AAH en couple : combien allez-vous perdre ?…

AAH – Les règles de calcul pour les allocataires handicapés en couple vont être revues à la baisse. Dans l’hypothèse la plus défavorable, ils pourraient perdre jusqu’à 271 €/mois. Le gouvernement assure, lui, que la hausse de l’AAH compensera le changement du mode de calcul.

C’est la surprise du chef. Les règles de calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH) pour les personnes en couple vont être « rapprochées de celles des autres minima sociaux ». C’est ce qu’a fait savoir le gouvernement à l’issue du comité interministériel du handicap (CIH), mercredi 19 septembre. Dit comme ça, c’est flou. En plus concret, cela donne : ces règles de calcul vont devenir moins favorables pour les allocataires de l’AAH mariés, concubins ou pacsés.

Pas de chiffres officiels sur l’impact de la réforme

Le gouvernement s’est bien gardé de chiffrer la baisse. Mais Faire-face.fr s’est chargé de faire les soustractions en se basant sur les informations du dossier de presse du CIH.  Il indique en effet : « Le niveau de ressources garanti à un couple comptant un bénéficiaire de l’AAH s’établit aujourd’hui à deux fois celui d’une personne isolée, alors qu’il s’établit à 1,5 fois pour les bénéficiaires du RSA. »

Abaisser le plafond de ressources pour les couples

Pour bien comprendre ce qui se joue là, un petit rappel des règles de calcul de l’AAH. Le montant du minimal social attribué à une personne dépend de ses seules ressources si elle est célibataire ou de celles du foyer si elle est en couple. Plus l’écart entre ces ressources et le plafond maximal autorisé est important, plus le RSA ou l’AAH versé(e) sera élevé.

Pour une personne seule, ce plafond correspond au montant maximum de l’allocation : 810 € par mois aujourd’hui pour l’AAH et 545,48 € pour le RSA. Si une personne handicapée a zéro euro de revenus, elle percevra donc 810 € d’AAH.

Pour un couple, ce plafond est égal à deux fois celui d’une personne seule, pour l’AAH (soit 2 x 810 €) mais à 1,5 fois seulement pour le RSA (soit 1,5 x 545,48 €). Ce coefficient multiplicateur plus élevé (2 pour l’AAH contre 1,5 pour le RSA) garantit aux personnes handicapées un mode de calcul plus avantageux pour leur allocation. Le gouvernement souhaiterait donc le baisser pour le rapprocher de celui du RSA….

L’alignement sur le RSA ferait des dégâts…

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Source Faire Face.

Comité interministériel du Handicap : Edouard Philippe lance les travaux, des annonces santé en 2018…

Santé – Handicap – Comité interministériel. Changer de regard sur le handicap et rendre la société plus inclusive.

Le Premier ministre Édouard Philippe a inscrit son premier comité interministériel du handicap (CIH) dans la continuité des précédents. En y apposant sa patine : de la concertation d’abord, les décisions, plus tard.

Edouard Philippe

La principale annonce consiste en l’augmentation de l’allocation adulte handicapée. Le candidat Macron avait promis 100 euros. Ce sera en fait 90 euros en deux ans, de 810, 89 euros mensuels à 900 euros, pour le million de bénéficiaires de l’AAH. Dans le détail, une première revalorisation correspondant à l’inflation sera actée au 1er avril 2018, puis une deuxième, exceptionnelle, le 1er novembre portera l’AAH pour un adulte seul à 860 euros. En 2019, même schéma : une première revalorisation liée à l’inflation, puis une seconde en novembre. « Un effort jamais vu, considérable, 2 milliards de plus pour le quinquennat », a insisté Édouard Philippe. Avant d’appeler à voir, au-delà des simples mesures indemnitaires, l’impulsion globale donnée à la politique du handicap.

Logique de parcours

Le Premier ministre a insisté sur l’interministérialité de cette politique, qui doit permettre de « raisonner non plus en silo, mais en termes de parcours », centré sur la personne, avec le souci d’éviter les ruptures.

Concernant la santé, l’accès aux soins, la prévention, la mortalité précoce des personnes en situation de handicap, « les chiffres sont mauvais » a déploré Édouard Philippe. « Le travail est engagé par la ministre de la Santé, pour améliorer la prévention, de meilleurs traitements, et un accueil plus adapté dans les structures médicales et médico-sociales », a-t-il poursuivi. Des réflexions sont en cours sur le lancement de « missions d’inspection », notamment par des parlementaires.

Le dossier de presse indique, au titre des engagements du quinquennat, la mise en place d’un bilan de santé périodique pour les usagers des établissements et services médico-sociaux, et le doublement des crédits dédiés à la prévention des départs en Belgique, par une nouvelle enveloppe de 15 millions d’euros en 2018.

Des annonces au 1er semestre…

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Source Le Quotidien du médecin.

Handicap – L’allocation aux adultes handicapés (AAH) sera revalorisée de 50 euros en décembre 2018…

AAH – L’augmentation est conforme aux promesses d’Emmanuel Macron, mais est retardée pour dégager des économies.

L’annonce sera au coeur des débats du Comité interministériel pour le handicap, qui doit se tenir ce mercredi à Matignon. Selon nos informations, le gouvernement devrait dévoiler à cette occasion la revalorisation d’environ 50 euros de l’allocation pour adultes handicapés (AAH), pour la porter de 811 euros à 860 euros par mois. Une mesure qui fait écho aux annonces de l’été de l’exécutif. «L’AAH augmentera de façon assez massive dès 2018 », avait promis en août Edouard Philippe.

Emmanuel Macron avait promis d’arriver à ce niveau de 900 euros durant son quinquennat. L’objectif sera donc atteint rapidement. Mais cette réforme est déjà jugée insuffisante par les associations et les bénéficiaires, certains réclamant que l’AAH soit portée au niveau du seuil de pauvreté, soir 1.000 euros.

Ce que le Premier ministre avait omis de dire, c’est qu’il faudrait attendre très tard dans l’année pour constater cette hausse. Elle est en effet programmée en décembre 2018, et non pas au printemps comme les associations et les bénéficiaires auraient pu l’espérer. Ce décalage dans le temps permettra de minimiser le coût pesant sur les finances publiques : celui-ci devrait être limité à 50 millions l’an prochain.

Deuxième hausse en décembre 2019

Le calendrier sera le même pour la deuxième étape de cette réforme. Le gouvernement a prévu de faire passer en décembre 2019 une deuxième hausse, pour porter l’AAH à 900 euros par mois. A terme, cette double revalorisation, très substantielle, doit peser 900 millions d’euros en année pleine.

Handicap - AAH

Source LES ECHOS.

Handicap: les ressources au menu du premier comité interministériel du quinquennat…

La revalorisation de l’Allocation adulte handicapé (AAH), très attendue par les bénéficiaires et qui devrait intervenir en deux temps à partir de 2018, doit être annoncée ce mercredi, à l’occasion du premier comité interministériel du handicap (CIH) du quinquennat, à Matignon.

Pendant la campagne, Emmanuel Macron avait promis d’augmenter à 900 euros l’AAH, dont le montant maximal est actuellement de 810,89 euros par mois pour une personne seule.

Le Premier ministre Edouard Philippe avait confirmé en août que l’AAH augmenterait dès 2018 « de façon assez massive ».

Selon un député REM membre de la commission des finances, les bénéficiaires de l’AAH auront un « premier gain en 2018 » et le seuil des 900 euros sera atteint « en 2019 ».

Le niveau envisagé est d’ores et déjà jugé insuffisant par les intéressés. Eric Michiels, à l’origine d’une pétition sur change.org signée par plus de 140.000 personnes, dit vouloir « une AAH au minimum au niveau du seuil de pauvreté », soit proche de 1.000 euros par mois.

Une trentaine de personnes s’étaient rassemblées la semaine dernière près de l’Assemblée nationale pour porter cette revendication, et protester contre la prise en compte des revenus du conjoint dans le calcul de l’AAH.

« Pour se mettre en couple, déjà, il faut trouver quelqu’un, ensuite trouver un logement adapté et après dire à la personne: +maintenant je vais vivre à tes crochets parce que moi je n’ai rien+. Ça bloque l’amour », a regretté auprès de l’AFP M. Michiels, devenu handicapé moteur à la suite d’un syndrome qui l’a touché il y a trois ans.

Les ressources ne sont que l’un des sujets de préoccupation des personnes handicapées. Les associations citent également l’accessibilité des transports et lieux publics, l’accès aux soins, la scolarisation ou encore l’emploi.

L’Association des Paralysés de France (APF) attend « que le gouvernement dévoile la feuille de route de sa politique du handicap pour les cinq années à venir ».

Elle souhaite « que soient levées les inquiétudes » suite aux premières orientations du gouvernement: « diminution des contrats aidés, baisse des APL, baisse des dotations aux collectivités locales » ou encore « allègement des normes » dans les constructions de logements.

Familles épuisées…

Handicap - AAH - APL

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Source LE POINT.

 

 

 

Handicap: l’action des pouvoirs publics jugée majoritairement insuffisante…

Handicap – Personnes âgées – L’action des pouvoirs publics en faveur de personnes en difficulté, comme les personnes âgées isolées ou les personnes handicapées, est jugée insuffisante par une grande majorité de Français, selon une étude Kantar Sofres publiée mercredi.

79% des personnes interrogées estiment que l’action des pouvoirs publics en faveur des personnes handicapées est insuffisante, 4 points de plus que lors de la précédente édition en 2016, selon ce baromètre réalisé pour l’association d’aide à domicile ADMR, publié le jour du premier Comité interministériel du handicap (CIH) du quinquennat.

Les Français sont également plus nombreux à considérer cette aide insuffisante à l’égard des personnes âgées isolées (+6 points à 84%), des personnes âgées en perte d’autonomie (+5 points à 82%), des personnes malades (+3 points à 69%) et des familles monoparentales (+6 points à 52%).

Globalement, 80% pensent que les pouvoirs publics n’aident pas assez les familles qui se retrouvent confrontées à une situation difficile (dépendance, maladie, handicap, naissances multiples). 55% disent qu’ils ne sauraient pas où s’adresser pour être accompagnés, s’ils se retrouvaient dans une telle situation

Les deux tiers des Français (66%) soutiennent au moins une personne de leur famille, mineure ou adulte, qu’il s’agisse de leurs enfants ou petits-enfants, ou d’un autre membre de leur famille.

24% déclarent aider régulièrement un de leur proche adulte dans des tâches de la vie courante (courses, repas, petits travaux, accompagnement dans des démarches administratives), 23% doivent quotidiennement prendre des nouvelles d’un proche adulte pour s’assurer que tout va bien, 19% s’occuper régulièrement de sa santé (soins, surveillance de la prise de médicaments, visites chez le médecin).

7% financent entièrement ou en partie les soins ou l’accompagnement d’un de leurs proches malade, dépendant ou en situation de handicap (hors enfants), et 6% hébergent chez eux un de leurs proches dans cette situation.

75% estiment que la disponibilité des places en crèches est insuffisante et près de la moitié (49%) jugent les solutions de garde d’enfants à domicile trop peu nombreuses.

Etude réalisée par internet du 30 août au 4 septembre, auprès d’un échantillon de 1.010 personnes (méthode des quotas).

Source LA DEPECHE.

Handicap – AVS – 3.500 élèves handicapés sans auxiliaire de vie scolaire…

AVS – Malgré les promesses estivales, des milliers d’élèves attendraient toujours cette aide précieuse pour une vie scolaire accomplie.

Les élèves handicapés sont-ils les grands oubliés de la rentrée 2017 ?Deux semaines après la reprise des enseignements, les parents d’enfants handicapés veulent faire entendre leurs inquiétudes.

Cet été, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale s’était engagé à attribuer un accompagnant à chaque élève en situation de handicap. Il comptait maintenir notamment la totalité des auxiliaires de vie scolaire (AVS), ces adultes qui vont en classe avec l’enfant pour l’aider… « Tous les besoins seront couverts », avait-il alors assuré.

Et pourtant, d’après Citoyen Handicap, le compte n’y est pas. Ce collectif, composé de parents, de familles, de simples citoyens et de personnes handicapées qui œuvrent pour « le droit à l’école pour tous, le droit à une vraie prise en charge et l’accessibilité pour tous« , indique que 3.500 élèves seraient toujours sans AVS….

Source RTL.

La prime d’activité va augmenter de 20 euros en 2018…

Prime d’activité – AAH – Le ministère des Solidarités est revenu sur une promesse de campagne d’Emmanuel Macron concernant l’augmentation de la prime d’activité ainsi que de l’Allocation adulte handicapé.

Elles devraient intervenir à partir de l’année prochaine.

C’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. La prime d’activité – versée aux travailleurs à revenus modestes – devrait augmenter de 20 euros par mois d’ici à octobre 2018 et ce, pour tous les bénéficiaires. C’est ce qu’a annoncé le ministère des Solidarités à l’AFP, ce jeudi, confirmant ainsi une information du quotidien Les Echos.

Dans son programme, le candidat Emmanuel Macron avait promis d’augmenter de 50% durant son quinquennat, le montant de cette prime, procurant ainsi un gain de pouvoir d’achat de 80 euros par moi pour une personne au Smic. »Conformément à l’engagement présidentiel, la prime d’activité fera l’objet d’une revalorisation progressive, jusqu’à 80 euros (…) Cette revalorisation sera mise en oeuvre en deux étapes: dès octobre 2018, la prime d’activité sera revalorisée de 20 euros pour tous les bénéficiaires », a indiqué à l’AFP, l’entourage de la ministre des Solidarités, Agnès Buzyn.

Et d’ajouter : »A partir de 2019, une seconde étape sera engagée, pour atteindre progressivement 80 euros de gain de pouvoir d’achat mensuel pour un salarié au Smic. Cette revalorisation s’ajoute au bénéfice lié à la mesure d’allègement des cotisations sociales », qui représente « un gain de 20 euros dès 2018 pour un salarié au Smic. »

La revalorisation de l’Allocation adulte handicapé fragmentée

Créée en janvier 2016 pour remplacer le RSA-activité et la prime pour l’emploi (PPE), cette prime a été perçue par près de 2,4 millions de foyers en moyenne chaque mois en 2016.

Les montants versés étaient en moyenne de 161,50 euros par mois en 2016 pour les foyers gérés par les Caisses d’allocations familiales (Caf) et de 174,50 euros pour ceux relevant du régime agricole.

Par ailleurs, la revalorisation de l’Allocation adulte handicapé (AAH), dont le calendrier doit être annoncé la semaine prochaine, devrait se faire en deux temps, avec une première hausse en 2018 et le seuil des 900 euros atteint en 2019, a déclaré à l’AFP, un député de la majorité, membre de la commission des finances.

Une augmentation « assez massive » de l’AAH dès 2018

Pendant la campagne, Emmanuel Macron avait promis d’augmenter à 900 euros l’AAH, dont le montant maximal est actuellement de 810,89 euros par mois pour une personne seule.

Le Premier ministre Edouard Philippe avait confirmé en août que l’AAH augmenterait dès 2018, « de façon assez massive ».

La secrétaire d’Etat en charge du handicap, Sophie Cluzel, avait précisé, la semaine dernière, que le calendrier serait annoncé mercredi 20 septembre, lors d’un comité interministériel du handicap (CIH), à Matignon.

Augmentation prime d'activité - AAH

Source LA TRIBUNE.

Allocation adulte handicapé (AAH) : « Elle sera d’au moins 900 euros dès 2018 », annonce Sophie Cluzel…

AAH – La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées Sophie Cluzel était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin ce mardi matin. Elle a confirmé la revalorisation de l’allocation adulte handicapé (AAH) selon un calendrier qui sera dévoilé le 20 septembre prochain.

Handicap: de nombreux enfants toujours privés d’école… !!!

Handicap – Une semaine après la rentrée, de nombreux enfants en situation de handicap restent privés d’école, faute de personnel pour les accompagner.

Si le gouvernement a promis de trouver une solution pour chacun d’eux, les familles s’interrogent: quand ?

Lorsque lundi dernier, Marie Ruffin est arrivée à l’école de son fils Tom, 5 ans, porteur de trisomie 21, pour sa rentrée en grande section de maternelle à Pézenas (Hérault), ce fut la douche froide. « Il n’y avait pas d’auxiliaire de vie scolaire (AVS) pour lui », raconte-t-elle. Elle fait alors « le forcing » auprès de la directrice pour qu’elle l’accepte malgré tout. Mais « le lendemain, elle m’a dit que ce ne serait pas possible ».

Résultat, elle a dû « chercher une nounou en 4ème vitesse pour le faire garder ». Et depuis, « plus rien. J’ai envoyé des mails à tout le monde: au rectorat, à la cellule d’aide mise en place par le ministère. Aucune nouvelle », se désespère-t-elle.

Comme son fils, de nombreux enfants n’ont pas pu faire leur rentrée la semaine dernière, par manque d’AVS.

Le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés cette année a progressé, pour atteindre plus de 300.000 enfants, dont 164.000 ont besoin d’un accompagnement, soit une hausse de 12 % par rapport à 2016.

Fin août, le gouvernement avait annoncé que les 50.000 contrats aidés d’AVS seraient « sanctuarisés » pour l’accompagnement des enfants handicapés, et que 8.068 équivalents temps plein supplémentaires par rapport à l’an dernier seraient déployés à la rentrée. « Tous les besoins seront couverts », assurait alors le ministère de l’Education. Il s’agit d' »une priorité absolue ».

Depuis, la secrétaire d’Etat chargée du handicap, Sophie Cluzel, a prévenu que tous les personnels ne seraient peut-être pas présents le jour J pour des raisons logistiques, mais arriveraient peu après. Son ministère a mis en place un numéro vert pour les familles rencontrant des difficultés.

« On ne m’a jamais rappelée », se désole Pamela Perra-Rosset. Sa fille, Joséphine, atteinte de trisomie, est rentrée en première année de maternelle près de Lyon. Sans AVS. Pour l’instant, l’école l’accepte le matin. « Mais ma fille s’échappe de la classe et va dans les couloirs, dans la cour de récré »…

Elle redoute que d’ici quelques jours, l’école lui annonce qu’elle ne peut plus la garder. « Si on doit la retirer, je n’ai pas de solution », déplore cette mère, qui travaille à temps plein, tout comme son mari. « On me promet une AVS, mais je ne sais pas quand. Et qu’est-ce qu’on fait en attendant ? »

Derrière les chiffres…

Handicap: de nombreux enfants toujours privés d'école

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Source LE POINT.

Europe et handicaps : toujours un train de retard ?…

Victime d’un AVC, et une longue rééducation d’un an et demi, j’ai été embauché comme stagiaire au Parlement européen. L’occasion pour moi de m’intéresser de plus près à ce que l’Union Européenne met en place pour les personnes handicapées.

Rencontre avec des députés particulièrement impliqués dans cette cause et avec l’Intergroupe Handicap.

D’octobre 2016 à avril 2017, j’ai réalisé un stage auprès d’une députée européenne française Nathalie Griesbeck (France, ADLE). Ce stage arrive après un long séjour à l’hôpital, dû à un AVC qui m’a touché en Pologne en 2015. Ma plus grande peine était de ne plus pouvoir parler ni français ni anglais. Aujourd’hui, je m’exprime mieux. Malgré tout, depuis ce jour, la question de la place des personnes handicapées dans la société est devenue primordiale pour moi.

J’ai donc décidé d’investiguer au sein du Parlement européen et j’ai interviewé trois députés européens, membres de l’Intergroupe HandicapMarek Plura qui est en fauteuil roulant (Pologne, PPE), Helga Stevens, sourde (Belgique, CRE) et Sylvie Guillaume (France, PSE). Une dernière interview a été réalisée avec Etienne Cuche, Conseiller Politique de l’association du Forum européen des personnes handicapées à Bruxelles.

Enfin une loi au Parlement européen sur l’accessibilité !

Le Parlement européen ne compte qu’environ 4 députés handicapés sur 751, soit 0,5%. C’est très peu ! En comparaison, sur le territoire de l’Union européenne, on chiffre à 80 millions le nombre de personnes handicapées sur les 500 millions de citoyens. Ça représente une personne sur six, autrement dit 16 % de la population active. Pas de commentaires nécessaires sur le manque de représentativité des personnes handicapés au Parlement, les chiffres sont criants. Mais ce n’est pas tout. En 2020, on s’attend à ce que ce nombre atteigne les 120 millions de personnes présentant un handicap.

Que fait le Parlement face à cette situation ?

Un exemple concret : l’acte d’accessibilité. « Le principe de l’accessibilité universelle est celui d’une société accessible pour chacun, avec tous » explique Brigitte Lavau dans son livre Le handicap…

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Source CAFE LABEL.