Le Conseil départemental de la Gironde augmente de 11% le salaire horaire des aides à domicile…

Plutôt que d’opter pour une prime, le Conseil départemental de la Gironde a choisi d’augmenter de façon pérenne le salaire horaire des auxiliaires et aides à domicile.

Le tarif devrait passer de 18,89€ à 21€ de l’heure, sans surcoût pour les bénéficiaires.

Le Conseil départemental de la Gironde augmente de 11% le salaire horaire des aides à domicile. Image d'illustration d'une aide à domicile.

La mesure sera proposée à la prochaine assemblée plénière, en juillet, et pourrait être appliquée à partir de septembre. Jean-Luc Gleyze, président (PS) du conseil départemental de la Gironde souhaite augmenter de 11,3% le salaire horaire des auxiliaires et aides à domicile, le faisant passer de 18,89€ à 21€ par heure. 

Une augmentation pérenne plutôt qu’une prime

« Les  services d’aide à domicile ont particulièrement montré dans la période de crise du covid leur utilité essentielle et vitale pour bon nombre de nos citoyens, soit handicapés soit personnes âgées. […] Il est essentiel qu’elles soient reconnues aujourd’hui. » explique Jean-Luc Gleyze en taclant au passage l’idée d’une prime suggérée par le gouvernement : « L’Etat a proposé une prime mais avec la générosité du porte-feuille des autres puisque c’est aux départements de la financer et nous trouvons que cette prime est une cerise qui cache le véritable gâteau : rémunérer tout le temps correctement les aides à domicile et reconnaître leur travail » affirme le président du conseil départemental.

Aujourd’hui en Gironde, 10 000 auxiliaires de vie interviennent auprès de 22 000 bénéficiaires. Un service en partie pris en charge par le département qui financera 100% de cette augmentation pour qu’il n’y ait pas d’impact sur les bénéficiaires. Cela coûtera un million d’euros cette année, et ensuite 3,5 millions chaque année.

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus : le quotidien chamboulé des structures accueillant des personnes autistes…

Pendant huit semaines de confinement, et depuis le déconfinement, la manière de travailler a complètement changé dans les structures accueillant des personnes en situation de handicap, et souffrant notamment d’autisme.

Reportage en Vallée d’Aspe.

Alain Quintana, directeur du foyer d'accueil médicalisé pour adultes handicapés Saint-Berthoumieu de Bedous.

À vol d’oiseau, à peine deux kilomètres séparent le foyer de vie l’abri montagnard d’Osse-en-Aspe, et le foyer d’accueil médicalisé (FAM) Saint-Berthoumieu de Bedous. Les deux structures dirigées par Alain Quintana accueillent au total une soixantaine d’adultes atteints de « TSA », les troubles du spectre de l’autisme. Le confinement a mis à l’épreuve les habitudes de fonctionnement.

Une toute nouvelle organisation

L’annonce du confinement a forcé les structures comme le FAM Saint-Berthoumieu à s’organiser différemment. « On a pris du temps à plusieurs avec les équipes et en relation avec l’ARS pour mettre en place toutes les modifications, on n’avait jamais vécu une période aussi mouvementée, reconnait Alain Quintana, chaque résident n’a côtoyé qu’un minimum de personnes par jour, deux encadrants puis deux surveillants de nuit, et on a limité au minimum les interactions avec les autres services, le médecin par exemple ne venait que quand on l’appelait« . Alors qu’en temps normal les activités auxquelles participent les résidents se font dans des salles dédiées, la nouvelle organisation a rapatrié tout ça à l’intérieur des lieux de vie, des bâtiments organisés autour d’un espace central et de chambres individuelles où dorment les résidents. « Le lieu de vie est devenu le lieu central, où manger et dormir, mais aussi, et au contraire de tout ce qu’on pratique depuis quarante ans, le lieu des activités qu’il a fallu adapter ou créer« , explique le directeur de la structure.

Des sorties au grand-air

Dans le même temps, les résidents ont pu profiter du cadre offert par les structures de Bedous et Osse-en-Aspe, pour sortir sans risque : « Nous avons la chance d’être dans cette zone montagnarde pour mettre en place des sorties pédestres autour des établissements en n’allant pas vers les villages, détaille Alain Quintana, dans la limite d’un kilomètre, en petits groupes bien entendu et avec les autorisations et les encadrants qui restent avec le même groupe toute la journée« . Des parenthèses indispensables au bien-être des résidents, dont les aménagements pour les visites de proches étaient plus que délicats.

« Nous pensions avoir à gérer beaucoup plus de difficultés de toute nature, ça ne veut pas dire que nous n’en avons pas eu, liées à ce non-contact, et à cette modification de vie et d’organisation. L’un dans l’autre ça s’est plutôt très bien passé« , loue le directeur des foyers de Bedous et Osse-en-Aspe. Depuis le déconfinement, les retours en famille pour des périodes de quelques jours ont pu s’organiser, dans le respect de consignes pour permettre aux résidents de réintégrer la structure sans risque. D’ailleurs tout le monde a été testé la semaine dernière, sans retour de test positif.

Vers un retour à la normale

Néanmoins, Alain Quintana, après avoir échangé avec les familles, confirme que cette période ne s’est pas passée sans laisser de traces : « J’avais les aveux d’une famille qui a récupéré son protégé pour quelques jours, ils ont trouvé qu’il avait très bien vécu cette période, mais m’ont aussi parlé d’une forme de décompensation : il a passé beaucoup de temps à dormir… Ils ont trouvé que la relation téléphonique qu’il y a eu pendant deux mois était bonne, et ils ont senti ces dernières jours comme un besoin de lâcher-prise. La famille pense qu’il y a eu une forme de tension contenue énorme. Ça nous fait dire que la manière dont on a fonctionné ne peut évidemment pas être un fonctionnement classique amené à continuer« .

Depuis la reprise quasiment normale des structures d’Osse-en-Aspe et Bedous, avec toujours un respect des gestes barrières et certaines adaptations, Alain Quintana est confiant pour la suite, et envisage déjà de pouvoir accueillir de nouveaux résidents très bientôt.

À domicile, les parents parfois démunis

De la même manière, le quotidien des familles ayant une personne atteinte d’autisme à domicile a aussi été bouleversé. Parce qu’il était parfois devenu trop compliqué durant le confinement de continuer à venir pour certains professionnels. « On n’en veut pas aux structures ou aux professionnels, rassure immédiatement Christian Sottou, le président de l’association Autisme Pau Béarn, chacun a fait de son mieux« . Depuis quelques semaines un suivi « normal » a pu reprendre, mais la période a été difficile à traverser reconnait Christian Sottou : « Certains proches ont vu apparaître chez des personnes atteintes d’autisme des troubles du comportement, où constater une aggravation de ces troubles« .

Source FRANCE BLEU.

Le confinement a finalement eu un effet positif sur les habitudes de santé des Français…

Contrairement aux idées reçues, cette période d’isolement a permis de limiter la part de Français se livrant à de «mauvaises pratiques», selon le baromètre santé Odoxa.

Le confinement a finalement eu un effet positif sur les habitudes de santé des Français...

Certains Français ont pris du poids, d’autres ont perdu le sommeil… Mais contrairement aux idées reçues, le bilan du confinement en ce qui concerne la prévention et les bonnes pratiques en matière de santé est finalement plutôt positif, selon le baromètre santé Odoxa pour Le Figaro et France Info publié ce lundi*. La part des Français assurant boire de l’alcool de façon régulière ou occasionnelle est par exemple passée de 57% avant le confinement instauré pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, à 51% après. Même tendance chez les fumeurs, passés de 27% à 23% sur la même période. Ces écarts s’expliquent en partie parce que «tous ces comportements ont une dimension sociale, relève le sondage. On boit davantage, fume davantage, mange davantage (chips, coca, etc.) lorsque l’on est en société».

Autre point positif: la part des personnes pratiquant du sport n’a pas pâti de cette période d’isolement, au cours de laquelle les allées et venues des Français étaient pourtant très limitées. Le sondage assure même que ce confinement a été l’occasion pour un Français sur cinq de découvrir de nouvelles activités sportives ou de relaxation.

Des «mauvais élèves»

Si moins de Français ont eu de «mauvais comportements» de santé pendant le confinement, «ceux qui ont échappé à cette règle vertueuse ont pu nettement «déraper» durant cette période exceptionnelle», note le baromètre Odoxa. Un Français sur trois (35%) a pris du poids (+3,2 kg en moyenne). 19% des personnes interrogées déclarent même avoir pris plus de 5 kilos.

Le sondage montre que si les Français sont ceux qui ont le plus eu tendance à consommer des produits gras ou sucrés (76%), les Britanniques sont ceux qui ont le plus bu d’alcool (58), les Espagnols ceux qui ont le plus fumé (30%). Les Allemands ont eu davantage tendance à prendre des médicaments potentiellement dangereux comme des anxiolytiques ou des somnifères (18%, contre 12% en France).

À l’heure du bilan, après cette période inédite d’isolement, huit personnes sur dix en France et en Europe ont en tout cas bien l’intention de prendre davantage soin de leur santé à l’avenir. «Même si, pour certains, ce pronostic rejoint le souhait voire le vœu pieux, il est tout de même bien probable que cette cruelle expérience collective aboutisse à un «mieux vivre» pour l’immense majorité des Français et des Européens», estime Gaël Sliman, président de l’institut Odoxa. 46% (contre 30% avant le confinement) des Français interrogés estiment d’ailleurs qu’il faut davantage responsabiliser les individus à leur niveau plutôt que de compter sur l’État (23%) ou l’Europe(8%).

Une certitude enfin pour un grand nombre de personnes interrogées: l’État ne prend pas suffisamment en compte l’avis des scientifiques en matière de santé, que ce soit avant (70%) ou après le confinement (63%).

* Cette enquête a été réalisée par Odoxa et la FG2A avec le concours scientifique de la Chaire santé de Sciences Po et en partenariat média avec Le Figaro et France Info. L’étude est réalisée sur un premier échantillon représentatif de 1000 Français juste avant le confinement, les 12 et 13 mars derniers, puis sur un autre échantillon représentatif de 1000 Français les 13 et 14 mai.

Source LE FIGARO.

Coronavirus : les mesures de précaution bouleversent le quotidien des malvoyants et des aveugles en Franche-Comté…

La lutte contre la propagation du coronavirus se traduit par de nombreuses mesures souvent visuelles.

Pour les personnes malvoyantes voire aveugles, une simple sortie peut alors devenir un véritable parcours du combattant.

Les personnes malvoyantes et non-voyantes font face à de nouvelles difficultés depuis la mise en place des mesures de distanciation sociale due à la crise sanitaire. / © Alexandre Marchi - maxPPP

Distanciation sociale, sens de circulation… Ces restrictions sanitaires sont rarement adaptées pour les malvoyants et non-voyants. « On doit se tenir à l’écart de tout le monde en ce moment alors que le touché est important quand on ne voit pas bien » explique Roger Chaudy, malvoyant profond.

« La signalétique mise en place peut représenter un danger pour les malvoyants » alerte Nadia Butterlin, présidente du comité associatif Valentin Haüy du Doubs. Les plots, cônes ou cordes aident au suivi du sens de circulation, en magasin ou ailleurs. Pourtant, ils sont « comme un piège dans lequel les malvoyants peuvent tomber » ajoute-t-elle.

Une règlementation sanitaire difficile à respecter

Dès le confinement, le quotidien des personnes ayant un handicap visuel a été bouleversé. « Je n’avais plus mes repères quand je sortais dans la rue, et il n’y avait personne pour m’aider » se rappelle Patricia Choulet, qui est aveugle.

Et l’arrivée du déconfinement et des nombreuses mesures de précautions n’ont rien arrangé.  « C’est compliqué de gérer les distances quand on est seul » estime-t-elle.

S’adapter à ces nouvelles conditions sanitaires n’a pas toujours été simple pour les personnes avec une déficience visuelle. « On ne sait pas ce que signifie le marquage au sol » entame Roger Chaudy. « Si les explications sont visuelles, comme souvent, on ne comprendra pas ce que ça veut dire » considère-t-il.

« Ma vie n’est plus comme avant », Patricia Choulet, non-voyante.

« Le peu d’autonomie qu’ils avaient, ils l’ont perdue » s’inquiète Nadia Butterlin. « Ils se mettent en danger dès qu’ils sortent seuls » renchérit-elle.

Et ce n’est pas Patricia Choulet qui en dit le contraire. « Je ne sors plus comme avant » confie-t-elle. Même avec un chien-guide, les sens de circulation sont difficiles à respecter. « Quand on dit de sortir à un chien-guide, il se dirige vers la sortie la plus proche qu’il y ait un circuit en place ou pas » détaille-t-elle.

Roger Chaudy a une très faible vue. Il peut distinguer certains éléments qui l’entourent. Les vitres en plexiglas mises en place dans de nombreux magasins sont pour lui un obstacle important. « Les lumières se reflètent dans ces vitres au point qu’elles deviennent opaques pour moi » indique-t-il.

Des solutions existent pour faciliter le quotidien des personnes ayant un handicap visuel

L’association Valentin Haüy aide au développement de l’autonomie des malvoyants et des non-voyants. Pour le comité départemental du Doubs, présidé par Nadia Butterlin, il faut une « compensation auditive. » Elle conseille, par exemple, l’enregistrement de messages vocaux comme alternative aux affiches et signalétiques.

Roger Chaudy et Patricia Choulet, eux, comptent sur l’entraide entre les voyants et les non-voyants. « La solidarité est la solution » explique Patricia Choulet. Et pour respecter la distanciation physique d’un mètre, il suffit d’aider la personne non-voyante en lui parlant. « On peut nous guider à la voix » explique-t-elle, s’imaginant dans la situation où un sens de circulation est à suivre.

Source FR3.

Coronavirus à Lyon : Une association de « victimes » du Covid-19 demande des indemnisations…

Cette initiative vise à demander des indemnisations pour les préjudices subis.

Coronavirus à Lyon : Une association de « victimes » du Covid-19 demande des indemnisations

Une association de malades du Covid-19, portée par une candidate aux municipales qui a vu son équipe décimée par l’épidémie, devait se constituer mercredi à  Lyon pour réclamer la création d’un fonds d’indemnisation.

« Je pense que nous sommes les premiers en France à constituer une association de ce genre. Son objectif : conseiller et défendre les victimes du Covid-19 et obtenir une indemnisation des préjudices », a expliqué à l’AFP Me Hervé Banbanaste.

Vingtaine de plaintes

L’Association des victimes pour l’assistance et l’indemnisation du Covid-19 (Avaic19) va naître mercredi après-midi après une assemblée générale constitutive. Pour l’heure, les avocats Hervé Bandanaste et Yves Hartemann préparent une vingtaine de plaintes et cherchent d’éventuels plaignants supplémentaires.

Tout est parti d’une candidate aux municipales à Saint-Fons, en banlieue de Lyon. Après avoir mené campagne et fait le tour des bureaux de vote au premier tour, elle a appris qu’une vingtaine de personnes de sa liste ou des militants avaient été malades. Et au moins deux de ses militants sont décédés, affirme Chafia Zehmoul, qui a elle-même contracté le virus.

Les autorités directement visées

« Ce que je reproche aux autorités : l’absence de masques, le maintien du premier tour… Au début, je me suis sentie responsable et ça a été très dur pour moi mais, aujourd’hui, je me dis que je ne suis pas la seule à avoir vécu cela et certains ont besoin d’un accompagnement administratif » que va proposer cette association, explique-t-elle.

Dans un scrutin marqué par une abstention massive, la liste menée par Chafia Zehmoul était arrivée en quatrième position à l’issue du premier tour, avec 10,74 % des suffrages.

Mardi, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une vaste enquête préliminaire sur la gestion critiquée de la crise du Covid-19 en France visant notamment les chefs d’« homicides involontaires » ou « mise en danger de la vie d’autrui ».

Cette enquête est une première réponse judiciaire à une quarantaine de plaintes, plus ou moins circonstanciées reçues par le parquet de Paris pendant le confinement. Elles ont été déposées par des proches de victimes, des organisations professionnelles ou encore, dans une « démarche pétitionnaire », via des plaintes-types publiées sur le site Internet plaintecovid.fr.

Source 20 MINUTES.

Un Haut-Doubien crée une poignée de chariot antibactérienne réutilisable …

Ingénieur Haut-Doubien travaillant en Suisse, Pascal Lonchamp a créé au sein de sa société une poignée de chariot antibactérienne permettant d’effectuer ses courses en toute sécurité.

Les premiers modèles seront mis en service à l’Hyper U de Doubs, ce jeudi 11 juin.

Un Haut-Doubien crée une poignée de chariot antibactérienne réutilisable

Cela paraît tellement simple qu’on se demanderait presque pourquoi cette poignée de chariot amovible n’a pas été inventée plus tôt. Pascal Lonchamp s’en explique : « Mon employeur suisse m’a récemment mis au chômage. J’ai alors créé ImproMat avec l’un de mes anciens fournisseurs, toujours en Suisse et c’est là que nous avons développé ce projet ». Un marathon de la création d’entreprise qui n’est déjà pas simple, mais lorsqu’il faut ajouter une crise sanitaire, une frontière entre deux pays qui ne confinent pas de la même façon , aux lois différentes et où la circulation des individus était plus que réglementée, on vous laisse imaginer…

L’argent, bactéricide avéré

Car la recette est vieille comme le monde. À savoir que l’argent est un bactéricide avéré, déjà utilisé en milieu hospitalier. Pascal Lonchamp a appliqué ce principe au quotidien pour le quidam à la recherche de sécurité sanitaire : les chariots de supermarché. Surtout par les temps qui courent. Au sein d’ImproMat, il a mis au point ce qui semblerait une simple barre de plastique… qui referme des microparticules d’argent. Dans des proportions gardées top secret. « Ces microparticules sont assez petites pour être encapsulées dans du plastique, et assez grosses pour ne pas être relarguées par la suite », résume le Haut-Doubien. Ensuite, laissez la nature accomplir son œuvre. Sur son chariot, mais aussi là où il est entreposé (NDLR : la barre est amovible et réutilisable à loisir), les effets bactéricides et désinfectants de la barre en plastique sont permanents et assainissent aussi l’endroit où ils se trouvent.

5.000 poignées à l’Hyper U de Doubs dès ce jeudi

5.000 poignées à l’Hyper U de Doubs dès ce jeudi

L’objet inventé qui a passé les tests staphylocoque doré et E. Coli , il restait à trouver un circuit de distribution. Ce sera donc, dès jeudi, l’Hyper U de Doubs , pour commencer. « Pascal et ImproMat ont la capacité de production, nous, nous testons dans notre magasin de Doubs », complète David Gagnepain. Séduit par l’objet et le projet, le patron d’Hyper U a commandé 5.000 pièces « qui seront offertes dès ce jeudi en caisse à nos clients qui auront pour plus de 50 € d’achats ». Des objets qui n’arboreront pas le logo de l’enseigne car la moindre trace d’encre atténuerait les effets des microparticules d’argent pour cet objet dont l’efficacité est estimée à 5 ans. Ensuite. « Il est recyclable par nos soins », conclut Pascal Lonchamp. Tout de bon, comme on dirait de l’autre côté de la frontière !

Source EST REPUBLICAIN

 

 

Coronavirus : pour l’OMS, l’épidémie «s’aggrave» dans le monde, le point sur la situation…

Si la situation s’améliore en Europe, le bilan de la pandémie de coronavirus augmente et a atteint ce lundi les 404.000 morts.

Coronavirus : pour l'OMS, l'épidémie «s'aggrave» dans le monde, le point sur la situation. Coronavirus, Virus, Masque, Corona, Pandémie, Éclosion

  • L’épidémie «s’aggrave » dans le monde

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé lundi que la pandémie liée au nouveau coronavirus «s’aggravait» dans le monde, mettant en garde contre tout laisser-aller. «Bien que la situation en Europe s’améliore, dans le monde elle s’aggrave», a déclaré le patron de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Plus de 100.000 nouveaux cas ont été recensés sur 9 des 10 derniers jours. Hier, le bilan s’est élevé à plus de 136.000 nouveau cas», le chiffre le plus élevé sur une journée, a-t-il ajouté. Il a précisé que près de 75% des nouveaux cas enregistrés dimanche l’ont été dans 10 pays, principalement sur le continent américain et en Asie du sud.

Tedros Adhanom Ghebreyesus a estimé que dans les pays où la situation s’améliorait, «la plus grande menace est désormais le laisser-aller», ajoutant que «la plupart des gens dans le monde sont encore susceptibles d’être infectés». «Nous en sommes à six mois depuis le début de la pandémie, ce n’est pas encore le moment de lever le pied», a-t-il insisté.

  • Plus de 404.000 morts

La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 404.245 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles ce lundi soir.

Plus de 7 millions de cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires. Les Etats-Unis ont recensé 110.771 décès. Viennent ensuite le Royaume-Uni avec 40.597 morts, le Brésil avec 36.455 morts, l’Italie avec 33.964 morts, et la France avec 29.209 morts.

  • New York relance ses usines

New York, ville la plus endeuillée au monde, entame lundi 8 juin la première phase de réouverture de ses industries. Cette phase 1 autorisera les entreprises du bâtiment et les usines de la capitale économique américaine à reprendre le travail. Les commerces de détail seront autorisés à rouvrir sous une forme restreinte.

Le bilan des dernières 24 heures aux États-Unis est de 691 morts, selon l’université Johns Hopkins, contre 3000 morts par jour au plus fort de la crise. Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 110.482 décès pour 1.938.842 cas officiels. Viennent ensuite le Royaume-Uni (40.542 morts), le Brésil (35.930 morts), l’Italie (33.899 morts) et la France (29.155 morts).

  • Au Chili, des services sanitaires au bord de la rupture

Santiago, où vivent sept des 18 millions de Chiliens, est le principal foyer épidémique du Chili, avec 80% des contaminations et des services sanitaires au bord de la rupture. Le pays sud-américain a enregistré des records ces dernières 24 heures, avec 96 décès et 6405 contaminations, portant le total des morts à 2290.

Cette pandémie «nous apprend que nous sommes une grande famille. Ce qui arrive à un être humain à Wuhan arrive à la planète entière, à nous tous. (…) Il n’y pas de mur, il n’y a aucun mur qui puisse séparer les gens», analyse Isabel Allende, auteure chilienne interrogée par l’AFP sur sa vision du monde d’après la pandémie.

  • Des chiffres en trompe-l’œil au Brésil

Au Pérou, deuxième pays d’Amérique du Sud le plus touché derrière le Brésil, le système hospitalier est aussi au bord de l’effondrement, notamment à cause du manque d’oxygène. Mais au Brésil, troisième pays le plus endeuillé au monde après les États-Unis et le Royaume-Uni, le gouverneur de Rio de Janeiro a annoncé l’assouplissement des mesures de confinement.

Le gouvernement brésilien a publié dimanche soir des chiffres divergents pour les décès et contaminations quotidiens. Un premier bilan faisait état de 1382 morts supplémentaires, et un second de 525. Le deuxième bilan annonçait aussi près de 19.000 contaminations, contre environ 12.500 dans le premier… Le bilan officiel a en tout cas franchi le seuil des 36.000 morts, sachant que la communauté scientifique au Brésil l’estime largement inférieur à la réalité.

  • Alcool et malbouffe au Canada

Theresa Tam, la principale responsable de la santé publique au Canada, s’est inquiétée dimanche des conséquences de la pandémie du nouveau coronavirus sur la santé mentale de ses concitoyens et du fait que nombre d’entre eux ont accru leur consommation d’alcool et de malbouffe.

Source LE FIGARO.

Le confinement a évité 3 millions de morts dans 11 pays européens…

Une étude réalisée par l’Imperial College de Londres estime que cette mesure a permis de faire baisser de 82% en moyenne le taux de reproduction du virus.

Paris en plein confinement.

Les mesures de confinement décidées pour faire face au Covid-19 ont été efficaces pour reprendre le contrôle de la pandémie et ont permis d’éviter 3,1 millions de morts dans onze pays européens, estime une étude publiée lundi. Réalisée par l’Imperial College de Londres, dont les scientifiques conseillent le gouvernement britannique sur la crise sanitaire, cette étude analyse les principales mesures prises dans onze pays dont la France, telles que l’interdiction des événements publics, la restriction des déplacements ou la fermeture des commerces et des écoles.

«Mesurer l’efficacité de ces mesures est important, étant donné leur impact économique et social», soulignent ses auteurs, alors que l’ampleur des effets collatéraux du confinement est régulièrement soulignée et que certaines voix s’élèvent, notamment au Royaume-Uni, pour réclamer l’accélération de la levée des restrictions.

Les chercheurs ont comparé le nombre de décès recensés sur la base de données du Centre européen de prévention et contrôle des maladies avec le nombre de décès qu’il y aurait eu en l’absence de mesures de contrôle, estimé par modélisation mathématique. Ils concluent que les mesures mises en place ont permis d’éviter environ 3,1 millions de décès dans ces pays. Leur article, publié dans la revue Nature, estime aussi qu’elles ont permis de faire baisser de 82% en moyenne le taux de reproduction du virus (le nombre de nouvelles personnes contaminées par chaque personne infectée), permettant de le ramener en dessous de 1, seuil en-deçà duquel le nombre de nouveaux cas diminue.

3,4% de la population infectée en France

Les chercheurs calculent par ailleurs qu’au 4 mai, 12 à 15 millions de personnes ont été infectés par le Covid-19 (soit 3,2% à 4% de la population en moyenne, avec d’importantes variations selon les pays). La Belgique aurait ainsi le taux d’infection le plus élevé, avec 8% de la population ayant contracté le coronavirus, suivie par l’Espagne (5,5%), le Royaume-Uni (5,1%) et l’Italie (4,6%). Ce chiffre serait de 3,4% en France. Inversement, seuls 710.000 Allemands auraient contracté le virus, soit 0,85% de la population.

Les auteurs soulignent que les mesures s’étant succédé selon un calendrier rapproché, il est difficile d’évaluer l’impact de chacune d’entre elles séparément. Ils concluent néanmoins que «le confinement a eu un effet substantiel» sur le contrôle de l’épidémie. Les onze pays étudiés sont l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la France, l’Italie, la Norvège, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse.

Source LE FIGARO.

 

REPORTAGE. « Il était temps » pour les travailleurs de l’Esat de Gabriel-Deshayes…

Des travailleurs de l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) de l’association Gabriel-Deshayes, à Brec’h (Morbihan), ont repris le chemin des ateliers depuis le 11 mai 2020.

Un retour au travail salutaire malgré le poids du protocole sanitaire.

Dans l’atelier conditionnement de l’Esat La Chartreuse, de l’association Gabriel-Deshayes, à Brec’h (Morbihan) réaménagé pour respecter les gestes barrières, l’effectif a été divisé par deux.

 

 

 Il était temps !  C’est presque un cri du cœur qu’expriment ces travailleurs dans l’atelier de conditionnement de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) La Chartreuse de l’association Gabriel-Deshayes, à Brec’h (Morbihan). Le retour au travail était très attendu.  Certains d’entre eux vivent seuls et cela devenait pesant. On risquait des cas de décompensation psychique , indique Marie-Laure Le Corre, la directrice générale de l’association.

La structure, spécialisée dans l’accueil des handicapés sensoriels (surdité et/ou cécité), accompagne un millier d’adultes et enfants dans 16 établissements et services. À l’Esat, où 46 personnes travaillent habituellement,  on fonctionne en demi-groupe depuis presque un mois et on espère reprendre un fonctionnement normal en septembre », explique Philippe Puill, moniteur de l’atelier conditionnement.

« Leurs mains sont leurs yeux »

Pour le moment, les travailleurs non-voyants ne sont pas encore revenus. La semaine prochaine leur sera réservée pour qu’ils s’approprient les locaux quelque peu adaptés aux gestes barrières.  C’est compliqué pour eux, leurs mains sont leurs yeux, précise Charlotte Delamarre Hoareau, l’animatrice de l’atelier chaiserie. On essaiera de limiter au maximum le toucher des objets, des meubles, et exceptionnellement, pour la reprise, ils auront leur canne pour se déplacer. 

REPORTAGE. « Il était temps » pour les travailleurs de l’Esat de Gabriel-Deshayes

L’organisation évolue au jour le jour

L’organisation évolue au jour le jour.  On s’adapte, assure Céline Le Dref, cheffe de service de l’Esat. On s’était projeté mais parfois le fonctionnement est plus compliqué que prévu. » D’autant que la répétition de certains gestes barrières génère parfois des troubles du comportement, réveille des peurs, chez certains travailleurs.  Les professionnels sont là pour désamorcer ce genre de situations avec bienveillance », explique encore Céline Le Dref. On prend le temps de discuter de leur ressenti devant ces nouvelles manières de travailler », ajoute l’animatrice.

« Rien n’a repris »

Même organisation au sein de l’atelier traiteur, visières de protection, masques, etc. Il continue de fonctionner malgré un carnet de commandes vide.  Rien n’a repris »,souffle Céline Le Dref. Un manque à gagner qui sera impossible à rattraper.  C’est la moitié du chiffre d’affaires des ateliers de l’Esat. 

Mais aux fourneaux, tout le monde s’active pour mitonner le repas des autres travailleurs et des personnels de Gabriel-Deshayes. Sylvie Morisset, l’animatrice d’atelier, s’enthousiasme :  C’est tout nouveau pour eux. Avant, c’était assuré par un prestataire. C’est de la vraie cuisine avec de nouveaux plats, différents de ce qu’on prépare habituellement pour les cocktails. » Et pour preuve, derrière elle, d’alléchantes tartes aux fraises en cours de montage.

Source OUEST FRANCE.

Lamballe : grâce à Guillaume Canet, elle reçoit du matériel de soin pour sa fille handicapée…

Pendant le confinement, Solange, habitante de Lamballe (Côtes-d’Armor) a pu discuter avec l’acteur Guillaume Canet du sort réservé aux enfants handicapés pendant le confinement.

Quelques jours plus tard, sans rien demander, l’artiste lui a fait parvenir du matériel de soin.

Solange lors de son échange avec Guillaume Canet sur Instagram.

Guillaume Canet est un acteur généreux et engagé. Il l’a prouvé l’an dernier lors de la sortie du film à succès « Au nom de la terre ». Il en a de nouveau fait la démonstration pendant le confinement en organisant des échanges sur Instagram avec, notamment, des membres du personnel hospitalier. Solange, une habitante de Lamballe dans les Côtes-d’Armor, a elle aussi pu discuter avec l’artiste le 13 mai dernier.

« Je l’ai interpellé en tant que maman d’une petite fille handicapée sur la difficulté de suivre les soins pendant le confinement. Il m’a répondu après quelques relances et j’ai pu intervenir dans un live organisé sur Instagram, » raconte la trentenaire. Solange est maman d’une petite fille de 17 mois atteinte d’une malade très rare. « Anouk souffre du syndrome de Skraban Deardoff. Elle a un retard moteur, un déficit mental, des soucis de ventilation, etc. Cela nécessite un suivi très lourd avec une psychomoteur, une orthophoniste et un kiné notamment et pendant le confinement il a fallu tout faire à distance. »

Guillaume Canet a publié les photos de Solange sur son compte Instagram.

Cette situation, la Bretonne a pu l’exposer pendant près de vingt minutes en direct devant des milliers d’internautes. « J’ai expliqué que les professionnels manquaient de matériel, notamment au centre d’action médico-social de Saint-Brieuc. Guillaume Canet m’a écouté et juste après la discussion il m’a rappelé. » Forcément un peu intimidant.

Des blouses, du gel, des masques et des charlottes

Une semaine plus tard, Solange a reçu un premier colis contenant des gants ou encore du gel hydroalcoolique. « J’ai reçu un deuxième colis et d’autres gens sont entrés dans la boucle. Au final, j’ai fait les calculs et entre ce qui a été envoyé chez moi et au CAMSP on a reçu l’équivalent de 43 semaines de soins pour Anouk mais ça va bénéficier à d’autres enfants, c’est génial ! ».

Solange, encore plus admirative de son idole a tenu à lui envoyer un petit mot pour le remercier. Guillaume Canet a publié la carte sur les réseaux afin de remercier les donateurs anonymes. « C’est une vraie jolie histoire ! » conclut Solange.

Source FRANCE BLEU.