Economie. Chez Michelin, le handicap n’est plus un tabou… !

Par peur d’être stigmatisés, de perdre leur emploi, beaucoup de salariés hésitent à déclarer un handicap. Chez Michelin, à Vannes, on prend les devants.

Chez Michelin, le handicap n’est plus un tabou.

« Le handicap ne doit plus être un tabou ! » Directrice des ressources humaines de l’usine Michelin de Vannes, Sophie Lesage-Stich a fait du handicap un de ses chevaux de bataille. Constatant qu’une partie de ses salariés préféraient cacher leur handicap à leur direction plutôt que de se faire accompagner, le groupe clermontois a nommé des référents handicap régionaux et mis en place des actions pour sensibiliser l’ensemble de ses salariés.

À Vannes, c’est Pascal Guillemain qui a été chargé de cette mission, à temps plein. Volubile et convaincant, il est passé de services en services à discuter, distribuer des flyers, organiser des événements…

« Oser le dire »

En un an, une douzaine de salariés lui ont ainsi confié leur handicap, faisant passer leur nombre de 23 à 35 sur quelque 500 employés. L’intérêt pour Michelin ? Mieux les accompagner pour qu’ils puissent garder leur poste ou un emploi dans l’entreprise.

« Certains ont peur d’être stigmatisés ou de perdre leur emploi. Grâce à ces actions, ils ont osé le dire », apprécie le référent dont la deuxième partie de la mission est de trouver des solutions pour qu’ils continuent de travailler normalement. Les solutions ne sont pas forcément compliquées à mettre en place.

« Depuis que je suis malade, j’ai des difficultés à lever les bras en hauteur et des douleurs aux poignets. Mon poste de travail a été réaménagé avec un fauteuil spécial et ils m’ont fabriqué un meuble un peu plus bas sur la droite pour avoir tout à portée de la main », explique Linda Gru, atteinte d’un handicap invisible, mais bien réel.

Dans l’atelier à côté, c’est un système de palans et de chariots qui a été installé pour des collègues qui ont des difficultés avec le port de charges. « Au lieu de les soulever, ils les poussent. »

« Plus un frein à la carrière »

Neuf postes ont ainsi été aménagés cette année sur le site de Vannes, dans les bureaux, mais aussi dans l’unité de production. Et quand ce n’est pas possible, d’autres postes plus adaptés peuvent être proposés avec des possibilités de télétravail.

« Le handicap n’est plus un frein à la carrière », martèle Sophie Lesage-Stich qui, dans le pire des cas, peut également chercher des postes dans des entreprises proches. Pour ça, elle peut compter sur le soutien d’organisme comme l’Agefiph, l’association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées ou le Sameth, le service d’appui au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés.

« L’exemple de Michelin montre que c’est possible », apprécie Cécile Tessier, chargée d’études et de développement à l’Agefiph Bretagne. Elle note qu’en France, 20 % des personnes en situation de handicap sont au chômage. « Elles ne représentent que 3,5 % des salariés alors qu’elles représentent plus de 8 % des personnes actives. »

En un an, le taux de personnes déclarant un handicap est passé de 7 à 11 % sur le site Michelin de Vannes, où, si le handicap n’est plus un frein à la carrière, il n’est pas non plus un frein à l’embauche.

Source OUEST FRANCE.

Feuilleton : Vidéos à découvrir – Handicap et travail, le rôle primordial des ESAT….

Le feuilleton de cette semaine est consacré aux Esat, établissements et Services d’Aide par le Travail. Ce sont des établissements médico-sociaux qui ont pour objectif l’insertion sociale et professionnelle des adultes handicapés…

Esat de Condé-sur-Noireau

Episode 1/4 : Le rêve et la voile…

Ce premier épisode est consacré à l’ESAT Les Tilleuls à Condé-sur Noireau (Calvados), un établissement qui acueille 88 personnes, pour la plupart déficientes mentales. Le travail est un moyen, pour elles, de se sentir en prise avec l’extérieur, avec la société. A leur manière, quelques usagers ont ainsi participé à la récente Transat Jacques Vabre

Episode 2/4: Des chocolats gourmands

A Colombelles, l’établissement géré par l’APEI (association de parents d’enfants inadaptés) de Caen a pour principale activité la fabrication de chocolat. La production de 5 tonnes par an est en grande partie vendue aux salariés dans les entreprises de la région parisienne avant Noël et avant Pâques. Là-bas, les usagers se chargent eux-mêmes d’en assurer la vente, une manière de se confronter au monde dit « ordinaire » qui se signale souvent par son indifférence à leur égard…

Episode 3/4 : Un salarié comme les autres à Renault-Trucks 

…revenez demain pour la suite!

Plus d’information, découvrir les Vidéos, cliquez ici.

Source FR3.

Vesoul : apprendre aux jeunes handicapés à circuler en ville en toute sécurité…

L’Institut Médico-Educatif de Vesoul, en collaboration avec la Prévention Routière, organise des sessions d’apprentissage des règles de sécurité de circulation en ville.

Objectif : que les adolescents handicapés puissent à se déplacer seuls en bus, jusqu’au centre d’aide par le travail.

apprendre aux jeunes handicapés à circuler en ville en toute sécurité

Pour la seconde année consécutive l’Institut Médico-Educatif de Vesoul, en collaboration avec la Prévention Routière, organise des sessions d’enseignement des règles de sécurité de circulation en ville, avec apprentissage de la signalisation du Code de la Route. Depuis septembre, grâce à un cycle de dix séances au total, 10 adolescents handicapés âgés de 16 à 18 ans se forment à cette autonomie. Alternant séance théorique et mise en pratique encadrée, ils apprennent ainsi à se déplacer seuls. L’objectif est de leur apprendre à se déplacer en toute sécurité afin qu’ils parviennent à prendre le bus pour se rendre seuls au centre d’aide par le travail (CAT).
A l’issue de cette formation, les stagiaires vont passer un test et s’ils le réussissent, recevront leur diplôme de prévention routière.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Handicap – Emploi – La Corse, meilleur élève public en matière de diversité…

L’île de beauté bat des records en matière d’emploi de personnes handicapées (PH). Les raisons: un plan d’action régional mais aussi de l’entraide…

Emploi personnes handicapées.

5,2% pour l’Ile-de-France, 6,3% pour l’Occitanie et 8,1% pour la Corse ! Si l’île de beauté bat tous les records en matière d’emploi de personnes handicapées (PH) dans la fonction publique, «c’est pour plusieurs raisons», remarque Olivier Legendre, directeur de l’Obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH). Plusieurs actions menées sur le territoire ont permis d’atteindre ce chiffre, mais aussi un système d’entraide bien rodé.

Des plans d’actions nationaux et régionaux

Depuis Ajaccio, un plan régional d’insertion des travailleurs handicapés de Corse a été mis en place entre 2012 et 2016. Ce rapport, élaboré par le GIP « Corse Compétences », fruit d’un partenariat entre l’Etat et la collectivité territoriale de Corse, a favorisé l’insertion professionnelle des PH en prenant en compte les forces et les faiblesses du territoire et les besoins des demandeurs d’emploi en matière de formation.

Depuis Paris, «on a signé une convention avec la ville de Bastia, avec la Corse du Sud et avec le centre départemental de gestion pour diffuser une politique commune en matière d’handicap», explique Marc Desjardins, directeur des Fonds pour l’insertion des PH dans la fonction publique (FIPHFP). Pour lui, c’est un des facteurs de réussite mais «ça ne fait pas tout puisqu’on signe des conventions dans d’autres régions rurales qui n’obtiennent pas ces chiffres. Je pense que ça fonctionne surtout pour des raisons culturelles».

Solidarité sur un territoire restreint

Pour Marc Desjardins, «en Corse, il y a une véritable culture de la solidarité familiale et sociale vis-à-vis des personnes handicapées.» C’est une des raisons du taux élevé d’employés, comme vient aussi l’affirmer le directeur de l’OETH : «Les Corses s’entraident et cela favorise l’insertion de travailleurs en situation de handicap (TH).»

La région atteint également ce score, «car elle ne comporte qu’une cinquantaine d’établissements et le territoire est assez restreint», ajoute Olivier Legendre. En effet, la Corse fait 8 722 km2, soit 1/5ème de la région Rhône-Alpes et compte 320 000 habitants (contre 6,4 millions en Rhône-Alpes et 4,9 en PACA). Selon le directeur, «statistiquement, il suffit qu’un établissement ait de bons résultats pour obtenir un bon pourcentage». Des efforts restent à fournir et «le maintien d’une politique volontariste est indispensable pour faire encore augmenter le taux de TH», affirme Marc Desjardins.

Source 20 Minutes.

On s’y emploie. Handicap : des discriminations fréquentes dans le monde du travail… !

La Semaine pour l’Emploi des Personnes Handicapées débute aujourd’hui. Des travailleurs qui, quand ils parviennent à trouver un emploi, subiraient souvent des discriminations, selon la FNATH, l’association des accidentés de la vie.

Près de 500 000 travailleurs handicapés sont au chômage

La Semaine pour l’Emploi des Personnes Handicapées commence demain, et vous dites : c’est de la « com »… Pourquoi ?

Arnaud de Broca : « C’est de la com’ parce que c’est une semaine pendant laquelle les entreprises vont dire ce qu’elles font de bien. C’est nécessaire, mais il y a 51 autres semaines dans l’année pendant lesquelles la situation des travailleurs handicapés n’est pas si rose que le vernis de cet événement peut le laisser entendre ».

Avec un nombre élevé de licenciements pour inaptitude

Arnaud de Broca : « Un nombre qui augmente très fortement. Parmi nos adhérents, il y en a 67% qui ont été licenciés pour inaptitude après un accident ou une maladie qui a rendu leur maintien en emploi compliqué. Pourquoi ? Parce que le monde du travail n’est sans doute pas si accueillant pour les personnes handicapées, qu’il y a des pressions qui font que les travailleurs handicapés ne peuvent pas rester dans leur poste, et puis parce qu’on n’anticipe pas assez le maintien en emploi pour ces travailleurs, soit parce que l’emploi lui-même, les conditions de travail vont créer du handicap, soit parce qu’on a aussi un vieillissement accru, et que, pour certains métiers, on sait que c’est impossible. Donc il y a tout un contexte de conditions de travail et de vision du handicap dans le monde de l’entreprise qui fait que les travailleurs handicapés, ou ceux qui deviennent handicapés sont licenciés pour inaptitude.

Des travailleurs handicapés qui subissent des discriminations, selon vous ?

Arnaud de Broca : « C‘est en tout cas de plus en plus visible et perçu comme tel par les travailleurs handicapés qui ont envie de travailler. On reçoit beaucoup de témoignages de la part de personnes qui ont par exemple intercepté des mails de leurs managers qui aimeraient bien ne pas avoir autant de travailleurs handicapés mais des travailleurs « compétents » à la place. Ou des salariés qui se sentent, par le collectif de travail, un peu repoussés. Il y a en une notamment qui nous a écrit qu’elle avait entendu de la part de ses collègues qu’elle profitait de son handicap pour ne rien faire… Donc il faut vivre avec son handicap, il faut vivre avec l’accessibilité, et en plus faire avec un monde du travail qui est peu accueillant… »

ll y a un paradoxe, avec d’un côté de plus en plus de travailleurs handicapés qui ont un emploi, et de l’autre, de plus en plus de personnes handicapées au chômage

Arnaud de Broca : « On arrive à près de 500.000 personnes handicapées au chômage, ce qui représente un taux beaucoup plus important que celui du reste de la population, et que l’on n’arrive pas à faire évoluer ces dernières années. Et il y a assez peu de leviers. La Semaine pour l’Emploi est un moment de communication, mais il faudrait que le gouvernement s’implique davantage, et pour le moment, les mesures sont plutôt contraires à ça. La forte réduction des contrats aidés va impacter directement beaucoup de travailleurs handicapés pour qui c’est un levier d’insertion dans l’emploi. C’est une première marche pour eux dans l’insertion dans le monde du travail. »

Source FRANCE TV.

Plan Handicap : l’Etat veut simplifier le recrutement des travailleurs handicapés…

Travailleurs Handicapés – Plan Handicap. En 2015, une enquête de la Dares nous apprenait qu’en France, les personnes en situation de handicap ont trois fois moins de chances d’être en emploi que les valides et deux fois plus de chances d’être au chômage. Environ 500 000 porteurs de handicap sont inscrits à Pôle emploi.

Plan Emploi Handicap

Pour faire évoluer cette situation, le Premier ministre Édouard Philippe a réuni, le 20 septembre, le premier comité interministériel du handicap (CIH) du quinquennat avec pour thème « Vivre avec un handicap au quotidien ». En présence de Sophie Cluzel, la secrétaire d’Etat en charge du handicap, le Gouvernement a fait à cette occasion une série d’annonces et de mesures destinées à développer « une politique ambitieuse du handicap » durant le quinquennat. Tous les secteurs sont concernés : la scolarité, l’insertion professionnelle, la santé, l’accès à la culture, le sport, le logement, et l’accès aux droits.

Augmentation de l’AAH à 900 euros

Mesure parmi les plus attendues, la revalorisation de l’Allocation aux Adultes Handicapés a été confirmée. Elle passera des 810 euros actuels à 900 euros. Une revalorisation progressive qui se fera en plusieurs temps, entre le 1er avril 2018 et le 1er novembre 2019, à raison de 90 euros par ans.  Aujourd’hui, plus d’un million de personnes la perçoivent.

Un accès aux droits et des démarches simplifiées

Et pour la percevoir, encore faut-il entamer les démarches administratives. Des procédures souvent jugées longues et fastidieuses qui découragent les bénéficiaires à entamer un dossier. C’est pourquoi, le Premier ministre s’engage également à simplifier l’accès aux droits sociaux. Une dizaine de sites internet parmi les plus utilisés dans le cadre de ces démarches (les sites de la CAF, du Pôle emploi, du Service Public, des Impôts…) seront rendus plus accessibles, notamment grâce à la traduction automatisée des termes techniques et spécifiques employés dans les administrations, pour les rendre facile à lire et à comprendre (FALC).

Vers une plus grande autonomie grâce à la majoration pour la vie autonome

Toujours dans le but de simplifier le quotidien administratif des personnes en situation de handicap, le Gouvernement va également fusionner le complément de ressources et la majoration pour la vie autonome, permettant aux bénéficiaires de l’AAH de prétendre à la majoration pour la vie autonome puisqu’il ne sera plus nécessaire de solliciter une évaluation de la capacité de travail en complément de l’évaluation de l’incapacité.

6 % de travailleurs handicapés dans les entreprises : doit mieux faire

Sur l’insertion professionnelle, Édouard Philippe déplore un constat assez largement insatisfaisant. Le quota imposé à chaque entreprise depuis 1987 d’embaucher 6 % de collaborateurs porteurs d’un handicap (sous peine de sanction financière) a permis une amélioration dans le secteur public (5,17 % de travailleurs handicapés en 2015), mais les chiffres ne sont pas bons dans le privé (3,3 % en 2013).

Pour aller plus loin, le Gouvernement compte simplifier l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés (OETH), qui intime toute entreprise, publique ou privée, d’employer des travailleurs handicapés dans la proportion de 6 % de l’effectif total, sous peine de compensation financière. Et pour consolider l’insertion et le maintien dans l’emploi, les entreprises du secteur public devront accueillir au moins 6 % d’apprentis en situation de handicap.

Formation, déplacements, logement…

Parce qu’il est impossible de penser l’emploi des personnes en situation de handicap sans prendre en compte la scolarité, le logement ou encore la santé, d’autres mesures viennent compléter ce grand plan d’action interministériel.

Pour rappel, le niveau de qualification des demandeurs d’emploi handicapés est inférieur à celui de l’ensemble des demandeurs d’emploi (26% ont le bac et plus contre 45% tous publics). Accéder au marché de l’emploi c’est avoir pu bénéficier d’un accueil et d’un accompagnement de la crèche à l’université.
A ce titre, le gouvernement souhaite accueillir les jeunes enfants en particulier dans les crèches, développer l’accès au périscolaire, aux loisirs et soutenir la parentalité, mais aussi bien d’autres choses : accroître la scolarisation, fluidifier les parcours scolaire et médico-social pour éviter les ruptures en fin de cycle, appuyer et former les équipes des établissements. Mais également transformer les modalités d’accompagnement des élèves et l’organisation des accompagnants, et professionnaliser les accompagnants, permettre à chaque jeune en situation de handicap de bénéficier d’un parcours d’éducation artistique et culturelle, accompagner l’entrée et les choix d’orientation pour accroître l’accès à l’enseignement supérieur, renforcer l’accessibilité des formations…
En termes de chiffres, Édouard Philippe souhaite notamment atteindre un taux et une durée de scolarisation identiques aux autres enfants, et obtenir 100 % des universités dotées d’un schéma directeur handicap.

Concernant le logement, le gouvernement se donne 5 ans pour investir dans un ensemble de solutions d’habitat social, partiellement ou totalement dédiés aux personnes handicapées, et pour développer de l’habitat inclusif. L’ensemble des bâtiments publics, commerces, restaurants, etc., devront se mettre aux normes pour aménager leur accès. Aujourd’hui sur environ 1 000 000 d’établissements recevant du public (ERP), seuls 100 000 environ sont déjà accessibles et près de 610 000 se sont engagés à effectuer des travaux.

Source Mode (s) d’Emploi.

 

Handicap – Pourquoi les entreprises n’embauchent pas assez d’handicapés ?

Handicap – La loi impose aux entreprises d’employer 6% de personnes handicapées, mais ces dernières freinent encore des quatre fers. !!!! Leurs réticences sont-elles justifiées ?

Julien Lamotte est expert-comptable. Cet homme de 36 ans, avenant et très à l’aise à l’oral, porte un appareil auditif. Pourtant, lors de ses entretiens d’embauche, il attend la fin de la discussion pour dévoiler sa surdité. “Je ne veux pas être évalué par rapport à mon handicap, mais sur mes compétences”, déclare-t-il. Masquer son handicap – quand c’est possible, bien sûr – pour décrocher un job est une démarche plus fréquente qu’on ne le croit. En France, le taux de chômage des personnes handicapées est de 20%, presque deux fois supérieur à celui de l’ensemble de la population active. Et il ne cesse d’augmenter. Cette population est moins bien formée que la moyenne, et seuls quelques chanceux accèdent aux études supérieures.

La loi impose pourtant aux entreprises de plus de 20 salariés de compter au moins 6% de travailleurs handicapés dans leurs effectifs. Certes, de “très bons élèves” atteignent, voire dépassent, le quota fixé par le législateur : Renault, Schneider Electric, Legrand, Michelin, Casino… pour ne citer que les plus connus. Mais on est encore loin du compte puisque les personnes handicapées ne représentent que 3,1% de l’ensemble de la population salariée. Et si la forte réticence des employeurs à embaucher des collaborateurs handicapés reposait d’abord sur des idées reçues ? Les spécialistes du handicap que nous avons interrogés et les témoignages que nous avons recueillis nous ont permis de pointer huit causes principales à ce qu’il faut bien appeler un malaise.

1. Une perception faussée….

Emploi Handicap

Plus d’information, cliquez ici.

Source Capital.

Autisme – Vincent, autiste Asperger, est aide soigneur animalier au zoo

Autisme. A 27 ans, le jeune homme est l’un des aide soigneurs animaliers qui interviennent au zoo de Pont-Scorff (Morbihan), dans le Morbihan. Il raconte son travail, ses difficultés, son quotidien.

« Je déteste cette loge. Regardez ça ! C’est une pente inversée ! Au lieu de s’écouler normalement, l’eau stagne dans le fond du local… » Balai à la main, Vincent (1) s’emploie à nettoyer le refuge des makis varis, « ces peluches noires et blanches qui crient tout le temps ».

Il est autiste Asperger (dit de « haut niveau »), diagnostiqué à l’âge de 18 ans. Il en a 27.

Il fait partie des douze travailleurs handicapés qui interviennent au zoo de Pont-Scorff (Morbihan), via le Chalet . « On nettoie certains enclos, on prépare la nourriture, énumère Vincent. Mais nous n’avons aucun contact avec les animaux ; ce n’est pas de la zoothérapie. »

Aide-soigneur animalier, voilà la fonction qu’occupe depuis six ans Vincent. Ça tombe bien, les animaux c’est son truc…

Plus d’information, cliquez ici.

Source Jactiv Ouest France.

Autisme/ Situation de handicap – Morbihan : chez cet agriculteur autiste, les stagiaires sont également autistes ou en situation de handicap

David Guillemet est autiste Asperger. Agriculteur installé à Ploërdut (Morbihan), il accueille des stagiaires des lycées agricoles, eux aussi autistes ou en situation de handicap.

Camille est autiste Asperger. Elle vient de terminer sa première année de BTS Production animal au lycée agricole du Nivot, à Lospérec (Finistère). À la rentrée, la jeune femme de 18 ans passera en 2e année. « Je voudrais devenir soigneur en parc zoologique. » C’est son rêve depuis qu’elle a visité le zoo de Doué-la-Fontaine quand elle était en classe de première. « On m’a conseillé un bac S, puis ce BTS car on effectue des stages en exploitation agricole où on apprend aussi à manipuler les animaux. »

Depuis deux semaines, Camille est en stage chez David Guillemet, agriculteur à Ploërdut (Morbihan). Lui-même autiste Asperger, il a pris l’initiative d’accueillir dans sa ferme des stagiaires également autistes ou en situation de handicap. C’est la troisième fois que l’étudiante vient à la ferme du Runasquer. Une exploitation de 114 hectares et un troupeau de 43 vaches Salers, élevées en bio.

« Les stagiaires ne sont pas là pour faire les corvées »…. !

Stage - Autiste

Plus d’information, cliquez ici.

Source Actu.fr Bretagne

Pôle emploi teste un dispositif d’accueil pour les sourds et malentendants…

Le dispositif sera déployé progressivement dans toutes les agences de métropole et d’Outre-mer de mi-novembre à fin décembre.

Pôle emploi expérimente depuis juin un dispositif d’accueil pour les demandeurs d’emploi sourds et malentendants, qui leur permet de communiquer avec leur conseiller en langue des signes, selon un document transmis aux syndicats de l’établissement public et consulté vendredi par l’AFP.

Lorsqu’ils se rendent en agence, « avec ou sans rendez-vous », les demandeurs d’emploi sourds sont accueillis par un conseiller muni d’une tablette tactile. Grâce à une application, le conseiller et le demandeur d’emploi peuvent se connecter à une « plateforme de visio » (visioconférence) pour se mettre en relation avec un « interprète en langue des signes française », selon le document de la direction de Pôle emploi…

Accueil Sourds - Malentendants

Plus d’information, cliquez ici

Source Valeurs Actuelles