Seniors : Tout comprendre à l’hébergement temporaire…

VIE PRATIQUE – En France, 96 % des hommes et 93 % des femmes de plus de 65 ans vivent à domicile, selon l’Insee. En cas de besoin, ces seniors peuvent être accueillis de façon ponctuelle dans une structure d’hébergement temporaire.

Où aller ?

Pour combien de temps ?

Seniors : Tout comprendre à l'hébergement temporaire

 

Pour la majorité de la population, vieillir chez soi reste une priorité. Avec ou sans aide à domicile, seul ou en partageant un  logement avec un proche, il est plus aisé de garder ses habitudes et ses repères lorsqu’on évolue dans un environnement familier. Mais il arrive que certains seniors doivent quitter leur lieu de vie momentanément. Se met alors en place un hébergement temporaire.

Pourquoi devoir quitter son domicile ?

En France, 80 % des seniors vivant à domicile et qui ont besoin d’aide dans les tâches quotidiennes la reçoivent d’un proche. Ces soutiens familiaux sont les « aidants ». Néanmoins, s’occuper tous les jours ou presque d’une personne dépendante peut se révéler complexe et épuisant pour un non professionnel. Souvent dépassé physiquement et moralement, le proche peut alors s’accorder des temps de récupération en bénéficiant du droit au répit *, qui permet de financer un hébergement temporaire pour le senior. Dans d’autres cas, l’aidant peut lui-même rencontrer des difficultés, de santé par exemple, et se faire hospitaliser. Là encore, il sera donc possible de recourir à une structure d’accueil pour le suppléer auprès de la personne âgée.

Ce type de dispositif provisoire peut également être utilisé lorsque les professionnels doivent s’absenter. En effet, pendant l’été, les aides à domicile ou les aides ménagères prennent leurs vacances et sont très rarement remplacées. Il faut alors trouver une solution momentanée adaptée.

Par ailleurs, ce n’est pas toujours le manque de personnel ou de proches qui est à déplorer mais parfois simplement des problèmes liés au logement. Si votre habitat doit subir des travaux de rénovation ou que vous avez une panne de chauffage en plein hiver, il faudra ainsi vous reloger de façon transitoire.

Enfin, l’hébergement temporaire peut être une première étape avant l’entrée définitive en maison de retraite, afin de découvrir et tester l’établissement et de s’y acclimater progressivement.

En temps utile et dans un lieu adapté

Changer de lieu de vie, même pour une courte durée, n’est pas anodin car les repères et les habitudes peuvent s’en trouver bousculés. Heureusement, il existe différentes structures, adaptées à l’état de chacun. On parle souvent des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) qui proposent justement des places dédiées à l’accueil temporaire. Durant leur séjour, les seniors peuvent alors continuer de recevoir la visite d’intervenants, comme les libéraux ou les SSIAD (services de soins infirmiers à domicile), et sont aussi pris en charge par le personnel soignant sur place. Ils jouissent des mêmes prestations que les résidents permanents, à savoir la restauration, le ménage ou encore les animations. De quoi répondre aux besoins de la personne, tout en lui apportant un cadre de vie sécurisé.

Si un suivi médicalisé n’est pas nécessaire, vous pouvez avoir recours aux résidences autonomie (constituées de logements privatifs) ou aux résidences services (se rapprochant davantage d’une offre commerciale que d’une offre sociale) qui disposent elles aussi de places réservées aux séjours temporaires. Des centres d’accueil existent également, ces derniers n’étant pas affiliés à un établissement d’hébergement permanent. Enfin, une dernière solution – la plus souvent plébiscitée – est possible : être hébergé par un membre de sa famille.

Comme son nom l’indique, l’hébergement temporaire est dans tous les cas un dispositif éphémère. Vous pourrez en bénéficier de façon ponctuelle (le temps de quelques jours) ou régulière (par exemple une semaine tous les deux mois), durant une longue période en continu ou sur une période courte mais répétée.

Combien ça coûte ?

Un hébergement temporaire peut vite revenir cher. Heureusement, il existe de nombreuses aides pour diminuer la facture. Versée par le département, l’allocation personnalisée d’autonomie (dite APA) peut notamment servir à payer une partie de ce séjour.

Les communes prévoient souvent elles aussi une enveloppe dédiée à ce type de dispositif, sans oublier la caisse de retraite qui peut apporter une aide financière à une personne non éligible à l’APA. L’aide sociale à l’hébergement temporaire (ASH) est également une solution avantageuse. Sous réserve de respecter les conditions de ressources du conseil départemental, une aide pécuniaire peut ainsi vous être accordée, notamment en cas de situation d’urgence.

Enfin, les familles peuvent s’appuyer sur le droit au répit. Créé en 2015 par la loi d’Adaptation de la société au vieillissement, ce dispositif permet aux proches aidants de se reposer ou de se dégager du temps en prenant en charge, sous certaines limites, le coût d’un accueil de jour ou de nuit, d’un hébergement temporaire ou encore d’un relais à domicile. Il peut être activé, sous conditions, quand le plafond du plan d’aide APA de la personne aidée est atteint.
On l’aura compris, il existe un panel d’aides et de lieux de résidence pour se sentir – le temps d’un week-end ou plus – presque comme chez soi.

Les adresses utiles

Pour tout savoir sur l’hébergement temporaire et les aides financières dont le droit au répit, n’hésitez pas à consulter le portail officiel mis en place par l’État : Pour-les-personnes-agees.gouv.fr.
Vous pouvez également obtenir des informations sur l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et l’aide sociale à l’hébergement temporaire (ASH) sur les pages dédiées du site Service-public.fr. Enfin, pensez aussi à vous renseigner sur les soutiens de votre caisse de retraite sur Lassuranceretraite.fr

Source 20 MINUTES.

Haut-Doubs. Un projet d’habitat inclusif pour les seniors à Morteau…

Le projet de Néolia a été retenu sur la commune de Morteau dans le cadre de la démarche « Bien vieillir dans les Petites Villes de Demain ».

Le concept Villa Génération : 17 logements à loyers modérés et adaptés pour favoriser le « bien vivre » des seniors.

Haut-Doubs. Un projet d’habitat inclusif pour les seniors à Morteau

 

Il y a quelques mois, l’État a lancé un appel à manifestation d’intérêt, porté par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT), pour accompagner le développement des projets d’habitat inclusif dans des communes qui comme Morteau ont été labellisées « Petites Villes de Demain ».

Destiné à des personnes âgées, faisant le choix d’un mode d’habitation regroupé autour d’un projet de vie sociale et partagé, cet habitat inclusif permet selon l’Etat de rompre l’isolement et constitue un enjeu majeur face à la transition démographique prévue durant les prochaines années. « Notre dossier est aujourd’hui encore à l’état de projet » précise Léontine Perrey, responsable Habitat Génération chez Néolia.

Le choix qui a été fait n’est pas une construction neuve mais la réhabilitation d’un bâtiment existant. « Au cœur de la ville, à proximité des commerces et services ». L’objectif est la création de 17 logements, des T2 et des T3, loués à des personnes de 65 ans et plus, autonomes. « Ils sont parfaitement adaptés avec des équipements intérieur et extérieur sécurisants afin de favoriser l’autonomie, le confort et la sécurité de nos clients ».

Par ailleurs, une salle commune où une hôtesse sera présente tous les jours de la semaine pour faciliter la vie quotidienne des locataires en les aidants si besoin dans leurs démarches administratives, en proposant de la formation informatique, en assurant les relations avec les structures d’aide à domicile, et plus globalement pour accompagner et faciliter le quotidien … mais aussi en générant du lien social et des moments de convivialité avec les locataires et également avec les habitants de Morteau qui pourraient participer aux animations.

« Nous mettrons également en place un comité de pilotage semestriel, où je serai entourée des locataires, de l’hôtesse mais aussi d’élus afin d’écouter les besoins et d’améliorer si besoin certains points ». Précision importante, Néolia proposera ces logements à loyers modérés donc accessibles, 500€ pour un T3 et 400€ pour un T2.

Source HEBDO 25.

ALZHEIMER – Il paie deux fois la même maison et va finalement en être expulsé…!

Fabrice a acheté sa maison en 1995 avec sa conjointe. Il a déposé le bilan après une liquidation judiciaire et sa maison a été saisie.

Après l’avoir rachetée en contractant un crédit au nom de sa compagne, il va devoir quitter les lieux.

En février 2022, nouveau rebondissement, Fabrice reçoit une ordonnance stipulant qu’il doit quitter les lieux dans les deux mois, d’ici le 8 avril.

 

Rocambolesque. L’histoire de Fabrice est pleine de rebondissements, plus surprenants les uns que les autres. Il a acheté non pas une fois mais deux la même maison. Et à présent, il va en être expulsé, selon Actu.fr.

Tout commence lorsque Fabrice et sa conjointe Colette font l’achat d’une maison à Saint-Jean-des-Essartiers dans le Calvados (14), en 1995. Fabrice, peintre en bâtiment, effectue de nombreux travaux pour embellir la maison en pierre. Mais il dépose le bilan après une liquidation judiciaire en mai 2001. Il avait enregistré son entreprise à son nom et n’avait pas créé de Société à responsabilité limité (SARL). Sa maison est alors saisie.

Le couple décide ensuite de la racheter en contractant un crédit, au nom de Colette. Il y a 8 ans, Colette découvre qu’elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ils font le choix de se marier, «lorsqu’elle avait encore toute sa tête», selon Fabrice. Colette est placée sous la tutelle de l’Union départementale des associations familiales (Udaf) de Caen qui leur annonce, trois ans après leur mariage en 2014, que leur union est annulée au motif que Colette a signé l’acte de mariage alors qu’elle souffrait d’un trouble mental.

Une procédure d’expulsion

En mars 2021, l’Udaf fait assigner Fabrice devant le tribunal de Vire pour qu’il soit reconnu comme simple occupant de la maison, «sans droit ni titre». Il est alors condamné à verser à Colette un loyer de 380 € par mois, une décision qu’il respecte.

En février 2022, nouveau rebondissement, il reçoit une ordonnance stipulant qu’il doit quitter les lieux dans les deux mois, d’ici le 8 avril. L’Udaf parle de «procédure d’expulsion» à Actu.fr. Fabrice consulte les annonces de locations dans l’urgence mais avec 1200 € de retraite, il peine à se trouver un logement seul. Christophe Niel, directeur de l’Udaf de Caen, assure qu’ils font «un travail de représentation des droits à la personne», en parlant de Colette.

Source LE FIGARO IMMOBILIER.

Plainte de l’État contre Orpéa : un responsable syndical FO demande « des condamnations » et « que l’argent soit récupéré »…

Le gouvernement se réserve également le droit de demander « la restitution des dotations publiques non utilisées », indique Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée chargée de l’Autonomie des personnes âgées.

Plainte de l'État contre Orpéa : un responsable syndical FO demande "des condamnations" et "que l'argent soit récupéré"

 

« Orpéa a volé l’argent des Français », assure samedi 26 mars sur franceinfo le secrétaire général de la branche santé privée de Force Ouvrière, Franck Houlgatte. Il dit attendre de la justice que les dirigeants du groupe d’Ehpad privé « soient condamnés et que l’argent soit récupéré et rendu à la Sécurité sociale ».

franceinfo : Quelle est votre réaction à cette plainte de l’Etat contre Orpéa ?

Franck Houlgatte : On avance, ça va dans le bon sens. Ça fait 20 ans qu’on dénonce cette affaire Orpéa. Le livre de Victor Castaner nous a aidé à mettre au jour plein de choses que nous n’arrivions pas à prouver. On a interpellé les ministres pour demander le remboursement des sommes. L’argent détourné, c’est de l’argent public. Orpéa a volé l’argent des salariés et des Français. On regrette en revanche que le rapport ne soit pas public.

Qu’attendez-vous de la justice ?

Qu’ils soient condamnés et que l’argent soit récupéré et rendu à la Sécurité sociale. On veut aussi des enquêtes sur tous les licenciements et que l’enquête s’élargisse au-delà d’Orpéa. Nous ne sommes pas dupes, il y a d’autres groupes lucratifs et nous sommes persuadés qu’ils font la même chose. Il faut même aller jeter un oeil dans le non-lucratif, parce qu’il s’agit de l’argent de la Sécurité sociale.

Les contrôles de tous les Ehpad annoncés par le gouvernement éviteront-ils de nouvelles dérives ?

On est pour, mais on aimerait que ce soit fait par des instances indépendantes, comme pour les prisons. Aujourd’hui, ce sont les agences régionales de santé qui font le travail. On ne leur fait pas confiance, même quand on nous annonce 150 postes dans les ARS pour contrôler les Ehpad. On sait comment ça se passe. Huit jours avant le contrôle, il y a du personnel et du matériel qui arrive, et qui repart après le contrôle. Le problème de maltraitance institutionnelle, c’est le manque de personnel. Il faut embaucher 200 000 personnes pour le grand âge pour que nos collègues puissent travailler correctement.

Source FRANCE INFO

Melle : la résidence les Jardins de la Béronne élue meilleur Ehpad de France en 2021 par le guide MDRS…

Située à Melle (Deux-Sèvres), la résidence les Jardins de la Béronne a été élue en tête du palmarès 2021 de MDRS, un guide qui répertorie les meilleurs Ehpad de France.

La ligne directrice des enquêteurs de la sélection : « Confierions-nous nos parents à cet établissement? ».

L'établissement a reçu la note maximale selon plusieurs critères comme l'environnement ou la qualité des lieux de vie et des animations.

 

« L’ensemble des prestations de l’établissement nous a séduits et nous lui avons attribué la note maximale de 10. David Jacquet est le directeur du site MDRS, qui réalise chaque année un guide répertoriant et notant les Ehpad en France. Pour lui, la résidence des Jardins de la Béronne est un modèle du genre. « L’établissement a à peu près tout, décrit-il. Il s’est rapproché du centre-ville et il a des terrasses et un panorama sur l’extérieur. Il a aussi un intérieur magnifique, avec tous les lieux de vie possibles. C’est de l’hôtellerie trois ou quatre étoiles. Les animations proposées à l’intérieur sont très riches. Et pour les personnes dépendantes ou atteintes d’alzheimer, il a deux unités spécifiques. » 

C’est pour toutes ces raisons que la résidence est arrivée en tête du palmarès 2021, réalisé par MDRS, devant trois autres établissements situés dans l’Aisne, à Paris, et à Cognac. Chaque année, les enquêteurs de MDRS visitent entre 1 800 et 2 100 maisons de retraite. Ils s’y rendent incognito, en expliquant qu’ils souhaitent placer un proche.

Les critères de notation sont l’environnement, la qualité du bâtiment, le nombre de lieux de vie, la qualité des chambres, les espaces verts, la qualité d’accueil, de la cuisine ou encore des animations. Ils suivent une ligne directrice : « Confierions-nous nos parents à cet établissement? ».

Mettre en avant l’engagement des soignants en Ehpad

Ils ne prennent cependant pas en compte la qualité des soins et de la prise en charge, considérant qu’ils ne passent pas assez de temps sur place pour en juger. Ce prix survient dans un contexte compliqué pour les Ehpad, après la sortie d’une enquête sur le groupe d’établissements Orpéa. L’occasion de quand même mettre en avant les structures qui offrent une bonne prise en charge.

Selon David Jacquet, l’image négative que peuvent avoir les Ehpad est principalement due à un manque d’effectifs et de financements. Après la réforme santé de 2002, l’ensemble du parc immobiliers des résidences a été entièrement rénové, mais pas l’intérieur. « Avec cette mise à neuf, le coût de séjour a augmenté donc les placements se font plus tard, avec des dépendances plus lourdes et des pathologies plus nombreuses, regrette-t-il. Mais comme l’enveloppe délivrée par les ARS pour le personnel n’a pas augmenté, les personnes qui ont à gérer à l’intérieur des structures ne sont pas assez nombreuses. Cela crée un malaise, une fatigue et donc une image qui se détériore. »

Source FRANCE BLEU

 

Laval : deux futurs Ehpad à la pointe de la technologie, livraisons prévues début 2023…

Le chantier des deux futures Ehpad près du quartier Saint-Nicolas de Laval avancent bien.

Des établissements pour personnes âgées qui se veulent à la pointe de la technologie et qui accueilleront 264 résidents l’an prochain. 

Le futur Ehpad Jeanne Jugan de Laval

 

Ce lundi 21 mars, le centre hospitalier de Laval, aux côtés du conseil départemental de la Mayenne et la mairie de Laval, ont organisé une visite de chantier des Ehpad qui remplaceront les résidences Jeanne Jugan et Le Rocher-Fleuri. Les livraisons sont prévues pour le premier trimestre 2023.

Créations d’unités spécialisées

Ces résidences accueilleront chacune 132 personnes âgées. 24 places (contre 16 aujourd’hui) ont été créées dans une future Unité pour Personnes Âgées Désorientées (UPAD) qui seront réparties sur les deux sites. Il s’agit de résidents souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Ces structures prévoient aussi la création de 30 lits en Unités pour Personnes Handicapées Vieillissantes (UPHV), et la création d’un espace « snoezelen » avec une salle de stimulation sensorielle rassurante et sécurisée.

« Ce sont des établissements à la pointe. Nos personnels soignants vont pouvoir donner toute la mesure de leur professionnalisme et accueillir avec bienveillance et qualité les résidents qui font le choix de venir » déclare le directeur du centre hospitalier de Laval, Sébastien Tréguenard. Le coût total de ces deux investissements est estimé à 35.100.000 euros, dont plus de trois millions subventionnés par le conseil départemental de la Mayenne, et plus de deux millions d’euros de l’Agence Régionale de Santé.

Source FRANCE BLEU.

 

La nouvelle éco : la réalité virtuelle au service des personnes âgées avec FeelU…

Il y a un an, avec la crise du Covid-19, l’association FeelU, implantée à Saint-Martin-de-Londres (Hérault), s’est transformée en entreprise pour commercialiser sa solution : un service de réalité virtuelle pour les personnes âgées.

Une chronique en partenariat avec ToulÉco Montpellier.

La nouvelle éco : la réalité virtuelle au service des personnes âgées avec FeelU

 

L’entreprise FeelU, basée à Saint-Martin-de-Londres (Hérault) amène la réalité virtuelle dans les Ehpad et les hôpitaux, pour les personnes âgées. Son activité a pris tout son sens avec le Covid-19. Interview avec Virginie Verrière, sa fondatrice.

Comment marche la réalité virtuelle ?

C’est une technologie qui permet d’être immergé dans un environnement. On met un masque de réalité virtuelle qui va vous permettre de voir l’image. Et en tournant la tête, en regardant en haut, en bas et de tous les côtés, on va pouvoir observer le paysage, la destination, dans laquelle on est.

Pourquoi avez-vous décidé de la proposer aux personnes âgées ?

On cherchait un média qui permettait de recréer du lien avec nos aînés. On a choisi, au départ, des destinations très classiques comme Paris et le Mont-Saint-Michel. Et puis, de plus en plus, on a diversifié notre offre avec des expériences plus insolites. On a agrandi notre catalogue au fil des années !

Qu’est-ce qu’ils vous disent après l’expérience ?

Souvent, ils vont parler soit de leur expérience, s’ils l’ont déjà vécue, soit de ce que ça a provoqué chez eux, de vivre quelque chose dont ils avaient rêvée. Un homme nous avait demandé de vivre quelque chose qu’il n’avait jamais vécu. Et c’est pour lui que l’on a proposé le parapente. Et avec le casque, quand on fait le saut en parapente, on peut se retourner et on voit la personne qui filme. Il nous avait demandé de le remercier de lui avoir permis de vivre ce moment-là.

Et quand on avait témoigné de ça à la personne qui avait filmé, il avait été aussi ému que le monsieur parce qu’il avait accepté de le faire en pensant à sa propre grand-mère. On s’est aperçu que, de la personne qui prend le film ou de la personne qui reçoit le film, il y a toujours des émotions hyper intenses, en fait…

Vous parliez de redécouverte, de souvenirs… Est-ce que c’est bénéfique pour la mémoire, pour ceux qui ont Alzheimer, par exemple ?

Je ne dirai pas Alzheimer… Par contre, ce qui est sûr, c’est que ça provoque une émotion et une envie de parler. Et c’est surtout ça qu’on cherche…

Pendant le confinement, est-ce que vous avez été davantage sollicités pour « sortir » les personnes âgées ?

C’était presque le moment le plus intéressant pour nous. On a eu une vraie demande des hôpitaux et des EHPAD. Et on a pu constater, en plus grand nombre et de façon hyper importante, les bénéfices de la réalité virtuelle.

Source FRANCE BLEU.

Un projet de plainte collective à l’encontre d’un EHPAD de Gonfreville-l’Orcher…

Plusieurs familles de résidents d’un EHPAD situé près du Havre ont la volonté de porter plainte contre l’établissement auprès duquel ils ont confié leurs proches.

L'EHPAD "les Charmettes" à Gonfreville l'Orcher près du Havre.

 

Après la publication du livre enquête de Victor Castanet « Les Fossoyeurs », la parole se libère sur le traitement des personnes âgées dans les EHPAD. En Seine-Maritime, un EHPAD géré par la Croix-Rouge a été condamnée en 2021. Le tribunal correctionnel de Rouen avait été saisi après un empoisonnement accidentel dans la maison de retraite médicalisée la Ruche à Elbeuf. La famille d’une résidente de 82 ans était décédée après avoir bu de la soude. Elle était dans une unité « protégée » pour malades d’Alzheimer.

Une unité réservée aux personnes âgées atteint d’Alzheimer fait également partie des prestations proposées par l’établissement « Les Charmettes » située à Gonfreville-l’Orcher près du Havre. Plusieurs familles de résidents se sont réunies pour porter plainte contre la structure. Ils rapportent des négligences à l’encontre de leurs parents. Nous avons pu les rencontrer et donner également un droit de réponse à la direction et aux salariés.

Toilette non réalisée, malnutrition, manque d’attention

De sa maman, Nadine Bachelet n’a plus que des photos en souvenir. Sur celles qu’elle montre à notre journaliste Medhi Weber, la vieille dame porte des traces d’ecchymoses sur le visage. Elle est morte en début d’année 2022 et avait passé 4 ans aux Charmettes. Selon sa fille, cette pensionnaire a été victime de négligence : « quand vous laissiez le vendredi soir votre maman avec une tenue et que vous la retrouvez 5 jours plus tard habillée pareil avec une mauvaise odeur quand elle sort de son lit, si ce n’est pas de la maltraitance il faudra qu’on m’explique ce que c’est !».

Nadine Bachelet compte porter plainte contre l'EHPAD les Chaumettes situé à Gonfreville-L'Orcher.

Une dizaine de familles fait le même constat : toilette non réalisée, malnutrition, manque d’attention. Elles évoquent une maltraitance institutionnelle. : »On doit se battre aujourd’hui pour que nos anciens, nos parents puissent avoir une fin de vie décente. Le problème il est là : on les voit mourir et on est impuissant. En face, il y a des gens qui n’ont aucune empathie » explique Delphine Fauvel, fille d’un ancien résident.

Plainte pour délaissement

Toutes ces familles veulent porter plainte collectivement contre l’EHPAD.

« On va pouvoir identifier des faits qui sont qualifié dans le code pénal de délaissement, qui est une infraction spécifique pour laquelle est encouru 5 ans d’emprisonnement et 75000 euros d’amendes. » Me Benoît Le Velly, avocat des familles.

Les familles des résidents des Chaumettes comptent déposer une plainte commune.

L’incompréhension du personnel des Charmettes

Aux Charmettes, c’est l’incompréhension. Le personnel, épuisé par la crise sanitaire, ne digère pas les accusations des familles. Pendant deux ans, ils étaient aux premières loges des ravages du COVID 19. Certains d’entre eux sont en pleurs quand notre journaliste leur évoque les plaintes des familles : « Ça va faire 5 ans que je travaille ici et je viens toujours avec la même envie de travailler, avec le sourire. Malheureusement quand on entend cela on est démotivé ! » Amélie Gouelle, employée de l’EHPAD

Manque de temps et de personnel

La direction de l’établissement rappelle que l’implication de ses salariés est totale. Pour les manquements parfois observés, elle refuse le terme de négligence et parle d’une insuffisance de temps et de personnel «ce ne sont pas les acteurs qui sont maltraitants c’est parfois l’organisation qui le devient du fait qu’on n’a pas tous les moyens qui sont dédiés. Quand on a un professionnel qui s’occupe de plusieurs résidents la qualité ne va pas être la même que si on est dans du 1 pour 1, ce qui n’est pas le cas dans un établissement collectif malheureusement » regrette Virginie Georges, Directrice CCAS Gonfreville-L’Orcher Pôle Solidarité.

Dans une étude publiée récemment, la fédération hospitalière de Normandie recommande la création de 1800 postes dans les EHPAD publics de la région pour en assurer le bon fonctionnement. Actuellement, 14000 ETP (Equivalent Temps Plein) travaillent dans les EHPAD normands.

Lors de sa visite en Normandie en novembre 2021, Brigitte Bourguignon la ministre déléguée, chargée de l’Autonomie avait annoncé qu’une enveloppe de 6,5 millions d’euros avait été allouée en 2021 pour 10 EHPAD en Normandie. 7 millions d’euros pour doter 200 établissements en petits équipements et 4.5 millions d’euros destinés au numérique. En évoquant l’EHPAD du futur, la ministre avait cité en exemple la maison de retraite de Maromme conçue comme un village en plein centre-ville.

Source FR3.

« Tout Sexplique » : Comment la maladie d’Alzheimer impacte la vie des malades ?…

De quelle manière la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée peut affecter la vie intime et la sexualité d’une personne malade et de son couple ? 

« Tout Sexplique » : Comment la maladie d’Alzheimer impacte la vie des malades ?...

 

De quelle manière la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée peut affecter la vie intime et la sexualité d’une personne malade et de son couple ? Quelles sont les expressions inhabituelles, engendrées par la maladie, dans les comportements sexuels ? Malgré la maladie, quels sont les besoins d’intimité et de sexualité des personnes malades d’Alzheimer ? Comment peuvent aider les aidants ? Christel Koëff, psychologue clinicienne, neuropsychologue et formatrice à l’association France Alzheimer, qui accompagne les malades et les aidants, répond à ces questions.

Le rendez-vous  Tout Sexplique est un podcast hebdomadaire de 20 Minutes. Vous pouvez l’écouter gratuitement sur toutes les applications et plateformes d’écoute en ligne, comme Apple podcast, Spotify ou Podcast addict par exemple. N’hésitez pas à vous abonner pour faire grandir notre communauté, nous laisser des commentaires et des petites étoiles sur Apple podcast. Pour nous écrire, notre courriel : audio@20minutes.fr

Dans notre podcast Minute Papillon!, on retrouve notre rendez-vous hebdo Tout Sexplique, où l’on échange sur la  sexualité, la santé et la société. Si vous avez des questions sur ces thèmes, on les transmet à des professionnels pour qu’ils y répondent. Comment faire ? Vous déposez un message vocal sur notre répondeur, à partir du bouton ci-dessous.

On évoque dans cet épisode la maladie d’Alzheimer, une maladie neuro-dégénérative, c’est-à-dire une atteinte cérébrale progressive conduisant à la mort neuronale, selon la définition du ministère des solidarités et de la santé. Elle est caractérisée par une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles qui a des répercussions dans les activités de la vie quotidienne. Il y a 1,2 million de personnes malades en France. Et plus de 225.000 nouveaux cas sont diagnostiqués, dont 35.000 ont moins de 65 ans, selon l’association France Alzheimer.

Source 20 MINUTES.

Food-truck, crèche, résidence étudiante… À Marseille, cet Ehpad qui n’en a que le nom…

À Marseille, Les Jardins d’Haïti réinvente les codes des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Après avoir implanté une crèche dans le bâtiment, une subvention lui permet de devenir un véritable tiers-lieu, avec résidence étudiante solidaire, jardin partagé, coworking…

Food-truck, crèche, résidence étudiante… À Marseille, cet Ehpad qui n’en a que le nom

Malgré les 93 bougies qu’il souffle aujourd’hui, Tony fait entendre à toute la résidence que ses cordes vocales n’ont pas pris une ride avec un hommage à Luis Mariano : « Mexiiiiiicooooo ! », chante-t-il en vadrouillant sur son fauteuil roulant. Avant de tomber sur un jeune accompagnant qui décide de le faire danser un peu. Pour faire un peu d’exercice, mais surtout « pour montrer tes talents aux filles ! », glisse-t-il avec un clin d’œil.

En parlant de séducteur, Guy arrive. Il pousse fièrement un déambulateur qui parait tout droit sorti d’une carrosserie de tuning : décorations criardes, sacoche de cuir, klaxon-trompette et pas moins de 3 rétroviseurs. On comprend les yeux pétillants de « sa chérie » lorsqu’elle le rejoint en quittant le comptoir d’accueil qu’elle avait décidé de tenir ce matin.

Derrière eux, Annie, ancienne concertiste, joue avec virtuosité La Maladie d’Amour au piano (voir photo de Une). La scène fait mentir Michel Sardou. La « maladie d’amour » court bien au-delà de 77 ans… Des enfants participent à la joyeuse cacophonie en jouant parmi les résidents. Ce qui n’empêche pas une jeune femme, casque vissé sur les oreilles et yeux rivés sur son ordinateur, de faire du télétravail.

Food-truck, crèche, résidence étudiante… À Marseille, cet Ehpad qui n’en a que le nom

Guy et son déambulateur de compétition. Sa « chérie » donne le départ. 

« Péter les codes »

En ajoutant à ce tableau, la déco moderne du lieu, les fresques de street artistes ou encore le babyfoot, la scène a de quoi surprendre parce que nous sommes ici au coeur… d’un Ehpad. Plus encore, après les révélations sur la gestion et le contrôle des maisons de retraite mis au jour cet hiver dans le livre du journaliste Victor Castanet, « Les Fossoyeurs ». Mais aux Jardins d’Haïti, à Marseille « c’est une maison à vivre, pas un mouroir », insiste Laurent Boucraut, à la tête de cette « association à but non lucratif ».

Le quadragénaire aux airs de surfer (qu’il est d’ailleurs), n’a qu’une idée en tête : « péter les codes ». L’établissement est même en voie de recevoir le titre très à la mode de “tiers-lieu“. Il fait partie des 25 sites français, et le seul de la région, retenus dans le cadre de l’appel à projets de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) : « Un tiers-lieu dans mon Ehpad ».

Ce dispositif « encourage des initiatives visant à ouvrir les Ehpad sur leur quartier, au travers de lieux co-construits avec les habitants, les voisins, et les acteurs de la vie sociale locale […] permettant de concilier tout à la fois : soin, sécurité et pleine citoyenneté des plus âgés », indique la CNSA.

Laurent Boucraut et son écharpe de l’OM derrière le baby-foot qui trône dans le hall d’entrée. Photo : Caroline Dutrey

Papy-sitters

L’appel à projets a été repéré par Marseille Solutions, structure d’accompagnement de projets à impact. « On a cherché un Ehpad du territoire qui souhaitait rompre avec la logique d’enfermement, raconte la co-directrice, Daphné Charveriat. C’était le cas des Jardins d’Haïti, avec leur vision intergénérationnelle et d’échanges avec la vie du quartier ».

L’établissement marseillais avait déjà un temps d’avance sur la question. Depuis la fin de la rénovation complète du bâtiment, l’année dernière, il accueille une crèche de la structure marseillaise UB4Kids. Les pensionnaires viennent l’animer quotidiennement. Et inversement, les enfants peuvent jouer dans la salle commune sous la surveillance de anciens. « Ce matin, Tony a gagné un an en fêtant son anniversaire avec les petits ! », rigole Laurent.

Au-delà de l’apport en bonne humeur, le directeur estime que « c’est une façon de redonner un rôle aux personnes âgées, au lieu de juste les occuper, ce qui est aberrant. Ils ont plein de choses à partager, et forcément, un riche vécu ». Cette crèche est pour lui « la première pierre et la pierre angulaire de notre projet dans sa volonté d’ouverture vers l’extérieur. C’est difficile de faire sortir les résidents, alors on veut faire rentrer le monde ici ! ».

C’est dans ce sens qu’une école de danse inclusive du quartier vient répéter dans la salle des fêtes de l’Ehpad, que les télétravailleurs peuvent venir « coworker » librement en profitant du wifi gratuit. Ou encore, que le réfectoire est devenu un restaurant bistronomique ouvert au public avec l’aide du chef marseillais Renaud Guez.

Tous les lundis, le réfectoire sert une “recette signature” du chef Renaud Guez et se transforme en restaurant ouvert au public. Photo : Caroline Dutrey

Concerts, foodtruck et marché bio

« Mais ce n’est que le début de l’aventure ! » poursuit Laurent. Elle va s’accélérer grâce aux 150 000 euros reçus grâce à l’appel à projets. Boosté par ce coup de pouce, il égrène les idées qu’il souhaite désormais voir se concrétiser au rythme « d’une par mois », pour ouvrir l’Ehpad au monde extérieur.

La cour centrale accueillera « un marché bio et local » ainsi que des concerts tous les mercredis l’été. Soucieux de sortir des clichés du troisième âge, pas question de programmer « des groupes d’accordéon. On ne va pas passer du Booba non plus ! Mais pourquoi pas de l’électro », précise le passionné de musique, dont le répertoire téléphonique regorge d’artistes marseillais.

Notamment des plasticiens « que nous allons accueillir pour des résidences et des expos dans les étages ». Il prévoit même de créer « le foodtruck des Jardins d’Haïti dans l’année. Avec un four à pizza. Un outil fun pour les événements, pour proposer de la restauration ». Il pourra aussi servir de buvette à côté des 20 parcelles du potager partagé de 500 m² qui va ouvrir aux habitants du quartier.

Électro ou pas, Guy est prêt pour les soirées musicales

Un résidence étudiante solidaire pour la rentrée

Laurent aime par dessus tout l’idée de mélanger les générations. « La crèche c’est le paroxysme : les plus vieux avec les plus jeunes ! ». Mais il y a des intermédiaires. Comme les élèves de l’école élémentaire Boisson, à quelques centaines de mètres. « Je sors d’un rendez-vous avec la direction. Ils viendront faire classe chez nous tous les 15 jours ».

Des étudiants vont aussi prendre leurs quartiers dans l’Ehpad. C’est un des projets phares du directeur : « la résidence étudiante sociale qui va ouvrir à la rentrée ». Un appartement neuf de 50 m² avec deux chambres pour des jeunes en situation de précarité. Ils seront nourris et logés gratuitement. « Le deal, c’est qu’ils devront passer 15 heures par semaine auprès de nos résidents ».

Trouver l’équilibre économique

Un dispositif « gagnant-gagnant », puisque « ça représente presque un temps plein pour nous ». Le modèle économique est une préoccupation assumée par les Jardins d’Haïti. Ainsi que par les deux structures qui l’accompagnent dans le développement de ces projets :  We are the starters et Marseille Solutions.

L’objectif n’est pas de gagner de l’argent mais d’éviter des surcoûtsDaphné Charveriat

Pour Daphné Charveriat, « l’objectif n’est pas de gagner de l’argent mais d’éviter des surcoûts et leurs répercussions pour les résidents ». Il s’agit donc de générer quelques revenus avec « les consommations lors des concerts, le restaurant, le food truck... ».

Rendre le secteur attractif pour les résidents comme pour le personnel

Car la co-directrice de Marseille Solutions voit plus loin. La subvention obtenue avec l’appel à projets permet de « tester, innover, pour trouver l’équilibre économique. On prévoit ensuite un volet “réplication” pour changer le secteur avec un modèle vertueux ». Et attractif, « pour les résidents et leur qualité de vie, comme pour le personnel qui s’épanouit à travailler dans ces conditions ».

« La CNSA l’a compris et nous aide à devenir un laboratoire pour le secteur » poursuit Laurent Boucraut. « Il faut que ça serve de banque de bonnes idées pour les autres établissements. Le futur des Ehpad c’est des tiers lieux ! », conclut le directeur.

Les Jardins d’Haïti, une histoire de générations

« J’ai grandi avec 90 grand-mères ! », raconte Laurent Boucraut, qui a passé une partie de sa jeunesse… en maison de retraite. Chez lui, s’occuper des personnes âgées, c’est une histoire de famille. Elle commence avec sa vraie mamie, Suzanne. « Elle est à l’origine des valeurs que l’on porte, l’envie d’aider les autres ».

En 1950, elle crée une association pour les plus fragiles, récupère un couvent, et axe ses actions en faveur des personnes âgées. « Ça ressemblait plus à un hospice, mais pour l’époque, c’était précurseur des Ehpad ».

Laurent et son père Jacques, dans la cour centrale des Jardins d’Haïti

Laurent et son père Jacques, dans la cour centrale des Jardins d’Haïti

Puis, chaque génération a marqué une évolution. « Mon grand-père a pérennisé le lieu en maison de retraite. Dans les années 1980, mon père, Jacques, a amené de la folie en termes d’ambiance et d’animations ». Il embauche alors un G.O. du Club Med. Plus tard il crée une salle de spectacles.

En 2008, il convainc son fils, Laurent, alors prof de ski, de le rejoindre, alors que son frère Stéphane est déjà dans la partie. « Il m’a fallu du temps avant de me sentir légitime ». Le déclic arrive en 2015. « Je voulais littéralement transformer la maison de retraite en “maison à vivre”. On a fait appel aux talents d’un architecte pour tout reconstruire. Avec une crèche au milieu ».

Source MADEINMARSEILLE.