettres, droit, staps, maths appliqués, élèves infirmières, tous un profil différent mais souhaitent mettre leur connaissance au service des personne âgée. Ces étudiants rempliront les mêmes fonctions qu’un agent social : aider à faire les courses, la toilette, le ménage toutes ces tâches qui deviennent compliquées pour les personnes âgées.

Si vous souhaitez postuler voici le contact CCAS, 57 rue Louis-Pasteur. Tél. 02 35 14 30 19.

L’exemple avec Manon, 20 ans étudiante infirmière. Durant cet été elle sera chargée d’accompagner et d’aider une quinzaine de personnes âgées de la commune.

Source FR3.

Miro le chien d’accompagnement social devenu indispensable au foyer mutualiste de Châtillon-sur-Seine …

Miro est un chien d’accompagnement social, qui intervient au foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine.

Il a été formé par l’association Handi’Chiens et pour les résidents en situation de handicap, sa compagnie est devenue indispensable depuis son arrivée.

 Le chien Miro entouré des deux éducatrices du foyer Henri Baillot à Châtillon-sur-Seine, de gauche à droite, Sophie Gerriet et Céline Gasser.

Châtillon-sur-Seine, France

Miro est un labrador de trois ans, une grosse boule de poils, qui est devenu quasiment indispensable dans la vie des résidents du foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine. Miro n’est pas un chien comme les autres, c’est un chien d’accompagnement social. Il est arrivé ici en novembre dernier et intervient une trentaine d’heures par semaine. « Sa présence apporte une autre dynamique et notamment pour les levers des résidents. Quand Miro vient les réveiller dans leurs chambres, ils partent de bon pied pour la journée » explique Sophie Gerriet, éducatrice spécialisée au foyer mutualiste.

Un chien formé à la médiation sociale

Miro a été formé depuis son plus jeune âge, par l’association Handi’Chiens, et il est arrivé en novembre 2018 dans le foyer. Mais les bénéfices ont été immédiats pour les résidents, souligne Agnès Cortot, la directrice de l’établissement « c’est un mieux être, de la sérénité pour eux et puis on réussit grâce à lui à désamorcer un clash du quotidien sans les paroles mais juste par sa présence. »

La compagnie de Miro est très appréciée des résidents du foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine. - Radio France

Un dossier pour un deuxième chien a été déposé

Le coût d’un chien comme Miro c’est environ 3000 euros par an, pour l’entretien, le vétérinaire et les stages auprès d’Handi’chiens, du coup pour financer ce projet de deuxième chien d’accompagnement social,  réclamé par les résidents mais aussi leurs familles, le foyer organise de nombreuses actions pour financer l’arrivée de ce deuxième chien. Il y a eu un loto en avril dernier et l’établissement souhaite vendre des décorations fabriquées par les résidents sur le marché de Noël de Chatillon-sur-Seine. Les bénéfices de la vente seront tous reversés aux projets Handi’Chiens du foyer.

Son rôle, être de bonne compagnie

Sa mission première c’est d’offrir une compagnie aux résidents. Sans contrainte ni obligations de faire quelque chose de particulier. Les uns comme les autres, sont libres de se rencontrer ou pas. Mais Miro ne laisse personne indifférent au foyer et depuis son arrivée « il apporte beaucoup de joie aux résidents mais aussi à l’équipe d’éducateurs », poursuit la directrice.

« Miro c’est mon collègue, mon binôme au travail » – Céline Gasser, assistante éducatrice et sociale au foyer

Car c’est bien un travail qu’exerce Miro au foyer Henri-Baillot, « il a droit à des congés payés, c’est mon binôme, mon collègue », sourit Céline Gasser. L’assistante éducatrice et sociale au foyer, est responsable de l’animal, qui dort chez elle tous les soirs, même s’il reste la propriété d’Handi’Chiens. « Une fois qu’il a enlevé sa cape, il redevient un chien comme les autres, on fait des câlins mais tout en gardant sa sensibilité d’Handi-Chiens, donc ce n’est que du bonheur à la maison aussi. »

Le foyer mutualiste Henri-Baillot à Châtillon-sur-Seine est le seul en Bourgogne à faire intervenir un chien accompagnement social. - Radio France

Un dossier pour un deuxième chien a été déposé

Le coût d’un chien comme Miro c’est environ 3000 euros par an, pour l’entretien, le vétérinaire et les stages auprès d’Handi’chiens, du coup pour financer ce projet de deuxième chien d’accompagnement social,  réclamé par les résidents mais aussi leurs familles, le foyer organise de nombreuses actions pour financer l’arrivée de ce deuxième chien. Il y a eu un loto en avril dernier et l’établissement souhaite vendre des décorations fabriquées par les résidents sur le marché de Noël de Chatillon-sur-Seine. Les bénéfices de la vente seront tous reversés aux projets Handi’Chiens du foyer.

Source FRANCE BLEU.

 

 

Toul | Tribunal – Il extorque de l’argent à sa grand-mère et finit en prison…

Menaces, pression et violences verbales : un jeune de Toul a terrorisé sa grand-mère pour qu’elle lui donne de l’argent.

Cela lui a valu d’écoper, ce vendredi, d’une peine de prison ferme.

A purger immédiatement.

Le petit-fils a obligé sa grand-mère à retirer de l’argent à un distributeur.  Photo illustration ER /Adeline DIVOUX

Pierre G. a 19 ans et la tête d’un gamin qui a fait une grosse bêtise. Tellement grosse qu’il s’agit d’un délit, celui d’extorsion, et que cela lui vaut de se retrouver, ce vendredi, devant le tribunal de Nancy.

« J’ai déconné », concède le jeune homme. Effectivement. Il a déconné. Et pas qu’une fois. Cela a démarré le 5 juillet. Il a réclamé 20 € à sa grand-mère qui l’héberge depuis un an. Une énième demande d’argent qui s’est heurtée à un refus du grand-père.

Le petit-fils encaisse, s’en va puis revient. Furieux. Il casse des meubles de la cuisine, prend un couteau et menace de « crever » son grand-père. Les gendarmes interviennent. Le jeune homme est laissé libre, mais il a l’interdiction de revenir chez ses grands-parents.

« Vous êtes dans un engrenage infernal »

Il est pourtant de retour le 23 juillet. Pour essayer de taper 600 € à sa grand-mère. Car il aurait une dette de stups qu’il devrait rembourser sous peine de représailles. Mais ce n’est pas ce qu’il explique à sa grand-mère. Il utilise la menace.

« Car il faut parfois lui mettre un coup de pression pour qu’elle donne de l’argent », confessera-t-il plus tard aux gendarmes.

Il menace de lui prendre son véhicule. Elle ne cède pas. Puis alors qu’elle le ramène dans son nouveau logement en voiture, il monte d’un cran. Il menace de faire une descente chez elle avec des copains et de « tout retourner ».

La grand-mère craque. Elle s’arrête à un distributeur et retire 80 €. Pas assez. Nouvelles menaces. Nouvel arrêt. Pour retirer 70 €. Le jeune garçon ne lâchera finalement sa proie que lorsque son père, appelé à la rescousse, interviendra.

« Vous êtes dans un engrenage infernal ! Vous vous rendez compte que votre grand-mère envisage d’installer des barres de fer sur la porte de chez elle avant de partir en vacances. Pour éviter que vous veniez squatter avec des amis ! », s’insurge la substitut Salima Rozec qui requiert 8 mois de prison dont 3 mois ferme. Avec interdiction d’entrer en contact avec ses grands-parents.

« On peut encore le remettre sur le droit chemin. Son père qui ne voulait plus entendre parler de lui, est prêt à s’en occuper », plaide l’avocate de la défense, Me Samira Boudiba. Mais au final, le tribunal suit les réquisitions.

Source EST REPUBLICAIN.

Arnaque sur septuagénaire ! Un chèque de 700 € pour nettoyer une terrasse de 20 m²…!

Grâce à la vigilance de ses enfants, un septuagénaire de Bar-le-Duc a évité une arnaque qui aurait pu lui coûter 700 €.

Un homme s’est présenté à son domicile mercredi dernier pour nettoyer sa terrasse.

Il a rempli le chèque à sa place en rajoutant un zéro.

Personne âgée ou non, il est conseillé de ne jamais faire remplir un chèque à un inconnu, sous peine de mauvaise surprise.  Photo ER /Philippe TRIAS

Les personnes âgées sont des cibles privilégiées pour les arnaqueurs de tout poil. Un septuagénaire domicilié au centre-ville de Bar-le-Duc vient d’en faire l’expérience. Sans la vigilance de ses enfants, son compte en banque aurait pu être débité de 700 € pour un simple nettoyage de terrasse.

L’histoire remonte au mercredi 17 juillet. Un homme se présente au domicile de cette personne de 77 ans qui se déplace en déambulateur. Il lui avait proposé ses services quelques jours plus tôt pour réaliser des travaux de jardinage.

Le prix de départ ? 70 €

Il sait aussi ramoner les cheminées, nettoyer des façades et des terrasses. Ce dernier point intéresse vivement le Barisien qui accepte le décapage de sa terrasse de 20 m² pour 70 €. Le prix lui convient.

« Mon père m’avait parlé de cette visite. Je suis allée le voir dans l’après-midi pour vérifier le travail fini », concède sa fille, Christine. Elle apprend avec effarement que le chèque n’a pas été rempli par son père et qu’un zéro a été ajouté au montant initial, soit 700 € « pour trois heures et demie de travail ». Une escroquerie en règle.

Une plainte est déposée

Décision est alors prise, dans la foulée, de déposer plainte au commissariat. Mais on lui répond que le chèque « a été signé de façon volontaire et sans menace ». Même réponse à la banque quand elle souhaite faire opposition. Il aurait mieux valu que le chèque soit perdu, lui rétorque-t-on.

Christine se souvient que le visiteur du jour avait déjà ramoné la cheminée de son père l’an dernier. Elle retrouve une facture et un numéro de téléphone. Elle appelle à plusieurs reprises en sommant son interlocuteur de lui retourner le chèque falsifié dans les meilleurs délais.

« On a fini par le récupérer mais c’est son beau-frère qui est venu le rapporter », poursuit-elle. Christine a décidé de déposer plainte vendredi soir. Pour alerter les personnes vulnérables et empêcher que de tels agissements ne se perpétuent.

Source EST REPUBLICAIN.

Vierzon : à plus de 70 ans, ils lancent une campagne sur Youtube pour sauver leur pâtisserie…. Vidéo…

Les propriétaires de la pâtisserie-chocolaterie Bernard, à Vierzon, tiennent leur commerce depuis plus de quarante ans.

Mais à l’heure de passer la main, ils peinent à trouver un repreneur : qu’à cela ne tienne, ils ont lancé en avril une campagne sur les réseaux sociaux pour trouver la perle rare.

La pâtisserie-chocolaterie Bernard cherche son successeur. / © Capture d'écran Youtube

Ils fabriquaient des éclairs au chocolat, les voilà auteurs d’une bouteille à la mer. La vidéo, qui tourne depuis un mois environ sur les réseaux sociaux, doit en effet faire connaître la pâtisserie à un éventuel repreneur. Les propriétaires actuels cherchent à vendre leur boutique depuis quatre ans déjà.

Faire le buzz pour sauver la pâtisserie

A plus de 70 ans, les époux Bernard ont en effet envie de passer la main, malgré un établissement florissant. Face caméra, Jacques Bernard présente les points forts de sa pâtisserie : « une boutique clé en main« , implantée en plein centre-ville depuis plus de quarante ans, avec une clientèle en plein développement. Le tout rythmé par des plans serrés sur des friandises qui mettent l’eau à la bouche.

« Les jeunes ne sont plus motivés par les petits commerces comme le nôtre« , regrette Jacques Bernard au micro de France 3. Malgré une boutique qui « travaille bien« , le couple peine à trouver un successeur prêt « à travailler et à venir à Vierzon« . Âgé de 72 ans, Jacques Bernard ne désespère pourtant pas de trouver la perle rare.

Source FR3.

Une nouvelle forme de démence qui ressemble à Alzheimer…!!!

Des chercheurs viennent de découvrir une nouvelle forme de démence appelée « Late » dont les symptômes sont très proches de ceux de la maladie d’Alzheimer mais impliquant un mécanisme différent.

Une possible explication à l’échec de tous les traitements tentés jusqu’ici pour guérir de la maladie.

La démence de type Late s’étend d’abord aux amygdales, puis l’hippocampe et enfin, au gyrus frontal moyen. © © Peter T Nelson, Brain, 2019

De nombreux patients faussement diagnostiqués de la maladie d’Alzheimer pourraient en réalité souffrir d’une nouvelle forme de démence appelée « Late », selon une méta-étude internationale publiée le 30 avril 2019 dans la revue Brain. Cette maladie serait très répandue, puisqu’elle toucherait plus de 25 % des personnes âgées de plus de 85 ans. Les chercheurs estiment ainsi que son impact serait « aussi important qu’Alzheimer » chez les patients de grand âge.

La protéine TDP-43 en cause

Les symptômes de Late sont similaires à ceux d’Alzheimer, avec une perte de mémoire progressive évoluant vers une atteinte de toutes les activités quotidiennes. Son évolution serait toutefois moins rapide et surtout, son mécanisme complètement différent : alors que la maladie d’Alzheimer est liée à l’accumulation de plaques amyloïdes et de protéine tau dans le cerveau, Late implique la protéine TDP-43 qui apparaît sous une structure anormale lors de la maladie. Elle touche en revanche les mêmes parties du cerveau, s’étendant d’abord aux amygdales, puis à l’hippocampe et enfin, au gyrus frontal moyen.

Une prévalence 100 fois supérieure aux autres formes de démence

D’après l’OMS, 60 % à 70 % de cas de démence sont attribuables à Alzheimer. Mais, selon Peter Nelson, professeur au centre Sanders-Brown à l’Université du Kentucky et principal auteur de l’étude, on a tendance à associer un peu trop rapidement toute démence à Alzheimer. « Il existe plus de 200 sortes de virus du rhume, souligne le médecin, pourquoi y aurait-il une seule cause de démence ? ».

Certaines autres maladies dégénératives sont déjà bien connues, comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob, la démence fronto-temporale (DFT) due à une atrophie du cerveau, ou la démence à corps de Lewy. Late serait une forme bien plus courante, avec une prévalence 100 fois supérieure aux DFT, rapporte les chercheurs.

Un diagnostic définitif possible uniquement post-mortem

Il faut dire que le diagnostic de la démence, qui se définit comme une maladie neurologique caractérisée par une altération progressive des capacités cognitives, est très difficile à établir. Les symptômes sont très variables d’un individu à l’autre, certains perdant par exemple d’abord la mémoire, d’autres le langage ou l’orientation.

La maladie se déclare plus ou moins précocement, certains étant touchés dès 40 ans, d’autres après 80 ans. Le diagnostic définitif ne pouvant être établi que post-mortem par une autopsie du cerveau, les médecins se fondent uniquement sur les critères symptomatiques pour établir leur conclusion.

Enfin, la concomitance de maladies neurodégératives avec d’autres problèmes liés à l’âge et la progression plus ou moins rapide viennent compliquer les choses. L’étude de Brain signale d’ailleurs que la coexistence de Late et Alzheimer est relativement courante avec, dans ce cas, un déclin cognitif accéléré.

99,6 % d’échecs des traitements contre Alzheimer

Cette découverte soulève, à la fois, un espoir mais de nouvelles interrogations. Un espoir, car cela pourrait expliquer l’échec monumental des thérapies contre Alzheimer tentées jusqu’ici : 99,6 % des essais cliniques menés entre 2002 et 2012 ont ainsi échoué d’après les décomptes de la revue Nature.

Or, de nombreux patients ayant été recrutés pour ces essais cliniques pourraient en réalité avoir été atteints de Late, ce qui signifie que les résultats potentiellement favorables pour Alzheimer auraient été « dilués » par des malades non concernés. Mais, cela ne règle pas le problème de fond, qui est la difficulté à établir un diagnostic approprié.

Même si l’on découvrait un médicament efficace contre Late, comment savoir à qui le prescrire ? Les chercheurs appellent donc à étudier plus précisément les biomarqueurs immunologiques des démences, détectables lorsque la personne est encore vivante.

  • Une nouvelle forme de démence affectant un quart des personnes âgées vient d’être découverte.
  • Ses symptômes sont très similaires à ceux d’Alzheimer, ce qui signifie que de nombreuses personnes pourraient avoir été diagnostiquées à tort.
  • Le diagnostic des démences reste très difficile à établir, ce qui complique la recherche sur les traitements.

Source FUTURA SANTE.

Alzheimer : cinq habitudes essentielles pour limiter le risque…

Un esprit sain dans un corps sain.

Telle serait le mantra à suivre pour réduire les risques de démence, selon trois études présentées lors de la conférence internationale de l’Association Alzheimer.

Il serait possible de retarder la démence, même chez les personnes présentant un risque génétique. Telle est la conclusion qui est ressortie de la conférence internationale de l’Association Alzheimer (AAIC), qui se tenait ce dimanche 14 juillet à Los Angeles (États-Unis). Plusieurs études, relayées par la NBC, montrent en effet que combiner plusieurs habitudes saines permet de diminuer les risques de déclin cognitif.

Un risque inférieur de 60 % avec quatre habitudes

Une première étude de l’Université américaine Rush a suivi 2 765 personnes ne souffrant pas de démence au début des recherches. Chaque participant a reçu un « score de vie », qui dépendait du nombre de comportements sains qu’il abordait dans cette liste de cinq habitudes :

Au cours des six années de suivi, 608 volontaires ont développé la maladie d’Alzheimer. Au final, les individus qui suivaient trois habitudes sur cinq ont présenté un risque 37 % plus faible de souffrir de la pathologie que ceux n’en pratiquant zéro ou qu’une. Le risque était même diminué de 60 % chez celles qui en adoptaient quatre sur cinq.

Réduit de moitié pour les personnes prédisposées

De même, une enquête britannique a révélé que, chez les personnes présentant un risque génétique élevé de déclin cognitif, le risque était 32 % plus faible chez celles ayant un mode de vie sain.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont suivi plus de 195 000 adultes sains âgés d’au moins 60 ans. Chaque participant s’est vu attribuer un « score de risque de démence », basé sur des gènes associés à un danger accru – comme par exemple la mutation génétique APOE4. Il obtenait aussi un « score de vie » en fonction du nombre de comportements sains rapportés.

Au total, 668 cas de démence ont été recensés sur six ans – la probabilité étant plus élevée chez ceux ayant un « score de risque » élevé. Mais les scientifiques ont observé que le risque était réduit de moitié chez les volontaires prédisposés ayant adopté un mode de vie sain : un cas sur 121 a été évité sur une période de 10 ans.

Des facteurs « liés au mode de vie »

Une troisième étude de l’Université américaine de Californie à San Francisco a également montré que les fumeurs couraient deux fois plus de risques de développer une déficience cognitive que les non-fumeurs.

Ces trois enquêtes renforcent l’idée « que certains de ces facteurs liés au mode de vie peuvent affecter la trajectoire du vieillissement cognitif et le développement de la démence », en conclut le Dr Ronald Petersen, directeur du Centre de recherche sur la maladie d’Alzheimer de la Mayo Clinic, interrogé par la NBC. « Nous acceptons certainement cela avec une maladie cardiaque. Nous devons adopter un état d’esprit similaire pour le vieillissement cognitif », estime-t-il.

Source TOP SANTE.

Impôt sur le revenu, taxe d’habitation, taxe foncière… Comment alléger la facture pour une personne en maison de retraite?…

Face à la charge financière que représente une place en maison de retraite pour les résidents, l’État a prévu un coup de pouce fiscal en matière d’impôt sur le revenu, de taxe d’habitation et de taxe foncière.

Les seniors vivant en maison de retraite bénéficient de plusieurs réductions d'impôts.

Avec un coût bien souvent supérieur à 2.000 euros par mois, vivre en maison de retraite revient très cher. Pour joindre les deux bouts, les seniors peuvent alors compter sur certaines aides financières mais aussi fiscales. 20 minutes dresse l’inventaire des mesures mises en place par le Trésor public.

L’impôt sur le revenu minoré

L’État permet tout d’abord aux plus de 60 ans de déduire un certain nombre de dépenses lorsqu’ils sont accueillis dans un établissement assurant l’hébergement des personnes âgées dépendantes (Ehpad) ou dans une unité de soins longue durée (USLD). Lors de la déclaration d’impôt, il convient de déduire 25 % des sommes réglées pour l’hébergement et la dépendance (deux coûts indiqués chaque mois dans la facture de l’Ehpad), dans la limite de 10.000 euros par personne hébergée. Attention, il faut au préalable déduire le montant des aides perçues au titre de la dépendance, comme l’allocation personnalisée pour l’autonomie (APA).

Jusqu’à présent, les seniors payaient leurs impôts une fois cette réduction appliquée. Mais avec le prélèvement à la source, ils vont être ponctionnés davantage chaque mois, avant d’être remboursés. Pour limiter l’impact, un acompte de 60 % leur a toutefois été versé en janvier, tandis que les 40 % restants seront virés en juillet prochain.

L’exonération de taxe d’habitation

Étant donné la charge que représente déjà une maison de retraite, l’État dispense les résidents du paiement de la taxe d’habitation sur la résidence principale qu’ils avaient avant d’intégrer durablement l’Ehpad. Et ce à condition qu’elle reste inoccupée, sauf dans le cas d’un conjoint, partenaire, concubin ou d’une personne à charge aux maigres revenus et vivant déjà là auparavant. En clair, cela exclut de mettre le logement en location.

Tous les résidents en maison de retraite de plus de 60 ans et non soumis à l’impôt sur la fortune immobilière sont concernés. En outre, cette exonération s’applique aussi aux veuves et veufs, quel que soit leur âge, aux invalides et aux titulaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou de l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI). De toute façon, comme la majorité des Français, les retraités vont profiter du dégrèvement de la taxe d’habitation puis de sa suppression en 2020. À noter que l’exonération dispense aussi de payer la contribution à l’audiovisuel public.

Pas non plus de taxe foncière

Certains résidents peuvent aussi être exemptés de taxe foncière sur leur ancienne résidence principale, si cette dernière reste vide. Seules les personnes aux ressources les plus faibles sont concernées.

Peuvent ainsi profiter de l’exonération les titulaires de l’Aspa ou de l’ASI, deux aides soumises à des conditions de revenus. De même, les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés, ainsi que les seniors de plus de 75 ans, sont dispensés de taxe foncière si leur revenu fiscal de référence de l’année précédente est inférieur à certains plafonds. Par ailleurs, entre 65 et 75 ans, les propriétaires ont droit à un dégrèvement d’office de 100 euros sur la taxe foncière, lorsqu’ils respectent ces plafonds de revenus.

Source 20 MINUTES.

Haute-Savoie : 8000 personnes âgées ou handicapées abonnées à la téléalarme…

Initiée et financée par le conseil départemental de Haute-Savoie il y a trente ans, la téléalarme compte aujourd’hui 8000 abonnés sur le département.

Sa vocation: permettre aux personnes âgées ou handicapées de rester le plus longtemps possible chez elles.

Les alertes de la téléalarme arrivent sur la plateforme des appels d'urgence du SDIS 74

Annecy, France

Favoriser le maintien à domicile des personnes âgées le plus longtemps possible, c »est la vocation de la téléalarme, initiée et gérée par le département de Haute-Savoie il y a 30 ans. Cela signifie et c’est une rareté qu’il s’agit d’un service public.

Aujourd’hui dans le département 8000 personnes sont abonnées à ce dispositif de sécurité qui consiste en un médaillon ou un bracelet que la personne déclenche en cas de besoin.

Bracelet ou médaillon l'abonné choisit  l'appareil le plus adapté etpratique pour lui - Radio France

7j/7 et 24h/24 l’alerte arrive et est traitée sur une plateforme quasi unique en France dans les locaux du SDIS 74, le Service Départemental d’Incendie et de Secours à Meythet, sur la commune nouvelle d’Annecy. Une plateforme où sont regroupés les pompiers, le SAMU, la téléalarme, le samu social, les ambulances privées, et l’association des médecins libéraux, avec un médecin présent chaque jour sur la plateforme.

Ce mercredi, le huit millième abonné a visité le dispositif de la téléalarme en compagnie du président du conseil départemental Christian Monteil.

Source FRANCE BLEU.

Franche-Comté | Social Une aide-soignante témoigne de son travail physique et épuisant en Ehpad…

À l’occasion de la Journée d’action nationale intersyndicale des Ehpad et des services d’aides à domicile, une aide-soignante d’un établissement pour personnes âgées situé en milieu rural témoigne de son quotidien et de la dureté du métier en sous-effectif constant.

Un sous-effectif chronique dans les établissements qui accueillent des personnes âgées.  Photo d’archives ER /Lionel VADAM

Elle se prénomme Fanny* et travaille dans un Ehpad privé de la région. Un Ehpad très rural, ce qui ne facilite pas le recrutement aux salaires proposés. Elle-même parcourt une cinquantaine de kilomètres par jour pour aller bosser comme aide-soignante mais « la plupart des filles sont faisant fonction et ne dépassent pas le Smig. » Elle balance mais elle a vu pire ailleurs et d’ailleurs pas très loin. Alors, les annonces bienveillantes depuis la crise des Ehpad révélée par la grève de 117 jours des aides-soignantes de Foucherans (Jura) , il y a deux ans, la font sourire. Enfin, façon de parler.

« Trois pour 60 résidents »

« On subit un manque de personnel criant, au point qu’on a l’impression de bosser sur une chaîne de fabrication et pas avec de l’humain ! » Elle, travaille avec des résidents atteints de pathologies neurologiques. C’est dur mais elle n’a qu’une douzaine de personnes à servir le soir et à coucher, toute seule, et seulement deux à faire manger. « Les petites jeunes à l’étage, elles sont trois pour 60 résidents. À 22, 23 ans, elles ont déjà le dos cassé. C’est tellement physique ce métier. Alors, parfois, elles s’arrêtent. Pas parce qu’elles refusent de travailler mais parce qu’elles n’en peuvent plus. Heureusement qu’on l’aime ce métier. »

Fanny, elle, s’en sort avec des tendinites et un pincement de la moelle épinière. « Mais je ne cours plus dans les étages, positive-t-elle. On parle de la dureté du métier de maçon mais il faudrait venir voir, passer une journée avec nous, pour se rendre compte de la réalité de ce qu’on fait chaque jour. Même l’Agence régionale de santé s’en fout. Récemment, ils sont passés et rien qu’au vu des plannings ont décidé que l’on pouvait se passer d’un poste. On a réclamé. On leur a dit qu’ils s’étaient trompés, qu’on leur avait mal expliqué. Qu’il nous manquait plutôt un poste. Ce sont des bureaucrates. Ça ne changera rien. Ils pensent que ce métier, c’est cool. On ne sait pas comment on va faire mais il faudra vous y habituer nous a-t-on dit. »

Dans les Ehpad publics, les places sont rares

Entre-temps, il y aura eu l’été, une première canicule, des remplacements avec des petits jeunes qui veulent bosser l’été et n’ont jamais fait une toilette à une personne alitée. « Alors on le fera à leur place. Les intérimaires, c’est trop cher. Dans le privé, on tire sur tout jusque sur la nourriture. »

Bien sûr qu’elle a pensé à postuler ailleurs, dans le public où les postes sont plus tranquilles, « mais les gens ne bougent pas trop quand ils ont un bon boulot. Les places sont rares ». Alors, en cette Journée d’action nationale intersyndicale des Ehpad et des services d’aides à domicile, elle balance : « À un moment, il faut savoir dire les choses comme la nana qui a accosté avec son navire en Italie. L’humain est prioritaire. Alors moi je le dis, gardez le plus longtemps vos personnes âgées auprès de vous… »

*Le prénom a été changé.