Atteint de handicap, Perceval cherche désespérément un travail : « J’ai envie de me sentir utile »…

Entre Rennes et Nantes, cet ancien animateur périscolaire, victime de dyspraxie et de la maladie de Little, espère redonner du sens à sa vie après un an et demi sans travailler.

Perceval, place Sainte-Anne, à Rennes, ce jeudi 19 août

 

Il n’a pas travaillé depuis février 2020. « Un an et demi sans activité, et avec les confinements successifs, c’est très long », glisse Perceval. Ce jeune homme de 27 ans, atteint d’un handicap moteur et d’un handicap invisible, est lassé par cette inertie et ce sentiment de tourner en rond.

Faire de la maladie une force

En cette mi-août 2021, il a décidé de lancer une bouteille à la mer en publiant un message sur Facebook, dans lequel il indique chercher un travail. Originaire du Finistère, domicilié à Nantes et ayant des attaches à Rennes, il est prêt à s’exiler partout en Bretagne pour décrocher un job.

« J’ai envie de me sentir utile, d’avoir un but dans la vie. Ne pas vivre uniquement avec mon allocation adulte handicapé que je préfère laisser à ceux qui sont plus lourdement handicapés que moi. »

Perceval

Atteint de deux handicaps depuis toujours, il tente de faire de sa maladie une force, pour montrer aux autres qu’il est capable de se surpasser. Mais il doit lutter contre des troubles qui ne facilitent en rien son quotidien.

Gros problèmes d’organisation et de concentration

Déjà, la maladie de Little (ou diplégie spastique), qui paralyse ses deux membres inférieurs. « Je peux marcher un tout petit peu. Mais je dois surtout me déplacer avec mon fauteuil roulant. »

Et la dyspraxie, qui provoque de gros problèmes d’organisation et de concentration. « Je perds du temps dans toutes les tâches que je réalise et je me fatigue très vite. » C’est d’ailleurs ce qui lui coûté son dernier boulot.

« Je travaillais en tant qu’animateur périscolaire et ma responsable m’a indiqué que ma maladie était incompatible avec les enfants. Avec du recul, je la comprends : je suis souvent dans la Lune, et il faut être au taquet, tant mentalement que physiquement, pour gérer des petits. »

Perceval

La dyspraxie, c’est quoi ?

Maladie invisible, la dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires. Ce trouble des apprentissages résulte d’un dysfonctionnement de la commande cérébrale des mouvements. Deux types de symptômes ont été identifiés :
– Les troubles visuospatiaux : problème d’organisation, de concentration, de repérage dans l’espace…
-Les troubles moteurs : difficulté à coordonner les gestes pour dessiner, écrire, s’habiller, utiliser un instrument…
On estime que 5 à 7% des enfants de 5-11 ans sont concernés par cette maladie.

Regard gêné des autres

Perceval admet que ses collègues ont souvent été là pour pallier ses défaillances. Pourtant, depuis l’obtention de son BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) en 2017 et les quelques expériences qu’il a eues avec les jeunes, il a trouvé chez ces derniers un véritable sens et beaucoup de bien-être.

Et surtout, les enfants ne perçoivent pas son handicap avec l’œil parfois gêné des adultes : « Ils sont cash et authentiques, me posent des questions quand ils voient le fauteuil. Avec eux, je ne ressens pas cette forme de pitié, de peur, que peuvent avoir certains en me regardant. »

Source ACTU RENNES.

Handicap: à Tokyo, un café avec des robots fait le pari de l’inclusion…

Tokyo – Dans un café de Tokyo, Michio Imai salue un client et s’apprête à prendre sa commande. Mais il se trouve en réalité à plusieurs centaines de kilomètres de là, opérant à distance un robot dans le cadre d’une expérience pour faciliter l’emploi des personnes handicapées.

Un robot sert des clients au café Dawn à Tokyo, le 17 août 2021

 

Les robots blancs du café Dawn, avec leur allure de bébés manchots accueillant les consommateurs en battant des ailes, sont destinés à être plus que des gadgets, et offrent un emploi à des personnes pouvant difficilement quitter leur domicile.

« Bonjour, comment allez-vous?« , demande M. Imai par l’intermédiaire du robot, depuis chez lui à Hiroshima (ouest du Japon), à 800 km de distance.

Il est l’un des quelque 50 employés en situation de handicap moteur ou mental qui « pilotent » les robots du café Dawn. D’autres travaillent depuis l’étranger, mais certains sont physiquement sur place.

Ouvert en juin dans le quartier tokyoïte de Nihonbashi, le lieu devait initialement voir le jour en 2020 pour coïncider avec les Jeux paralympiques. Reportés comme les JO à cause de la pandémie de coronavirus, ils doivent s’ouvrir mardi.

Dans ce café sans escaliers et aux larges passages facilitant l’accès aux fauteuils roulants, une vingtaine de robots nommés « OriHime » attendent les clients, équipés de caméras, d’un micro et d’un haut-parleur pour permettre aux opérateurs de communiquer avec eux.

« Puis-je prendre votre commande?« , demande l’un des robots, placé près d’une tablette montrant le menu: hamburgers, curry et salade. Trois humanoïdes de plus grande taille se déplacent entre les tables pour apporter les commandes, et un robot-barista vêtu d’un tablier manie une cafetière.

– « Faire partie de la société » –

Mais ces mignons robots sont avant tout un vecteur de communication.

« Je peux parler avec les clients de beaucoup de sujets: le temps, ma région d’origine, ma santé…« , explique Michio Imai, qui souffre d’un trouble somatoforme et a de la peine à quitter son domicile.

« Aussi longtemps que je serai en vie, je veux rendre quelque chose à la communauté en travaillant. Je suis heureux de pouvoir faire partie de la société« , dit-il.

D’autres opérateurs sont atteints de la maladie de Charcot, se traduisant par une paralysie des muscles, et peuvent utiliser les mouvements de leurs yeux pour envoyer des signaux aux robots.

« C’est un endroit où les gens peuvent être inclus dans la société« , explique à l’AFP Kentaro Yoshifuji, à l’origine de ce projet et fondateur de la société Ory Laboratory, qui fabrique les robots.

Des problèmes de santé dans son enfance l’ont empêché d’aller à l’école, l’amenant à réfléchir à des moyens pour permettre de travailler à des gens ne pouvant pas sortir de chez eux.

Cet entrepreneur de 33 ans a reçu le soutien de grandes entreprises mais aussi du financement participatif pour ouvrir le café, qu’il voit comme bien davantage qu’une expérience robotique.

« Les clients ne viennent pas ici juste pour rencontrer OriHime« , dit-il, mais plutôt « les gens qui le pilotent en coulisses« .

– Paralympiques « plus inclusifs » –

L’ouverture de ce café, tout comme celle des Jeux paralympiques, est l’occasion d’attirer l’attention sur les progrès de l’inclusion et de l’accessibilité au Japon.

Depuis que la candidature de Tokyo pour les Jeux a été choisie en 2013, le pays a médiatisé ses efforts pour rendre les lieux publics plus accessibles mais le soutien à l’inclusion reste limité, regrette Seiji Watanabe, à la tête d’une ONG soutenant les personnes en situation de handicap qui souhaitent travailler.

Le gouvernement nippon a relevé en mars la proportion minimum d’emplois de personnes handicapées de 2,2% à 2,3% dans les entreprises, mais « ce niveau est trop bas« , juge M. Watanabe, qui ajoute que « ce n’est pas dans la culture des entreprises japonaises d’avoir par elles-mêmes de la diversité« .

Au café Dawn, Mamoru Fukaya, venu avec son fils de 17 ans, a apprécié sa conversation avec le « pilote » du robot. Il « était très sympa« , note-t-il. « Puisqu’il ne peut pas sortir de chez lui, c’est super qu’il ait ce genre d’opportunité.« 

Kentaro Yoshifuji, qui concentre actuellement ses efforts sur ce lieu, pense que les robots pourraient un jour rendre les Jeux paralympiques encore plus inclusifs.

« Un nouveau genre de Paralympiques pour les gens alités pourrait être créé« , imagine-t-il. « On pourrait même inventer de nouveaux sports. Ce serait intéressant.« 

Source L’EXPRESS.

Planète influenceurs. Wojtek Sawicki, l’influenceur qui veut briser les clichés sur le handicap…

Chaque jour, un homme ou une femme qui s’engage et met sa notoriété numérique au service d’une cause.

Wojtek Sawicki est polonais et utilise les réseaux sociaux pour dévoiler le quotidien des personnes avec un handicap.

Wojtek Sawicki souffre de la myopathie de Duchenne. Très actif sur les réseaux sociaux, il veut briser les stéréotypes sur les personnes handicapées.

 

Wojtek Sawicki parle en murmurant, respire grâce à une machine et se déplace sur un fauteuil électrique. Cet influenceur de 33 ans a une maladie dégénérative, la myopathie de Duchenne, qui touche les muscles de l’organisme.

Sur son compte Instagram « Life on Wheelz », il indique être « un influenceur avec une cause ». Il y publie des vidéos sous-titrées pour se faire comprendre de ses abonnés. « Après plus de dix ans à rester cacher, j’ai décidé qu’il était temps de montrer aux autres qui j’étais, à quoi je ressemblais, confie-t-il. J’avais peur que le monde d’Instagram ne soit pas prêt à montrer la vie avec des handicaps, sans filtre… Mais le retour que j’ai eu a été bien plus positif que ce que j’imaginais. »

Briser les stéréotypes

Le jeune homme se livre sans tabou, car pour lui, l’intolérance face aux personnes avec un handicap vient de l’ignorance. Sur sa chaîne YouTube, il montre avec sa compagne Agata leur routine matinale, ou parle de leur relation amoureuse.

« Beaucoup de gens croient que nos besoins sont différents, que nous n’avons pas besoin d’être en couple par exemple, que nous n’avons pas de vie sexuelle… J’essaye de montrer, par mon propre exemple, que tout cela, et bien plus, est possible. »

Wojtek Sawicki

À l’aide de petits clips sur TikTok et Instagram, Wojtek Sawicki dévoile aussi ses sorties en forêt, à la mer ou au supermarché. Des publications au ton personnel, mais toujours informatives car l’influenceur dénonce aussi les absurdités du système d’aide polonais. Si sa compagne Agata veut recevoir une allocation de garde-malade par exemple, il faudrait qu’elle devienne la mère adoptive de Wojtek.

Aujourd’hui, le jeune homme compte près de 100 000 abonnés sur Instagram. Un succès qui lui a permis, grâce au financement participatif et à la collaboration de marques, de louer un appartement et d’engager un assistant médical.

Source FRANCE INFO.

VIDEO – Tombé sur la voie du métro, un homme en fauteuil roulant est sauvé in extremis avant l’arrivée de la rame…

Un drame a été évité de justesse, dans le métro de New York, aux États-Unis, mercredi.

Un homme en fauteuil roulant est tombé sur la voie, à la station d’Union Square.

Tombé sur la voie du métro, un homme en fauteuil roulant est sauvé in extremis avant l’arrivée de la rame

 

Un bon samaritain a aussitôt volé à son secours et est parvenu à le hisser sur le quai avec l’aide d’autres passagers, quelques secondes avant l’arrivée de la rame.

Mercredi 4 août, un drame a été évité de justesse dans le métro de New York, aux États-Unis. L’histoire est rapportée par le journal américain The New York Post et par la chaîne CBS. Il est 13 h 15 à la station d’Union Square, au cœur de Manhattan, quand un homme d’une trentaine d’années se déplaçant en fauteuil roulant tombe du quai sur la voie en contrebas.

Quelques secondes pour réagir

On ne connaît pas exactement les circonstances de sa chute, mais la panique a vite gagné les autres voyageurs sur le quai. La raison ? L’annonce du passage d’une rame dix secondes plus tard !

Heureusement, un homme vêtu d’un tee-shirt noir et d’un jean, qui se trouvait sur le quai, a eu le bon réflexe. Il a aussitôt sauté sur la voie, a jeté le fauteuil roulant sur le quai et empoigné la victime. D’autres passagers les ont tirés et aidés à remonter au plus vite, afin de mettre les deux hommes hors de danger…

Le sauvetage a été filmé

Une journaliste de la chaîne de télévision CBS, Lauren Mennen, était sur place par hasard, et elle a fait une vidéo de la scène. Elle dit avoir été très impressionnée par le courage du bon samaritain qui a volé au secours de l’homme en fauteuil roulant : « Il n’a pas hésité une seconde à sauter sur la voie », témoigne-t-elle, et elle qualifie de « héros » les passagers attendant le métro qui sont intervenus juste à temps pour éviter le drame. « J’espère que les gens ne retiendront que le positif de ce qui vient de se passer », ajoute-t-elle.

À ce jour, on ne connaît pas l’identité du bon samaritain. Quant à l’homme qui a chuté sur la voie, il est blessé, mais ses jours ne sont pas en danger. Après cette belle frayeur, il a été transporté à l’hôpital pour être soigné.

Source OUEST FRANCE.

« Je ne m’étais pas baignée depuis deux ans » : à Plougasnou, la plage se veut accessible à tous…

La mairie de Plougasnou (Finistère) a proposé une journée Plage pour tous, à Primel, le samedi 31 juillet 2021.

Des personnes en situation de handicap ont pu nager, faire du paddle, utiliser leur fauteuil pour se balader sur le sable…

Le tout grâce au matériel de l’entreprise Miaggo.

Franck et Catherine, en train d’essayer un propulseur électrique qui permet de nager et d’évoluer dans l’eau facilement.

 

« Ça faisait deux ans que je ne m’étais pas baignée ni promenée sur le sable » s’exclame Catherine. Cette Plougasniste sort tout juste de l’eau et s’apprête à y retourner, ce samedi 31 juillet 2021. Elle vient de tester le paddle pour la première fois.

« C’est stable, je suis agréablement surprise. C’est d’ailleurs ça qui m’a donné envie de venir. » Sur le sable de Primel, à Plougasnou (Finistère), la plage se veut accessible à tous. La mairie a dit oui à la proposition de l’entreprise Miaggo, créée par Véronique Follet en mars 2021 à L’Hôpital-Camfrout et qui fournit le matériel adapté.

Du matériel adapté pour plus de liberté

Paddle, fauteuil à chenilles pour circuler sur le sable humide comme mou, vélo-pousseur : tout est en libre-service et à tester spécifiquement pour des personnes en situation de handicap.

Une partie du matériel mis à disposition par Miaggo : un paddle, un propulseur électrique et un fauteuil à chenilles, pour que la nage et la plage soient accessibles à tous, à Primel. | OUEST-FRANCE
Une partie du matériel mis à disposition par Miaggo : un paddle, un propulseur électrique et un fauteuil à chenilles, pour que la nage et la plage soient accessibles à tous, à Primel. | OUEST-FRANCE

Catherine est résolument prête pour aller faire trempette. En combinaison, elle enfile son gilet et part à l’assaut d’un propulseur électrique. « Il est équipé de manettes qui permettent de réguler la vitesse. On peut même plonger avec jusqu’à deux mètres. Dès qu’on a une main lâchée, l’appareil s’arrête », expose Véronique Follet. Pas de quoi impressionner Catherine, bien au contraire.

« En fauteuil, c’est impossible de rouler sur du sable mou »

Après avoir dompté quelques vagues, elle remonte la plage, tractée grâce à un « Tiralo » tout terrain. « C’était le pied, vraiment ! » Une vraie bouffée d’air frais, pour celle qui contemple tous les jours la mer sans pouvoir descendre sur la plage. « Quand on est en fauteuil, même électrique, c’est impossible de rouler sur du sable mou. Et on risque de l’abîmer… Là, c’était l’occasion de se baigner, de profiter. Ça donne un coup de fouet et ça vide la tête. »

L’expérience, très positive, devrait être reconduite dans la commune, le 22 septembre 2021. Mais cette fois-ci, Miaggo propose une exploration côté terre. « On va apporter une trottinette trois roues, avec siège. Elle permet d’aller se promener en forêt, par exemple », sourit Véronique Follet. Car hors des bourgs, les campagnes ne sont pas non plus accessibles aux roues des fauteuils.

À côté de ces animations, la société permet de louer ce matériel spécifique le reste du temps. De quoi s’évader plus régulièrement.

Contact : www.miaggo.fr

Source OUEST FRANCE.

Pays basque : l’accès aux plages pour les personnes handicapées se développe lentement mais sûrement. 8 Plages à ce jour…

Au pays basque, huit plages sont labellisées Handi-plage. L’accès au sable et les joies de la baignade ne doivent pas être réservés aux valides.

A Anglet, petit à petit, l’accès s’améliore.

L'association Handiplage recense et labellise les sites accessibles

 

Au pays basque, huit plages sont labellisées handi-plage. Elles sont recensées par l’association handiplage créée il y a 23 ans. De plus en plus de sites sont accessibles même si l’amélioration se fait lentement.

A Anglet par exemple, il y a 4 km et demie de plage mais c’est un littoral très dangereux, alors, il n’y a qu’à la petite chambre d’amour ( ex plage du VFF) que cet accès peut être aménagé. Depuis quelques années, il y a un tiralo et un secouriste saisonnier dédié à son maniement. Jean Cayez, 19 ans, occupe cette fonction depuis deux ans.

Des aménagements simples en apparence mais qui révolutionnent les accès

« C’est un job d’été où on a le sentiment de servir à quelque chose et ça, c’est très, très agréable, commente Jean qui confie apprécier les relations qui se nouent avec les personnes et les familles. Jean est présent 25 heures par semaine du mercredi au dimanche avec des horaires qui varient selon les marées.

À Anglet, cette année, des places de parking handicapées supplémentaires ont été créées, une rampe en béton et une pergola ont été construites sur la plage . Pour Joëlle Turcat est adjointe au maire en charge du handicap, « Ce n’est pas anodin du tout parce que jusqu’à maintenant, les personnes en fauteuil étaient obligées rester sur la promenade à cause du sable sauf que la promenade, ce n’est pas vraiment la plage. »

Jean Cayez, handiplagiste, Ramon Espi, président de l'association handiplage et Joëlle Turcat, adjointe au maire d'Anglet en charge du handicap

 

L’association Handi plage milite à présent aussi pour que d’autres handicaps soient pris en charge : non-voyants, malvoyants, handicapés moteurs ou sensoriels.  « Il faut des adaptations pour tout le monde, explique Ramon Espi, son président. Notre travail à nous, c’est de sensibiliser les mairies et les convaincre d’installer des équipements. » 

8 plages labellisées Handi-Plage

Huit plages sont labellisées au Pays Basque :

  • Plage de la digue du Port à Saint Jean de Luz
  • Plage de Soccoa à Ciboure
  • Plage de la Petite Chambre d’Amour à Anglet ( ex-plage du VFF)
  • Plage des deux jumeaux à Hendaye
  • La Grande Plage à Hendaye
  • Plage de la Milady à Biarritz
  • Plage de l’Uhabia à Bidart
  • Lac de Saint Pée sur Nivelle

La plage d'une petite chambre d'amour est la seule labellisée handiplage à Anglet

Source FRANCE BLEU.

Angers : une femme en fauteuil roulant et sous curatelle renforcée aurait été victime d’un viol alors qu’elle se trouvait au CHU…

Une femme de 20 ans en fauteuil roulant et sous curatelle renforcée affirme avoir été victime d’un viol alors qu’elle se trouvait au CHU d’Angers, dans le Maine-et-Loire.

Un homme de 29 ans a été interpellé.

Il nie les faits.

Maine-et-Loire : une femme dit avoir été violée au CHU d’Angers. Illustration. Un palais de justice français.

 

Une femme de 20 ans affirme avoir été victime d’un viol le samedi 10 juillet dernier à Angers, dans le Maine-et-Loire. Le lieu peut apparaître insolite puisque il s’agit du CHU où la victime était alors hospitalisée. Fragile et se déplaçant en fauteuil roulant, cette jeune femme est sous curatelle renforcée comme relate par Le Courrier de l’Ouest. Après avoir été subi une intervention osseuse, la patiente était sortie de sa chambre pour aller fumer une cigarette à l’extérieur. C’est là qu’un homme l’aurait abordée.

Il aurait fait fumer du cannabis à une patiente avant de lui imposer une fellation

L’individu aurait fait fumer du cannabis à la jeune femme avant d’observer des attouchements sur cette dernière. Il lui aurait également imposé une fellation. Si le personnel soignant avait eu le temps de le repérer et de l’identifier, les forces de l’ordre n’avaient pu le retrouver en se rendant sur place. Le suspect a finalement été interpellé deux jours plus tard après avoir été reconnu grâce à un œil au beurre noir. L’homme, âgé de 29 ans, était venu recevoir des soins au CHU suite à une bagarre.

Le suspect donne une fausse identité puis nie les faits

Quand les policiers lui ont demandé de décliner son identité, le jeune homme en a donné une fausse. Il a affirmé avoir demandé un “bisou” à la patiente, en niant cependant la fellation contrainte.  Une instruction pour “viol” a été ouverte, et le mis en cause, jusqu’ici inconnu des services de justice, incarcéré. Mercredi, il a demandé devant la chambre de l’instruction d’Angers d’être remis en liberté. Requête à laquelle le parquet se n’est pas montré favorable.

Source 24 MATINS.

 

Maëlys, 14 ans : « Le handicap de ma sœur rend nos vacances peu ordinaires »…

Maëlys B., 14 ans, collégienne. Elle est collégienne au Châtelet-en-Brie (Seine-et-Marne).

Son récit a été élaboré avec les journalistes de la Zone d’expression prioritaire, lors d’ateliers avec des jeunes.

« Ma sœur Maya a 10 ans et est atteinte du syndrome de Rett, une maladie rare qui touche les filles. »

 

La Zone d’expression prioritaire (Zep) élabore ces récits avec des jeunes de 14 à 28 ans lors d’ateliers d’écriture encadrés par des journalistes. Ces témoignages sont ensuite publiés par des médias. Ouest-France a choisi d’être l’un d’eux. Tous les mois, le premier mardi, dans le journal et sur ouest-france.fr, on peut lire ces récits de vie, comme celui de Maëlys, collégienne au Châtelet-en-Brie (Seine-et-Marne).

« Avec le handicap de ma sœur, le moindre déplacement devient toute une aventure. Ma sœur Maya a 10 ans et est atteinte du syndrome de Rett, une maladie rare qui touche les filles, car les garçons atteints en meurent dès la naissance. Cette maladie touche le chromosome X et empêche son développement naturel.

Quand j’ai appris que ma sœur était handicapée, je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait autour de moi. Tout le monde était triste et désolé. J’ai compris lorsqu’elle a commencé à se différencier des autres enfants de son âge. Elle ne marchait pas, n’allait pas à l’école et ne pouvait pas parler. J’ai alors su que je n’aurais pas la même vie que les autres… »

« Il faut prévoir les trajets et les arrêts »

« Mes vacances ne sont pas ordinaires. Un jour, on a voulu partir en vacances en famille sur l’île d’Oléron. On a donc dû s’organiser ! Premier gros problème : le trajet. Les arrêts sont un peu prévus à l’avance. Par exemple, on doit s’arrêter régulièrement pour aller aux toilettes car il faut changer la couche de Maya. Toutes les toilettes ne sont pas adaptées pour les fauteuils roulants. Il faut donc porter ma sœur et mes parents ont mal au dos à cause de ça. On est souvent obligés d’utiliser les tables à langer pour bébé qui sont maintenant trop petites.

Et nous ne pouvons pas faire n’importe quelles activités. Pour les activités du type sportif : impossible ! Les parcs d’attractions, eux, sont accessibles, mais c’est quand même limité. En arrivant, il faut faire la queue durant longtemps, jusqu’à une sorte de bureau où ils vérifient les papiers pour savoir si Maya est « vraiment » handicapée. Puis, il nous arrive des fois, à mon père, mon autre petite sœur, et moi, de partir faire une activité, comme la pêche à pied, et de laisser ma sœur et ma mère au cottage. Maya peut faire des activités plutôt dans le style de la baignade ou des choses relaxantes (massage, espace Snoezelen, balade), mais rien qui la secouerait trop. »

« Une fois le fauteuil s’est embourbé dans le sable »

« Le simple fait d’aller à la plage est galère avec le fauteuil roulant… Les palettes pour aider à rouler ne vont pas loin. Après, il y a du sable partout dans le fauteuil. Une fois, le fauteuil s’est embourbé dans le sable. Des surveillants de baignade ou des pompiers ont alors aidé mon père à le porter et à le sortir du sable. Maintenant, on a acheté une serviette spéciale dans laquelle le sable ne rentre pas.

Avant, quand mes parents emmenaient Maya dans l’eau, mon père devait la porter, mais maintenant, nous avons un matelas gonflable semi-immergé : le centre, c’est de la toile, du coup son corps est dans l’eau. Une année, nous sommes allés à une plage accessible. Il faut faire une demande au préalable. Elle était super ! Elle était faite de galets et il y avait des caillebotis en bois qui allaient loin. On nous a prêté des hippocampes : des fauteuils roulants qui peuvent aller dans l’eau. »

« On retourne dans les endroits que l’on connaît »

« Les sorties pour manger doivent aussi être préparées. Maya doit, soit avoir pris son repas avant de partir, soit il faut vérifier qu’il y ait un mixeur sur place. Pour sélectionner les restaurants, on vérifie qu’ils sont accessibles aux fauteuils. Cela peut prendre longtemps de vérifier tous les critères et réserver. Si on va plusieurs fois au même endroit en vacances, on retourne dans les endroits que l’on connaît déjà.

Tous les ans, nous nous rendons à Center Parcs avec l’association française du syndrome de Rett (ASFR). Elle réserve un restaurant pour les « petites filles Retts », où les chefs sont au petit soin. Ils mixent le nécessaire et vérifient que nous avons tout à notre disposition. Center Parcs est plutôt bien équipé vis-à-vis des fauteuils roulants. Les cottages aménagés sont bien faits et possèdent une salle de bains supplémentaire et une entrée plus grande. Les piscines aussi sont grandes, et il y a de l’espace pour les fauteuils. »

« Les voyages sont plus compliqués pour les personnes handicapées, car il faut que des lieux, du matériel et des activités accessibles. »

« Les voyages sont plus compliqués pour les personnes handicapées, car il faut que les lieux, le matériel et les activités soient accessibles. Il faudrait des lieux plus spacieux pour accueillir les fauteuils, et sans marche pour l’entrée, ou avec une rampe. Souvent, ce qui est accessible ou adapté ne nous donne pas vraiment le choix !

Pour prendre le TGV, il faut faire plusieurs demandes à la SNCF, « juste » pour avoir une rampe pour pouvoir monter dans le train à cause de l’écart entre le wagon et le quai. Une fois, les contrôleurs avaient oublié de nous amener la rampe et on a dû porter le fauteuil avec Maya dedans. Des passagers ont aidé mon père… Mes parents stressent toujours pendant les correspondances en train. Quant à la place pour fauteuil roulant : pas le choix, c’est en première classe et il faut un adulte qui accompagne, donc il faut les moyens de payer les billets. »

« Ce n’est pas parce que Maya est différente que je l’aime moins »

« Ces voyages me responsabilisent. Ils me permettent de prendre conscience de l’environnement qui m’entoure et de la difficulté à se déplacer avec un enfant polyhandicapé. Il faudrait améliorer l’accessibilité des lieux « classiques » : magasins, centres commerciaux, lieux touristiques, parcs, écoles, restaurants, et l’ensemble des transports en commun et privés.

Lors des sorties, il y a plusieurs types de « regard » : les personnes curieuses mais pas méchantes, les enfants qui trouvent ça intéressant… et ceux qui jugent ou qui nous regardent bizarrement. C’est très offensant que certaines personnes autour nous regardent comme des bêtes de foire car on a un enfant handicapé et en fauteuil roulant. Ce n’est pas parce que Maya est différente que je l’aime moins. »

Source OUEST FRANCE.

 

Une famille galère pour trouver un logement adapté au handicap…

Loïc Leclaire, paraplégique depuis un accident en 1993, réside avec ses parents à Germagny.

Mais leur maison ayant trouvé acquéreur, ils doivent quitter les lieux le 15 juillet et n’arrivent pas à trouver une location adaptée aux personnes à mobilité réduite.

Une famille galère pour trouver un logement adapté au handicap

 

Un appel en dernier recours. En 1993, Loïc Leclaire a été victime d’un accident de la route. Adolescent alors âgé de 17 ans, au guidon de sa mobylette, il a été percuté par un automobiliste.

Ce choc violent l’a projeté contre un panneau indicateur. Évacué en urgence par hélicoptère à l’hôpital de Dijon, le diagnostic a révélé une fracture de la colonne vertébrale qui l’a laissé paraplégique, bouleversant à jamais son quotidien. Ont suivi pour la victime des années de galère avec rééducation, allers-retours à l’hôpital, escarres, etc.

Malgré ces périodes compliquées, Loïc n’a jamais baissé les bras, suivant une reconversion totale dans l’horlogerie, qui ne lui a apporté que déception due au manque d’accessibilité et à son handicap.

Le temps presse

Depuis cet épisode, il réside avec ses parents. Si ces derniers l’ont pris en charge durant toutes ces années, désormais, suite à leurs problèmes de santé respectifs, Loïc a dû leur renvoyer l’ascenseur.

Mais un autre problème vient aujourd’hui s’ajouter à leur vie quotidienne. Leur maison, en vente depuis plusieurs années, a récemment trouvé acquéreur. Les occupants doivent quitter les lieux au plus tard le 15 juillet. Or, depuis la signature du compromis, cette famille cherche activement une maison de plain-pied, avec un intérieur adapté à l’usage d’un fauteuil roulant.

Mais c’est sans succès malgré la coopération des mairies, d’une assistante sociale, et de la mise en contact avec les bailleurs sociaux du Comité local de l’habitat. Quelques opportunités se sont bien présentées, mais elles n’ont pas abouti. Selon Loïc, « la conjoncture actuelle ne permet pas de faire face à la concurrence des nombreux demandeurs sur la région, suite au Covid. Nos démarches, les unes après les autres, se révèlent stériles ».

Si l’idéal pour eux serait de trouver une résidence en Côte chalonnaise, ils seraient prêts à s’éloigner dans une commune qui dispose de commodités et de commerces à proximité. C’est donc un appel qu’ils lancent, en dernier recours, auprès de particuliers qui seraient susceptibles de leur proposer une location adaptée. Soit un F3 pour la famille, soit deux appartements séparés, dont un équipé pour personne à mobilité réduite.

➤  CONTACT Tél. 06.46.73.46.07.

Source JSL.

Lille : Il lance un appel après s’être fait voler son fauteuil roulant électrique…

SOLIDARITE Un jeune photographe lillois, handicapé, appelle à la générosité des internautes pour financer l’achat d’un fauteuil roulant.

Lille : Il lance un appel après s’être fait voler son fauteuil roulant électrique

 

  • Un jeune photographe lillois handicapé s’est fait dérober son fauteuil roulant électrique.
  • Un tweet scandalisé de sa sœur a largement été relayé et commenté.
  • Une cagnotte en ligne a été lancée pour l’aider à financer l’achat d’un nouveau fauteuil.

Un jeune photographe lillois a vécu la triste mésaventure de se faire dérober son moyen de transport. Sauf qu’il est handicapé et que ce moyen de transport était son fauteuil roulant électrique. Résigné à ne jamais le retrouver, Cliff Chan en appelle à la générosité des internautes pour tâcher de réparer la bêtise d’un tel fait divers.

C’est la sœur du jeune homme, Eva, qui avait pris l’initiative de rendre publique cette histoire. Dans un tweet largement relayé et commenté, publié jeudi dernier, elle expliquait que son frère s’était fait dérober son fauteuil roulant en allant rendre visite à une amie, mercredi soir, rue Vantroyen, à Lille. L’immeuble étant inaccessible aux personnes en fauteuil, Cliff avait laissé le sien dans l’entrée, son handicap lui permettant tout de même de marcher un peu. Lorsqu’il était redescendu, plus de fauteuil.

« Ce vol me prive de toute la mobilité pour laquelle je me suis battu »

« Je sais pas bien qui peut faire ce genre de trucs mais si jamais vous voyez quelque chose, hésitez pas à me DM », avait réagi sa sœur, scandalisée, dans un tweet relayé plus de 11.000 fois. Mais cela n’avait pas permis de retrouver l’appareil et Cliff, immobilisé, s’est résolu à lancer une bouteille à la mer sous la forme d’une cagnotte en ligne. « Ce vol me prive de toute la mobilité pour laquelle je me suis battu depuis toujours », déplore-t-il.

L’objectif de cette cagnotte est donc de récolter 6.890 euros, soit le prix « d’un fauteuil roulant électrique avec les options de base », assure le photographe. Et aussi vite que son histoire a fait le tout de Twitter, le montant de la cagnotte a grimpé. Ce lundi, plus de la moitié du prix du fauteuil est déjà financée. En contrepartie, Cliff propose des tirages de ses photos pour les dons à partir de 50 euros. Des œuvres que les visiteurs de Solid’Art ont pu en partie découvrir le week-end dernier à la mairie de Lille.

Source 20 MINUTES.