SCANDALE – Ehpad Orpea : un livre dénonce de graves défaillances dans le groupe, le titre chute en Bourse…

La parution d’un livre-enquête titré « Les Fossoyeurs », dénonçant l’obsession de la rentabilité au sein du groupe privé de maisons de retraite Orpea, a eu un écho immédiat.

Le siège du groupe de santé et de maison de retraites Orpea à Puteaux (Hauts-de-Seine).

Le siège du groupe de santé et de maison de retraites Orpea à Puteaux (Hauts-de-Seine).

 » Etonnant ??? Quantité de publicités valorisent les rendements en investissant dans les EHPAD ! 5, 6, 9 voire jusqu’à 12 % !… De l’argent à bon compte sur des personnes vulnérables par des entreprises cotées en Bourse ! Scandaleux ! Qui cautionne ?  » HANDICAP INFO.

C’est la dénonciation d’un système fait pour faire « cracher » les résidents et leurs familles : des personnes âgées « rationnées », abandonnées dans leurs excréments ou laissées sans soin pendant des jours… La parution d’un livre enquête titré « Les Fossoyeurs », critiquant l’obsession de la rentabilité au sein du groupe privé de maisons de retraite Orpea, a eu un écho immédiat. Ce lundi, l’entreprise a connu une chute brutale de son cours à la Bourse de Paris.

Le titre du groupe français, gestionnaire de cliniques privées et de maisons de retraite, a perdu plus de 16 %, avant que sa cotation ne soit suspendue, à la demande de la société. La direction d’Orpea a fini par s’exprimer en début de soirée via un communiqué de presse. « Un article publié ce jour dans le journal Le Monde dévoile les premiers éléments d’un ouvrage à paraître visant Orpea. Ces éléments, polémiques et agressifs, montrent une volonté manifeste de nuire. Nous contestons formellement l’ensemble de ces accusations que nous considérons comme mensongères. « Orpea, ne disposant pas du livre à ce jour, a d’ores et déjà saisi ses avocats pour y donner toutes les suites, y compris sur le plan judiciaire, afin de rétablir la vérité des faits et défendre son honneur », ont-ils communiqué.

Mais que raconte « Les Fossoyeurs » pour qu’un tel séisme touche le groupe hospitalier ? L’auteur, le journaliste Victor Castanet, y décrit un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont « rationnés » pour améliorer la rentabilité de l’entreprise. Et ce alors que les séjours sont facturés au prix fort plusieurs milliers d’euros par mois. Une auxiliaire de vie, dont l’auteur a recueilli le témoignage, raconte par exemple à quel point elle devait « se battre pour obtenir des protections » pour les résidents.

« Il faut que ça crache ! »

« Nous étions rationnés : c’était trois couches par jour maximum. Et pas une de plus. Peu importe que le résident soit malade, qu’il ait une gastro, qu’il y ait une épidémie. Personne ne voulait rien savoir », raconte cette femme dans « Les Fossoyeurs ». L’auteur s’intéresse d’abord aux dérives signalées dans l’établissement « Les Bords de Seine » qui sert de vitrine au groupe Orpea, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), puis découvre d’autres dysfonctionnements. Selon l’auteur, l’obsession de la rentabilité aurait poussé les dirigeants historiques du groupe – à commencer par son fondateur, le docteur Jean-Claude Marian, aujourd’hui richissime président d’honneur –, à imposer des méthodes managériales visant principalement à rogner sur les dépenses et profiter également de l’argent public. « Il faut que ça crache ! », serait le « leitmotiv » des réunions d’encadrement selon ce livre polémique.

Le livre revient également sur les conditions de la mort de l’écrivaine Françoise Dorin en janvier 2018, des suites d’une escarre mal soignée, moins de trois mois après son entrée dans un des établissements du groupe Orpea. Une perquisition avait déjà eu lieu au siège du groupe de maisons de santé à Puteaux (Hauts-de-Seine) en mars dernier, dans le cadre d’une enquête préliminaire pour complicité de fraude fiscale et blanchiment aggravé.

La tempête boursière déclenchée par la parution de cet ouvrage a également touché d’autres groupes privés gérant des maisons de retraite : le titre Korian a perdu quelque 10 % dans le courant de l’après-midi, et celui de LNA santé plus de 4 % – dans un marché globalement en très forte baisse de 3,55 %.

Source LE PARISIEN.

Personnes âgées : Face à la hausse des cas de maltraitance, des bénévoles à l’écoute « pour soulager » les souffrances…

Au dernier semestre 2021, le 3977, numéro national de lutte contre les maltraitances envers les personnes âgées, a enregistré une hausse de 22 % des signalements.

Mais le sujet rencontre peu d’écho.

Personnes âgées : Face à la hausse des cas de maltraitance, des bénévoles à l’écoute « pour soulager » les souffrances...

 

  • En France, le numéro 3977 permet de signaler des faits de maltraitance commis à l’encontre de personnes âgées et d’adultes en situation de handicap.
  • Après une baisse des signalements enregistrés en 2020 dans un contexte d’épidémie de Covid-19 et de confinement, la plateforme a noté une hausse constante des appels en 2021.
  • Physiques, psychologiques ou financières, ces maltraitances à l’égard des personnes en situation de vulnérabilité nécessitent, selon les acteurs du secteur, une réponse politique d’ampleur.

Autour de la table, les réglisses passent de main en main. Malgré le froid et le regain de l’épidémie de Covid-19, Claude, Renée, Isabelle, Nadine et sept autres bénévoles de l’association Alma Paris ont fait le déplacement pour la première réunion d’équipe de 2022. Anciens médecin, psychologue, juriste ou assistantes sociales, ces membres de l’équipe écoutent et orientent les personnes âgées ou en situation de handicap victimes de maltraitances.

Un accompagnement qui s’est intensifié depuis l’apparition du coronavirus au printemps 2020. Rattachée au niveau départemental à la plateforme d’écoute nationale, le 3977, Alma Paris a géré près de 460 dossiers l’année passée, un chiffre en hausse constante depuis trois ans. La tendance est la même à l’échelle nationale, puisqu’au dernier semestre 2021, les signalements de maltraitance à l’encontre des seniors ont  augmenté de 22 % sur ce numéro dédié.

Des maltraitances « mal connues »

En dépit de ce constat, la question de la maltraitance des personnes âgées est passée sous les radars de l’opinion et des responsables politiques, estiment les acteurs du secteur. « Au début de l’épidémie de Covid-19, les pouvoirs publics ont eu un discours de prévention très fort sur les violences faites aux enfants et aux femmes mais la thématique des violences faites aux personnes âgées a été totalement absente. On sent bien que ça n’est pas perçu comme une priorité depuis le début du quinquennat », analyse Pierre Czernichow, le président de la Fédération 3977. Dans les locaux parisiens d’Alma, Claude Lepresle, qui préside la structure, peine à cacher son « irritation » : « Dès le premier confinement, on est monté au créneau auprès de l’adjoint à la maire de Paris pour dire que ça suffisait et que les vieux aussi, ça existait ! »

« Mal connues », selon Pierre Czernichow, les maltraitances à l’égard de nos aînés peuvent s’exercer de diverses façons. Psychologiques, physiques ou financières, ces violences se déroulent soit dans un cadre institutionnel au sein d’établissements médico-sociaux comme les Ehpad, soit dans le huis clos familial, au domicile des personnes âgées. Elles peuvent être le fait d’un proche mais aussi d’un aidant ou d’un professionnel. Les signalements, eux, émanent parfois de la victime directe mais ce sont majoritairement des tiers – un membre de la famille, un voisin ou un soignant – qui alertent.

« Par moments, on rencontre des impasses »

Les échanges entre les bénévoles d’Alma Paris témoignent de la complexité de ces situations. Répartis en binômes pluridisciplinaires, les membres de l’équipe tiennent des permanences et récupèrent les dossiers ouverts par la plateforme nationale après un premier appel au 3977. « En général, les dossiers sont traités directement par ces binômes. Mais par moments, on rencontre des impasses, on ne sait plus quoi proposer et ça nécessite de réfléchir tous ensemble aux suites à donner », explique Claude.

Au total ce lundi, neuf dossiers sont examinés par le groupe. « J’en ai trois », annonce Dominique, bénévole depuis 2019 à Alma. Une femme, âgée d’une cinquantaine d’années, a sollicité l’association car on lui interdit de rendre visite à son père. Agé de 78 ans, victime d’une rupture d’anévrisme et plongé dans le coma pendant trois semaines, il serait, selon l’appelante « sous l’emprise » de sa belle-fille et de sa nouvelle épouse. « Là, le problème, effectivement, c’est le droit de visite. Elle peut écrire au procureur ou faire appel à un avocat. Mais s’il y a une mise sous tutelle, ça va prendre un an, facile. Peut-être qu’une médiation par un autre membre de la famille pourrait aider ? », interroge Isabelle, juriste de formation.

Des interventions rares

Chargés d’orienter et d’aider les proches inquiets ou les victimes, les bénévoles d’Alma n’ont pas vocation à se substituer aux services sociaux ou à la justice. Mais certaines situations graves nécessitent l’intervention de l’association. « On a eu des nouvelles de Madame C. », lance Claude. « Comme vous le savez, c’est une pharmacienne qui nous a téléphoné pour nous dire qu’une de ses clientes était frappée par son fils, qu’elle avait remarqué des bleus sur ses poignets et sur ses bras », ajoute le président de l’association.

À l’occasion d’une venue dans l’officine, exceptionnellement seule et sans son fils, cette dame âgée s’était confiée à sa pharmacienne. « On lui a dit qu’en tant que professionnelle de santé, elle devait faire un signalement au procureur de la République. On l’a relancé cinq fois, mais elle n’a rien fait. Donc on a pris notre plume pour écrire directement au procureur qui a nommé un médecin pour une expertise avec une demande de mise sous protection », poursuit-il.

« On a fait tout ce qu’on avait à faire ! »

« Nous, on a fait tout ce qu’on avait à faire ! C’est à la justice maintenant de trouver une solution pour que ce fils arrête de taper sur sa mère », s’agace Marie-Françoise, qui a géré le dossier. Problème, le procureur aurait sommé le médecin expert de réaliser une évaluation cognitive de la victime. « C’est un peu rude. Cette dame va peut-être se retrouver sous curatelle alors qu’elle n’a rien demandé et qu’il y a des suspicions de maltraitances ! », s’inquiète Isabelle.

Soumises au secret de l’enquête, les autorités judiciaires ne communiquent pas à l’association les avancées de leurs investigations diligentées après un signalement. « On ne sait pas si le procureur a ouvert une enquête de police en parallèle à l’encontre du fils ? », demande Renée, psychologue à la retraite. « Non », regrette Claude. « C’est frustrant », confie Christiane, la fondatrice et « vétérante » de l’association. Marie-Françoise, directrice d’Ehpad pendant douze ans, elle, s’y est résolue : « Je me dis que si on a déjà pu apporter une écoute, un soutien, soulager les gens qui nous appellent, c’est déjà beaucoup ».

Source 20 MINUTES.

L’« eye tracking » pour détecter les symptômes de Parkinson jusqu’à 5 ans à l’avance…

Développée par P3Lab, une startup européenne, cette méthode pourrait aider au diagnostic précoce de nombreuses maladies neurologiques.

L'« eye tracking » pour détecter les symptômes de Parkinson jusqu’à 5 ans à l’avance

 

« L’OMS considère les désordres d’ordre neurologique comme la plus grande menace sur la santé publique », informe Antoine Pouppez, fondateur de la start-up P3Lab. Aujourd’hui, ces troubles concernent 130 millions d’Européens. Cela représente sept millions de nouveaux cas et neuf millions de morts chaque année.

P3Lab a pour mission de propager une solution d’eye tracking appelée NeuroClues. Son but ? Aider à diagnostiquer des maladies neurologiques telles que Parkinson, la sclérose en plaques, les lésions cérébrales traumatiques ou encore Alzheimer. Celles-ci affectent collectivement 3 % des populations européennes et nord-américaines.

Grâce à NeuroClues, les neurologues pourront quantifier instantanément leur examen clinique tout en supprimant le besoin d’examens complémentaires. Une fois déposé au niveau des yeux du patient, ce masque électronique permet de diminuer de plusieurs mois le délai d’obtention d’un diagnostic et de détecter cinq ans à l’avance des symptômes spécifiques tels que le blocage de la marche.

Des diagnostics tardifs

Le diagnostic représente la plus grande problématique des maladies neurologiques. « Cela est dû à la plasticité de notre cerveau, explique Antoine Pouppez. Lorsqu’un de vos neurones meurt, le cerveau arrive à trouver des alternatives et des chemins pour contourner ce neurone et donc maintenir l’activité du cerveau sans avoir d’impact ».

Le problème intervient si la cause de cette dégénérescence est une maladie neurologique. Comme la plasticité du cerveau masque les effets de la maladie, « les gens viennent chez le neurologue trop tard, lorsque la maladie est déjà trop installée, regrette le fondateur. Le challenge est d’arriver à détecter de la façon la plus précoce possible les maladies neurologiques ».

Pour cela, P3Lab se concentre sur les yeux, qui bougent de façon continue. « Nous faisons plus de mouvement d’œil au cours de notre vie que de battement de cœur » illustre Antoine Pouppez. Il s’agit du mouvement le plus rapide du corps humain, « allant jusqu’à 600 degrés par seconde, avec des accélérations de 35.000 degrés par second ». Un mouvement étudié scientifiquement depuis de nombreuses années.

Les yeux comme détecteurs de maladies

« On sait depuis les années 1960 que les mouvements oculaires permettent de façon causale d’établir un lien entre ce que l’on observe sur le mouvement et les atteintes du système neveu central », explique Pierre Daye, autre fondateur de P3Lab. Certaines zones du système nerveux central influencent le contrôle et la coordination du mouvement oculaire. Depuis les années 1960, les chercheurs savent aussi comparer les mouvements oculaires. Ceux effectués par des personnes saines ne sont pas les mêmes que ceux des personnes atteintes Parkinson ou d’autres formes de maladies neurologiques.

L’« eye tracking » ou oculométrie permet de détecter ces maladies très tôt. Cette science visant à étudier le mouvement de l’œil est la base de NeuroClues, l’outil développé par P3Lab.

Accompagner les praticiens

NeuroClues est conçu pour répondre aux besoins des praticiens. Il s’intègre dans la pratique courante des médecins grâce à un logiciel et une solution d’ « eye tracking » portable qui effectue des mesures et des analyses en quelques minutes.

Des capteurs et des processeurs FPGA sont à la base du design des cartes électroniques, des interfaces et des connexions. « En fait, nous avons créé un PC avec un processeur spécifique et des webcams personnalisées avec des capteurs d’image », vulgarise Pierre Daye. Les quatre briques de l’appareil NeuroClues sont les capteurs, les caméras, l’unité logique (FPGA) et l’hardware. Quant au contrôle de l’appareil, P3Lab a développé une application disponible sur Windows, Mac et Androïd.

P3Lab a pour volonté « d’amener cette solution de diagnostic connue dans la recherche, dans la pratique du clinicien pour l’appliquer dans le diagnostic des maladies neurologiques ». Les maladies neurologiques, telles que la commotion, la sclérose en plaques, l’Alzheimer ou encore le syndrome parkinsonien, affectent 3 % de la population pour lesquels « l’eye tracking a une valeur », illustre Antoine Pouppez.

Réduire le temps de diagnostic

Cet outil représente un changement de paradigme dans le diagnostic du syndrome de Parkinson. Il permet de quantifier instantanément l’examen clinique du neurologue, tout en supprimant le besoin d’examens complémentaires. Sa technologie diminue ainsi de plusieurs mois le temps d’attente du patient pour obtenir un diagnostic. Plus précisément, NeuroClues détecte, plusieurs années à l’avance, des symptômes spécifiques comme le blocage de la marche.

Dans le futur, P3Lab voudrait développer un deuxième appareil destiné aux généralistes. Basé sur la même technologie, cet outil servirait à étudier les mouvements oculaires du patient de façon « ultra-simple » pour pouvoir le rediriger rapidement vers un neurologue si nécessaire.

Une certification médicale

En comparaison avec ce qui existe déjà sur le marché, NeuroClues va être certifié comme « medical device ». « Il pourra donc être utilisé dans une pratique courante de médecine sans nécéssiter des documents administratifs de vérification d’éthique » traduit Pierre Daye.

Ce mois-ci P3Lab annonce la réussite de sa levée de fonds de 4,2 millions d’euros menée par Invest. BW, l’américain Graph Ventures, Artwall, des Operator Angels. La Région Wallonne (DGO6 et Novalia) soutient également la start-up. Actuellement, P3Lab construit un réseau de collaborations internationales en Europe et aux États-Unis.

 

Comment la musicothérapie peut aider un malade atteint d’Alzheimer ?…

Réponses avec le docteur Maï Panchal, directrice scientifique de la Fondation Vaincre Alzheimer et Pascal Wallé, pianiste et chanteur qui propose des ateliers de stimulation à travers des chansons populaires. 

Stimuler son cerveau grâce à la musique

 

Autodidacte et non spécialiste, Pascal Wallé  expérimente depuis plus de vingt ans une méthode musicale au sein des maisons de retraite qui améliore le bien-être des personnes atteintes d’Alzheimer.

Je propose une activation mémorielle, une motricité active basée sur la chanson et les refrains, le souvenir rythmique d’une mélodie comme marqueur profond de la mémoire. 

Des chansons populaires bien ancrées dans la mémoire des personnes âgées !

Avec son piano, Pascal Wallé propose : un programme personnalisé de plusieurs séances afin « d’améliorer leurs biens êtres, remonter à la source de la maladie, gestion des émotions et stimulation sensoriel, stimuler la régénération réparer renforcer les souvenirs au delà de la mémoire pour la personne en perte d’autonomie, retrouver une notion créative, développer une capacité de concentration, entreprendre une musicothérapie par l’art ».

Stimuler son cerveau grâce à la musique

De nombreuses études démontrent que la musique a un impact sur le système cognitif des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. La musicothérapie permet de réduire l’anxiété et l’agitation des patients, tout en tentant de stimuler leur mémoire et de faire resurgir des souvenirs.

Plus d’informations

Source FRANVCE BLEU.

Corse – Le secteur d’aide à la personne à domicile recrute…

Activité essentielle dans le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie, le secteur du soin à domicile recrute en Corse.

Dans les villes comme dans les villages, on manque en effet de bras dans ce secteur.

AVEC recrute dans un secteur en manque de main d'œuvre

 

Des métiers essentiels pour le maintien de la vie à la ville comme à la campagne

Comme d’autres secteurs, celui des services à domicile souffre d’une pénurie de main d’œuvre, au point que des campagnes de recrutement sont lancées notamment comme le groupe AVEC qui compte 10 agences en Corse, et qui recherche des assistantes de vie, des aides à domicile, et des aides-soignantes ou encore des infirmiers ou des AMP, les aides médico-psychologiques.

Autant des métiers essentiels quand une personne en perte d’autonomie n’est pas assistée de ses proches pour les gestes quotidiens, ou les soins indispensables pour vivre et vieillir dignement.

Actuellement, le groupe AVEC que l’on peut trouver sur internet sur AVEC.fr emploi environ 300 personnes en corse

Source FRANCE BLEU.

Un nouveau concept d’habitat partagé pour les seniors à la Tour des Argonautes à Reims…

La société Plurial Novilia inaugure un concept inédit d’habitat senior partagé à la Tour des Argonautes à Reims.

Patrick est l'un des premiers locataires de ses appartements spécialement conçus pour les personnes de plus de 65 ans et adaptés aux personnes à mobilité réduite.

 

Les premiers locataires ont emménagé en septembre dans ces appartements tout équipés, reliés à d’autres logements par un espace de vie commun.

Dix-huit logements ont été aménagés par la société Plurial Novilia dans la tour des Argonautes du quartier Châtillons à Reims, pour accueillir des seniors dans le cadre d’un habitat partagé. Un dispositif composé de logements équipés et sécurisés, d’un espace de vie commun et d’un service d’accompagnement.

Ces habitats partagés sont conçus par « îlots » de trois logements, qui partagent chacun une buanderie et une salle commune. Chaque locataire dispose de son appartement neuf, et entièrement adapté aux personnes à mobilité réduite : « Il y a beaucoup plus d’espace, une salle d’eau impeccable, la disposition est bien meilleure que là où nous étions avant » témoigne Paul, 90 ans. Son épouse, qui a besoin d’un fauteuil roulant pour se déplacer, dispose désormais de sanitaires adaptés.

Confort et sécurité

Chaque logement est équipé d’un système de capteurs qui analyse les habitudes du locataire et permet de donner l’alerte en cas de comportement habituel, comme la présence d’une personne au sol. Un changement bienvenu pour Patrick, 71 ans, tout premier locataire de l’opération : « Avant j’habitais au 17e étage et j’étais tout seul, et je suis tombé plusieurs fois. Maintenant j’ai la sécurité ici, je suis bien. »

Je vois Robert et puis Pierrette. Je vois Daniel. Avant j’étais tout seul – Patrick, locataire

Au delà de la modernité des équipements, c’est la proximité avec d’autres locataires seniors au sein de cet immeuble qui rassure ces habitants et leurs familles : « Pour nos parents, d’avoir ces espaces très spacieux, un gardien dans l’immeuble et les services d’une société qui vient en plus, cela représente beaucoup d’avantages. C’est vraiment un beau projet » témoigne Annick, en visite chez sa mère, Monique, âgée de 90 ans.

Patrick , 71 ans, est le premier locataire d'un de ces six îlots de trois logements reliés par une pièce commune.

Lien social

Plurial Novilia a choisi de travailler avec une société de services à la personne, Verveine Citron, pour la mise en place de ce concept inédit : « Je suis là pour que tout se passe bien entre les voisins et pour organiser le lien » témoigne Jennie, employée de l’entreprise, qui organise un goûter une fois par mois avec les locataires pour les inciter à faire connaissance. L’objectif est d’accompagner cette nouvelle communauté au moins dans les premiers temps de leur installation, pour susciter leur envie de se rencontrer, prévenir d’éventuels conflits et pourquoi pas, mettre en oeuvre de nouveaux projets entre habitants.

Entre sécurité et convivialité, la recette séduit ces locataires, seuls ou en couple : « Ici on connait les voisins, on sait qu’on peut appeler quelqu’un, on peut faire appel à beaucoup de monde, témoigne Paul, alors qu’avant on habitait dans un immeuble où tout le monde travaillait, donc il n’y avait personne la journée. »

Tous les locataires se rencontrent une fois par mois dans une des six salles commune pour un gouter.

On est quand même chez nous, mais si on s’entend bien, cela permet de faire des choses ensemble – Murielle, 70 ans

La salle commune permet bien évidemment d’organiser des rencontres et peut servir d’espace pour partager des activités communes : « On est quand même chez nous, mais si on s’entend bien, cela permet de se rendre des petits services, de faire des choses ensemble. C’est plus convivial, c’est différent ! » s’enthousiame Murielle, 70 ans. Au programme pour la suite : former un club de scrabble ou de belote.

Il reste encore des appartements disponibles à la location dans ces îlots de la Tour des Argonautes.

Source FRANCE BLEU.

Pléneuf-Val-André. La halte-relais France Alzheimer fonctionne les mardis…

Accompagné une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou toutes autres maladies apparentées est une très forte charge pour l’accompagnant souvent lié 24/24 heures au malade.

Marie-Noël Hardy et Simone Moy, bénévoles et référentes France Alzheimer à Saint-Brieuc ; Jean-Jacques Morvan, référent à Pléneuf-Val-André ; Yvon Roselier, président départemental

 

Ces troubles entraînent aussi souvent une rupture sociale du malade et de son accompagnant. D’où la création d’une halte-relais tous les mardis matin.

 Elle permet aussi aux malades de rencontrer d’autres personnes, de faire des activités. Elle offre un cadre serein pour un accompagnement en douceur vers l’acceptation progressive d’aides extérieures.  L’accueil est assuré par des bénévoles, formés par l’union de France Alzheimer,  une formation indispensable pour un accueil adapté .

 Le but de cette halte est d’offrir aux accompagnants la possibilité de profiter d’un moment pour eux en toute tranquillité, de rencontrer d’autres accompagnants et d’échanger entre eux et avec l’association  explique Yvon Roselier, président départemental de l’association France Alzheimer. »
Halte-relais France Alzheimer, salle des activités de l’espace socioculturel du Tertre-du-Bourg, rue des Drs-Roux-et-Calmette, à Pléneuf-Val-André ; chaque mardi, de 9 h à 12 h. Inscriptions auprès du secrétariat de France Alzheimer, du mardi au vendredi, tél. 02 96 60 85 42.

La halte-relais est la première sur le département. D’accès gratuit, elle s’adresse à l’ensemble de la communauté d’agglomération de Lamballe, Terre et Mer.  Le choix d’une permanence le mardi matin est directement lié au marché de Pléneuf. Ce jour-là, le choix d’une rencontre hebdomadaire est lié une facilité de gestion et à la gratuité parce que tout le monde doit avoir accès à ce type d’aide. 

Source OUEST FRANCE.

La Ferté-Macé. L’accueil de jour pour malades d’Alzheimer ferme…

Lors de l’assemblée générale extraordinaire, lundi, les membres de l’association Aloïs pays d’Andaine Jean-Jacques Francesconi ont pris la décision, à l’unanimité, de dissoudre l’association.

Les participants à l’assemblée générale extraordinaire où il a été décidé de dissoudre l’association.

 

En conséquence, le centre d’accueil de jour pour les malades atteints de la maladie d’Alzheimer va fermer ses portes.

« Après quinze ans au service des malades d’Alzheimer et de leurs familles, c’est avec regret que nous avons pris cette décision. Mais après de très longs mois de confinement et de situation sanitaire délicate, aucune demande d’accueil n’a été faite pour intégrer ce centre d’accueil de jour. Les familles ont d’autres besoins comme, par exemple, les accueils à la journée dans les Ehpad du secteur ou des accompagnements au domicile », expliquent les responsables.

L’association espère que ces familles trouveront des solutions d’aide qui leur conviendront et les soulageront au quotidien. Les responsables d’Aloïs constatent que « depuis novembre, de nombreux bénévoles se sont engagés dans les visites de courtoisie organisées par la municipalité, mettant ainsi leurs compétences au service des personnes isolées ».

Source OUEST FRANCE.

Covid19 : une vente caritative d’œuvres au profit de l’association France Alzheimer Corse…

A cause de la crise sanitaire, les associations ont peiné à récolter les fonds nécessaires à leur fonctionnement.

C’est dans ce cadre que les associations France Alzheimer Corse et Donne e Surelle ont organisé le samedi 18 décembre une vente caritative d’œuvres au Palazzu Domu d’Ajaccio.

A cause de la crise sanitaire, les associations ont peiné à récolter les fonds nécessaires à leur fonctionnement.

 

45 tableaux d’une trentaine d’artistes corses ont été exposés et proposés aux enchères ce samedi 18 décembre. Les bénéfices de leur vente ont été reversés au profit de l’association France Alzheimer Corse.

Une des peintres, Lorie Renaud, a réalisé une œuvre sur le thème du lien et de la connexion. « Ma grand-mère paternelle a eu cette maladie, et je n’ai pas pu lui dire au revoir parce qu’elle était sur le continent. Rejoindre cette association c’était pouvoir apporter quelque chose et c’est pour ça que j’ai voulu créer un tableau« , confie-t-elle.

Une vingtaine de tableaux vendue

Pour l’association, cette journée symbolise les retrouvailles.  » Après cette période horrible du Covid19 qui nous a coupé des adhérents, on avait besoin de retrouver le lien« , explique Jean-Marc Cresp, Vice-président de l’association France Alzheimer Corse. Ce samedi, une vingtaine de tableaux a été vendue.

Philippe Christian est atteint de troubles cognitifs. Selon lui, ce genre d’événements est essentiel pour mieux connaître Alzheimer. « Ça permet d’interpeller les gens concernant cette maladie. Et de faire des rapprochements entre sa personne et le malade en question », considère-t-il.

Il est aussi possible de les acheter en ligne. En Corse, entre 6.000 et 8.000 personnes sont officiellement déclarées atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Le Viagra pourrait être utilisé pour traiter la maladie d’Alzheimer…

Des scientifiques américains affirment que les utilisateurs de sildénafil, le nom générique du Viagra, sont moins susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer.

Cette découverte, bien qu’à confirmer, les incite à déterminer plus précisément l’origine de cet effet protecteur.

Le Viagra pourrait être utilisé pour traiter la maladie d'Alzheimer

 

La maladie d’Alzheimer, la forme la plus courante de démence liée à l’âge, touche des centaines de millions de personnes dans le monde. Malgré le nombre croissant de cas, il n’existe actuellement aucun traitement efficace. Et si celui-ci existait déjà, mais que son usage était jusqu’ici réservé à une autre condition pathologique ? Telle est l’hypothèse de scientifiques de la clinique de Cleveland à propos du sildénafil, un traitement approuvé par la Food and Drug Administration (Agence américaine du médicament) pour la dysfonction érectile (Viagra) et l’hypertension pulmonaire (Revatio). Leur étude parue dans Nature Aging révèle qu’il pourrait s’agir d’un candidat médicament prometteur pour prévenir et traiter la maladie d’Alzheimer.

À l’aide d’un système informatique et d’un réseau de cartographie génétique portant sur 7 millions de patients, les chercheurs ont souhaité déterminer quel médicamentparmi les 1 600 molécules approuvées par l’autorité sanitaire américaine pourrait s’avérer être un traitement efficace pour la maladie d’Alzheimer. Ils ont attribué des scores plus élevés aux médicaments ciblant à la fois la protéine bêta-amyloïde et la protéine taudans le cerveau, deux phénomènes pathologiques cérébraux décrits dans la maladie d’Alzheimer, par rapport aux médicaments ciblant uniquement l’un ou l’autre. Les résultats ont placé le sildénafil en tête des médicaments à tester dans un futur essai clinique.

« Le sildénafil améliore considérablement la cognition et la mémoire »

Les chercheurs ont déjà pu déterminer que le sildénafil est associé à une incidence réduite de 69% de la maladie d’Alzheimer. « Des études montrent que l’interaction entre l’amyloïde et la protéine tau contribue davantage à la maladie d’Alzheimer que l’une ou l’autre seule », explique le Pr Feixiong Cheng. « Nous avons émis l’hypothèse que les médicaments ciblant l’intersection du réseau moléculaire des endophénotypes amyloïde et tau devraient avoir le plus grand potentiel de succès. » Une bonne nouvelle puisque l’usage d’un traitement déjà existant à de nouvelles fins thérapeutiques offre une alternative à l’élaboration de nouveaux médicaments, un processus très long et coûteux.

« Le sildénafil, dont il a été démontré qu’il améliore considérablement la cognition et la mémoire dans les modèles précliniques, s’est présenté comme le meilleur candidat médicament », ajoute le Pr Cheng. « Nous avons constaté que son utilisation réduisait la probabilité de développer la maladie d’Alzheimer chez les personnes atteintes de maladie coronarienne, d’hypertension et de diabète de type 2, qui sont toutes des comorbidités significativement associées au risque de la maladie. » Pour explorer de plus près l’effet du sildénafil sur la maladie d’Alzheimer, les chercheurs ont développé un modèle de cellules cérébrales dérivé d’un patient atteint de la maladie d’Alzheimer à l’aide de cellules souches.

Cette expérience a permis de déterminer la façon dont le sildénafil peut influencer les changements cérébraux liés à la maladie : cette molécule augmente la croissance des cellules cérébrales et diminue l’hyperphosphorylation des protéines tau, une caractéristique qui conduit à des enchevêtrements neurofibrillaires que l’on trouve dans la maladie d’Alzheimer. Outre le lancement d’un essai clinique pour confirmer les avantages cliniques du sildénafil sur une large cohorte de patients atteints d’Alzheimer, l’équipe scientifique prévoit d’appliquer cette approche de « réorientation des médicaments » à d’autres maladies neurodégénératives, dont la maladie de Parkinson et la sclérose latérale amyotrophique (SLA).

Source SANTE MAGAZINE.