Coronavirus : des effets à long terme chez un malade hospitalisé sur trois d’après une étude…

Une étude publiée en mars indique qu’au moins un malade hospitalisé à cause du Covid-19 sur trois présente des effets à long terme sur sa santé.

Au moins un patient hospitalisé sur trois présente des effets à long terme [photo d'illustration].

 

Après une hospitalisation pour Covid-19, au moins un malade sur trois voit sa santé affectée de façon durable, avec des atteintes à différents organes et des problèmes d’ordre psychologique, montre une étude publiée ce lundi. Cet article, qui dresse la synthèse de différents travaux de recherche publiés récemment sur le sujet, pointe l’épuisement, l’essoufflement, l’anxiété, la dépression et les troubles du stress post-traumatique comme les symptômes les plus fréquents chez les patients atteints de « Covid long ».

Selon les chercheurs, les données disponibles dessinent une urgence de santé publique sous-estimée, et les gouvernements devraient s’en préoccuper davantage et réfléchir aux moyens de la prendre en charge.

« Etant donnés les millions de personnes infectées par le Sars-CoV-2 dans le monde, le fardeau à long terme sur la santé physique, cognitive et mentale reste devant nous. Nous ne détectons sans doute que la pointe de l’iceberg », a expliqué à l’Agence France presse (AFP) l’auteur principal de l’article, Kartik Sehgal, oncologue médical et enseignant à la faculté de médecine de Harvard (Boston).

Fatigue, essoufflement, douleurs

Le Covid-19 s’attaque principalement aux poumons des malades, avec parfois des difficultés respiratoires qui persistent à long terme. Mais des études ont montré que le virus s’attaque aussi à d’autres organes, entraînant des complications allant de troubles cardiovasculaires à des inflammations chroniques.

L’article publié dans la revue Nature Medicine a analysé neuf études menées en Europe, aux Etats-Unis et en Chine, qui ont suivi des patients sur le long terme. Une étude italienne conclut ainsi que sur 143 malades, près de 90% présentent au moins un symptôme, et plus de la moitié, plusieurs, deux mois après leur sortie de l’hôpital. Les symptômes les plus fréquents sont une fatigue intense (53,1%), un essoufflement (43,4%), des douleurs aux articulations (27,3%) ou dans la poitrine (21,7%). 

Selon trois études menées en France, au Royaume-Uni et en Chine, 25% à 30% des patients rapportent des troubles du sommeil plusieurs semaines après avoir guéri de la phase aiguë du Covid-19. Environ 20% évoquent des pertes de cheveux, selon plusieurs articles.

Approfondir la recherche sur le « Covid long »

Les résultats en matière de santé mentale sont tout aussi inquiétants : sur 402 patients italiens, un mois après leur sortie de l’hôpital, 56% s’étaient vus diagnostiquer au moins un problème psychiatrique (troubles du stress post-traumatique pour environ 30% d’entre eux, dépression, anxiété…)

« Il est très important de ne pas oublier les effets sur la santé mentale du ‘Covid long’ lorsqu’on prend en charge les symptômes physiques, car on peut facilement passer à côté », observe Kartik Sehgal.

Pour les auteurs, leur étude montre qu’empêcher les décès par Covid-19 n’est pas un résultat suffisant en terme sanitaire, qu’il y a besoin d’approfondir la recherche sur le « Covid long » et de multiplier les consultations pour prendre en charge ces symptômes handicapants.

Source FRANCE BLEU.

 

Covid: deux fois plus de dépressions sévères qu’en 2020 chez les salariés…

Les populations les plus à risques sont les moins de 29 ans, les femmes, les managers et ceux qui télétravaillent.

Le taux de dépression chez les salariés est passé de 21% en décembre dernier à 36% en mars.

 

Les taux de dépressions, notamment sévères, parmi les salariés ont explosé, un an après le début de la crise sanitaire et le premier confinement, selon un «baromètre de la santé psychologique des salariés français en période de crise», réalisé par OpinionWay et présenté mardi.

Si la détresse psychologique des salariés français reste importante et touche 45% d’entre eux (-5 points par rapport à décembre 2020) dont 20% de détresse psychologique élevée (identique), «le taux de dépression nécessitant un accompagnement chez les salariés explose. Il passe de 21% à 36% (+15 points par rapport à décembre 2020) tandis que le nombre de dépressions sévères a doublé en un an (21% en mars 2021 contre 10% en avril 2020)», a précisé Christophe Nguyen, à la tête du cabinet franco québécois Empreinte Humaine, spécialisé dans la prévention des risques psychosociaux (burn-out, dépressions, suicides…), en présentant la sixième vague de ce baromètre depuis le début de la crise.

De la détresse psychologique à la dépression

«La détresse psychologique (indicateur de santé mentale utilisé pour diagnostiquer les troubles mentaux, NDLR) c’est l’antichambre de troubles mentaux plus sévères dont la dépression, et on voit que les gens sombrent», a-t-il ajouté, indiquant que «63% des salariés» déclarent «voir de plus en plus de collègues en détresse psychologique».

«Le contexte invite à être réaliste sur ce point. La détresse s’exprime aussi par des comportements d’hostilité, d’agressivité, ça ne va pas bien du tout et ça devient une crise au travail», analyse M. Nguyen. «On paie cash le manque de prévention de la santé mentale en population générale et dans les entreprises», ajoute-t-il, en comparant la France au Québec «où il y avait entre 7 et 9% de détresse psychologique fin 2020».

Qui sont les plus touchés ?

Les populations «les plus à risques» restent «les moins de 29 ans», dont 62% sont en détresse psychologique avec un risque de dépression accru pour près de quatre sur dix. Les femmes sont également très touchées avec 53% d’entre elles en détresse psychologique contre 38% pour les hommes.

Les managers, dont 48% sont en situation de détresse psychologique, sont plus touchés que les non-managers (44%). Facteur aggravant pour les premiers, 60% d’entre eux ne se permettent pas de parler de leurs difficultés avant de traiter celles de leurs collaborateurs et 4 sur 10 se sentent isolés en tant que manager, selon le baromètre, réalisé du 1er au 12 mars auprès d’un échantillon de 2.004 salariés représentatif, selon la méthode des quotas.

Saturation avec le télétravail

Là où en avril 2020, les plus exposés étaient les salariés en chômage partiel, ce sont aujourd’hui les télétravailleurs les plus en détresse psychologique. Ceux qui habitent dans moins de 40 m2 sont surexposés à la détresse psychologique (75%). Le télétravail est «en voie de devenir un risque psychosocial au travail» et sa «lassitude» se confirme avec 4 salariés sur 10 qui «saturent» du télétravail tandis que 50% des salariés disent «manquer de lien social avec les collègues», ce qui «impacte négativement le sens qu’ils donnent à leur travail». La détresse psychologique fait aussi «craindre des drames humains». 50% des salariés disent «avoir peur de l’état psychologique» de leurs collègues à la sortie de la crise, 32% craignent des suicides au travail et 10% ont peur «qu’un collègue agresse physiquement d’autres personnes», selon ce baromètre.

Source LE FIGARO.

Guéret : Revatec veut créer une plateforme pour recycler fauteuils roulants et lits médicalisés…

A Guéret, l’association Revatec veut créer une filière creusoise pour recycler des fauteuils roulants, des lits médicalisés et autres déambulateurs. Tous ces outils, utiles aux personnes en perte d’autonomie, s’appellent des « aides techniques ».

Des fauteuils roulants recyclés (image d'illustration)

 

En Creuse, quatre personnes sur dix n’ont pas les moyens de se payer un fauteuil roulant ou un lit médicalisé. Forte de ce constat, l’association guérétoise Revatec a décidé de créer une filière pour recycler les « aides techniques » : tous ces outils utiles aux personnes en perte d’autonomie, ou en situation de handicap.

Le directeur, Stéphane Charles veut collecter du matériel d’occasion et le remettre en service, car paradoxalement, on jette souvent ce matériel coûteux, alors qu’il peut encore servir.

L’association cherche un local actuellement, et espère démarrer ses activités cet été.

Source FRANCE BLEU.

Les chats, des alliés de choix pour les autistes..

Selon une étude préliminaire, ces animaux pourraient aider les enfants souffrant d’un trouble du spectre autistique à notamment gagner en empathie.

 

Du temps où elle était infirmière scolaire, Gretchen Carlisle voyait souvent des élèves souffrant de troubles et de handicaps mentaux, à qui l’on avait prescrit de lourds traitements médicamenteux et qui faisaient des crises tout au long de la journée. Dans certains établissements, pour récompenser les enfants de leur bon comportement, des éducateurs spécialisés venaient avec des chiens, des cochons d’Inde ou des poissons. Gretchen Carlisle allait remarquer combien les animaux semblaient calmer les élèves handicapés.

Désormais chercheuse dans le laboratoire d’études sur les interactions entre humains et animaux de l’école vétérinaire de l’université du Missouri, Gretchen Carlisle vient, avec ses collègues, de mener la première étude en essai randomisé contrôlé sur les bénéfices qu’un animal de compagnie peut avoir sur des enfants autistes. Et pas n’importe quels animaux: les chats.

L’étude est exploratoire et ne porte que sur un petit nombre (11) de patients âgés de 6 à 14 ans, mais elle est assez bien faite pour indiquer un impact très positif. En l’espèce, un chat calme améliore les capacités sociales de l’enfant, en particulier son empathie, et diminue les symptômes de ses angoisses de la séparation, souvent terriblement invalidants chez les enfants dont les troubles sont situés dans la moitié supérieure du spectre autistique.

Une «présence apaisante»

Avant d’arriver à cette conclusion, Gretchen Carlisle et ses collègues ont divisé des familles d’enfants avec autisme en deux groupes. Celles assignées au hasard dans le premier, le groupe traitement, ont dû adopter un chat et être suivies pendant dix-huit semaines. Les familles du second, le groupe témoin, ont été suivies pendant dix-huit semaines sans intervention, avant de devoir adopter un chat et d’être suivies pendant encore dix-huit semaines supplémentaires. En amont, tous les chats adoptés avaient été sélectionnés pour leur tempérament calme.

Pourquoi les chats? Parce que, comme l’explique Gretchen Carlisle, «leur principal avantage est qu’ils peuvent être acceptés sans condition. Il arrive que certains enfants autistes aient des problèmes sensoriels ou soient sensibles aux bruits forts. De par sa présence apaisante, un chat a donc tout de l’animal de compagnie approprié et réconfortant pour certaines familles.»

Gretchen Carlisle espère que son étude sera suivie par d’autres, à la puissance statistique plus élevée, et que ses résultats préliminaires seront confirmés pour que l’adoption d’un chat soit intégrée dans les interventions proposées aux familles d’enfants avec autisme.

Source SLATE.

 

La Nouvelle éco: en Côte-d’Or, une société met au point une seringue sans aiguille..!

Ce petit objet pourra sauver des vies. A Dijon, la société Crossject met au point un appareil capable de réaliser une injection sans aiguille.

Il est destiné aux personnes qui ont besoin d’un traitement d’urgence, et ne peuvent attendre l’arrivée d’un médecin.

"Zenéo" l'injecteur sans aiguille de la société Crossject

 

Si les piqures vous ont toujours fait peur, voici une entreprise de Côte-d’Or qui va vous plaire. Crossject est une société de matériel médical basée à Dijon, et elle est en train de mettre au point un système d’injection sans aiguilles.

« Ce n’est pas nous qui avons inventé ce nouveau type d’injection » précise le PDG Patrick Alexandre « mais nous allons fabriquer cet appareil à grande échelle. On remplace l’aiguille par un système d’air comprimé. Sous le coup d’une forte pression, on peut traverser la peau. C’est un injecteur qui sera très simple d’emploi et réservé aux personnes qui ont besoin d’un traitement d’urgence. Eux-mêmes ou un proche pourront effectuer l’injection sans aucune compétence médicale. Cela peut permettre d’agir en cas de crise aigue et de sauver des vies. »

L’Etat a été séduit par ce projet et verse a la société un million et demi d’euros de subvention dans le cadre du plan de relance. Cela permet à Crossject d’investir 7 millions et demi d’euros au total dans cet injecteur baptisé « Zénéo. »

Relocalisation et embauches à la clé

Crossject compte 95 salariés en Bourgogne Franche-Comté. 73 au siège  à Dijon et 22 à Arc-lès-Gray en Haute-Saône. « Notre outil de production est aujourd’hui dimensionné pour fabriquer 500.000 injecteurs par an, l’objectif est de monter la capacité annuelle jusqu’à 6 millions d’unités dans les locaux actuels » précise la société dans un communiqué. « La première étape a été franchie avec le passage en 3×8 de certains ateliers d’Arc-lès-Gray. »

« Cette année, nous allons embaucher une dizaine de personnes sur notre site de Dijon pour produire les 150.000 premiers appareils. Ils vont servir de tests pour plusieurs indications thérapeutiques » précise Patrick Alexandre. « Cette phase va durer jusqu’à la fin de l’année, ensuite, une fois que tout sera validé, on pourra l’année prochaine débuter notre production à grande échelle. Les Etats-Unis sont notamment très intéressés par notre Zénéo. »

Autre bonne nouvelle pour l’économie locale, Crossject a choisi de délaisser un fournisseur allemand pour travailler avec Adhex, un spécialiste de l’adhésif basé à Chenôve. Cette entreprise est justement en train de construire de nouveaux bâtiments et se tourne aussi vers le marché médical.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Des contaminations par l’air plutôt que par les mains… Faut-il adapter les messages de prévention ?…

EPIDEMIEUn an après le premier confinement et alors que la troisième vague déferle, on connaît mieux les situations à risque, une donnée essentielle pour tenter d’éviter les contaminations.

Coronavirus : Des contaminations par l’air plutôt que par les mains… Faut-il adapter les messages de prévention ?

 

  • Force est de constater que les gels hydroalcooliques n’ont pas permis d’éviter une troisième vague de coronavirus en France.
  • Le risque d’infection par les mains a longtemps été surestimé, et l’on sait aujourd’hui que la grande majorité des contaminations se font par des gouttelettes et par transmission dans l’air, notamment au moment des repas.
  • Le confinement saison 3 décrété jeudi, avec autorisation de sortir sans limite de durée, semble bien prendre en compte le fait qu’un ascenseur ou un bureau mal aéré sont plus dangereux qu’une balade en forêt.

Des cartes de France qui virent au rouge, des réanimations qui poussent les murs, des courbes de contaminations qui s’envolent… Ces derniers jours, l’actualité semble bégayer. Comme dans un mauvais film de science-fiction, mars 2021 prend des airs de mars 2020 entre cette nouvelle vague et ce confinement saison 3. Mais un an après l’explosion Covid-19, l’heure n’est plus à la sidération et à l’incertitude.

Du moins en partie. On sait mieux comment on se contamine et où. Et contrairement à ce qu’on a longtemps dit, les infections « manu portées », c’est-à-dire après avoir touché une surface ou des mains, restent très rares. D’où une adaptation des messages de prévention à amplifier.

« Les infections par les mains, c’est moins de 10 % des contaminations »

Longtemps, donc, les doutes ont perduré sur la durée de « survie » du coronavirus sur les surfaces. Une étude américaine parue dans le New England Journal Of Medicine en mars 2020 révélait qu’il restait en suspension dans l’air jusqu’à trois heures. Et jusqu’à 24 heures sur du carton, deux jours sur de l’acier inoxydable et trois sur du plastique. Nettoyer son smartphone, ses poignées de porte, ses yaourts semblait donc conseillé. Depuis, plusieurs articles sont revenus sur ce risque surévalué. Notamment celui de Nature en février, qui insistait : le Covid-19 s’attrapant surtout par l’air, l’OMS et les autorités sanitaires doivent donc modifier leurs messages de prévention.

« Les infections par les mains, c’est extrêmement résiduel, moins de 10 % des contaminations, confirme Benjamin Davido, infectiologue à l’ hôpital Raymond Poincaré de Garches (AP-HP). Il faudrait une très grande quantité de virus pour créer une situation contaminante. Par exemple que quelqu’un de très malade éternue dans sa main, attrape la poignée d’un chariot de supermarché, puis qu’une personne saine touche ce chariot et se frotte les yeux. » Les surfaces ont-elles fait l’objet de mauvais calculs ? « Non, ces durées étaient justes, mais ce sont des données in vitro, pas sur l’Homme », justifie l’infectiologue. « Laver ses courses, ça n’a aucun intérêt !, s’amuse Matthieu Calafiore, généraliste et maître de conférences à l’université de Lille. L’habitude qu’on a tous prise de se laver les mains avec le gel, c’est très bien, mais ça ne suffit pas, loin de là ! »

Attention tout de même à ne pas délivrer un message erroné. « Le lavage de mains est rentré dans les mœurs, on peut s’en féliciter, nuance Benjamin Davido, également directeur médical de crise. Les mesures prises ont permis de limiter d’autres infections, par exemple la gastro et la grippe. On diminue ainsi les situations d’infection « Covid like » donc les demandes de consultations, les hospitalisations… »

Le gel, c’est bien, bien porter son masque, c’est mieux

Malgré tout, certains s’interrogent : le grand public a-t-il reçu et retenu les bons messages ? « Si le problème, c’était les surfaces, ça se saurait. On n’aurait pas besoin d’être confiné, ironise Benjamin Davido. C’était d’ailleurs le message du gouvernement en février 2020 : si on se lave les mains, pas de souci. » Un an plus tard, malgré tous les gestes barrières et un couvre-feu depuis quatre mois, les contaminations sont toujours au plus haut.

Aujourd’hui, on sort de chez soi en mettant un masque, on appuie sur le bouton de l’ascenseur avec sa manche, on se met du gel sur les mains 18 fois par jour… et on enlève le masque pour manger avec ses collègues ou ses amis. Pas exactement le plus efficace pour éviter le Covid-19… La dernière étude de l’Institut Pasteur, publiée en mars 2021, s’intéresse aux lieux des contaminations. C’est bien la sphère familiale qui est à l’origine de 63 % d’entre elles. « Les repas, aussi bien en milieu privé que professionnel, sont les circonstances les plus fréquemment rapportées », relève ces travaux menés sur 77.208 personnes infectées du 1er octobre 2020 au 31 janvier 2021. « Certains ne se rendent pas compte qu’ils se mettent en danger, regrette Benjamin Davido. Et beaucoup n’ont aucun scrupule à mettre le masque sous le nez alors que ne pas se laver les mains semble inconscient ! »

Il y a, on le sait, eu plusieurs ratés dans la communication sur les gestes barrières. Après avoir expliqué que les masques étaient inutiles, le gouvernement a finalement assuré qu’ils étaient indispensables. « La chronologie est assez édifiante : l’été dernier, on a imposé les masques en extérieur avant de dire que c’était important de les porter sur le lieu de travail, se remémore Matthieu Calafiore, membre du collectif Du côté de la Science. Or, la probabilité d’attraper le coronavirus en extérieur est très faible. »

L’aération, pan essentiel de la prévention

Autre pan de la prévention trop peu mise en avant jusqu’à présent : l’ aération des pièces​. « Il a fallu attendre décembre 2020 pour que le pictogramme « aération » arrive dans la communication du ministère, regrette le généraliste. C’est encore timide, mais ça commence à changer. »

La décision dévoilée jeudi soir par le gouvernement de laisser les habitants des 16 départements reconfinés s’aérer sans limite de temps et dans un rayon de 10 km (et non 1 ou 3 km comme lors des précédents confinements) laisse à penser que le message a évolué. Se voir en extérieur, avec des masques, reste moins dangereux qu’un repas en famille ou que prendre un ascenseur sans masque.

Certains soignants estiment néanmoins qu’une piqûre de rappel sur l’importance de bien porter son masque et d’aérer serait de bon augure dans cette phase d’emballement de l’épidémie. « D’autant qu’avec les variants, notamment anglais, la contagiosité augmente », rappelle l’infectiologue. Beaucoup ne se font pas d’illusions : ce nouveau confinement sera très difficile à respecter. Mais Matthieu Calafiore conclut sur une note d’espoir : « Les gens en ont marre au bout d’un an. Mais on peut espérer qu’avec les beaux jours, ils vont se retrouver dehors, où même un poil de vent fait chuter le risque. D’ici là, à notre petite échelle, on peut tous jouer un rôle pour diminuer les contaminations. Si vous prenez le risque de recevoir, faites le avec les fenêtres ouvertes ! » Facile et peu coûteux.

Source 20 MINUTES.

 

Une première mondiale à Rouen avec un produit nettoyant anti-Covid…

L’entreprise Novacel a mis au point et breveté une solution qui permet de retenir les bactéries et donc le virus de la Covid-19 sur des surfaces comme le métal ou le tissu.

Du produit désinfectant anti-Covid mis au point près de Rouen pulvérisé dans une rame de tramway

 

Basée à Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime), l’entreprise Novacel est depuis des années spécialisée dans la protection des surfaces pour de nombreux industriels. Déjà leader mondial dans la production de film autoadhésif en plastique pour la protection des objets et des surfaces (comme  par exemple celui qui recouvre l’écran d’un smartphone neuf) Novacel a présenté sa dernière innovation.

En mars 2020, lors du premier confinement, l’entreprise seinomarine avait déjà réagi à la crise sanitaire en produisant du gel hydro-alcoolique  afin d’apporter sa contribution dans la lutte contre la pandémie. Une grande partie avait alors été offerte à l’Agence régionale de santé pour une distribution aux personnels soignants qui en avaient besoin.

Un produit à pulvériser

Un an plus tard Novacel, toujours en guerre contre le virus, a présenté le fruit de plusieurs mois de recherches et de mise au point avec une première mondiale : un produit nettoyant anti-Covid à pulvériser qui a la particularité d’agir sur des surfaces telles que le métal, le verre et les tissus.

Le principe actif est un produit déjà existant, on a sélectionné quelque chose qui est approuvé « contact alimentaire » et qui est utilisé dans les produits cosmétiques. Mais notre formulation est innovante. »

Docteur Farah De Filippis,
responsable innovation et développement Novacel

Pour protéger les publics

Solution idéale pour le traitement des lieux accueillant du public, ce produit anti-Covid (dont la composition est tenue secrète) va être utilisé à partir d’avril 2021 à l’intérieur des bus et tramways de la métropole de Rouen.

Ça va pour les bâtiments publics, ça va aussi dans les musées, les restaurants, les écoles, les EHPAD. A partir du moment où les cinémas pourront rouvrir, nous les encouragerons d’utiliser notre solution : comme ça cela permettra aussi au public de revenir et d’être dans un environnement qui soit le plus protégé possible »

Richard Marchant,
Pdg de Novacel

Ce produit made in Normandie est breveté et devrait être très prochainement distribué.

Source FR3.

Le sport par ordonnance élargi aux maladies chroniques…

SANTELes députés ont élargi aux maladies chroniques les pathologies qui peuvent faire l’objet d’une prescription de sport.

Le sport par ordonnance élargi aux maladies chroniques

 

Le dispositif du sport sur ordonnance s’étoffe un peu plus. Les députés ont élargi aux maladies chroniques les pathologies qui peuvent faire l’objet d’une prescription de sport, comme cela existe depuis 2016, dans le cadre du vote de la proposition de loi LREM sur le sport.

Depuis 2016, les personnes qui souffrent d’une affection de longue durée (ALD) peuvent bénéficier d’une ordonnance prescrivant du sport, ce qui représente environ 10 millions de personnes, et une trentaine de pathologies (AVC invalidant, diabète de type 1 et 2, sclérose en plaques…)

Elargissement à l’hypertension, l’obésité ou encore la santé mentale

Cet amendement présenté par le groupe MoDem a reçu un avis favorable du gouvernement. A cet égard, la ministre des Sports, Roxana Maracinenu a « salué l’engagement des différents groupes sur le sujet, qui a permis de donner un avis favorable co-construit avec Olivier Véran« , a-t-elle dit.

L’amendement ajoute le terme de « maladie chronique et présentant des facteurs de risques ». Le sport par ordonnance pourra donc désormais concerner l’hypertension, l’obésité mais aussi la santé mentale notamment pour les personnes souffrant de dépression. D’après plusieurs députés, cela concernera environ 20 millions de Français.

En revanche, le sport prescrit par ordonnance n’est pas remboursé. Mais il pourra aussi, prévoit cet amendement, être prescrit par un spécialiste et pas uniquement par le médecin traitant. « C’est louable d’élargir le dispositif mais il faut que le dispositif marche sur le terrain », a fait savoir Régis Juanico (Génération. s) qui avait proposé de l’élargir encore plus, et plaide aussi pour que les mutuelles puissent assurer une prise en charge.

Source 20 MINUTES.

Un médicament contre l’acné pourrait causer des troubles du développement chez l’enfant s’il est pris pendant la grossesse, alerte l’ANSM…

RISQUE POTENTIELCes médicaments à base d’isotrétinoïne orale présentent un risque pour le fœtus si la mère est sous traitement pendant sa grossesse.

Un médicament contre l’acné

 

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé que l’isotrétinoïne orale, un traitement contre l’acné, pris pendant une grossesse présentait un « risque potentiel » de constater des troubles neuro-développementaux de type autistiques chez les enfants à naître. Il présente également un risque de plus de 30 % de survenue de malformations chez les fœtus au niveau du cerveau, du cœur ou du visage.

L’agence sanitaire rappelle que ces médicaments à base d’isotrétinoïne orale, prescrits pas des dermatologues, ne doivent pas être utilisés pendant la grossesse ni chez les femmes en âge d’avoir des enfants et n’étant pas sous contraception.

Une future étude sur les données de l’assurance maladie ?

Elle recommande aux femmes d’arrêter le traitement si une grossesse survenait et de consulter un médecin. L’ANSM a noté que l’échographie pouvait ne pas révéler d’« anomalie visible » mais que « des troubles neuro-développementaux à type de retard mental ou de retard des fonctions motrices » pouvaient malgré tout survenir.

Ce jeudi, l’agence a indiqué que des investigations étaient en cours. Pour confirmer ce risque, la structure Epi-phare va déterminer si une étude sur les données de l’assurance maladie est réalisable. A noter qu’en 2019, environ 125.000 personnes étaient traitées avec ces médicaments oraux.

Ce « risque potentiel » a été mis au jour après une suspicion de troubles autistiques chez un jeune enfant exposé pendant la grossesse à l’isotrétinoïne et né sans malformation visible. C’est le réseau national des centres de pharmacovigilance qui en a reçu le signalement.

Source 20 MINUTES.

Alimentation végane : des os fragilisés par les carences …

Notre santé osseuse peut-elle vraiment se passer de protéines animales : viande, fromage, lait, œuf… ? La réponse est non selon des scientifiques allemands.

Alimentation végane : des os fragilisés par les carences

 

Malgré les différentes alternatives dans l’assiette et les suppléments anti-carences consommés en cas de véganisme, l’exclusion des protéines animales pourrait nuire à la santé osseuse.

Pour nous éclairer sur ce point, des chercheurs allemands ont recruté 36 personnes véganes et 36 autres consommant de tout. Tous ont passé un test basé sur des ultrasons. Des prélèvements sanguins et urinaires ont aussi été effectués. « Ces examens nous ont permis d’observer le métabolisme osseux à partir de l’identification de 12 biomarqueurs précis », décrit le Pr Andreas Hensel, principal auteur de l’étude. Il s’agit par exemple de la lysine, un acide aminé, mais aussi des vitamines A et B6.

Résultat, « ces différents marqueurs étaient présents en quantité moindre chez les volontaires véganes comparés aux non-véganes ». Un point qui pourrait confirmer une moins bonne santé osseuse chez les personnes ne consommant aucune protéine animale.

Autre étude probante sur le sujet : un sur-risque de fracture osseuse de 43% lié aux régimes véganes et végétariens a en effet été mis en avant par des chercheurs britanniques des Universités d’Oxford et de Bristol. Et ce comparé à des personnes consommant régulièrement de la viande et des produits laitiers. « De faibles apports en calcium et en protéines ont été associés à une qualité dégradée de la santé osseuse », décrit le Dr Tammy Tong, principal auteur de l’étude.

Les protéines et le calcium dans les légumes ?

Certes, une alimentation végétarienne ou végane peut apporter des protéines et du calcium : les légumineuses (lentilles, pois chiche, haricots, fèves…), les oléagineux (amandes, noisettes, noix…), les céréales (quinoa, sarrasin), certains légumes (le brocoli, le panais…), le tofu et le seitan contiennent des protéines. Le calcium, lui, se trouve dans le beurre de sésame, les laits et yaourts végétaux, les figues sèches, les amandes et le brocoli.

Mais les concentrations sont moindres comparées aux protéines animales. Et la consommation quotidienne de légumes, légumineuses et autres alternatives ne suffisent pas toujours à éviter des carences.

À titre d’exemple, on trouve l’équivalent de 20 grammes de protéines dans :
-80 grammes de cuisse poulet rôti ;
-100 grammes de jambon ;
-200 grammes de lentilles cuites ou de tofu ;
-240 grammes de pois cassés ou de pois chiche ;
-490 grammes de quinoa cuit.

Source EST REPUBLICAIN.