Covid-19 : les promesses d’un corticoïde dans les cas graves…

Les responsables de l’essai britannique Recovery assurent avoir obtenu de très bons résultats, mais sans publier leurs données.

 

La dexaméthasone, le corticoïde de l’essai Recovery qui semble donner des résultats prometteurs.

«C’est une avancée majeure», promettent les promoteurs de l’essai britannique Recovery. «En tant que médecin, j’aime bien avoir des résultats publiés…», nuance immédiatement auprès du Figaro le Pr Yves Le Tulzo, chef du service de médecine intensive et réanimation au CHU de Rennes. Après tant d’autres, les très sérieux chercheurs de l’université d’Oxford usent donc, à leur tour, d’une recette qui n’a que trop servi depuis le début de l’épidémie de Covid-19: des annonces tonitruantes, mais partielles, et la promesse de la publication prochaine des données complètes dans une revue référencée à comité de lecture.

Commençons par les résultats dévoilés mardi. «La dexaméthasone est le premier médicament dont on observe qu’il améliore la survie en cas de Covid-19», annonce un communiqué. Quelque 2104 patients hospitalisés ont reçu pendant dix jours une faible dose (6 mg) de ce corticoïde. Leur devenir a ensuite été comparé à celui de 4 321 patients recevant les soins habituels. La molécule aurait réduit la mortalité d’un tiers chez les patients intubés et d’un cinquième chez ceux simplement placés sous oxygénothérapie. «Selon ces résultats, un décès est évité tous les 8 patients ventilés traités, et 1 tous les 25 patients sous oxygène traités.» Une bonne nouvelle, semble-t-il, qui plus est avec un médicament peu cher et disponible.

De nombreuses questions restent cependant en suspens. D’abord, la mortalité dans le groupe témoin est très élevée: 41 % chez les patients intubés, 25 % chez ceux sous oxygène. «Dans quelles structures ont-ils été ventilés, et l’ont-ils été dans les mêmes que le groupe traité? s’interroge Yves Le Tulzo. Avant de conclure, il faudra bien vérifier que les patients étaient comparables en termes de gravité et de soins reçus…» L’efficacité d’un médicament est plus «visible» lorsque la mortalité de base est importante, et «dans la plupart des essais positifs, il y a une mortalité globale très élevée par rapport à ce que les cliniciens connaissent dans leur service», note le Pr François Stephan, du service de réanimation adulte à l’hôpital Marie-Lannelongue (groupe Paris-Saint-Joseph).

Gare à l’automédication

Le concept reste néanmoins «intéressant», juge le Pr Stephan, qui a lui-même lancé une étude avec ce même médicament (actuellement au point mort faute d’un nombre de malades suffisant, l’épidémie régressant). «Les corticoïdes ont deux types de propriétés, explique le Pr Nicolas Picard, pharmacologue à l’université de Limoges. D’une part, ce sont des anti-inflammatoires» ; c’est l’effet recherché dans ce contexte, les malades graves souffrant d’une inflammation des poumons très importante. «Par ailleurs, à forte dose ils sont immunosuppresseurs.» Un risque lorsque le patient a encore une charge virale forte, mais pas aux très faibles doses utilisées dans l’essai Recovery, juge le pharmacologue.

L’utilisation de corticoïdes dans les syndromes de détresse respiratoire aiguë (SDRA) n’est pas nouvelle. Dans un avis du 23 mars, le Haut Conseil à la santé publique évoquait la possibilité d’une «corticothérapie par méthylprednisolone ou dexaméthasone à discuter au cas par cas» chez les patients Covid-19 avec «aggravation secondaire et absence d’excrétion virale». «Cela fait plus de 40 ans qu’on essaye de moduler la réponse inflammatoire grâce aux corticoïdes dans les SDRA», indique le Pr Stephan. Depuis, les études se suivent et sont… peu concluantes ; certaines ont même observé une hausse de la mortalité. Un article récemment publié dans le Lancet Respiratory Medicine sur une étude menée en Espagne auprès de 277 patients souffrant de SDRA (dont 139 traités avec de la dexamethasone) retrouvait une baisse de la mortalité (-15,3 %) et une diminution du nombre de jours sous respirateur (-4,8 jours) dans le groupe traité, à des doses plus fortes que dans l’essai Recovery. L’étude souffrait cependant de plusieurs faiblesses et n’appelait pas à «un changement des pratiques cliniques de routine», estimaient les auteurs d’un éditorial accompagnant la publication.

Conclusion du Pr Yves Le Tulzo: «Il y a peut-être pour la dexamethasone une fenêtre de tir pour certains patients, quand la charge virale est basse et que l’inflammation persiste.» Il faudra attendre la publication des résultats détaillés pour en juger vraiment. En attendant, une certitude: gare à l’automédication avec ces molécules très faciles d’accès. Il n’y a aucune raison d’en espérer une efficacité en prévention ou au décours d’une infection non grave ; et leurs propriétés immunosuppressives risquent même d’en faire les pires ennemis des patients, en empêchant leur organisme de combattre la croissance du virus…

Source LE FIGARO.

Coronavirus : les maisons de retraite se préparent à leur déconfinement…

Les maisons de retraite « qui ne déclarent plus de cas possible ou confirmé de Covid-19 » doivent présenter d’ici lundi un « plan de retour progressif à la normale », pour autoriser notamment les visites sans rendez-vous et les sorties des résidents, a annoncé mardi Olivier Véran.

Coronavirus : les maisons de retraite se préparent à leur déconfinement.

Cette « étape supplémentaire dans le déconfinement » des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) doit être « adaptée à la situation » de chaque structure, a précisé dans un communiqué le ministre des Solidarités et de la Santé.

Communiqué  Mise en oeuvre de la phase suivante de déconfinement dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées (EHPAD et USLD).

Ces « plans de retour à la normale » doivent « permettre d’assurer prioritairement, le plus vite possible, la reprise des visites des proches sans rendez-vous », ajoute le ministère.

Progressivement, les directeurs d’Ehpad devront également autoriser à nouveau les « sorties individuelles et collectives et la vie sociale au sein de l’établissement », ainsi que la visite sur place des personnels paramédicaux. Et ils devront mettre fin au confinement en chambre, selon la même source.

Dans son intervention dimanche soir, le président Emmanuel Macron avait annoncé que les visites aux personnes âgées dans les maisons de retraites « devront désormais être autorisées », sans plus de précisions.

« Ce sont des annonces importantes, car il faut permettre aux personnes âgées d’avoir plus de libertés. Faciliter les visites, ça va dans ce sens-là », a réagi auprès de Romain Gizolme, de l’association de directeurs de maisons de retraite Ad-pa.

La déléguée générale du Synerpa (Ehpad privés), Florence Arnaiz-Maumé, s’est également félicitée de cette annonce, soulignant que le secteur était demandeur d’une « progressivité des mesures » d’assouplissement, pour accompagner le déconfinement d’ici la fin de l’état d’urgence sanitaire. « On se laisse la possibilité d’un bouton rouge, c’est-à-dire de revenir en arrière au moindre cas de Covid détecté », a-t-elle ajouté.

Des annonces faites sans concertation

A contrario, la fédération de gestionnaires de maisons de retraite Fnaqpa a critiqué des annonces faites « sans concertation » et qui renvoient « encore la patate chaude aux responsables d’établissements ».

« Ballotés et méprisés, les professionnels se retrouvent, encore une fois, confrontés à des injonctions paradoxales, entre des pouvoirs publics incapables de porter un message clair d’un côté, et de l’autre des familles à l’impatience légitime de retrouver une relation normale avec leurs parents », estime dans un communiqué cette organisation.

« Dans l’attente d’un message clair et précis de l’État », la Fnaqpa « recommande » à ses adhérents de ne pas fournir le « plan de retour progressif à la normale » demandé.

Les visites interdites depuis le 11 mars

Les visites dans les établissements pour personnes âgées en perte d’autonomie avaient été interdites dès le 11 mars, six jours avant le confinement généralisé, pour freiner la propagation du coronavirus.

Elles avaient été autorisées progressivement à partir du 20 avril, mais dans des conditions très strictes, les familles étant notamment obligées de prendre rendez-vous au préalable.

Un léger assouplissement supplémentaire avait été décidé début juin, autorisant la visite de plus de deux personnes à la fois et la possibilité de faire venir des mineurs, sous réserve qu’ils portent un masque.

Le ministère de la Santé avait alors indiqué que « près de 45% des Ehpad déclarent encore au moins un cas de Covid-19 ».

Source EST REPUBLICAIN.

 

Coronavirus : le Royaume-Uni va utiliser le dexaméthasone, un stéroïde qui réduirait d’un tiers la mortalité chez les patients les plus gravement atteints…

Ce médicament est « le premier dont on observe qu’il améliore la survie en cas de Covid-19 », ont indiqué mardi, les responsables du vaste essai britannique Recovery, qui en ont rendu publics les premiers résultats.

Le ministre de la Santé britannique Matt Hancock, le 11 juin 2020, à Londres (Royaume-Uni).

Le Royaume-Uni a annoncé, mardi 16 juin, qu’il allait utiliser, « à partir de cet après-midi », le dexaméthasone, un médicament prometteur de la famille des stéroïdes, pour traiter les personnes touchées par le coronavirus. Le ministre de la Santé, Matt Hancock, a indiqué que 200 000 traitements stockés depuis mars étaient prêts à l’emploi dans le cadre du « traitement standard contre le Covid-19 ».

Le dexaméthasone réduit d’un tiers la mortalité chez les malades les plus gravement atteints par le Covid-19, selon les premiers résultats d’un vaste essai clinique annoncés mardi. « Le dexaméthasone est le premier médicament dont on observe qu’il améliore la survie en cas de Covid-19 », ont indiqué les responsables du vaste essai britannique Recovery, selon lesquels « une mort sur huit pourrait être évitée grâce à ce traitement chez les patients placés sous ventilation artificielle ».

C’est une avancée majeure dans la quête de nouvelles manières de traiter les malades du Covid.Stephen Powisdirecteur médical du service public de santé britannique

L’un des responsables de l’essai Recovery, Peter Horby, de l’université d’Oxford, estime que « le bénéfice en termes de survie est important chez les patients qui sont suffisamment malades pour avoir besoin d’oxygène ». Pour lui, le dexaméthasone « devrait désormais devenir le traitement de base ». Ce médicament, peu cher, est déjà commercialisé et utilisé dans de nombreuses indications pour son effet anti-inflammatoire puissant.

Aucun bénéfice pour les patients moins touchés

Dans le cadre de l’essai Recovery, 2 104 patients ont reçu ce traitement, par voie orale ou intraveineuse, pendant 10 jours. En comparant aux 4 321 autres patients qui ne l’avaient pas reçu, les chercheurs ont déterminé que le traitement a réduit d’un tiers la mortalité chez les malades placés sous ventilation artificielle.

En outre, la mortalité a été réduite d’un cinquième chez des patients moins gravement atteints, à qui l’on administrait de l’oxygène grâce à un masque, sans les intuber. En revanche, le traitement n’a montré aucun bénéfice pour les patients qui ne nécessitaient aucune assistance respiratoire.

Source FRANCE INFO.

Hôpital : pourquoi le Ségur de la santé déçoit (déjà) les soignants…

Des rassemblements sont attendus, mardi, dans toute la France. En plein Ségur de la santé, une concertation lancée par le ministère, médecins, aides-soignants et infirmiers veulent rappeler le gouvernement à ses promesses pour l’hôpital public.

Un rassemblement des personnels soignants se tient devant l\'hôpital Tenon dans le 20e arrondissement à Paris, jeudi 4 Juin 2020.

« Finis les applaudissements, place aux rassemblements » : après trois mois de crise sanitaire, médecins, aides-soignants et infirmiers battent le pavé, mardi 16 juin, un peu partout en France. Ils veulent rappeler le gouvernement à ses promesses, alors que se déroule, depuis le 25 mai, un Ségur de la santé (du nom de l’avenue où se situe l’une des entrées du ministère de la Santé). Le personnel soignant reste très méfiants vis-à-vis de cette concertation, craignant une opération de communication qui tourne à la mascarade. Explications.

« Pas de discussion »

Premier grief fait au Ségur de la santé : l’absence d’échanges constructifs. Avec quelque 300 participants représentant les différents syndicats et organisations de santé, les réunions se succèdent, en groupe et en sous-groupe, pour partie en présence et pour partie en visioconférence. Pourtant, rien ne sortirait de ce tourbillon de rencontres. « Il n’y a pas de discussion », explique à franceinfo la docteure Anne Gervais, représentante du Collectif inter-hôpitaux (CIH), fer de lance des revendications de l’hôpital public. Selon elle, « les pilotes du chantier (…) servent un peu de boîte aux lettres et on ne sait pas si la lettre parvient au destinataire élu et quelle décision en découle ».

Le Collectif inter-hôpitaux pointe aussi, dans un communiqué, un « problème de méthodologie » et « l’absence de transparence dans la conduite des travaux ». Il égrène : « absence de compte rendu des réunions, absence d’échange des textes proposés, réunion de deux heures à 40 intervenants (…) Ce manque d’organisation empêche de réelles discussions ».

Aucun engagement sur les augmentations…

Les soignants qui participent au Ségur de la santé dénoncent aussi l’absence de tout engagement précis sur les augmentations de salaires. En lançant cette concertation, fin mai, Edouard Philippe avait promis des hausses de salaires « significatives ». Depuis le 25 mai, aucun chiffre n’a été mis sur la table, alors que les syndicats demandent une « revalorisation générale des salaires », de l’ordre de 300 à 400 euros. « L’une des demandes principales, à savoir le fait qu’on puisse revaloriser les plus bas salaires, notamment des personnels paramédicaux, n’est absolument pas acquise », assure François Salachas, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris et aussi membre du CIH, interrogé mardi sur franceinfo.

Je rappelle au passage qu’on est au 28e rang de l’OCDE et à 10% en dessous du salaire moyen français pour les infirmières.François Salachas, membre du CIHà franceinfo

Interrogé sur cette revalorisation espérée, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait botté en touche, la veille, sur LCI : « D’ici à début juillet, ils auront toutes les réponses aux questions qu’ils posent et aux revendications qu’ils portent légitimement. » 

… ni sur les embauches

Troisième point qui fâche : les embauches. Le CIH réclame « l’arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et de lits« . « Après 14 mois de mobilisation et une crise sanitaire, un retour à ‘l’anormal’ est inenvisageable », insiste le collectif. « Il faut qu’on puisse embaucher extrêmement rapidement », ajoute François Salachas. « Même en l’absence de deuxième vague, il y a un danger majeur, parce que je ne suis pas sûr que dans l’opinion on sache que dans de nombreuses régions l’hôpital public tourne sur deux cylindres sur quatre, c’est-à-dire à 50% de ses capacités, et que pour que ça change, il faut qu’on puisse embaucher extrêmement rapidement », explique-t-il.

Le gouvernement pointe une autre piste : celle du temps de travail. En clair, il veut revenir sur les 35 heures. La question du temps de travail à l’hôpital « n’est pas un tabou », avait estimé Edouard Philippe, relayé par Olivier Véran, qui juge nécessaire de remettre en cause les « carcans qui empêchent ceux qui le souhaitent de travailler davantage ».

Tel n’est pas l’avis des syndicats. « Il est incohérent de vouloir faire travailler plus des personnels qui n’ont jamais pu accéder à la réduction du temps de travail faute d’embauches », rétorque Mireille Stivala, de la CGT Santé. « Il ne faut pas pervertir ce Ségur de la santé en brandissant un totem de remise en cause des 35 heures », prévient le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. Faute de réponses concrètes, le syndicat Sud Santé a décidé de claquer la porte des discussions, dénonçant une « vaste opération de communication« . Ce geste n’a pas fait d’émule pour l’instant, mais d’autres organisations ont fait planer la menace d’un départ.

Source FRANCE INFO.

Le premier test salivaire mondial pour dépister le Covid-19 est 100 % français…

À l’initiative du laboratoire Sys2Diag, le premier test salivaire mondial pour dépister le Covid-19 va voir le jour fin juin. Moins désagréable, plus simple à réaliser, moins coûteux, il dispose de nombreux avantages.

 

 

Le premier test salivaire au monde pour dépister le Covid-19 va voir le jour, et il sera 100 % français. EasyCov, comme il s’appelle, a été créé à une vitesse express. Développé par les chercheurs du laboratoire montpelliérain Sys2Diag, le test va commencer à dépister les premiers patients à la fin du mois de juin.

Parmi les scientifiques de Sys2Diag, on trouve Franck Molina, son directeur et l’un des douze membres du comité de chercheurs (Care) qui conseille le gouvernement sur la crise sanitaire.

Et le laboratoire n’est pas tout seul dans cette aventure. Une autre entreprise a pris part au projet, Vogo, une entreprise montpelliéraine spécialisée dans le traitement de l’image.

Un savoir-faire français

Pour le côté biologie médicale, c’est le groupe Inovie qui sera en charge des tests. À la fabrication, on retrouve l’entreprise vendéenne Tronico, et la société alsacienne Firalis.

Côté tests, fini les PCR nasopharyngés, qui consistent à recueillir les cellules en enfonçant un écouvillon, une sorte de long coton-tige, au fond du nez et en frottant pour récupérer les mucus. Pas agréable du tout.

Cette fois, le patient fait le test tout seul. Avec une petite pipette, il attrape quelques gouttes de salives sous sa langue, et délivre ensuite la pipette au professionnel de santé, qui aura été formé par la société Inovie.

Un test avec des avantages

Les gouttes de salive sont ensuite déposées dans un tube à essai qui est chauffé à 65 degrés dans l’appareil de chauffe créé par la société Tronico. Une heure plus tard, selon la couleur du réactif, le résultat est connu.

Un test facile, rapide, indolore, complètement sécurisé pour le personnel de santé, délocalisable et surtout moins coûteux. Avec EasyCov, il sera possible de se faire dépister pour environ 40 €, quand les tests PCR nasopharyngés coûtent environ 54 €, remboursés par la sécurité sociale si le patient dispose d’une ordonnance. Pour ces derniers, il faut également compter environ 24 heures pour recevoir un résultat, quand EasyCov offre un résultat en une heure.

Thomas Hottier, codirecteur de la société Inovie, espère d’ailleurs que ce test deviendra aussi remboursé par la sécurité sociale : « Ce serait mieux car dans tous les cas c’est moins coûteux, tout le monde serait gagnant. »

En termes de transparence aussi, car pour être dépisté avec EasyCov, le processus est bien précis. Le patient doit s’inscrire sur une plateforme internet avant d’aller en laboratoire.

Des données centralisées

Les résultats doivent ensuite être remontés à différents niveaux : « Ils sont directement envoyés aux agences régionales de santé (ARS), à Santé publique France, aux médecins. Car il faut savoir dans quel milieu le patient a été infecté, dans quelle région, afin de recenser les cas et d’éviter les clusters », détaille Thomas Hottier.

Pour se faire tester, il suffira de se rendre à un laboratoire près de chez soi. Ce dispositif pourrait être bienvenu pour les sportifs professionnels, car si les entraînements reprennent au fur et à mesure, ils doivent être régulièrement dépistés avec les tests PCR nasopharyngés. Qui, en plus d’êtres désagréables, commencent à coûter cher aux clubs, car dans ce cas, ils ne sont pas remboursés par la sécurité sociale.

« De nombreux clubs de football, rugby ou handball professionnels sont très intéressés et on va commencer fin juin à tester les sportifs directement dans leur club, en amenant les appareils et du personnel qualifié pour effectuer les tests », explique le codirecteur d’Inovie.

200 000 tests par semaine

La société avance d’ailleurs que 200 000 tests par semaine vont être produits, car les usages peuvent être nombreux assure Thomas Hottier : « En précisant que notre test vient en complément des tests PCR nasopharyngés, on peut imaginer que les sportifs soient testés avant les compétitions. Et que lorsque des événements avec du public vont être organisés, il sera possible de tester rapidement et sans risque. »

Source OUEST FRANCE.

 

Retour obligatoire à l’école : les maires jugent impossible de respecter le protocole sanitaire…

L’Association des maires de France (AMF) s’interroge sur la mise en œuvre du protocole sanitaire lié au retour obligatoire des élèves à l’école dès le 22 juin.

 

.Nettoyage d’une école dans le cadre du protocole sanitaire lié

L’Association des maires de France (AMF) s’est félicitée ce mardi 16 juin du retour obligatoire de tous les élèves à l’école le 22 juin, mais s’interroge sur la mise en œuvre du protocole sanitaire, tout comme l’Association des petites villes de France (APVF), qui demande un assouplissement plus significatif des mesures.

L’AMF salue la décision du retour obligatoire à l’école, qui si elle prend effet à 15 jours de la fin de l’année scolaire, n’en revêt pas moins un caractère symbolique fort.

Mais ce retour de tous les élèves à l’école implique cependant le respect d’un certain nombre de conditions, tout particulièrement la présence des enseignants ainsi qu’un allègement conséquent du protocole sanitaire, note l’association, présidée par le maire LR de Troyes François Baroin.

Des interrogations sur la distanciation sociale

Les premières précisions relatives à l’instauration de la distanciation sociale d’un mètre latéral et le maintien du non-brassage des groupes d’élèves soulèvent dès à présent des interrogations, poursuit-elle.

Pour l’Association des Petites Villes de France, le respect du nouveau protocole sanitaire ne permet pas à la plupart des maires de petites villes d’accueillir l’ensemble des écoliers, explique-t-elle.

Malgré la bonne volonté des élus locaux et des directeurs d’école, dans la plupart des locaux il n’est pas possible de faire respecter la distance d’un mètre entre chaque élève en accueillant des classes entières.

Et le fait d’interdire aux élèves de différentes classes de se croiser au sein de l’établissement semble en décalage avec les mesures sanitaires préconisées à l’extérieur des écoles, ajoute l’APVF, qui demande au gouvernement d’assouplir encore davantage le protocole sanitaire.

Source OUEST FRANCE.

Budget Sécu 2021. Olivier Véran promet « au moins un milliard » supplémentaire pour financer la perte d’autonomie…

« Au moins un milliard d’euros » supplémentaires seront alloués au financement de la perte d’autonomie des personnes âgées et handicapées lors du prochain budget de la Sécurité sociale, a indiqué le ministre de la Santé, lundi soir.

 

Budget Sécu 2021. Olivier Véran promet « au moins un milliard » supplémentaire pour financer la perte d'autonomie. Olivier Véran à l'Assemblée nationale le 9 juin 2020.

 

Olivier Véran a assuré lundi soir à l’Assemblée nationale qu’il y aurait « au moins un milliard d’euros » supplémentaires pour financer la perte d’autonomie des personnes âgées et handicapées, lors du prochain budget de la Sécurité sociale présenté à l’automne.

« Dans le cadre du prochain budget de la Sécurité sociale, présenté à l’automne pour l’année 2021, il y aura au moins un milliard d’euros de financement qui sera identifié pour aller abonder la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie et donc payer des dépenses dans le champ de la perte d’autonomie », a indiqué le ministre.

Olivier Véran s’exprimait lors d’un projet de loi qui acte un alourdissement conséquent de 136 milliards d’euros du « trou » de la Sécurité, après le coronavirus, et pose le principe de la création d’une 5e branche de la Sécurité sociale dédiée à l’autonomie, « première pierre » de la future réforme de la dépendance selon la majorité.

Pour l’heure, les modalités et le financement de cette 5e branche sont renvoyés à un rapport mi-septembre.

Si elle est instaurée, cette 5e branche viendrait couvrir les risques de la vie liées à la perte d’autonomie et au handicap et s’ajouter aux quatre existantes (maladie, vieillesse, famille, accidents du travail).

L’opposition a dénoncé à plusieurs reprises une « coquille vide » et un « affichage » sans piste de financement. Il n’y a pas « un euro prévu avant 2024 », a d’abord fustigé le LR Xavier Breton, alors que 2,3 milliards d’euros par an doivent être récupérés à partir de 2024 pour financer l’autonomie. Et l’UDI Pascal Brindeau a mis en garde contre un « effet d’annonce », quand « nos concitoyens ne croient plus à la parole publique tant qu’elle n’a pas un effet concret sur leur vie quotidienne ».

« Personne n’a jamais dit » que les 2,3 milliards prévus (à partir de 2024) « étaient pour solde de tout compte », a répondu Olivier Véran.

« Il faudra mettre plus d’argent. Le Premier ministre a dit qu’il y aurait une conférence de financement pour identifier dès 2021 des premières solutions de financement », a poursuivi le ministre, avant d’évoquer cette somme « d’au moins un milliard » dès cet automne dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2021.

De 30 milliards d’euros par an (dont 6 milliards de « reste à charge » pour les ménages) les dépenses liées au grand âge pourraient augmenter de plus 9 milliards d’ici 2030 à cause du papy-boom, selon le rapport Libault remis l’an dernier.

Source OUEST FRANCE.

Comment organiser la fin de vie d’une personne âgée à domicile ?…

Nombreux sont les seniors atteints d’une maladie incurable à demander de passer leurs derniers jours chez eux.

C’est tout à fait envisageable.

Comment organiser la fin de vie d'une personne âgée à domicile ?...

 

D’ailleurs, la personne en fin de vie peut accéder à différentes aides pour alléger le coût d’un tel projet. Si la personne malade doit bénéficier de soins spécifiques pour pouvoir faire face plus sereinement à ses derniers instants, les proches ont également droit à un accompagnement pour pouvoir mieux affronter ces moments difficiles.

Un projet qui demande une organisation rigoureuse

Un senior en phase avancée ou terminale d’une maladie doit obtenir l’accord du médecin traitant pour pouvoir vivre ses derniers instants à son domicile. Le professionnel de santé seul est en mesure de juger si le traitement ou les soins palliatifs permettant de soulager la douleur physique et psychique, et d’offrir le maximum de confort à l’aîné malade peuvent être donnés à son domicile. Dans les deux cas, différents intervenants comme des infirmiers libéraux, des soignants d’un service de soins infirmiers à domicile ou d’une hospitalisation à domicile procurent tous les soins nécessaires au senior. Si la situation s’aggrave toutefois, une hospitalisation peut être envisagée. Pour assurer le confort de l’aîné, mais aussi faciliter sa prise en charge par les soignants et ses proches, le recours à un équipement spécifique peut être indispensable comme des lits médicalisés, des ceintures de maintien ou un surélévateur de toilettes. Le matériel utile pour l’octroi en bonne et due forme des soins palliatifs comme des perfusions ou pour la nutrition de l’aîné peut également être nécessaire.

Un accompagnement pour les proches

Pour pouvoir offrir un soutien infaillible à leur proche en fin de vie, la famille peut bénéficier d’un accompagnement dans ces moments difficiles. Les soignants eux-mêmes peuvent soutenir les proches aidants, mais il est également possible de demander conseil auprès d’un professionnel tel un psychologue. Avec l’accord de la personne malade, la famille peut également faire appel à une association de bénévoles spécialisée dans ce type d’accompagnement. Les bénévoles formés à l’accompagnement en fin de vie doivent se conformer à des principes stricts, dont le respect de l’intimité, de la dignité, de la religion et de l’opinion de la personne accompagnée.

Des aides pour alléger les charges financières

L’achat du matériel et les soins octroyés ont un coût. L’aîné et ses proches peuvent bénéficier d’aides financières pour faire face aux dépenses liées à une prise en charge à domicile, mais sous certaines conditions. Généralement, cette aide financière n’est octroyée qu’à un malade en stade terminal ou évolutif d’une pathologie. Le patient doit alors présenter obligatoirement un certificat médical attestant de son état de santé. Le maintien à domicile du sénior doit également nécessiter l’intervention de soignants issus du service d’HAD, de SSIAD, etc. Des aides octroyées dans le cadre de l’accompagnement de fin de vie à domicile sont accessibles en complément de l’allocation personnalisée d’autonomie ou APA. Parmi celles-ci figure le FNASS ou Fonds National d’Action Sanitaire et Sociale. Proposé par les Caisses primaires d’assurance-maladie ou CPAM, ce dispositif permet de financier du matériel et des services qui ne sont généralement pas pris en charge. Une telle aide est également accessible auprès de la Mutualité sociale agricole ou MSA. D’autres aides peuvent provenir de fonds d’action sociale des caisses de mutuelle, retraite ou assurance maladie. Il est également possible de se rapprocher d’associations de malades. Les aînés atteints de cancer peuvent par exemple bénéficier d’une prise en charge auprès de la Ligue contre le cancer. L’on peut également se tourner vers l’AJAP ou allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie.

Obsèques, un point à prendre en compte

Il peut sembler déplacé d’évoquer l’organisation des funérailles alors que la personne malade n’a pas encore rendu son dernier souffle. Les obsèques étant assez onéreuses, il est plus sage pour la famille de prévoir cette dépense pour prévenir toutes déconvenues et mauvaises surprises au décès de leur proche. Si de plus en plus de seniors prennent les devants et se rapprochent de professionnels pour l’organisation de leurs propres obsèques, mais en cas de souscription à une assurance décès, il faut prendre en compte tous les termes du contrat comme les exclusions, le calendrier de règlement et le délai de carence. Source :  adiam : service d’aide et de soins à domicile pour personnes âgée et/ou en situation de handicap

Soignants : après la crise, le temps des comptes…

En première ligne dans la crise du coronavirus, les soignants se mobilisent ce mardi pour réclamer, une fois de plus, de meilleures conditions de travail et des moyens pour l’hôpital.

Soignants : après la crise, le temps des comptes

Les soignants de retour dans la rue. Trois mois après le début de la crise du coronavirus, une nouvelle journée d’action nationale des personnels soignants à l’appel de syndicats (CGT, FO, SUD, Unsa…) et collectifs hospitaliers (Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences) est prévue ce mardi.

Plusieurs dizaines de rassemblements sont annoncés tout au long de la journée, principalement devant des établissements de santé ou bien des préfectures (Caen, Bordeaux, Dunkerque, Nancy, Perpignan, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Toulouse…). À Paris, un rassemblement est programmé en début d’après-midi devant le ministère de la Santé, selon la CGT.

Pourquoi c’est important. Les soignants, auquel le gouvernement a prévu de rendre hommage lors du 14 juillet, réclament notamment une « revalorisation générale des salaires », un « plan de recrutement » et « l’arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et de lits ».

Avec le mot d’ordre « Fini les applaudissements, place aux rassemblements », ils entendent mettre à profit le soutien engrangé auprès de la population pendant la crise sanitaire pour obtenir des avancées pour le personnel des hôpitaux et des Ehpad.

Le « Ségur de la santé » patine

Le gouvernement a lancé, le 25 mai dernier, le « Ségur de la Santé ». Cette concertation, destinée à renflouer l’hôpital, améliorer le quotidien des soignants et la prise en charge des malades, est censée aboutir d’ici mi-juillet, afin de concrétiser le « plan massif d’investissement et de revalorisation » annoncé par Emmanuel Macron.

Mais pour l’heure, les discussions piétinent. Jugée cruciale par les soignants, la question des effectifs hospitaliers est pour l’instant peu abordée, une source d’inquiétude pour les syndicats, qui craignent que le sujet ne soit « escamoté » par le gouvernement.

Le manque d’effectifs, grand oublié des concertations ?

Parmi les piliers du « Ségur » (salaires/carrières, investissement, territorialité, gouvernance des établissements), aucun ne fait référence à la question des effectifs. Une situation paradoxale, alors que les soignants ne cessent de réclamer un « plan massif de recrutement », centré notamment sur les infirmiers et sur les aides-soignants, afin de soulager des équipes médicales « débordées ».

« Le risque, c’est que le sujet devienne un angle mort. Pourtant, le manque de personnel est un problème depuis des années, tout le monde le sait », insiste Jacques Trévidic, président du syndicat Action praticiens hôpital (APH).

En cause notamment : la réforme des 35 heures, entrée en vigueur en 2002, mais qui n’a jamais été accompagnée des 40 000 embauches initialement prévues pour accompagner la réorganisation du travail au sein des établissements de santé.

Un casse-tête pour l’organisation des soins, notamment dans les Ehpad et dans les services d’urgences, où les patients sont parfois mis en attente sur des brancards… faute de personnel pour les prendre en charge.

Ils s’agacent également qu’aucun chiffre n’a à ce stade été mis sur la table, notamment pour les hausses de salaires. « Les organisations syndicales ne peuvent pas travailler dans l’improvisation constante et en l’absence de moyens alloués », ont estimé vendredi une dizaine d’organisation médicales, dénonçant un « faux semblant ».

Dans ce contexte, un syndicat, Sud Santé, a décidé de claquer la porte des discussions, dénonçant une « parodie » de concertation. Ce geste n’a pas fait d’émule pour l’instant, mais d’autres organisations ont fait planer la menace d’un départ.

Par ailleurs, la semaine dernière, infirmiers et kinésithérapeutes se sont dit surpris d’être « absents des concertations » lancées par l’exécutif et ont demandé « une intégration immédiate de sept représentants » à ces travaux. L’Ordre des infirmiers, seule émanation de la profession participant à ces concertations, a indiqué avoir lancé des « états généraux » avec 24 autres organisations afin de porter en leur nom « des proposition qui font consensus ».

Les primes Covid tardent à arriver

Et les primes promises à ceux qui étaient en première ligne dans la lutte contre le coronavirus ? Le versement d’une prime exceptionnelle défiscalisée pour les personnels hospitaliers et des Ehpad, de 1 000 ou 1500 euros net selon les départements, en récompense de leurs efforts, avait été annoncé début mai par le ministre de la Santé Olivier Véran.

Il est enfin paru samedi au Journal officiel, pour une entrée en vigueur dimanche.

Également annoncée mi-avril, la majoration des heures supplémentaires a été précisée par un décret paru dimanche au Journal officiel. Les heures supplémentaires effectuées en mars et avril par les personnels des hôpitaux et d’autres structures publiques (Ehpad, handicap, aide à l’enfance) seront surmajorées de 50% et devront être payées d’ici au 1er septembre.

Du 1er mars au 30 avril, les 14 premières heures supplémentaires sont ainsi augmentées de 87,5% (contre 25% en temps normal) et les suivantes de 90,5% (contre 27%). Ces majorations sont cumulables avec un bonus de 150% pour les horaires de nuit (contre 100% d’ordinaire) et un autre de 99% pour les dimanches et jours fériés (contre 66%).

Sont concernés les personnels titulaires et contractuels de la fonction publique hospitalière, qu’ils travaillent dans les hôpitaux, les établissements pour personnes âgées ou handicapées, ceux de l’aide sociale à l’enfance, ou dans les accueils pour familles en difficulté et demandeurs d’asile.

Lors d’une visite mi-mai à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, le président Emmanuel Macron s’est engagé à « mettre fin à la paupérisation » de l’hôpital, via une hausse des investissements et des « revalorisations » salariales pour les soignants. Ce mardi, la rue vient lui rappeler ses promesses.

Source EST REPUBLICAIN.

Déconfinement : les nouvelles dates à retenir…

Lors de son allocution dimanche soir, le président Emmanuel Macron a détaillé les prochaines étapes du déconfinement.

Voici date par date ce qu’il va se passer en France dans les jours et les semaines à venir.

Déconfinement : les nouvelles dates à retenir

La France n’en a pas fini avec le déconfinement. Présenté dès le début comme étant « progressif », celui-ci doit encore durer quelques semaines sur le territoire. En effet, lors de son allocution dimanche, le président Emmanuel Macron a détaillé les dernières étapes qu’il nous reste à franchir avant un retour à la « normale ».

Dès ce lundi 15 juin, les Français pourront apprécier de nombreux changements dans leur quotidien. Aujourd’hui, et comme annoncé hier soir par le chef de l’État, il n’est plus question de zones oranges ou vertes : tout l’Hexagone passe en vert. Seules Mayotte et la Guyane restent en orange. Une décision qui, de facto, entraîne la réouverture de tous les restaurants, bars et cafés, et réautorise les visites aux personnes âgées et fragiles dans les établissements spécialisés comme les Ehpad.  Autre changement de taille : les frontières avec les autres pays européens sont à nouveau ouvertes aux particuliers.

22 juin  : réouverture des crèches, écoles et collèges

Une semaine plus tard, un autre changement de taille interviendra : la réouverture de toutes les crèches, écoles et collèges « de manière obligatoire » et dans le respect « des règles traditionnelles de la scolarité ». Le chef de l’État n’a cependant pas précisé quel protocole sanitaire devrait y être appliqué pour garantir la sécurité des élèves et des enseignants.

Six jours après, une autre date clé interviendra : le second tour des élections municipales. Alors qu’une pluie de critiques s’était abattue sur le gouvernement après le maintien du premier tour deux jours seulement avant le confinement total du pays, le second tour initialement prévu le 22 mars avait été annulé et reporté sine die. Dimanche, Emmanuel Macron a confirmé ce qui avait été annoncé il y a quelques semaines : le second tour des élections municipales aura bel et bien lieu le 28 juin prochain.

Trois jours plus tard, interviendra un autre changement qui aura, lui, un impact sur les vacances des Français.

1 er juillet 2020 : ce qui va changer pour les vacances des Français

Alors la France a fermé toutes ses frontières en mars dernier dans le cadre du confinement, les Français vont très bientôt être de nouveau autorisés à quitter le territoire. Le 1 er juillet marquera en effet la réouverture des frontières dans les pays où l’épidémie est contrôlée et dont la liste n’a pas encore été dévoilée.

La France « procédera à une ouverture progressive de ses frontières extérieures Schengen à compter du 1er juillet », avaient annoncé vendredi les ministres des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et de l’Intérieur Christophe Castaner dans un communiqué commun. La décision a été prise conformément aux recommandations de la Commission européenne présentées jeudi et « cette ouverture s’effectuera de façon progressive et différenciée selon la situation sanitaire des différents pays tiers, et conformément aux modalités qui auront été arrêtées au niveau européen d’ici là », avaient-ils précisé. Une annonce confirmée dimanche par le président Emmanuel Macron.

Fort de toutes ces annonces, le chef de l’Etat s’est aussi félicité du retour prochain de quelque chose de très cher aux Français.

Emmanuel Macron promet le retour de « notre art de vivre »

Pour la quatrième fois depuis le début de la crise sanitaire, Emmanuel Macron s’est adressé aux Français dimanche. Filmé depuis le palais de l’Elysée avec en fond, les traditionnels drapeaux tricolore et européen, le président se trouvait également assis devant une fenêtre depuis laquelle on pouvait admirer le jardin verdoyant et une fontaine. Un décor printanier qui n’avait sans doute pas été choisi au hasard. Après des mois de restrictions et alors que les beaux jours sont arrivés, les Français aspirent plus que jamais à pouvoir se retrouver et profiter des terrasses de bars et des parcs sans restriction. « Nous allons retrouver notre art de vivre et notre goût de la liberté, a promis Emmanuel Macron. En somme, nous allons retrouver pleinement la France ».

Source PLANET.