Moto et handicap : 3mytech imagine le transport des personnes handicapées…

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TEMOIGNAGE. En situation de handicap, elle doit quand même se déplacer pour obtenir sa carte d’identité biométrique…

Depuis la mise en service de la nouvelle carte d’identité biométrique en août dernier, la démarche pour faire renouveler ses papiers est devenue très compliquée pour les personnes en situation de handicap.

Valérie Gisclard est atteinte du syndrome d'Elhers-Danlos, la position assise lui est très douloureuse. Partout, elle a dû se déplacer deux fois en mairie pour renouveler sa carte d'identité.

 

Il faut désormais se déplacer obligatoirement en mairie, une étape nécessaire mais douloureuse pour Valérie Gisclard, atteinte d’une maladie génétique. 

Enfin, Valérie Gisclard a pu récupérer son « précieux sésame ». Atteinte du syndrome d’Elhers-Danlos, une maladie génétique qui perturbe la mobilité, elle vit d’ordinaire couchée chez elle. La démarche pour obtenir une nouvelle carte d’identité a donc été particulièrement compliquée. Et douloureuse.

« Le fait de m’assoir va me faire bouger les hanches et le bassin, ça va presque me paralyser en fait, je souffre, détaille-t-elle. Donc à chaque fois que je me lève et je m’assois c’est compliqué. Et je souffre énormément. » 

Deux déplacements en mairie

Pourtant, il lui a fallu quitter deux fois son domicile et se déplacer jusqu’à la mairie de sa commune, Pollestres, dans les Pyrénées-Orientales, pour obtenir sa nouvelle pièce d’identité. La première fois pour remplir des papiers, et la deuxième pour la récupérer.

Une contrainte justifiée par le haut niveau de sécurité de ce nouveau document biométrique, entré en vigueur en août dernier. Il faut en effet prendre les empreintes digitales du titulaire, à l’aide d’une machine installée dans les mairies.

« Moi j’ai pu venir aujourd’hui car mon aidant est là, explique ce jour-là Valérie Gisclard, sa nouvelle carte d’identité entre les mains. Mais je pense à ceux qui n’ont pas le luxe de pouvoir se déplacer. »

« Il faut penser à ceux qui ne peuvent pas se déplacer, quel que soit leur âge ou leur dépendance. Il va falloir trouver un moyen de venir à leur domicile car il faut que ces personnes-là ne restent pas sans identité. »

Valérie Gisclard

L’Etat interpellé pour trouver une solution

Le maire de Pollestres, Jean-Charles Moriconi, venu la saluer à la mairie, acquiesce en écoutant ces mots. « Le rôle d’un maire c’est aussi d’être un lanceur d’alerte. Donc je veux être un lanceur d’alerte sur ce sujet » annonce-t-il.

L’édile et son administrée en appellent à l’Etat pour mettre en place les moyens d’aider les personnes en situation de handicap à renouveler leurs documents d’identité. « Nous accomplissons un service décentralisé de la préfecture » en délivrant passeports et cartes d’identité, justifie Jean-Charles Moriconi.

Valérie Gisclard espère que leur appel sera entendu, et que dans dix ans, quand elle devra refaire sa carte d’identité, elle n’aura plus à se déplacer.

Source FR3.

COP26 : Une ministre israélienne en chaise roulante refusée à l’entrée, faute d’accès PMR…

Le Premier ministre israélien a menacé de ne pas se rendre mardi aux activités de la COP26 si Karine Elharrar était privée d’accès à la conférence sur le climat.

COP26 : Une ministre israélienne en chaise roulante refusée à l’entrée, faute d’accès PMR

 

S’il était demandé d’être vacciné pour participer à la COP26, il n’était visiblement pas recommandé d’avoir un handicap. La ministre israélienne Karine Elharrar s’est vue refuser lundi l’entrée au sommet mondial pour le climat à Glasgow pour la seule raison qu’elle se déplaçait en fauteuil roulant. En effet, les responsables de la sécurité n’ont pas laissé son véhicule adapté accéder au site et ce, malgré des efforts « pendant deux heures » du bureau du Premier ministre israélien pour négocier son accès, a indiqué la porte-parole de la ministre de l’Energie.

Selon des médias britanniques, Karine Elharrar n’a pas pu accéder au site parce que les bus assurant les navettes au site n’étaient pas équipés pour recevoir des fauteuils roulants. Outré, le Premier ministre Naftali Bennett a menacé de ne pas se rendre mardi aux activités de la COP26 si sa collègue était privée d’accès à la conférence sur le climat.

Une rencontre avec Boris Johnson mardi

« Il est triste de voir que l’ONU, qui promeut l’égal accès pour les personnes avec des handicaps, n’est pas en mesure, en 2021, d’assurer l’accessibilité à cet événement », a écrit la ministre sur Twitter. « J’espère que les leçons nécessaires seront tirées et que je pourrai (mardi) faire la promotion des énergies vertes », a-t-elle ajouté.

Une source au sein de la délégation de Naftali Bennett a indiqué que celui-ci avait soulevé le problème auprès de Boris Johnson avant leur rencontre prévue mardi. Les deux responsables ont convenu que Karine Elharrar « aurait accès au site avec M. Bennett et participerait à la réunion avec M. Johnson », selon cette source. Et l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Israël a présenté ses excuses à la ministre.

Source 20 MINUTES.

Ascenseur vandalisé : une personne handicapée se retrouve coincée au 6e étage…

L’ascenseur de l’un des immeubles du quartier Edmond-Braux, à Lunéville, a été vandalisé en fin de semaine dernière et ne fonctionne plus.

Armelle Demanet, en situation de handicap, est donc désormais coincée dans son appartement du 6ème étage.

Ascenseur vandalisé : une personne handicapée se retrouve coincée au 6e étage

 

C’est vendredi après-midi au retour de ses courses hebdomadaires qu’Armelle Demanet a constaté les dégâts. L’ascenseur de son immeuble, les Lucioles, dans le quartier Edmond-Braux à Lunéville avait été vandalisé. Il n’est plus en état de marche. La plaque avec les boutons de commande a été arrachée.

Un petit acte de vandalisme comme il en arrive malheureusement tous les jours, mais qui a de lourdes répercussions.

Une centaine de marches pour monter ses courses

Car Armelle Demanet habite au sixième étage, et a les genoux et le dos en vrac depuis longtemps. Des maladies longues, des opérations, des traitements, l’ont aussi laissée passablement affaiblie. Résultat : aujourd’hui, elle ne se déplace qu’en fauteuil ou péniblement à l’aide de son déambulateur.

Alors, ce vendredi, quand elle s’est retrouvée devant un ascenseur qui ne fonctionnait plus, avec ses courses et à une centaine de marches de son logement, l’effort a dû être immense. « Un voisin me montait une chaise pour que je me repose entre chaque étage », explique-t-elle en montrant son poignet gonflé, « ce n’est pas facile de monter des escaliers en s’accrochant à la rampe. Et je ne suis pas la seule dans ce cas, mes voisins ont du mal aussi ».

Depuis cette ascension, elle est coincée chez elle.

Une pièce spécifique cassée donc une attente plus longue

Et c’est donc désormais le délai de remise en route qui l’inquiète. « On a été dans le flou pendant plusieurs jours concernant la date des réparations, mais c’est beaucoup trop long. Les courses, les médicaments… Je ne peux même pas aller chercher mon courrier  », s’indigne-t-elle.

Malgré tout, et petit à petit, les bonnes nouvelles arrivent. De l’OPH de Lunéville à Baccarat, notamment, qui gère les logements du quartier, et qui assure être bien au courant du problème. « Nous sommes dans l’attente d’une pièce   », confirme l’un de ses représentants sans pouvoir donner de date de réparation.

Rien, donc, pour rassurer Armelle Demanet qui attend dans son appartement, sans avoir la possibilité de faire quoi que ce soit d’autre.

Source EST REPUBLICAIN.

Une recherche d’emploi plus longue et compliquée pour les jeunes en situation de handicap…

Si les jeunes en situation de handicap partagent les mêmes aspirations que l’ensemble des jeunes, ils restent confrontés à des discriminations et des freins à l’embauche importants. 

Le travail est considéré comme une condition de réussite de la vie personnelle pour 84% des jeunes en situation de handicap.

 

Quelques semaines avant le lancement de la 25e édition de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, l’ Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (AGEFIPH) a mené une enquête avec l’Ifop sur les conditions d’accès à l’emploi des jeunes en situation de handicap et les représentations du handicap au travail chez les jeunes.

Une jeunesse impliquée dans le monde du travail

L’accès à l’emploi représente un élément déterminant pour l’inclusion des jeunes en situation de handicap dans la société. Le travail apparaît en effet comme une condition de réussite de la vie personnelle pour 84% des répondants. Toute une série de facteurs sont pris en compte dans le choix des offres ou des entreprises comme la localisation géographique (68%) ou bien la question de l’équilibre vie personnelle / vie professionnelle (65%).

Éric Blanchet, président de LADAPT, association engagée pour la citoyenneté des personnes handicapées, relève des avancées notables en faveur de l’insertion professionnelle et salue le rôle central joué par les associations pour permettre un accompagnement vers l’emploi. « Il faut permettre à la jeunesse d’avoir le choix dans la vie et de trouver une place dans la société. Le parcours vers l’emploi commence à se structurer. Notre responsabilité c’est de soutenir et d’accompagner ces jeunes », explique-t-il.

Néanmoins, ces derniers sont prêts à faire des concessions, notamment financières, pour décrocher un emploi. La question de la rémunération représente un élément déterminant pour seulement 36% des répondants, soit sept points de moins que pour les autres.

Un difficile accès à l’emploi

L’accès à l’emploi se révèle particulièrement long pour les jeunes en situation de handicap. L’enquête montre que leur dernière recherche a duré en moyenne près de 7,6 mois, soit presque deux fois plus longtemps que l’ensemble des jeunes. Plus de la moitié des répondants déclare que la recherche d’emploi a été compliquée.

Parmi les problématiques, celle du nombre d’offres correspondant au profil du candidat dans sa région ou bien dans son secteur, mais aussi le manque d’information sur les entreprises qui recrutent dans leur secteur.

Les jeunes dissimulent leur handicap

Parler du handicap dans la sphère professionnelle est-il un sujet tabou ? 57% des répondants ont tendance à évoquer les besoins spécifiques liés à leur handicap aux recruteurs et seulement un tiers des jeunes consentent à indiquer leur situation dans le CV. De plus, 71% des jeunes handicapés craignent de rencontrer des difficultés d’intégration lors de leur arrivée dans l’entreprise.

« Il est important que les jeunes osent parler de leur handicap et de leurs besoins, c’est un enjeu majeur. Il faut qu’on améliore l’accompagnement dans l’entreprise », avance Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées.

Adéquation entre le poste occupé et le profil

Si la recherche d’emploi est définitivement plus compliquée, 84% des jeunes handicapés affirment que leur poste actuel est en adéquation avec leur niveau de qualification (6 points de plus que la jeunesse en général) mais aussi leur projet professionnel.

« Ces résultats sont très encourageants. Quand les jeunes poussent la porte de l’entreprise, ils se sentent bien. Mais il faut encore travailler sur la mobilité et leur dire que c’est possible », poursuit Sophie Cluzel.

Un accompagnement vers le premier emploi

Tremplin Handicap accompagne des lycéens et étudiants tout au long de leur parcours d’études jusqu’à leur premier emploi. Christian Grapin, directeur de l’association, fait également le constat que l’insertion professionnelle n’est pas une mince affaire. « Pendant les études, ils rencontrent énormément de difficultés à trouver un stage ou une alternance. Cette première confrontation avec le monde professionnel ne les encourage pas à persévérer. »

L’association bénéficie d’un réseau de plus de 150 entreprises partenaires. Mais il arrive que les jeunes postulent dans d’autres entreprises et ne parlent pas systématiquement des aménagements dont ils ont besoin. « Ils ne veulent pas être plus fragilisés qu’ils ne le sont déjà et vont tout faire pour ne pas être stigmatisé. Tant que la société ne montrera pas qu’elle est en capacité d’écouter, la personne handicapée se taira. »

Source L’ETUDIANT.

Des étudiants handicapés racontent les discriminations à l’université : « Je passe plus de temps à me battre pour mes droits »…

Sous le hashtag #NousEtudiantEsHandiEs, de nombreux étudiants handicapés racontent sur Twitter les difficultés qu’ils affrontent lors de leurs études.

Franceinfo a recueilli leurs témoignages.

Sur Twitter, des étudiants témoignent des discriminations qu'ils subissent à l'université en raison de leur handicap. (ANDERSEN ROSS PHOTOGRAPHY INC / DIGITAL VISION / GETTY IMAGES)

 

« J’ai été maltraité, humilié et harcelé pendant ma prépa. Par les profs et les élèves », raconte Artémis sur Twitter. Depuis plusieurs jours, à la suite d’une enquête de Mediapart sur les violences subies par une étudiante handicapée à l’université Paris-Descartes, de nombreuses personnes handicapées témoignent sur le réseau social de leur vécu lors de leurs études. Avec le hashtag #NousEtudiantEsHandiEs, elles dénoncent un système peu adapté à leurs diverses situations.

« L’accessibilité à la fac est absolument atroce », dénonce Helios. Dans un bâtiment où il est censé y avoir trois ascenseurs, un seul fonctionne. » Par conséquent, cet étudiant de 19 ans en première année d’études de langues étrangères à Strasbourg ne peut pas accéder à tous les étages, « pour aller voir les responsables », ni même le service de la scolarité pour sa carte d’étudiant. Helios, autiste, présente aussi des troubles dys (qui induisent des troubles de l’apprentissage) et souffre de douleurs chroniques permanentes. « Et quand c’est adapté, c’est fait de façon excluante. Dans l’amphithéâtre, les étudiants handicapés en fauteuil sont placés dans un rang séparé, donc on n’est pas en contact avec les autres », déplore-t-il.

Des salles de cours « inaccessibles en fauteuil »

Dans son université du sud de la France, Lucas*, étudiant en troisième année de droit, se bat également sans cesse pour accéder aux locaux de sa fac. « Depuis la rentrée en septembre, mes cours ont eu lieu à deux reprises dans une salle non accessible par l’ascenseur. Pourtant, je ne suis pas nouveau, l’administration sait que je suis en fauteuil », pointe cet étudiant de 30 ans. Depuis l’âge de 6 mois, Lucas est atteint du syndrome de Little, qui provoque une infirmité motrice cérébrale et des troubles associés, comme la dyspraxie (trouble du développement moteur), et des difficultés à se concentrer. « Je leur ai écrit pour leur dire que je n’ai pas pu assister au cours, mais c’était toujours pareil la semaine d’après », déplore-t-il.

A la question de l’accessibilité du bâtiment, s’ajoute celle du mobilier des salles de classes et amphithéâtres. Roxanne, 20 ans, qui souffre notamment d’une dyspraxie majeure, déplore l’inadaptation de la lumière et du bruit aux personnes autistes ou épileptiques.

« Quand j’étais en BTS informatique à Reims, il y avait des néons avec une lumière blanche extrêmement forte qui faisait du bruit. C’est très usant pour les personnes épileptiques. Ils pourraient mettre une lumière plus chaude ou réglable. »

Roxanne

à franceinfo

« Pour les personnes ayant des troubles de l’attention, les cours en amphithéâtre ne sont pas toujours faciles : 200 personnes qui grattent, tapent, les strapontins qui bougent, quand on n’arrive pas à filtrer le moindre son, au bout de 4 heures on est juste effondré », illustre-t-elle.

« L’impression d’être déconsidéré en permanence »

Les étudiants interrogés par franceinfo doivent également négocier en permanence l’organisation de leur scolarité. « J’ai besoin d’un preneur de notes, que quelqu’un puisse assister aux cours et me les transmettre ensuite car je suis très souvent épuisé », reprend Helios. En général, les universités demandent à d’autres élèves d’exercer cette fonction, mais la mise en place n’est pas toujours faite dans les temps, quand elle ne se révèle pas impossible. « Il faudrait me trouver quelqu’un de disponible dans la promotion pour chaque cours magistral et chaque travail dirigé. »

« On est mi-octobre et je n’ai toujours pas de preneur de notes. Donc je n’ai toujours pas accès à une grande partie des cours. »

Helios

à franceinfo

Lucas a mis énormément de temps aussi à avoir un preneur de notes. « J’ai dû me battre, je suis allé voir le délégué du Défenseur des droits dans ma région, me déplacer dans une autre ville… C’était un vrai cheval de bataille, tout le monde se renvoyait la balle. Et puis à l’université, les référents au handicap sont vacataires, changent tout le temps… Il n’y a aucune politique stable sur le handicap », déplore l’étudiant. « Je passe plus de temps à me battre pour mes droits qu’à étudier, regrette-t-il, j’ai l’impression d’être déconsidéré en permanence. »

« Le problème n’est pas la volonté individuelle des personnes, c’est le système qui empêche toute avancée. »

Lucas

à franceinfo

Les emplois du temps et la charge de travail sont également inadaptés, selon ces étudiants. « Mes professeurs me demandent de lire 3 à 4 livres par matière, mais quand on fatigue très vite comme moi, il est compliqué d’accumuler autant de savoir en si peu de temps », déplore Eden, étudiant de 25 ans en histoire de l’art. Il y a un an et demi, les médecins lui ont diagnostiqué le syndrome d’Ehlers-Danlos, qui engendre « beaucoup de douleurs, de fatigue chronique, des troubles de l’attention et des difficultés à écrire », explique-t-il.

« Pour les examens, j’ai besoin d’un tiers-temps, mais parfois les contrôles s’enchaînent sans me donner cette possibilité. »

Eden

à franceinfo

« J’ai une capacité de concentration inférieure aux personnes valides, j’aurais besoin de pouvoir me reposer après deux heures de travail, mais ce n’est pas possible, poursuit Lucas. Je n’arrive pas à faire les choses dans une extrême vitesse, je me sens très très mal pendant ces examens et mes résultats sont en dents de scie. »

« Le pire sentiment c’est de savoir qu’on a les connaissances, mais qu’on est pas capable de le démontrer lors des examens car leur organisation est inadaptée. On se sent dépossédé de ses capacités. »

Lucas

à franceinfo

Un système qui « met les étudiants handicapés à l’écart »

Face à ces discriminations, certains étudiants se voient contraints d’abandonner leurs études. « J’ai abandonné cette année, car à force de me battre, ma santé ne suit plus. Il y a eu une accumulation de choses matérielles, morales », dépeint Roxanne, qui a également reçu des remarques transphobes.

« Je n’ai eu aucun contact cette année avec des étudiants. L’année dernière, il y a même eu un début de harcèlement avec les élèves. On se moquait de ma manière de parler, de ma manière de fonctionner. »

Roxanne

à franceinfo

Pour lutter contre ce « système validiste », qui met « sciemment les étudiants handicapés à l’écart », Lucas aimerait créer une association d’étudiants handicapés. « J’ai déjà demandé à des gens s’ils voulaient me rejoindre. Mais le problème c’est que le bureau des associations se trouve dans un endroit auquel je n’ai pas accès avec mon fauteuil, glisse-t-il. Mais je ne me résigne pas. La lutte contre le validisme est un combat politique. »

* Le prénom a été changé à la demande de l’intéressé

Source FRANCE INFO.

Des lycéens créent un fauteuil-poussette pour le mari handicapé de leur enseignante…

Aux États-Unis, des élèves ont conçu un fauteuil-poussette pour que le mari de leur professeure puisse promener son bébé.

fauteuil-poussette

 

En 2017, Jeremy King, 37 ans, qui vit dans le Maryland, a dû se faire opérer d’une tumeur cérébrale. Il s’en est sorti, mais son opération lui a laissé plusieurs séquelles, dont perte de l’équilibre et incoordination.

Lorsqu’il a appris qu’il allait devenir père pour la première fois en 2020, Jeremy a voulu trouver une solution pour se promener avec son bébé en toute sécurité, mais aucune n’était vraiment satisfaisante.

fauteuil-poussette

Mais heureusement, des lycéens de la Bullis School, à Potomac, où enseigne son épouse Chelsie, ont voulu apporter leur aide au couple. Il se trouve que la jeune femme dirige une classe intitulée « Making for Social Good », dans laquelle les lycéens développent des produits avec un impact social positif.

Ils ont donc développé un fauteuil-poussette à partir du fauteuil roulant de l’infirmerie du lycée et d’un siège auto. Pour réaliser ce fauteuil-poussette, ils sont restés en contact avec le couple afin de correspondre au mieux à leurs besoins.

Des lycéens créent un fauteuil-poussette pour le mari handicapé de leur enseignante

Après avoir interrogé un employé du service incendie, dont le travail est de former à l’installation des sièges auto pour enfant, ils ont créé un prototype d’un siège auto pouvant être fixé à un fauteuil roulant.

Ils ont ensuite imprimé certaines pièces en 3D et d’autres chez Home Depot, puis ils ont utilisé le fauteuil de l’infirmerie pour tester la solidité et la sûreté de leur invention.

Les élèves ont réussi à terminer la construction du prototype quelques jours avant l’accouchement de Chelsie, et grâce à ce dispositif ingénieux, aujourd’hui Jeremy peut promener son bébé comme n’importe quel papa.

Source OUEST FRANCE.

Handicap : Guérande prête des rampes amovibles pour l’accessibilité…

Guérande (Loire-Atlantique) met à disposition gratuitement des rampes amovibles pour permettre l’accessibilité des logements aux personnes à mobilité réduite.

La Ville de Guérande met à disposition des rampes amovibles

 

Guérande (Loire-Atlantique) met à disposition des habitants des rampes d’accès amovibles pour les fauteuils roulants.

Stéphane Simon, conseiller municipal subdélégué au handicap :

À Guérande, notamment en centre-ville en raison de l’architecture, beaucoup de maisons ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Compliqué alors pour les familles, amis, de recevoir un proche en fauteuil roulant ou tout simplement, d’accéder à sa propre maison en cas d’immobilité passagère suite à une fracture par exemple.

Une idée du Morbihan

Si la municipalité de Guérande n’a pas enregistré de demande particulière, elle a décidé de prendre les devants en proposant aux habitants un prêt gratuit de rampes amovibles, permettant l’accès aux habitations.

 L’idée remonte à 2019. Le maire de Guérande avait rencontré Yann Jondont, alors maire de Langoëlan dans le Morbihan. Lui même en fauteuil roulant, il avait sensibilisé Nicolas Criaud sur l’accessibilité et sur cette solution. La crise du Covid a retardé le lancement du dispositif. Il est aujourd’hui opérationnel.

Ghislaine Hervoche, première adjointe.

Trois rampes disponibles

Dès à présent, le Centre communal d’action sociale propose deux grandes rampes et une petite. Pliables comme une valise, elles sont facilement transportables. L’idée est de les prêter gratuitement (avec caution) sur un temps déterminé.

Nous testons avec trois rampes mises en service. Si la demande est plus importante, nous ajusterons.

Thyphenn Bodin, directrice du CCAS.

L’investissement, pour ces trois outils, est d’environ 5000 €.

Utile : CCAS, 11 rue des Saulniers. tél. 02 40 24 99 57

Source ACTU.

Des jeunes de 7 à 10 ans sensibilisés au handicap à l’accueil de loisirs…

« Quand cela arrive à quelqu’un d’être handicapé, c’est très embêtant, mais on peut quand même faire beaucoup de sports ! », déclare le jeune Pierre.

Des jeunes de 7 à 10 ans sensibilisés au handicap à l’accueil de loisirs...

Le même Pierre qui ajoute, avec une sincérité qui fait plaisir à entendre : « Maintenant, quand je verrai une personne handicapée, je lui demanderai si je peux l’aider. »

Ces réflexions d’enfant sont le résultat d’un travail entrepris par Christopher Boardman, animateur au centre social Jacques-Pillet et qui encadre l’accueil de loisirs du mercredi, à l’espace jeunesse.

Avec l’aide du Comité handisport de la Nièvre (qui regroupe une vingtaine de clubs) et sa présidente, Nathalie Laurent, il a mis en place un projet destiné à sensibiliser ses jeunes (7 à 10 ans) autour du handicap et du handisport, des valeurs s’inscrivant dans les objectifs du CSI, qui travaille au quotidien à toutes les formes d’intégration.

Quatre matinées ont été programmées, pour lesquelles les enfants ont montré beaucoup d’intérêt. Tout a commencé par un atelier de témoignages et d’échanges avec des sportifs en situation de handicap, suivi d’un deuxième temps de sensibilisation, consacré à la découverte puis l’initiation à la langue des signes française, une autre façon de communiquer qu’ils ne connaissaient pas.

Après une troisième séance dédiée à la vie quotidienne (apprendre à se repérer à l’aveugle, à l’aide d’une canne pour malvoyants et d’un chien d’aveugle), la dernière matinée a permis la pratique du basket fauteuil, de la boccia et du goalball.

L’aspect ludique de ces activités n’a pas brouillé le message initial, car tous se sont rendu compte des difficultés que rencontrent les personnes handicapées dans ces situations.

Un enseignement qui fait chaud au cœur de Nathalie Laurent, qui œuvre inlassablement pour sa cause (1.500 jeunes Nivernais sont ainsi sensibilisés chaque année) : « Nous mettons en avant le côté rassembleur du sport, et nous avons la chance de pouvoir surfer sur la vague du succès des Jeux Paralympiques pour sensibiliser la population ».

Source LE JOURNAL DU CENTRE.

Suresnes : A 74 ans, elle va faire 110 km en fauteuil roulant pour alerter sur le quotidien des handicapés…

DEFI – Anne Morelli-Jagu tenait aussi à rendre hommage au personnel soignant qui l’accompagne depuis des années.   

Suresnes : A 74 ans, elle va faire 110 km en fauteuil roulant pour alerter sur le quotidien des handicapés

 

  • Ce lundi 6 septembre, Anne Morelli-Jagu, 74 ans, polyhandicapée, s’apprête à faire 110 km en fauteuil roulant, de Suresnes, où elle habite, jusqu’à la plage d’Omaha Beach en Normandie.
  • Dialysée, et en fauteuil roulant à cause d’une dégénérescence osseuse, la retraitée veut alerter sur le quotidien des personnes handicapées. En France, 30 millions de Français et Françaises sont en situation de fragilité dans leur mobilité, selon l’Observatoire des mobilités Keoscopie.

C’est, de l’avis de ses amies, une optimiste de nature. Anne Morelli-Jagu, 74 ans, polyhandicapée, s’apprête à faire 110 km en fauteuil roulant, de Suresnes, où elle habite, jusqu’à la plage d’Omaha Beach en Normandie. Objectif de cette course folle imaginée il y a un an et demi, par une nuit sans sommeil : sensibiliser au mobilier urbain manquant pour les personnes handicapées et rendre hommage au personnel soignant.

En France, 30 millions de Français et Françaises sont en situation de fragilité dans leur mobilité, selon l’Observatoire des mobilités Keoscopie. Anne, dialysée, et en fauteuil roulant à cause d’une dégénérescence osseuse, n’y échappe pas : « Une poubelle qui traîne, une portière de voiture qui empêche de passer, un trottoir pas adapté pour descendre, c’est sans arrêt », explique celle qui ne se transporte plus qu’en bus, faute d’être sûre de pouvoir ressortir du métro quand elle le prend.

Un de ses infirmiers l’accompagne sur ses jours de congé

Alors elle a eu cette idée, avec son naturel enjoué et « solaire », comme disent ses amis, d’organiser cette course, pour prouver à la fois qu’on peut faire beaucoup quand on est handicapé, mais qu’on a besoin aussi qu’on nous facilite la vie. Justement, l’ancienne travailleuse sociale a eu la chance d’avoir derrière elle le Lions Club, une organisation de clubs philanthropiques à travers le monde, qui n’a pas fait les choses à moitié. « Un des membres a fait deux fois le parcours, dont un à bicyclette, pour voir comment je pouvais passer… », nous raconte-t-elle, reconnaissante.

Quatre bénévoles de la Croix-Rouge seront également présents dans une ambulance sur tout le parcours d’« Un fauteuil sur la route » pour pouvoir réagir au moindre pépin. Et, effet du lien qui s’est tissé avec le personnel soignant qui l’accompagne depuis des années, Florent, un de ses infirmiers, a pris sur ses jours de congé pour l’accompagner à vélo électrique.

Etape à Lisieux pour cette fervente croyante

Il sera là à la première étape, précisément, qui va de Suresnes à Poissy, le 6 septembre, soit 22 km. Anne Morelli-Jagu rejoindra ensuite Mantes-la-Jolie depuis Epône, reliera Saint-George-Motel à Bueil, ira d’Evreux à Le Neuville-du-Bosc via Le Neubourg et enfin, avant les plages d’Omaha Beach, la ville de Lisieux, seconde ville de pèlerinage en France après Lourdes, et l’étape qui attirait le plus cette chrétienne orthodoxe.

« Au départ je voulais faire le pèlerinage de Saint-Jacques puis je me suis dit qu’il fallait que je trouve un lieu plus accessible. Et quitte à aller jusque-là, autant aller jusqu’aux plages du Débarquement pour les pauvres garçons qui sont tombés là ! », raconte-t-elle à 20 Minutes.

La voilà fin prête, un peu stressée, mais « moralement partante ». Ses amies ont trouvé le projet un peu fou mais sont persuadées qu’elle parviendra à ses fins, comme toujours. Pour Marie-Antoinette, qui l’admire : « C’est un exemple pour les autres, elle montre que quand on veut on peut. »

Pour faire un don à l’opération, il faut aller sur la page HelloAsso d’Un fauteuil sur la route.

Source 20 MINUTES.