Handicap. 40 à 60 millions pour revaloriser le salaire des accompagnants scolaires…

Les AESH gagneraient entre 27 € et 41 € de plus chaque mois, propose le ministère de l’Éducation nationale, dans la foulée du Grenelle de l’Éducation.

Une « première étape » pour la CFDT.

Un accompagnant d’élèves en situation de handicap ( AESH ) auprès d’un élève handicapé.

Mobilisés depuis des mois pour obtenir une meilleure reconnaissance de leur travail, les 121 000 accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) semblent avoir été entendus par le ministère de l’Éducation nationale.

Actuellement, ces agents, la plupart du temps en CDD, interviennent en classe en concertation avec l’enseignant pour aider les élèves à écrire ou manipuler le matériel travaillent en général 24 heures de travail, pour un salaire moyen de 800 €, ce qui les place en dessous du seuil de pauvreté (855 €, selon l’Insee).

« Une première marche »

Lors d’une réunion avec les syndicats, organisée mardi 16 juin dans la foulée du Grenelle de l’Éducation, le ministère a annoncé qu’il entendait débloquer une enveloppe de 40 à 60 millions d’euros ​pour revaloriser leurs salaires.

Si la totalité de l’enveloppe budgétaire alimentait cette grille, les AESH gagneraient de 27 à 41 € de plus par mois. Il s’agirait là d’une première étape de revalorisation, celle de 2022​, se félicite le Sgen-CDFT. Pour le syndicat, cette première marche doit toutefois absolument être suivie d’autres mesures et actée sur plusieurs années​.

Augmenter le temps de travail

Les syndicats réclamaient également le statut de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH. Le ministère ne semble pas vouloir satisfaire cette revendication. Le groupe de travail, qui doit se réunir dans les quinze jours, a fait plusieurs propositions pour augmenter le temps de travail des AESH : intervention au sein des accueils collectifs de mineurs (ACM) en tant qu’animateurs ou directeurs, des services de restauration ou périscolaires.

Source OUEST FRANCE.

Manche : ils dénoncent le manque de moyens et de personnel pour les dossiers handicap…

Des agents du secteur social du Département de la Manche ont manifesté ce jeudi 17 juin, pour réclamer plus de moyens humains et financiers pour le secteur du handicap.

Une partie des agents qui ont manifesté dans la cour de la Maison du Département.

 

À trois jours du premier tour des élections, soixante agents du secteur social du Département de la Manche ont manifesté dans la cour du conseil départemental, ce jeudi 17 juin 2021 à Saint-Lô.

La colère et le ras-le-bol des agents sont légitimes. Cette manifestation est le vœu des agents. Ils ont demandé son organisation pour dénoncer le manque de moyens et la dégradation des délais de traitement des dossiers handicap. On a fait des alertes avant de lancer cette nouvelle action.

Laure AbissetDéléguée CGT

Un malaise dénoncé depuis plusieurs mois

Le malaise au sein de la Maison départementale de l’autonomie (MDA) mais aussi des centres médico-sociaux ne date pas d’hier. Le 6 mai dernier, un rassemblement avait déjà eu lieu à la Maison du département, et d’autres se sont tenus, toujours pour les mêmes problèmes, au cours du dernier mandat.

Les tensions sont apparues avec la création de la MDA qui regroupe la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) et les services autonomie du Département. La MDA traite, entre autres, les prestations PCH, AAH, et les dotations de moyens pour l’inclusion scolaire. Des milliers de demandes sont en souffrance.

« À ce jour, plus de 6 000 dossiers sont en cours d’instruction et 700 ne sont toujours pas traités. » Le délai de traitement, qui devrait être de moins de quatre mois, atteint « les onze mois ».

Le département de la Manche a été pointé par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) comme faisant partie des dix pires départements en France en matière de traitement de dossiers.

Pas assez d’agents

Une nouvelle organisation a été mise en place en janvier 2020, mais elle n’a pas réglé les problèmes qui se sont aggravés avec « un turn-over important des agents mais aussi des encadrants », des arrêts maladies, un manque de remplaçants.

L’objet du mouvement en mai avait pour but d’obtenir des postes pérennes sur des services où les besoins ont été quantifiés et des renforts sur des temps longs afin de permettre aux agents renforts d’être plus stables.

Le Département a mobilisé une enveloppe supplémentaire de 500 000 euros pour des remplacements. « Ces moyens sont insuffisants pour faire face aux besoins. Cette année, l’enveloppe initiale de 480 000 euros a été consommée en quatre mois. Cela représente 15 postes pour 380 agents », relève Laure Abisset.

Les événements ont accru le mal-être des agents : il est plus que temps de les écouter !

Lors d’une rencontre du dialogue social liée au préavis de grève, le président du Département a annoncé un renfort de douze postes à la rentrée de septembre dont les deux tiers financés par le CNSA.

Les agents demandent des moyens pérennes pour pouvoir faire face à une situation qui n’a cessé de se dégrader depuis plusieurs années. Une délégation a été reçue ce jeudi par des élus.

Source LA PRESSE DE LA MANCHE.

 

« Déconjugalisation » de l’Allocation adulte handicapé : tumulte à l’Assemblée nationale, la majorité recourt au vote bloqué…

Par le dispositif du vote bloqué, le gouvernement a contraint l’Assemblée à voter sur sa version du texte, qui prévoit un abattement forfaitaire sur les revenus du conjoint et non une individualisation du calcul de l’allocation.

 

La secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, prend la parole à l'Assemblée nationale le 15 juin 2021. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

 

Le sujet du calcul de l’Allocation adulte handicapé (AAH) pour les personnes en couple a mis l’Assemblée nationale sous très haute tension jeudi 17 juin. La majorité se divisant sur la question, le gouvernement a décidé de recourir au vote bloqué : dispositif ne laissant aux députés d’autre choix que de voter sans retouche la version du texte approuvée par l’exécutif, sans les amendements soumis. La mesure d’individualisation de l’allocation, qui prévoyait de ne plus prendre en compte les revenus du conjoint du bénéficiaire, n’a donc pas été adoptée.

Portée par les oppositions de droite comme de gauche et par le groupe Agir (allié de la majorité), la déconjugalisation de l’AAH devait permettre de ne plus pénaliser certains allocataires en couple. En effet, certains allocataires se retrouvent à choisir entre vivre en couple au risque de voir leur indemnité diminuer, ou la conserver en renonçant sur le plan légal à leur relation. La mesure était au cœur d’une proposition de loi portant sur « diverses mesures de justice sociale » débattue en deuxième lecture à l’Assemblée dans le cadre d’une « niche » du groupe communiste.

Vives réactions des députés

Le gouvernement et les groupes LREM et MoDem étaient opposés à l’individualisation de l’AAH et ont fait voter une mesure qu’ils jugent « plus redistributive », à savoir un abattement forfaitaire de 5 000 euros sur les revenus du conjoint. Plus de 60% des 150 000 couples dont le bénéficiaire de l’AAH est inactif devraient conserver ainsi leur AAH à 903 euros, au lieu de 45% des couples aujourd’hui.

Ce vote bloqué a suscité l’indignation de plusieurs députés de droite et de gauche. Certains ont quitté l’hémicycle, et c’est sans leurs voix que la proposition de loi a été validée. La majorité « marche sur les débris de la démocratie« , a tonné le patron des députés PCF, André Chassaigne, dans l’hémicycle. « C’est une atteinte très grave à la démocratie parlementaire et j’en ai honte pour vous », a-t-il lancé à la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées, Sophie Cluzel. « Quelle honte ! » s’est indigné Guillaume Chiche, député des Deux-Sèvres sur Twitter, à l’issue de la séance.

« Ils obligent les handicapés à choisir entre la bourse et le cœur. Ils marchent sur la démocratie. Maintenant il faut les sanctionner dans les urnes » dimanche au premier tour des élections régionales et départementales, a appelé le député François Ruffin (LFI) dans les couloirs du Palais Bourbon.

La secrétaire d’Etat Sophie Cluzel a pour sa part assuré face à plusieurs députés manifestement émus et en colère qu’elle était « totalement respectueuse de tout le monde ». La proposition de loi doit maintenant repartir au Sénat.

Source FRANCE INFO.

Handicap : Environ 200 personnes manifestent pour une allocation indépendante des revenus de leur partenaire…

Une mesure détricotée par le gouvernement et la majorité, selon les associations.

Les personnes en situation de handicap peuvent perdre leur AAH si leur partenaire gagne plus de 2.000 euros de revenus.

 

Environ 200 personnes, dont de nombreuses personnes en situation de handicap, se sont rassemblées dimanche à Paris pour réclamer que le calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH) ne soit plus assujetti aux revenus du partenaire. « Je ne partage pas mon handicap, mon AAH non plus » ou « Fierté handi, mon AAH, mon autonomie », était-il ainsi écrit sur les nombreuses pancartes sur fond noir brandies par plusieurs d’entre eux, marchant ou roulant en cercle à l’appel de plusieurs collectifs et en scandant des slogans.

L’individualisation de l’AAH pour les personnes en couple est une mesure phare d’une proposition de loi qui sera discutée jeudi à l’Assemblée nationale. En commission, gouvernement et majorité ont détricoté cette mesure, inquiétant les associations : « A partir de 2.000 euros de revenus pour le conjoint, on n’a plus droit à l’AAH, s’insurge Pascale Ribes, présidente de APF France Handicap, sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Les ressources d’un conjoint ne font pas disparaître le handicap et on est ainsi à la merci de son compagnon. Déjà ils sont mis à rude épreuve et en plus ils doivent nous entretenir, c’est indigne ». Pascal Ribes a ensuite demandé aux députés LREM de ne pas voter ce texte : «C’est un débat qui dépasse les clivages politiques.»

Une avancée conservée en commission

Certaines pancartes accusaient ainsi Emmanuel Macron ou Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapés, d’être « handiphobes ». Au milieu des fauteuils roulants, des malades du VIH, des sourds appareillés ou encore des chiens d’aveugles, ainsi que des aidants, l’avocate Elisa Rojas qui souffre d’une maladie génétique provoquant une fragilisation des os a déclaré : « Même si on perd cette bataille, après avoir déjà perdu celle de l’accessibilité, on gagnera la guerre de l’autonomie. Pourquoi devrait-on choisir entre amour et justice ? »

« Je passe le plus clair de mon temps chez moi, entre mes quatre murs. Je ne travaille plus depuis quinze ans et je vis avec ma femme qui travaille et m’assiste, a raconté Dominique Barrot-Morigny qui souffre de sclérose en plaques. Si ça peut apporter un plus d’être là, tant mieux ». Dans son fauteuil, avec un bras dans le plâtre, l’homme de 60 ans est venu de Versailles. « On tente de mettre une dernière pression pour faire bouger les lignes. En plus, les femmes handicapées sont souvent plus victimes de violences conjugales », explique Fatima, handicapée moteur en fauteuil. La réforme a été amendée en commission mais a conservé une avancée : plus de 60 % des 150.000 couples dont le bénéficiaire de l’AAH est inactif conserveraient ainsi leur allocation à 903 euros, au lieu de 45 % des couples aujourd’hui. Créée en 1975, l’AAH est destinée à compenser l’incapacité de travailler. Elle est versée sur des critères médicaux et sociaux. Plus de 1,2 million de personnes en bénéficient, dont 270.000 sont en couple, pour une dépense annuelle d’environ 11 milliards d’euros.

Source 20 MINUTES.

Handicap : ne pas ajouter la dépendance économique…

Les revenus des conjoints ne doivent plus être pris en compte dans le calcul de l’allocation pour les adultes handicapés (AAH).

Tous l’ont compris sauf LREM et le Modem qui au nom de la responsabilité budgétaire ne soutiennent pas cette mesure.

Handicap : ne pas ajouter la dépendance économique

 

Jeudi, la commission des lois a rejeté l’individualisation (ou déconjugalisation) de l’allocation pour les adultes handicapés (AAH), contenue dans la proposition de loi «portant diverses mesures de justice sociale» présentée par le groupe de la Gauche démocrate et républicaine.

Le sujet avait fait débat il y a quelques mois lors de l’examen en première lecture de la proposition de loi portant diverses mesures de justice sociale. Celle-ci revient à l’Assemblée nationale ces jours, riche d’un article 3 conforté par le Sénat et proposant que les revenus des conjoints ne soient plus pris en compte dans le calcul de l’AAH, en modifiant l’article L.821-3 du code de la sécurité sociale.

Ce revenu de remplacement, ou allocation de solidarité, a vocation a garantir des ressources minimum à une personne touchée par le handicap. Elle est, aujourd’hui, dite «différentielle» : d’un montant maximum d’un peu plus de 900 euros pour les personnes souffrant de handicap supérieur à 50 % de taux d’incapacité et n’ayant aucun revenu, elle diminue si d’autres ressources sont perçues par la personne, ce qui est cohérent, ou, ce qui l’est moins, si le conjoint (pacs ou mariage) a lui-même des revenus.

C’est bien ce dernier point qui pose problème, car il met en friction, dans une sorte de conflit de modèle de société, deux ardentes obligations sociales : celle, contemporaine, de l’aspiration de chacun, en particulier des personnes handicapées, à voir reconnues leur autonomie et leur capacité à s’assumer pleinement, y compris économiquement (même si cela est chichement) et celle, issue d’un temps de la permanence des cellules familiales notamment conjugales, de la solidarité intra familiale du code de la famille et du code civil.

Manifestement, LREM a choisi son temps social en renvoyant chaque personne dépendante du fait d’un handicap à une autre forme de dépendance, économique, vis-à-vis de leur compagne ou compagnon de vie. Ce qui est profondément humiliant pour le dépendant, qui se ressent comme ajoutant aux difficultés pratiques de la vie du quotidien le sentiment d’être une charge financière qui n’est pas totalement couverte par l’attribution d’une demi-part fiscale. Beaucoup de couples explosent sur l’écueil de cette relation perçue comme en charge des deux côtés. Ce qui est profondément dévalorisant pour cette même personne qui ne possède donc rien en propre, même pas les moyens de son autonomie économique. Ce qui est profondément destructeur de la relation en cours ou à venir. De nombreuses personnes handicapées renonçant au pacs ou au mariage par peur de cette dépendance économique et de la charge qu’elles apporteraient au sein même de leur intimité affective, à leur potentiel conjoint, au risque d’en détruire les premiers sentiments.

Tous l’ont compris. Les associations représentatives. Les partis politiques. Tous, sauf le gouvernement, LREM et le Modem, au nom de la responsabilité budgétaire et de la préférence pour des modes de solidarités plus fortement liés au travail. Comme si les personnes à pourcentage élevé d’incapacité pouvaient majoritairement travailler. Comme si l’autonomie des personnes les plus fragiles, dernier élément de leur dignité, avait au fond peu d’importance. Comme quoi, par ce choix, faire, c’est parfois dire le fond de sa pensée politique. Ici, pour LREM, cette pensée est bien loin du progressisme annoncé.

Le collectif Hic et Nunc est constitué de personnalités engagées au cœur de la société. Hauts fonctionnaires issus des trois fonctions publiques, dirigeants associatifs ou d’entreprises, enseignants-chercheurs, présents sur l’ensemble du territoire national, tous ont à l’esprit la volonté de participer à la reconstruction idéologique et programmatique d’une gauche de gouvernement en phase avec son époque.
Source LIBERATION.

AAH et Couple : contre la « déconjugalisation », le gouvernement propose une solution bis…

La commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a étudié, ce mercredi 9 juin, la possibilité de ne plus considérer les revenus du conjoint pour le calcul de l’Allocation aux adultes handicapés.

Toujours opposé à cette réforme, le gouvernement a déposé un amendement qui a été adopté pour revoir le mode de calcul des ressources prises en compte.

VIE AFFECTIVE - SEXUELLE - RENCONTRES

 

Plus d’un an de débat et rien n’est encore tranché. En février 2020, l’Assemblée nationale adopte, contre l’avis du gouvernement, la déconjugalisation de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH). Cette mesure consiste à ne plus prendre en compte le revenu du conjoint pour verser une AAH à taux plein, soit 903,60 euros par mois. Aujourd’hui, lorsque le conjoint d’une personne handicapée perçoit des revenus supérieurs à 1.020 euros net par mois, le niveau de l’AAH est revu à la baisse.

Un an après le vote de l’Assemblée, le Sénat adopte aussi ce principe. Le texte a été étudié en commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale ce mercredi 9 juin. Et en plus d’un an, le gouvernement n’a pas changé d’avis, il est toujours défavorable à cette mesure. Il vient d’ailleurs de déposer un amendement proposant une nouvelle solution. Il maintient le principe de la « conjugalisation » et propose de changer le calcul pour la prise en compte du revenu du conjoint. Actuellement, les revenus considérés bénéficient d’un abattement de 20%. Dans l’amendement, l’exécutif propose de changer le format de cet abattement et de le mettre à 5.000 euros pour tous. Cette proposition a été adoptée par la commission.

Reprenons la situation actuelle pour bien comprendre ce que pourrait changer l’amendement du gouvernement. Les 270.000 allocataires de l’AAH vivant en couple perçoivent une allocation à taux plein si leur conjoint ne touche pas un revenu supérieur à 1.020 euros net par mois, soit 1.224 euros net avant abattement. En modifiant le calcul de l’abattement, pour conserver une AAH à taux plein, il faudra que le conjoint ne perçoive pas plus de 1.520 euros net avant abattement.

D’après les chiffres de l’exposé des motifs de l’amendement, “cette mesure représenterait alors un gain moyen de 110 euros par mois pour 120.000 bénéficiaires de l’AAH en couple, pour un coût de 185 millions”. Le gouvernement met dans la balance ces 185 millions d’euros contre les 730 millions d’euros que doit coûter le mesure de déconjugalisation.

“Cet amendement du gouvernement ne répond pas à la très grande volonté d’indépendance financière des personnes en situation de handicap, regrette Stéphane Lenoir, coordinateur de Collectif handicaps qui regroupe 48 associations représentatives des personnes en situation de handicap. C’est pour cela qu’il faut la déconjugalisation”.

Autre inquiétude du côté des associations, le calendrier. Si jamais l’amendement du gouvernement est voté en séance publique le 17 juin prochain, le texte devra alors repasser devant le Sénat. Et si ce dernier ne le vote pas en l’état, une commission mixte paritaire, rassemblant des députés et des sénateurs, devra se réunir. “Cela prolonge donc le calendrier parlementaire bien chargé à quelques mois de la campagne électorale. C’est pour nous une perte de chance de réussir à faire voter la « déconjugalisation”, dénonce Stéphane Lenoir.

Source CAPITAL.

Handicap : l’appel de 250 élus et proches de la majorité présidentielle pour « une accessibilité universelle »…!

Initiée par L’Inclusion En Marche! et signée par 257 membres de la majorité présidentielle, dont les secrétaires d’Etat Sophie Cluzel (Personnes handicapées) et Adrien Taquet (Enfance et Famille), le délégué général de LREM Stanislas Guerini et le président de groupe à l’Assemblée nationale, Christophe Castaner, cette tribune appelle les candidats aux départementales et régionales à s’engager « pour l’autodétermination des personnes en situation de handicap et en faveur d’une accessibilité universelle ».

Handicap : l'appel de 250 élus et proches de la majorité présidentielle pour "une accessibilité universelle". Photo d'illustration.

 

La tribune : « ‘Tant qu’il existera par le fait des lois et des mœurs une damnation sociale’ comme l’écrivait Victor Hugo en exergue des Misérables, la société inclusive ne sera pas effective. Riches de nos diversités et convaincus que ce qui bénéficie aux personnes en situation de handicap améliore la société toute entière, nous sommes déterminés à accélérer ce changement sociétal fondamental.

Nous appelons tous les candidats aux élections départementales et régionales à s’engager en signant deux chartes fortes de mesures concrètes pour l’autodétermination des personnes en situation de handicap et en faveur d’une Accessibilité Universelle.

Malgré les engagements pris et les réformes entamées depuis 2017, force est de constater que de nombreux freins demeurent encore dans l’application des lois et pour que les droits fondamentaux de chacun soient respectés.  Pour soutenir et intensifier cette transformation sociétale, nous faisons plusieurs propositions concrètes :

Les conseils départementaux doivent piloter la politique handicap dans les territoires

Acteurs centraux dans la mise en œuvre de la politique du handicap, les conseils départementaux piloteront et arbitreront quotidiennement des décisions qui ont un impact direct dans la vie des citoyens. Aucune action ou projet départemental ne doit pouvoir être validé sans être passé au filtre de l’accessibilité.  La gouvernance doit être transversale. C’est pourquoi nous proposons que les conseils départementaux emploient ou forment des ‘référents inclusion’ qui y veilleront.

Optimiser les moyens des MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)

L’optimisation de la gestion des MDPH paraît indispensable pour un meilleur fonctionnement et une garantie effective de leur indépendance. La refonte des CDAPH (Commissions des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées) doit privilégier la participation des personnes handicapées et des acteurs locaux qui ont une approche pragmatique et agissent véritablement pour les droits des citoyens.

Structurer l’offre de répit et créer un « pass aidants »

Le congé du proche aidant, voté au niveau national, doit se prolonger dans les territoires : structuration d’une offre permettant des séjours de répit pour les aidants de personnes dépendantes et création d’une maison départementale des aidants (lieux dédiés à l’écoute, aux rencontres, aux échanges, aux ressources et au soutien psychologique).

Accélérer la transition inclusive et garantir enfin l’Accessibilité Universelle

La mobilité est une compétence forte de nos régions. Il est donc urgent qu’elles investissent massivement pour atteindre enfin l’Accessibilité Universelle et qu’elles développent aussi une offre de services alternatifs : nouvelles solutions numériques, transports à la demande, covoiturage… Conformément aux mesures préconisées par la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités), nous invitons enfin les régions à proposer un tarif réduit ou gratuit pour les accompagnateurs des personnes titulaires de la CMI (Carte Mobilité Inclusion).

Candidates, candidats, engagez-vous à faire de vos départements et de vos régions des territoires inclusifs. Oui, le combat pour une société pleinement inclusive porte haut nos valeurs républicaines.

Liberté. Chaque citoyen est libre de vivre pleinement avec sa différence, de pouvoir se déplacer, d’avoir accès aux loisirs, aux activités sportives, culturelles, sans être stigmatisé.

Egalité. Nous sommes tous des citoyens égaux en droits, ceux fondamentaux d’accès à l’éducation, à l’emploi, au logement.  Nous avons tous droit à un avenir. Veillons à cette égalité dans nos parcours de vie.

Fraternité. C’est ensemble que nous surmonterons cette période de crise, et que nous construirons un horizon d’espérance.

La société inclusive, n’en parlons plus, rendons-la effective et vivons-la ensemble! »

 

Les signataires :

Leïla Abdellaoui, conseillère municipale (93)

Sabry Abid, candidat aux élections départementales (93)

Franck Alberti, avocat (11)

Léo Allaire, animateur du comité LaREM Paris 13è (75)

Jean-Marc Allais, président Fédération RUBANS (44)

Arnaud d’Achon, candidat aux élections départementales (44)

Christine Anceau, médecin psychiatre (24)

Matthieu Annereau, , président de l’APHPP (44)

Denis Assier, Maire (72)

Laurence Aulnette, psychiatre pour enfants et adolescents (35)

Marc-Antoine Authier, candidat aux élections départementales (93)

Mohamed Ayyadi, conseiller département (93)

Seyyd-Mohamed Baka, conseiller municipal (57)

Bruno Barraco, retraité (60)

Christine Barrely, auteur (11)

Olivier Bassine, Conseiller municipal Saint-Germain-en Laye (78)

Anthony Bathany, animateur comité local LaREM Quimper (29)

Philippe Battis, proviseur (974)

Catherine Bellamy (76)

Mounir Belhamiti, candidat aux élections départementales à Nantes (44)

Hanane Bengualou, conseillère municipale Croissy-sur-Seine (78)

Gilberte Berthou, candidate aux élections départementales (44)

Sonia Berrahou, juriste (93)

Eric Bertrand, Maire d’Armancourt et vice-président de l’Agglomération de la Région de Compiègne (60)

Stéphanie Bischoff, citoyenne handicapée investie dans plusieurs associations (60)

Marie Blanchet, retraitée (11)

Jean-Pierre Bodier, directeur d’établissements médico-sociaux (37)

Noena Boki Sogue, entrepreneur (35)

Dominique Bonhomme, candidate aux élections départementales (72)

Emmanuelle Bouchaud, conseillère régionale et aide soignante en MAS (44)

Nicolas Bouché, référent départemental LaREM de l’Orne (61)

Ilham Boumous, ingénieure commerciale (93)

Nicolas Bourgeois, tête de liste LaREM pour l’Oise aux élections régionales dans les Hauts-de-France (60)

Olivier Bousseau, candidat aux élections départementales (44)

Riadh Brahim, candidat aux élections départementales (44)

Alexandre Brégeon, conseiller municipal à Boulazac-Isle-Manoire et candidat aux élections régionales en Nouvelle Aquitaine (24)

Christine Breyton, référente départementale LaREM de l’Aude (11)

Emmanuel Broquard, présidente d’association (78)

Sylvie Brot, conseillère municipale à Ramonville et élue communautaire au Sicoval (31)

Danielle Brulebois, Députée du Jura (39)

Carole Bureau-Bonnard, Députée de l’Oise (60)

Mikaël Cabon, enseignant (29)

Anouck Camain, collaboratrice parlementaire et correspondante inclusion (58)

Daniel Carbonnel, retraité (58)

Elisa Carcillo, candidate aux élections départementales (93)

Pierre-Olivier Carel, candidat aux élections régionales (93)

Didier Caron, Maire-adjoint et référent départemental Territoires de Progrès (60)

Didier Casez, agent d’exploitation (02)

Sophie Cascarino, Maire-adjointe (44)

Eric Castadere, enseignant (32)

Christophe Castaner, Député des Alpes-de-Haute-Provence, Président du groupe LaREM à l’Assemblée Nationale (04)

Domitille Cauet, professeur de lettres et mère d’un enfant autiste (80)

Juliette de Causans, présidente Egalité Ensemble ! (08)

Razika Chaou, cadre d’entreprise (93)

Philippe Chalumeau, Député d’Indre-et-Loire (37)

Jérémy Chanez, chargé de communication (93)

Philippe Charlot, conseiller municipal (38)

Philippe Chassaing, Député de Dordogne (24)

Denis Chereau, candidat aux élections départementales à Saint-Nazaire (44)

Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées

David Colleter (27)

Ivan Colombet, enseignant (974)

Sandrine Combettes, enseignante en ULIS (75)

Sylvain Comparot, président du mouvement centriste local Dijon l’Avenir Ensemble (21)

Marie-Claire Constans, collaboratrice parlementaire (31)

Delphine Corbière, chargée de projet / secteur associatif (44)

Rubens Cottez, référent de commissions sur l’agglomération, Château-Thierry (02)

Aminata Coulibaly, collaboratrice parlementaire (93)

Gilles Cozanet, retréaité (24)

Dimitri Cros, Maire-adjoint d’Ouveillan (11)

Olivier Damaisin, Député Lot-et-Garonne (47)

Dominique Da Silva, Député du Val d’Oise (95)

Aude De Castet, vice-présidente de Démocratie Vivante (28)

Gabriel Deligny, responsable communication LaREM Aude (11)

Félix Deltour, membre des JAM78, co-animateur du comité local de Versailles (78)

Léonie Delmares-Borderie, attaché parlementaire (24)

Quentin Delogu, candidat aux élections régionales (34)

Cécile Delpirou, Députée de la Somme (80)

Jonathan Denis, candidat aux élections départementales (93)

Fabien Dernoncourt, animateur local LaREM (62)

Laurence Deschanel, DRH (62)

Marc Desramaut, vice-président de L’Inclusion En Marche ! (62)

Dominique Dhumeaux, Maire (72)

Lucie Dimino, Candidate aux élections départementales (93)

Ingrid Dordain, responsible territoriale En Commun ! (80)

Joce Dorigo, retraitée (44)

Philippe Dorise, chef d’entreprise (72)

Anne-Myriam Douchement, Business Developper (44)

Maxence Druelle, lycéen et responsable JAM (62)

Jacqueline Dubois, Députée de Dordogne (24)

Sophia Ducceschi, conseillère municipale et candidate aux élections régionales (93)

Max Duday (44)

Audrey Dufeu, Députée de Loire-Atlantique (44)

Léo Dulas, responsable JAM (71)

Christine Dupuy, fonctionnaire (93)

Vincent Durand, animateur local LaREM (62)

Sylvanie Duval, candidate aux élections départementales (44)

Flavienne Elom, élue à Courbevoie (92)

Samia Enjelvin, présidente de l’association EFH (92)

Waltraud Esnée, directrice financière (72)

Cécile Fallourd, correspondante de L’Inclusion En Marche ! (35)

Mohamed Fangar, responsable Jeunes Avec Macron (06)

Pail Fauvel, élu à Bergerac (24)

Marie-Laure Ferber, conseillère municipale (24)

Vincent Fleury, Candidat aux élections départementales (44)

Janique Fontaine, animatrice locale LaREM (62)

Pascale Fontenel-Personne, Députée de la Sarthe (72)

Jean-Marie Fourmantin, élu local (29)

Daniel Fricot, retraité (78)

Stéphane Gachet, référent départemental LaREM de Loire-Atlantique, candidat aux élections régionales (44)

Justine Gachot (35)

Carol Gain, conseillère municipale Limeil Brevannes (94)

Romain Galati, candidat aux élections départementales (26)

Patrick Garcia, conseiller vendeur (11)

Mélanie Gauthier-Ulmann, auteure (72)

Raphaël Gérard, Député de Charente-Maritime (17)

Jean-Philippe Gérault, Maire (32)

Xavier Ginoux, candidat aux élections départementales (92)

Patrice Giroux, animateur local LaREM (11)

Bertrand Gonthiez, hydrogéologue (32)

Jean-Michel Goustour, candidat aux élections régionales liste Envie d’Ile-de-France (93)

Stéphanie Grafte-Faure, adhérente LaREM (72)

Marguerite Griffin, candidate aux élections départementales (44)

Olivier Grioche, Maire (60)

Ronan Grippay, Candidat Agir / Majorité présidentielle canton de Rezé (44)

Gilles Guerchet, gérant de société (72)

Stanislas Guerini, Délégué Général de la République en Marche (75)

Nadège Guillard, psychologue (93)

Quentin Gutierrez, candidat aux élections départementales Saint-Denis (93)

Michel Hadji-Gavril, Maire-adjoint d’Aubervilliers (93)

Sabrina Hazan, correspondante de L’Inclusion En Marche ! (95)

Alain Huvenne, médécin généraliste (24)

Alain Ivorra, conseiller municipal (32)

Véronique Jabouille, animatrice locale LaREM (78)

Caroline Janvier, Députée du Loiret (45)

Pauline Jedrusiak, juriste (62)

Jonathan Jego, animateur local LaREM (60)

Alain Joalland, retraité (44)

Nicolas Karasiewcz, éveilleur de consciences (59)

Stéphanie Kerbarh, Députée de la Seine-Maritime (76)

Bruno Kern, avocat et référent départemental LaREM (90)

Toufik Khiar, retraité (35)

Kerem Kilic, assistant administratif (92)

Philippe Kong, étudiant (75)

Astel Konte, secrétaire de L’Inclusion En Marche ! (76)

Reine Kouete, candidate aux élections départementales (95)

Armelle Kraffmuller, coach (92)

Carine Kumps, infirmière santé au travail (62)

Martine Labelle, correspondante inclusion (29)

Benjamin Laburthe-Tolra, candidat aux élections régionales (72)

Monique Lacastaigneratte, retraitée (974)

Marc Lacoste, Candidat aux élections départementales à Nantes (44)

Serge Lafougère, conseiller municipal (63)

Arthur Lagel, adhérent LaREM (78)

Lazhari Lahreche, gestionnaire immobilier (95)

Anthony Landais, responsible LaREM Fontainebleau, candidat aux élections régionales en Seine-et-Marne (77)

Xavier Laviron, candidat aux élections départementales (72)

Marie Le Cadre, retraitée (35)

Jean-Claude Leclabart, Député de la Somme (80)

Brigitte Lefebvre, retraitée (62)

Carène Léger, candidate aux élections départementales (26)

Isabelle Le Floch, formatrice(44)

Laurent Le Meut, cadre commercial (35)

Fraçois-Xavier Le Hécho, candidat aux élections départementales (44)

Anne Lelarge, professeur économie gestion (72)

Nicolas Le Pape, référent handicap (92)

Dominique Lepeuple, retraité (974)

Marc Lepetit, candidat aux élections départementales (44)

Florian Lhenry, correspondant inclusion (29)

Fabienne Liagre, conseillère RH et politique inclusive (59)

Théo Lobry, conseiller municipal d’Arras (62)

Aurélien Loopuyt, responsible idées LaREM (75)

Malika Maalem, retraitée (93)

Ducoeur Mafouana, co-responsable du pôle éducation LaREM 93 et candidat aux élections régionales (93)

Valence Maigre, candidate aux élections départementales (26)

Delphine Malidan, Maire-adjointe (62)

Françoise Mandon, enseignante (24)

Pierre Marcantonio, Layout Artist (16)

Denis Marchix, candidate aux élections départementales (35)

Nadège Maréchal, élue municipale et communautaire (35)

Daniel Marin, animateur local LaREM (32)

Sophie Massé, animatrice local LaREM (11)

Yvonne Mauguin, animatrice locale LaREM (93)

Yohan Melotti, conseiller municipal de Sarliac-sur-l’Isle (24)

Olivier Michaut, président des Sourds et des Malentendants En Marche (27)

Bozena Mielniczek, aidante familiale (11)

Adrien Mockelyn, conseiller municipal (78)

Georgeta Moise, animatrice locale LaREM (78)

Xavier Montaron, adhérent LaREM (93)

Abel Mouberi Tsika, candidat aux élections départementales (93)

Mireille Mouéllé, chef d’entreprise (92)

Etienne Moulin, chargé de projet dans l’insertion professionnelle (72)

Christophe Musso, animateur local LaREM (02)

David Mylle, animateur territorial de Drancy (93)

Joanna Ngnepi, candidate aux élections régionales (93)

Jimmy Nicolle, conseiller municipal, candidat aux élections départementales (44)

Bassem Neifar, enseignant (44)

Laurent Noé, Maire-adjoint et candidat aux élections départementales (72)

Mickael Nogal, Député de la Haute-Garonne (31)

Lucien Nouilhan, correspondant inclusion sur l’île de la Réunion (974)

Gaelle Olivenbaum, étudiante (02)

Valérie Oppelt, Députée de Loire-Atlantique (44)

Timothée Overdyking, étudiant (78)

Gilbert Paillette, candidat aux élections départementales (72)

Michèle Paillous, candidate aux élections départementales  (26)

Olivier Paolini, Président de L’Inclusion En Marche ! (11)

Anne-Mary Papy, vice-présidente EPCI (974)

Franck Paris, animateur local LaREM (62)

Didier Pean, conseiller municipal (72)

Bénédicte Pételle, Députée d’Asnières-Colombes (92)

Jérôme Peyrat, Maire de Roque-Gageac, candidat aux élections régionales (24)

Cécile Philippin, candidat aux élections départementales Bagnolet – Les Lilas – Romainville (93)

Jacques Picrel, animateur local LaREM à Maurepas (78)

Caroline Pilastre, consultante handicap visuel et chroniqueuse médias (92)

Stéphanie Pinvidic, candidate aux élections départementales (44)

Peggy Pitou, Autoentrepreneure (72)

Philippe Poulet, DG Tracks Events (75)

Jean-Marc Pourcine, conseiller municipal (02)

Natalia Pouzyreff, Députée des Yvelines (78)

Monique Pozzi, conseillère municipale (83)

Martial Pradaud, conseiller municipal (78)

Jean-Christophe Prax, candidat élection départementale (82)

Olya Ranguelova, coordinatrice Europe (62)

Marie-Hélène Régnier, avocate (11)

Christelle Rettenmoser, Chef d projet MOA/AMOA et conseillère municipale (78)

Sophie Reynal, conseillère municipal de Senlis (60)

Auriane Rezé-Duclos, collaboratrice parlementaire (72)

Gaspard Richard, JAM (78)

Julien Richard, Démocratie Vivante, Démocrates et Ecologistes En Marche (92)

Cécile Rilhac, Députée du Val d’Oise (95)

Francis Rimlinger, conseiller municipal et communautaire (02)

Elisabeth Riom, cadre (11)

Chanaz Rodrigues, conseillère municipale (93)

Frédérique Rouanet, gérante de société (11)

Alexandre Saada, conseiller municipal et candidat aux élections départementales (93)

Anne Samson, adhérente LaREM (44)

Pierre Sans, médecin (11)

Patrick Sarradin, médecin (44)

Cédric Schroeder, comptable (93)

Sabine Seguin, conseillère municipale (58)

Christian Seguy, animateur local LaREM (11)

Mélanie Seran, adjoint administratif (72)

Anne-France Simon, conseillère municipale et communautaire de Versailles (78)

Mathieu Soler, référent Jeunes Avec Macron des Alpes-Maritimes (06)

Adèle Soreau, conseillère municipale (72)

Clément Thepot, candidat aux élections départementales (93)

Prisca Thevenot, tête de liste 93, Envie d’Île-de-France (93)

Charles Thuilliez, retraité (02)

Hélène Tampere, juriste (62)

Adrien Taquet, Secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles

Ulrich Terrié, étudiant (32)

Maxime Thébaud, étudiant et candidat aux élections départementales (44)

Denis Thuriot, Maire de Nevers et Président de l’Agglomération de Nevers (58)

Huguette Tiegna, Députée du Lot (46)

Emmanuelle Tournier, candidate aux élections départementales (29)

Jacques Toustou, principal de collège à la retraite (58)

Florian Tridera, Conseiller municipal à Issy-les-Moulineaux (92)

Thierry Vergnes, infirmier, animateur local LaREM, correspondant inclusion (75)

Gaëtan Vervin, référent JAM (78)

Corinne Vignon, Députée de la Haute-Garonne (31)

Sylvie Viola, directrice générale (72)

Véronique Wrzesniak, conseillère développement des territoires (72)

Véronique Xelot, retraitée (974)

Océane Zuba, candidate aux élections départementales (44)

Parmi les signataires, deux membres du gouvernement :

Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées

Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles

23 députés :

Danielle Brulebois, Députée du Jura (39)

Carole Bureau-Bonnard, Députée de l’Oise (60)

Christophe Castaner, Député des Alpes-de-Haute-Provence, Président du groupe LaREM à l’Assemblée Nationale (04)

Philippe Chalumeau, Député d’Indre-et-Loire (37)

Philippe Chassaing, Député de Dordogne (24)

Olivier Damaisin, Député Lot-et-Garonne (47)

Dominique Da Silva, Député du Val d’Oise (95)

Cécile Delpirou, Députée de la Somme (80)

Jacqueline Dubois, Députée de Dordogne (24)

Audrey Dufeu, Députée de Loire-Atlantique (44)

Pascale Fontenel-Personne, Députée de la Sarthe (72)

Raphaël Gérard, Député de Charente-Maritime (17)

Stanislas Guerini, Délégué Général de la République en Marche (75)

Caroline Janvier, Députée du Loiret (45)

Stéphanie Kerbarh, Députée de la Seine-Maritime (76)

Jean-Claude Leclabart, Député de la Somme (80)

Mickael Nogal, Député de la Haute-Garonne (31)

Valérie Oppelt, Députée de Loire-Atlantique (44)

Bénédicte Pételle, Députée d’Asnières-Colombes (92)

Natalia Pouzyreff, Députée des Yvelines (78)

Cécile Rilhac, Députée du Val d’Oise (95)

Huguette Tiegna, Députée du Lot (46)

Corinne Vignon, Députée de la Haute-Garonne (31)

Et 5 candidats têtes de liste de la majorité présidentielle ayant déjà signé la charte régionale de L’Inclusion En Marche :

Laurent Pietraszewski (Hauts-de-France)

Denis Thuriot (Bourgogne-Franche-Comté)

Vincent Terrail-Noves (Occitanie)

Laurent Saint-Martin (Ile-de-France)

François de Rugy (Pays de la Loire)

Source Le JDD.

« Nous sommes méprisés » : les accompagnants d’élèves handicapés en grève…

Manque de reconnaissance, précarité, suivi décousu des élèves, les accompagnants d’élèves en situation de handicap sont à bout.

Pour redorer l’image d’une profession qui peine à susciter des vocations, les grévistes réclament une hausse de salaire, des formations et un suivi plus individualisé des élèves.

Mobilisés le 11 février et le 8 avril, les AESH manifestent à nouveau leur mécontentement ce jeudi 3 juin.

 

L’intersyndicale nationale CGT Éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation, appelle à une nouvelle mobilisation ce jeudi. C’est la troisième journée de grève des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) depuis le début de l’année. Ces personnels, 110 000 au total, soit 10 % des agents de l’Education nationale, réclament une hausse de salaire, un « véritable statut de la Fonction publique » et une amélioration de leurs conditions de travail.

En 2017, Emmanuel Macron promettait une école « plus inclusive » en donnant un accès à « un auxiliaire de vie scolaire à tous les enfants qui ont besoin pour avoir une scolarité comme les autres ». Mais les efforts n’ont pas été suffisants en matière de recrutement.

D’autant que le nombre d’enfants en situation de handicap dans les établissements scolaires augmente. Il a même triplé depuis la mise en œuvre de la loi de 2005 sur l’égalité des chances en faveur des personnes handicapées, atteignant 385 000 élèves accueillis. En conséquence, 35 000 élèves handicapés n’ont pas d’AESH au sein de l’éducation nationale, selon le collectif citoyen handicap.

Des contrats précaires… sans grande perspective d’évolution

La difficulté à recruter des AESH ne surprend pas Anne Falciola qui exerce ce métier depuis 13 ans. « Le métier n’est pas attractif », affirme la représentante syndicale à la CGT Éduc’action qui a démarré en 2006, en contrat aidé. A l’époque, « on nous promettait une professionnalisation rapide avec une possibilité de carrière, mais aujourd’hui on est toujours précaire et on n’a toujours pas de statut », déplore-t-elle.

Elle a obtenu un CDI en 2018, « mais sur ma fiche de paye, j’ai eu une augmentation de seulement 4,5 euros », se souvient Anne Falciola, amère. Au bout de « tant d’années d’expérience, j’ai un salaire de 854 euros par mois pour 26 heures d’accompagnement par semaine », s’indigne-t-elle. Un faible salaire qui la contraint à cumuler les emplois, en réalisant du soutien scolaire.

Une formation insuffisante

« Zéro reconnaissance, nous sommes méprisés, malgré les compétences acquises dans un métier qui mériterait de véritables formations », juge Anne Falciola. La formation initiale ne dure que deux semaines et elle se déroule « après la première prise de poste ». « On jette les AESH dans les classes sans formation », estime l’accompagnante qui a payé de sa poche une formation pour suivre des élèves autistes.

Lindsey Barlet, AESH depuis 2008, s’est aussi sentie « livrée à [elle]-même ». « La formation n’est pas très concrète, plutôt théorique, on n’approfondit pas les différents handicaps auxquels on sera confrontés », décrit-elle. Elle s’est elle aussi formée en autodidacte à l’accompagnement d’élèves autistes, « en lisant des livres et en participant à des réunions ».

Un suivi décousu des élèves

Pour 950 euros par mois en réalisant 30 heures par semaine, Lindsey Barlet ne se ménage pas. Elle suit actuellement quatre lycéens. En école élémentaire, il lui est arrivé d’en suivre jusqu’à six. Elle s’inquiète du nombre croissant d’élèves qu’elle sera amenée à accompagner, avec la mise en place progressive des « pôles inclusifs d’accompagnement localisés » (Pial), depuis 2019.

Avec la réorganisation en Pial, les AESH ne sont plus affectés auprès d’élèves, mais à de secteurs, où il peuvent exercer dans plusieurs établissements et auprès de plusieurs élèves. « On va intervenir sur un périmètre pour combler les demandes d’école en école, ce qui va amener à réduire le nombre d’heures d’accompagnement des élèves », projette Lindsey Barlet.

« On nous dit qu’ils peuvent être aidés à temps partiel, mais le handicap, lui, est à temps plein. »

L’objectif étant d’accompagner le plus d’élèves handicapés possible, le nombre d’heures consacrées à chacun d’eux diminue, en raison de la pénurie de personnels. En une semaine, Nicolas Martinot, AESH depuis 11 ans, suit six collégiens. L’un de ces élèves alterne entre trois accompagnants différents dans son établissement. « Je ne le vois que deux heures toutes les trois semaines », regrette-t-il.

Le fils de Natacha, 9 ans, a subi les conséquences de la réorganisation des emplois du temps des AESH. L’élève de CM2, autiste, est aidé depuis plusieurs années à temps plein par une accompagnante, avec laquelle il a « tissé des liens très forts ». Mais depuis novembre 2020, elle ne peut lui consacrer qu’un temps partiel dans la classe.

Résultat : « Il a eu une énorme perte de compétences, souligne Natacha, il n’arrive plus à se défendre face à l’environnement de la classe, le bruit… Il passe ses journées dans le couloir ». Le risque pour elle, c’est de perdre tous les progrès que son fils a réalisés « depuis la grande section ». La mère de famille n’a pas l’intention de renoncer. Elle a déposé un référé au tribunal pour obtenir le rétablissement de son accompagnement à plein temps, car « on nous dit qu’ils peuvent être aidés à temps partiel, mais le handicap, lui, est à temps plein ».

Source FRANCE INTER.

 

Pour un « réflexe handicap » des candidats aux régionales en PACA…

Les handicapés veulent qu’on les entendent et pas seulement en période électorale! Adopter un « réflexe handicap » c’est se poser une question simple « avant chaque décision politique avons nous anticipé les besoins des personnes en situation de handicap? ».

Oeuvres de l'artiste Marie-Caroline Brazey alias MC Solaire - publication avec l'aimable autorisation de l'artiste

 

Avec l’oeil qui pétille Patrick Touchot et son épouse Michelle concèdent bien volontiers que les politiques savent parler aux handicapés en période électorale. Malgré la compétences des régions en matière de transports, les programmes des candidats en lice pour les régionales 2021 sur le handicap sont plutôt rares. Raison de plus aux yeux de notre couple d’azuréens pour se méfier « quand il y a de beaux programmes, il n’y a généralement pas grand chose derrière » et souvent « On nous drague pour notre vote! »

« ça sert à rien de promettre la lune si on ne peut même pas promettre d’aller dans la ville d’à côté! »

« Qu’on arrête les effets de manches et qu’on applique la loi! » Patrick et son épouse Michelle animent sur les réseaux la page Accessible pour tous qui compte 85 000 abonnés cumulés sur plusieurs plateformes. Il nous explique que la situation dans les transports est très compliquée pour les handicapés. En PACA sur le réseau de TER « certains trains sont accessibles » mais les handicapés ne peuvent descendre que dans des gares importantes, « mais pas du tout dans des gares secondaires ou des petites villes. »

Les gares comme les établissements qui reçoivent du public sont soumis à la réglementation de la loi de 2005. Normalement 10 ans après cette loi, en 2015 donc,  100% de ces lieux devaient être accessibles. A l’heure actuelle le taux d’accessibilité est de 50%, « sans doute beaucoup moins! » pondère Patrick, non sans ironie.

Michèle et Patrick Touchot

L’idée d’un « réflexe handicap » devrait être en place depuis longtemps dans les transports

« Pour un couple en fauteuil, il faut prendre deux TGV différents. » ll y a en effet rarement plus d’une place consacrée aux handicapés dans les trains. Michelle et Patrick sont obligés de prendre deux trains différents pour se rendre au même endroit. Il faut parfois passer plusieurs coups de fil à des interlocuteurs différents nous dit Alexandre. Il est bénévole à l’APF. Dès qu’il s’agit de se déplacer en train, en trams ou en bus « ce sont des aventures qui rappellent des scènes dignes du film Indiana Jones« , « quand on arrive à rentrer dedans! »

« C’est discriminant par le fait que tout est rendu compliqué »

« Absolument impossible de faire une activité sans tout prévoir très longtemps à l’avance!« . Avec une malice désabusée Alexandre nous confie qu’il a presque l’impression de vivre dans un autre monde. En ville l’absence de moyens adaptés au handicap est réellement une contrainte supplémentaire pour lui. « C’est une lutte et il faut être surmotivé ou bien entouré, sinon on ne sort pas« .

« Ma prison, c’est mon handicap et aussi le peu de moyens qu’on met à ma disposition »

Tout comme Patrick et Michelle, Alexandre décrit une vision alternative de la ville « _je vois les rues différemment parce que les rues sont difficilement accessibles, et je les choisis en fonction de cela ». Pour passer « il faut se mettre en danger et évoluer au milieu de la chaussée et des voitures« .

Les handicapés doivent réserver des transports spécialisés un mois en avance et prévoir la présence d’amis au départ comme à l’arrivée. Caroline Fieux de l’APF réalise régulièrement des tests dans les transports pour voir si les choses évoluent et manifestement le « réflexe handicap » est encore un voeu pieux. D’autant plus que les handicaps sont majoritairement invisibles. Les maladies dégénératives, des infections longues durée ou encore des pertes d’autonomie font que le handicap est omniprésent autour de nous.

Caroline et Alexandre

La ville doit donc s’adapter aux différents handicaps. Il suffirait de mesures très simples et de bon sens. « Rien qu’une sonnette située plus bas permet aux personnes d’avoir accès à des logements » explique Caroline Fieux. Il faut aussi des arrêts de bus adaptés. L’APF fait d’ailleurs de la formation pour des chauffeurs de ligne d’azur qui eux mesurent à ce moment précis combien « le réflexe handicap » est absent.

La question des logements adaptés est un des chantiers de l’APAJH06.  Olga Torelli préside l’Association Pour Jeunes Adultes et Handicapés des Alpes maritimes…. Ce n’est pas la 1ère fois que la fédération APAJH est obligée d’interpeller les candidats aux régionales et aux départementales. « Tous les candidats doivent avoir un programme sur le handicap« . « On a l’impression que ce n’est pas leur priorité »

C’est un problème pour les transports mais aussi pour l’insertion professionnelle et l’habitat des handicapés. « Il y a trop de dérogations à la loi de 2005 sur l’accessibilité des handicapés. Aujourd’hui il y a un sentiment de désarroi. » Aujourd’hui on envoie des handicapés en Belgique parce qu’il n’y a pas assez de places pour eux dans les structures spécialisées.

Le « réflexe handicap » se traduit concrètement par l’adaptations des locaux, changer la dimension des portes pour laisser passer les fauteuils par exemple. Pour les handicapés non-visibles. Il faut aussi mettre des signalétiques plus faciles à comprendre. Une partie des handicapés ne parviennent pas à les lire.

Tout le monde gagne à simplifier l’accès des handicapés au monde dit « valide ».

Ecrire un menu en FALC (Français Facile à Lire et à Comprendre) est un aménagement possible nous explique Caroline Fieux chargée de développement des actions associatives à l’APF. Décrypter un menu pour certain handicaps mentaux est loin d’être évident, il en va de même pour une fiche de salaire.  Tout le monde gagne à simplifier l’accès des handicapés au monde dit « valide ». Alexandre nous explique que les affaissements sur les trottoirs profitent aux vélos. Ce qui signifie que les aménagements en faveur des handicapés profitent à toute la société, s’il y a un minimum d’anticipation et de bon sens. « C’est même la façon la plus économique d’aménager la ville » ajoute-t-il.

« On ne veut pas voir les handicapés ! »

Benoit est déficient visuel et il a retenu une chose simple pour faire une meilleure place aux handicapés il faut d’abord être à leur écoute et accepter de les voir. Selon lui, rendre visible le handicap fait bouger les choses.

« Le réflexe handicap » c’est faciliter la vie des handicapés. Il n’y a pas que les candidats aux régionales et les politiques qui doivent l’acquérir. Benoit déplore par exemple que dans un supermarchés la majorité des gens le double sans aucun égard et qu’une trop faible minorité ne lui vienne en aide.

Pour Benoit « c’est réellement un problème général », plus des handicaps différents et donc « invisibles » seront reconnus et plus l’accessibilité sera naturelle. Si les automobilistes qui se garent indûment sur une place de parking sont sensibilisés et familiers de la présence des handicapés, les comportements changeront.

Benoit prend également l’exemple d’un feux rouge tricolore sonore mis en place à Amsterdam. Il sert en premier lieu aux handicapés visuels. Cette initiative sert aussi aux sourds qui voient le système fonctionner visuellement. Cette complémentarité des installations est un « réflexe handicap » utiles pour plusieurs handicaps différents, tout comme il est précieux pour les valides. Ces idées que « le réflexe handicapé » devient réellement possible.

Source FRANCE BLEU.

 

Handicap. Les capacités d’hébergement posent question dans le Finistère…

À l’approche des élections départementales (20 et 27 juin 2021), le Collectif des associations de personnes handicapées du Finistère (CAPH 29) s’inquiète des listes d’attente de plus en plus longues pour intégrer les structures d’hébergement dans le département.

Le Collectif des associations de personnes handicapées du Finistère s’inquiète notamment des listes d’attente de plus en plus longues pour intégrer les structures d’hébergement dans le département.

 

C’est un cri d’alerte que lance le Collectif des associations de personnes handicapées du Finistère (CAPH 29), lors d’une conférence de presse tenue mardi 2 juin 2021 à Quimper par Pierre Dubois (président), Myriam Cussonneau et Michel Leblois. « Une alerte pour l’opinion », selon son président Pierre Dubois, mais aussi pour les candidats aux élections départementales (à moins de trois semaines du premier tour le 20 juin 2021), que le CAPH 29 se prépare à solliciter pour connaître leurs programmes en faveur des personnes handicapées.

Des listes d’attente de plus en plus longues

Le collectif, qui rassemble 40 associations, s’inquiète notamment du manque de places en hébergements, avec des listes d’attente qui grossissent chaque année. Selon les estimations datant de la fin de l’année 2020, environ 500 personnes attendent ainsi de pouvoir être accueillies dans les foyers de vie du Finistère, pour 876 places recensées fin 2018 dans le département. Même constat pour les foyers d’accueil médicalisés (451 places fin 2018, 180 personnes estimées sur listes d’attente) et les maisons d’accueil spécialisées pour les handicaps très lourds (206 places, environ personnes en attente).

Une situation qui crée un « effet domino » selon Michel Leblois, ancien président des Papillons Blancs du Finistère : « Les jeunes en institut médico-éducatif (IME) ou institut d’éducation motrice (IEM) sont censés quitter ces structures à l’âge de 20 ans pour les établissements et services d’aide par le travail (Esat). Mais comme il n’y a pas de place pour eux dans le monde adulte, ces jeunes y restent jusqu’à 24, 25, 26, voire 27 ans. Du coup, les IME ne peuvent plus faire rentrer les plus jeunes. Les services du travail et de l’enfance sont bloqués. »

Le CAPH 29 met également en lumière les délais de traitement et de paiement des dossiers pour les obtentions de droits, fixés à quatre mois par les textes officiels mais calculés à 7,1 mois par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) du Finistère, ainsi que le manque de formation des décideurs et de certains intervenants.

Autant de points chauds qui sont mis à l’attention du Conseil départemental, actuel et futur.

Source OUEST FRANCE.