Orpea : l’ex-patron a vendu des milliers d’actions juste avant le scandale…

Yves Le Masne a vendu 5456 de ses titres Orpea pour la coquette somme de 588.157 euros, trois semaines après avoir appris la prochaine publication du livre choc Les Fossoyeurs.

L'action d'Orpea s'établit à présent à 40 euros, en baisse de 60% par rapport à cet été.

 

Les révélations sur le groupe Orpea n’en finissent plus… Yves Le Masne, ancien directeur général limogé dimanche soir, a vendu 5456 de ses actions d’Orpea trois semaines après avoir appris la préparation du livre Les Fossoyeurs du journaliste Victor Castanet, selon Le Canard Enchainé. Des informations que confirment les registres de l’Autorité des marchés financiers, consultables en ligne.

Le 29 juillet, Yves Le Masne a mis en vente, en trois opérations distinctes, 5456 titres Orpea au prix de 107,80 euros chacun. Conformément à la législation, en tant que mandataire social d’une société cotée, il en informe l’AMF le 4 août 2021. Grâce à cette cession, il empoche 588.157 euros. À cette période, l’action Orpea valait en effet pas moins de 107 euros. Une valeur qui a dévissé depuis la sortie du livre de Victor Castanet, pointant de graves dysfonctionnements au sein de l’entreprise et qui a provoqué un tollé dans l’opinion. L’action s’établit à présent à 40 euros, en baisse de 60% par rapport à cet été.

«Les autorités examineront ce cas avec l’intéressé»

Mais ce joli coup de Bourse pourrait s’apparenter à un « délit d’initié ». Il est tout de même nécessaire de rappeler qu’Yves Le Masne vendait régulièrement des titres Orpea, selon les registres de l’AMF. Il en avait notamment vendu 750 actions en avril 2020 à 94 euros ou encore 2725 actions à 111 euros en novembre 2019. D’après le document d’enregistrement universel 2020 d’Orpea, Yves Le Masne détenait 20.000 actions au 31 décembre 2020. Contactée par Le Figaro, Orpea se désolidarise de son ex-patron : « Il ne fait plus partie de la société. On ne s’exprime pas sur ce sujet», précise l’entreprise.

Interrogé à ce propos sur BFM TV, son successeur à la tête d’Orpea, Philippe Carrier ne s’est pas prononcé sur la question : «C’est une question qui touche Yves Le Masne, mais pas la société. (…) Les autorités examineront ce cas avec l’intéressé, il avait peut-être de bonnes raisons mais je ne vais pas le juger à la place des autorités». De son côté, Philippe Charrier, a quant à lui acheté 600 actions Orpea les 11 et 15 octobre 2021. Le prix de l’action s’élevait alors à un prix élevé de 94 euros en moyenne.

Le gouvernement a annoncé, ce mardi, le lancement de deux enquêtes sur Orpea. L’une est confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), focalisée sur les actes de maltraitance et les ressources humaines ; l’autre à l’Inspection générale des finances (IGF), axée sur l’utilisation des fonds publics et les soupçons de pratiques financières troubles.

Source LE FIGARO.

Scandale Orpea : Bourguignon dénonce le «cynisme pur» des dirigeants, qui ne «se remettent pas en question»…

Le nouveau PDG du groupe, Philippe Charrier, et le directeur général d’Orpea France, Jean-Christophe Romersi, ont été reçus, ce mardi, par la ministre déléguée à l’Autonomie.

Orpea : Bourguignon dénonce le «cynisme pur» des dirigeants, qui ne «se remettent pas en question»...

 

Depuis une semaine, Orpea, un des leaders mondiaux des maisons de retraite (1156 établissements dans 23 pays), est au cœur d’un scandale provoqué par le livre Les Fossoyeurs, du journaliste indépendant Victor Castanet. Un ouvrage qui dénonce un «système» fait de repas et de soins «rationnés», et de pratiques financières douteuses au service de la rentabilité de l’entreprise.

En réaction, le nouveau PDG du groupe, Philippe Charrier, et le directeur général d’Orpea France, Jean-Christophe Romersi, ont été reçus, ce mardi, par Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée à l’Autonomie. Elle dénonce, ce mercredi sur LCI, le «cynisme pur» des dirigeants, qui ne «se remettent pas en question». «Ils ont l’air de dire qu’ils ont des explications pour tout, des preuves pour tout. (…) Il y a eu des phrases malheureuses. », a-t-elle précisé. «Je leur ai bien expliqué d’abord notre colère, ma colère, mon émotion et surtout qu’ils avaient peut-être des actionnaires à rassurer, mais que moi c’est des gens, des résidents, des familles inquiètes que je dois rassurer», a-t-elle affirmé.

Un rapport maison de 300 pages

Selon les informations du Figaro, les dirigeants d’Orpea sont venus avec, pour se défendre, un rapport maison de 300 pages détaillant les contrôles qualité (hébergement, restauration…) en vigueur dans leurs établissements et la façon de gérer les plaintes de familles. «Ils sont venus avec des dossiers que je n’ai pas accepté», confirme la ministre.

Déterminée à multiplier les contrôles, Brigitte Bourguignon a annoncé le lancement de deux enquêtes sur Orpea. L’une est confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), focalisée sur les actes de maltraitance et les ressources humaines ; l’autre à l’Inspection générale des finances (IGF), axée sur l’utilisation des fonds publics et les soupçons de pratiques financières troubles. L’enquête financière s’attachera à vérifier que l’«argent public n’a pas été utilisé pour servir d’autres intérêts que ceux pour lesquels ils sont versés : le soin et la dépendance des personnes», affirme la ministre. Philippe Charrier doit être auditionné, ce mercredi après-midi, devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.

Évoquant les propositions que le gouvernement compte formuler d’ici trois semaines pour éviter que de telles dérives ne se reproduisent, Brigitte Bourguignon a indiqué vouloir faire en sorte que les établissements privés lucratifs soient considérés comme des «entreprises à mission», en vertu des dispositions de la loi Pacte de 2019. Ce statut suppose qu’un organisme tiers indépendant vérifie que l’entreprise répond aux objectifs de sa mission, en l’occurrence «le soin, la bientraitance», selon la ministre.

À cela vient s’ajouter de nouvelles révélations du Canard Enchainé, selon lesquelles Yves Le Masne, ancien directeur général limogé dimanche soir, aurait vendu 5456 de ses actions d’Orpea trois semaines après avoir appris la préparation du livre Les Fossoyeurs du journaliste Victor Castanet. À ce sujet, la ministre confie avoir «un peu plus de dégoût […] Ça montre un certain cynisme, ce PDG était là depuis 28 ans. On est au cœur d’un système je pense. Il y aura des enquêtes approfondies». Avant d’ajouter que «Si, en plus, des personnes quittent le navire au moment où il y a des accusations, en n’acceptant pas de répondre et d’assumer des responsabilités et, au passage, en se servant : c’est grave.»

Source LE FIGARO.

Scandale dans les maisons de repos Orpea en France: qu’en est-il dans leurs établissements en Belgique ?…

Des personnes âgées « rationnées » ou laissées sans soins pendant des jours.

L’affaire fait scandale en France depuis la publication du livre d’un journaliste sur la façon dont les maisons de repos du groupe Orpea traitent leurs résidents.

Scandale dans les maisons de repos Orpea en France: qu'en est-il dans leurs établissements en Belgique?

ORPEA – « La vie continue avec nous « ….!

 

Son enquête dénonce notamment une obsession de la rentabilité au sein du groupe privé. Un groupe présent également en Belgique, où certains témoins vont dans le même sens. D’autres pas du tout.

Envoyé à l’agence wallonne pour une vie de qualité (AViQ), la plainte concerne une résidence de luxe du groupe Orpea. Une permanente SETCa du Brabant wallon dénonce des conditions sanitaires et d’hygiène déplorables. « Il y a des résidents qui, à 11-12h, n’ont toujours pas été nettoyés car le personnel n’a pas le temps. Et donc certains restent dans des langes souillés car les travailleurs n’ont plus le temps », assure Claudia Reckinger.

En plus de soins négligés, elle évoque de l’alimentation qui laisse à désirer. Un médecin coordinateur qui se rend dans cette maison de repos à raison d’une fois par semaine, réfute ses propos. « C’est une trahison et une injustice. Cela blesse toute une série de soignants qui se donnent corps et âmes depuis plus de 2 ans et même avant avec la période du covid. C’est très triste d’entendre des choses qui sont injustifiées », déclare de son côté Gaël Thiry, le médecin-coordinateur d’une maison de repos.

En Belgique, le groupe français compte une soixantaine d’institutions et emploie 4.200 personnes. Plusieurs membres du personnel nous ont contactés et avouent être dans l’incapacité de travailler dignement. « La majorité du temps, on n’est pas remplacés. On doit minimisé le travail. On ne fait pas des toilettes complètes en fait », confie une travailleuse.

Une des raisons qui a poussé Patrick à retirer son oncle d’une de ces institutions. « Il n’a pas été maltraité. Il a simplement été ignoré. Sous prétexte que l’on souhaite que les personnes âgées restent le plus longtemps possible autonomes, on ne s’en occupe pas », prétend-il.

Orpea se défend et invoque l’augmentation des contaminations qui a aussi fortement impacté le taux d’absentéisme du personnel. « Nous sommes en train d’investiguer en interne à propos des faits qui ont été rapportés par les syndicats. Nous visons dans une situation sanitaire qui est critique. Nous sommes impactés évidemment par toutes les mesures que nous devons mettre en place dans le respect des recommandations des tutelles », a répondu Julie Delrue, la responsable qualité Orpea Belgique.

A l’origine, un livre sorti ce mercredi. Son auteur a recueilli plus de 250 témoignages qui dépeignent l’objectif du groupe Orpea. Une politique de réduction des coûts visant à améliorer la rentabilité. « Ces témoins, qui ont bien voulu méthodiquement me rapporter ces dysfonctionnements et le système à l’origine de toutes ces dérives, permettent aujourd’hui de saisir la classe politique en France et dans d’autres pays européens », explique le journaliste Victor Castelet.

Chez nous, la ministre wallonne de la Santé demande l’ouverture d’une enquête. L’action de cette multinationale des maisons de repos a brièvement été suspendue en bourse. En deux jours, elle a perdu 30% de sa valeur.

5 inspections inopinées

Des inspections inopinées ont été menées ce jeudi en Wallonie dans cinq maisons de repos du groupe privé français Orpea, à la suite des révélations du livre-enquête « Les fossoyeurs », qui a dénoncé des maltraitances dans les établissements de ce groupe en France.

« Ces faits sont intolérables et c’est notre responsabilité de vérifier qu’en Wallonie, ça ne se passe pas », a commenté la ministre régionale de la Santé, Christie Morreale, sur le plateau en Jeudi en Prime (RTBF).

Les enquêtes inopinées de ce jeudi ont ciblé Orpea, qui gère dix-neuf maisons de repos au sud du pays. « J’aurai le rapport dans les prochains jours, puisque j’ai demandé d’autres inspections », a ajouté la ministre. Les enquêtes sans prise de rendez-vous sont une nouveauté en Région wallonne depuis un an et demi, a ajouté la ministre PS.

Inopinées ou annoncées, ces inspections – il y en a eu 521 en Wallonie l’an dernier – peuvent dans les pires des cas déboucher sur des démarches en justice voire la fermeture de l’établissement. La ministre a toutefois appelé à « distinguer le bon grain de l’ivraie » par rapport aux 600 maisons de repos de Wallonie, tout en restant intransigeant sur les maltraitances. « Il y a dans les maisons de repos le pire et le meilleur qui parfois se côtoient. Certaines ont des conditions extrêmement bonnes, et il faut aussi saluer les personnes qui, depuis deux ans, se défoncent dans ce secteur-là, que l’on ne voit pas souvent mais qui sont des gens remarquables ».

Interrogée sur l’éventuelle nécessité d’aide publique supplémentaire au secteur, la ministre a affirmé que « l’on n’a jamais autant donné » aux maisons de repos que sous cette législature, « parce qu’elles en avaient besoin », avec 260 millions d’euros pour le secteur et celui de l’aide aux personnes. Les normes d’encadrement ont également été revues à la hausse.

Source RTL.BE

Scandale Orpea : comment sont contrôlés les EHPAD en France ? Des établissements insuffisamment contrôlés selon la Défenseure des droits Claire Hédon… 

Dans un livre publié ce mercredi, le journaliste Victor Castanet met en cause le groupe Orpea, responsable selon lui de mettre en place une maltraitance systémique dans ses EHPAD.

Des établissements insuffisamment contrôlés selon la Défenseure des droits Claire Hédon. 

Le groupe Orpea est accusé de maltraitance systémique de ses résidents. Image d'illustration.

 

Après les révélations concernant Orpea, leader mondial des maisons de retraite, accusé dans le livre « Les Fossoyeurs » de Victor Castanet, de maltraiter ses résidents, la ministre déléguée chargée de l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, va convoquer le directeur général du groupe et « demander à l’administration une enquête flash« . « Je convoque la direction d’Orpéa pour des explications et, avec Olivier Véran, on se réserve la possibilité d’une enquête indépendante de l’IGAS [l’Inspection générale des affaires sociales] sur ces faits graves s’ils sont avérés », a précisé Brigitte Bourguignon sur RMC mercredi. « Si ces faits sont avérés, ils sont extrêmement graves et nous les condamnons fermement », a-t-elle déploré, tout en se disant « remuée » par les témoignages recueillis dans le livre.

Selon ses informations, la situation « a été signalée en 2018 » et « il y a eu des contrôles ». Elle souhaite donc « s‘assurer que ces contrôles ont été suivis d’effets par l’établissement en question » et « accélérer la manière de contrôler ». Toutefois, la ministre a appelé « à ne pas faire de généralités », car il s’agit « d’un seul groupe », Orpéa, et « d’un établissement en particulier ». « On est face à un problème sur un groupe donné, qui est un scandale, nous allons faire tout ce que nous pouvons pour vérifier cette situation, avec des enquêtes approfondies, mais je ne souhaite pas que cela jette l’opprobre sur les 7 400 établissements en France« , a-t-elle conclu.

Des contrôles insuffisants

Les maisons de retraite privées sont régulièrement au cœur de scandale en France, déjà épinglées dans un reportage d’Envoyé Spécial en 2018. Elles sont insuffisamment contrôlées, regrette la Défenseure des droits Claire Hédon dans un rapport de 2021.

Dans le document, Claire Hédon dénonce notamment le manque des moyens pour effectuer les inspections, mais aussi l’absence de bases communes pour ces contrôles.

Inspection de la répression des fraudes

Les inspections dans les maisons de retraite sont principalement menées par les ARS (Agence régionale de santé), et les conseils départementaux. La DGCCRF (Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes), mène aussi des vérifications dans les maisons de retraite, pour s’assurer de l’absence de clauses abusives dans les contrats.

En 2017 et 2018, l’organisme a ainsi contrôlé 549 établissements, ce qui a débouché sur un rappel à la loi pour deux structures sur trois.

Les députés socialistes veulent un droit de visite des parlementaires

À l’Assemblée nationale mardi, les élus socialistes ont demandé que les parlementaires puissent disposer d’un droit de visite dans les Ehpad sur le modèle de ce qui se pratique pour les lieux de privation de liberté. « Ces visites peuvent faire bouger les choses. En cas de dysfonctionnements les groupes privés risquent le ‘name and shame’ et cela peut avoir un effet bénéfique sur la prise en charge des résidents », a défendu la députée Christine Pires Beaune.

Depuis 2000, la loi permet aux parlementaires de visiter à l’improviste les locaux de garde à vue, les centres de rétention, les zones d’attente et les établissements pénitentiaires. En 2015, ce droit a été élargi aux centres éducatifs fermés.

La droite réclame des États généraux de la dépendance

De son côté, le patron des députés LR, Damien Abad a demandé la mise en œuvre d’États généraux de la dépendance. « On ne peut pas continuer comme ça », a-t-il affirmé en épinglant la gestion par le gouvernement de la crise sanitaire dans les Ehpad. « Elle a été une catastrophe absolue. Les portes des réanimations ont été fermées pour les patients des Ehpad », a-t-il critiqué.

Emmanuel Macron avait promis en 2018 une loi sur la dépendance des personnes âgées, avant que ce projet ne soit remisé dans les cartons. Des mesures pour le grand âge ont été votées dans le cadre du budget 2022 de la Sécurité sociale.

Source FRANCE BLEU.

Ehpad Orpéa : « On néglige les résidents », témoigne un ancien médecin coordonnateur du Nord…

Alors que le groupe privé Orpéa est en pleine tempête, les témoignages affluent pour dénoncer les mauvais traitements réservés aux résidents de certains Ehpad du groupe.

Un ancien médecin coordonnateur d’un établissement nordiste témoigne également en ce sens. 

Les dirigeants du groupe Orpéa ont été convoqués par le gouvernement.

 

Il y est resté 10 ans, entre 2005 et 2015. Et pendant cette période, Dominique Leblanc, ancien médecin coordonnateur d’un Ehpad du groupe Orpéa dans le Nord, a aussi constaté des dysfonctionnements. « Au niveau de la nourriture, certains demandaient une patate en plus, on ne pouvait pas leur donner. Il y avait de problèmes la nuit, une équipe ne travaillait pas, ne faisait pas ce qu’il fallait, et la direction ne faisait rien« , raconte-t-il.

Dans un livre-enquête publié aujourd’hui, le journaliste Victor Castanet décrit un groupe dans lequel les aînés sont « maltraités », avec des Ehpad qui rationnent couches et nourriture pour les résidents. « Je me suis reconnu dans tout cela« , explique Dominique Leblanc, désormais médecin généraliste dans un commune voisine.

Quand on demande qu’on ne mette que quelques euros de nourriture pour une personne âgée sur toute une journée, comment voulez-vous qu’il puisse être nourri correctement ? Ce n’est possible !

Pour lui, les résidents sont « négligés« . « La plupart d’entre eux ont des problèmes cognitifs, et ils ne se souviennent pas, ils mangent, mais ils ne s’en rappellent pas« , abonde le médecin, ce qui favorise selon lui ces mauvais traitements.

Rentabilité à tout prix

Ces situations difficiles pour les personnels soignants s’explique en premier lieu par la recherche d’une rentabilité à tout prix selon Dominique Leblanc. « Ca reste quelque chose qui est purement financier, le but c’est d’avoir une rentabilité au minimum à deux chiffres« , regrette-t-il. Il explique avoir dénoncé à plusieurs reprises ces situations, auprès de la direction, « j’ai même été voir l’ARS« , mais ces alertes sont restées sans réponse.

Le gouvernement a convoqué le directeur général d’Orpéa, pour faire la lumière sur les faits dénoncés. « Nous sommes choqués, c’est absolument faux« , a-t-il réagi après ses révélations, reconnaissant que des « dysfonctionnements » étaient possibles.

Source FRANCE BLEU.

Les professionnels du secteur médico-social remettent un manifeste au préfet des Bouches-du-Rhône…

Le secteur social et médico-social est déjà mobilisé depuis plusieurs semaines pour alerter sur les conditions de travail et le manque de personnel.

Après plusieurs manifestations les professionnels remettent un manifeste au préfet des Bouches-du-Rhône.

 

Ce mardi matin une délégation s’est rendue à la préfecture des Bouches-du-Rhône pour remettre au préfet un manifeste qui résume la situation actuelle.

Après les salariés, cette fois ce sont les employeurs du secteur social et médico-social (précarité, protection de l’enfance, handicap, personnes âgées) qui alertent sur les difficultés du secteur. Une délégation de représentants des organisations a rendez-vous à 11 heures ce mardi avec le Préfet des Bouches-du-Rhône pour lui remettre officiellement un manifeste d’alerte à faire remonter au Gouvernement. Il y a en France 10 millions de personnes vulnérables (en raison de de leur âge, de leur handicap, de leur vulnérabilité ou situation sociale) qui ont besoin d’un accompagnement 1 million de professionnels qui accompagnent ces personnes.

Déficit d’attractivité, salaires bloqués, conditions dégradées

Les employeurs évoquent une liste de difficultés qui rendent très compliqué le quotidien. C’est un cercle vicieux, les métiers n’attirent plus parce que les conditions se sont dégradées notamment à cause de la crise sanitaire (par manque de bras aussi) et parce que les salaires n’ont pas augmenté (la convention collective n’a pas évolué depuis le passage aux 35 heures).

Tous les accompagnants sociaux éducatifs n’ont pas été valorisés donc aujourd’hui on a des problèmes pour recruter des médecins, des kinés, infirmiers qui préfèrent travailler dans le secteur sanitaire, mieux payé – Vincent Gomez-Bonnet, Représentant URIOPSS PACA et Corse

Et dans ces conditions ce sont les patients qui sont impactés, la qualité des soins est mise en danger.

Ce sont des personnes vulnérables précarisées qui en pâtissent directement et sur notre région en PACA c’est 6.000 emplois qui sont remis en question – Vincent Gomez-Bonnet

Source FRANCE BLEU.

«Laissez des lits libres pour les cancers» : la colère des patients aux opérations déprogrammées…

Dans toute la France, des opérations se font déprogrammer, laissant de nombreux patients dans l’obscurité.

Depuis mi-décembre 2021, de nombreuses opérations chirurgicales et médicales sont déprogrammées en France.

 

Aujourd’hui, Titouan fête son 28e anniversaire, et à sa grande surprise, en famille. Si le jeune garçon n’est pas mécontent de pouvoir le passer en compagnie de ses proches, cette journée devait se dérouler d’une tout autre manière. Titouan devait subir une opération ce 6 janvier 2022. Mais, sans surprise, alors que le plan blanc venait d’être activé dans son hôpital à Strasbourg, il a reçu un appel la semaine dernière annulant son opération.

Déçu, le jeune homme, tétraplégique depuis huit ans et souffrant d’infection urinaire à répétition, attendait la pose d’un stent prostatique avec impatience. Une intervention chirurgicale qu’il qualifie comme «non urgente, mais quand même urgente», qui devra être reprogrammée.

Depuis mi-décembre, de nombreuses régions ont activé le plan blanc dans leurs hôpitaux, un dispositif d’urgence permettant la mobilisation de personnels supplémentaires pour faire face à l’afflux de cas de Covid-19. Des patients qui devaient subir un acte chirurgical ou médical voient alors leurs opérations être déprogrammées pour différentes raisons : soit par anticipation sur demande de l’Agence régionale de santé (ARS), soit par manque de personnels de santé ou de lits de réanimation disponibles. L’opération de Titouan a été déprogrammée sur demande de son ARS.

Actuellement, dans le département du Grand Est, 67,5% des lits de réanimation sont occupés par des patients malades de Covid-19, d’après les informations de Covid-Tracker. Une constatation qui provoque alors une colère chez le jeune homme, qui rejette la faute sur les non-vaccinés qui, pour lui, sont en partie la cause des annulations.

« Le problème n’est pas la saturation du Covid mais le manque de personnel médical. »

Ludivine, 41 ans, de l’Ain.

À des centaines de kilomètres, Ludivine, mère de trois enfants, est aussi en colère. Alors qu’elle devait également subir une hystérectomie totale – ablation de l’utérus -, une intervention qu’elle qualifie d’«opération de la dernière chance» liée à son endométriose, elle a reçu un appel de son hôpital dans l’Ain la semaine dernière, déprogrammant son intervention sur demande de l’ARS. «Tout était prévu depuis le mois de septembre : je m’étais préparée psychologiquement, j’avais fait toutes les analyses possibles, j’avais posé un mois d’arrêt après l’opération, et quelqu’un avait été embauché pour me remplacer. Et à quelques jours de l’opération, ça s’arrête comme ça», souffle-t-elle, avec une déception perceptible.

Toutefois, si elle est en colère, elle ne veut surtout pas faire un parallèle avec les malades du Covid qui «satureraient les hôpitaux». Pour elle, ce n’est pas une vérité dans son ensemble : «Avec les annulations, on imagine qu’il y a beaucoup de Covid en réanimation. Mais il y a le personnel médical qui manque, ceux qui sont en burn-out, ou cas contact, ou encore ceux qui ont le Covid-19. Le problème n’est pas la saturation du Covid mais le manque de personnel médical», tempête-t-elle.

Un constat soutenu par le docteur Alice Desbiolles dans un entretien accordé au Figaro , qui affirme que le réel problème à l’hôpital est structurel : «L’hôpital est sous-dimensionné et peu attractifs pour les soignants, en termes de salaires, de conditions de travail, de perte de sens pour son métier. Des lits pourtant disponibles à l’AP-HP ne sont pas ouverts du fait du départ de soignants», a-t-elle déclaré. «Dans tous les cas, la réalité, c’est qu’aujourd’hui, si on n’a pas le Covid, on n’est pas prioritaire», ajoute Ludivine.

Effectivement, de nombreux hôpitaux déprogramment des opérations sur demande de l’ARS, par anticipation. Mais d’autres le font car ils n’ont simplement pas le choix. C’est actuellement le cas des hôpitaux de Marseille, qui connaissent actuellement une saturation de Covid-19 de 112%. Magali, atteinte d’un cancer de la peau, devait se faire opérer le 5 janvier 2022, soit hier.

Contrairement à Titouan et Ludivine, Magali devait subir une intervention qualifiée d’«urgente», sous anesthésie générale, pour retirer des Kystes en lien avec son cancer. Pourtant, son intervention a été également déprogrammée : «La semaine dernière, l’hôpital m’a laissé un message confirmant l’annulation de mon opération, sans me donner de nouvelle date. Depuis, j’ai essayé de les joindre au téléphone 18 fois pour être exacte, et j’ai envoyé un mail. Je reste sans réponse aujourd’hui».

« Vous souhaitez garder votre liberté de ne pas vous faire vacciner, conservez alors votre liberté de ne pas aller en réanimation, et laissez des lits libres pour les cancers. »

Magali, la quarantaine, de Marseille.

Son opération a été déprogrammée car l’hôpital est passé en alerte 5 du plan blanc. Avec ce niveau, seules les opérations vitales sont maintenues. «Ils m’ont expliqué qu’une fois opérée, si je devais aller en réanimation, il n’y aurait ni lit ni médecin réanimateur disponibles», poursuit-elle. Son opération est alors considérée comme «non vitale». «Mais elle pourrait bien le devenir dans six mois si un cancer se développe», prévient-elle. Et cette fois, ce n’est pas un problème uniquement lié à une crise structurelle : 90% des lits de réanimation sont occupés par des non-vaccinés, ont fait savoir ce lundi 500 médecins de l’AP-HM dans une tribune publiée sur France Bleu, ce lundi.

Pour Magali, qui ne se définit pas comme «pro-vax», au contraire, c’est la goutte de trop. Alors qu’elle subit toutes ses opérations en anesthésie locale depuis deux ans, lui laissant des images traumatisantes en tête, il s’avère que faute de personnel disponible, cette fois-ci, l’opération locale n’était pas possible.

Ne pas pouvoir se faire opérer est «complètement injuste» : «Le vaccin est un devoir collectif, ce n’est plus son propre droit de liberté individuelle. Vous souhaitez garder votre liberté de ne pas vous faire vacciner, conservez alors votre liberté de ne pas aller en réanimation, et laissez des lits libres pour les cancers, pour que ces personnes puissent se faire opérer. Il faut aller au bout de son raisonnement, être logique et pragmatique», lance alors la quadragénaire.

Une question qui suscite actuellement de vifs débats au sein de la société savante. En effet, en début de semaine, le Docteur André Grimaldi, a créé la polémique en suggérant qu’il «serait bon de conseiller systématiquement à toute personne adulte refusant de se faire vacciner de rédiger des directives anticipées pour dire si elle souhaite ou non être réanimée en cas de forme grave de Covid». Une question déjà posée dans une tribune signée par 15 médecins dans le journal Le Monde, publiée fin décembre. Interrogée sur Europe 1, le Dr Alice Desbiolles affirme trouver «très bien» le fait que l’on «recommande à toute personne de faire ces directives anticipées, pour savoir si oui ou non une personne souhaiterait être réanimée en cas d’accident». Toutefois, elle ajoute que «ce n’est pas une question de statut vaccinal».

Source LE FIGARO.

Le Mans. L’hôpital sensibilise au handicap…

À l’occasion du 3 décembre 2021, journée mondiale du handicap, le Centre hospitalier du Mans propose des stands d’information et des actions culturelles.

L’exposition photo « Visages » réalisée par des résidents de la maison d’accueil spécialisée Handi-Village sera visible dans la galerie Monet.

 

Le vendredi 3 décembre aura lieu la journée mondiale pour les personnes en situation de handicap. Dans ce cadre, le Centre hospitalier du Mans en partenariat avec plusieurs associations propose des stands d’information dont le dispositif Handipatient à destination du grand public.

Cette journée sera aussi l’occasion de présenter le livret d’accueil conçu spécialement pour les personnes en situation de handicap et travaillé en étroite collaboration entre les différents acteurs du CHM et des associations.

Cette journée sera l’occasion de faire le lien entre la santé et la culture, qui joue un rôle majeur dans le cadre de la prévention des problèmes de santé, de la promotion de la santé, de sa prise en charge et celle du traitement des maladies tout au long de la vie. La pratique d’activité culturelle permet en effet de compléter les traitements médicaux traditionnels et d’améliorer l’état des patients.

Actions culturelles

L’exposition photo « Visages » réalisée par des résidents de la maison d’accueil spécialisée Handi-Village sera présente du 1er décembre 2021 au 14 janvier 2022 dans la galerie Monet.

Le projet « appels d’airs » sera également présenté lors de cette journée. C’est un travail photo autour de la mémoire, réalisé par Véronique Léger, professionnelle de l’image et des résidents de Pablo-Picasso accompagnés de professionnels de santé.

Les stands et le vernissage seront présents au niveau de l’espace des usagers et de la galerie Monet dans le bâtiment Claude-Monet

De 13 h 30 à 16 h 30 : Stands d’information sur le handicap par le dispositif Handipatient et des associations partenaires à destination du grand public.

À 15 heures : vernissage de l’exposition « Visages » réalisée par des résidents de la MAS Handi-Village.

Source OUEST FRANCE

Formation professionnelle : surmonter son handicap pour intégrer le monde des soignants…

Qu’ils changent de vie après un coup dur ou tentent d’aller au bout d’un rêve, ces futurs infirmières ou aides-soignants veulent rendre de cette attention qu’ils ont eue dans les hôpitaux. 

Sacré défi pour Laurianne, Sophia, Adrien et Sarah.

 

Dans la salle de réunion du Centre de rééducation et d’insertion professionnelle (Crip) de Castelnau-le-Lez, quatre visages, quatre volontés parfois contrariées par le destin et dont les handicaps restent totalement invisibles, ensevelis sous un enthousiasme rafraîchissant. Qu’ils aient vécu une rupture ou mené un combat depuis la naissance, le même obstiné point de mire dans leurs regards : aller au bout de leur formation de soignants.

Une énième vie pour Laurianne, la quarantaine, après avoir été assistante maternelle, auxiliaire de vie ou monitrice d’équitation, après dix ans de lutte contre ces anévrismes qui la martyrisaient. « Certains me conseillaient de rester en maladie, mais le métier d’aide-soignant de mon mari m’attirait, sourit-elle. Il faut parfois se battre aussi contre le système. »

Et contre les préjugés : « Ici, on n’a plus d’étiquette avec handicap marqué dessus. On est considérés comme dans la vie de tous les jours. » Ce qui n’est pas toujours le cas quand ils arrivent sur leur lieu de stage. « Ça peut paraître paradoxal mais le personnel soignant stigmatise pas mal les personnes en situation de handicap alors que si on est là, c’est qu’on est en capacité d’assurer sans frein. Est-ce par peur ? », s’interroge Sophia, en formation d’infirmière.

« Notre vécu de malade est un atout »

Sarah, lancée sur le même cursus, ose cette évidence : « Handicap est un mot fort que j’ai moi-même eu du mal à accepter. » Surtout quand on a vécu tout son parcours scolaire comme une lutte pour « ne pas passer pour une flemmarde parce que ma dyslexie et ma dyscalculie ne se voyaient pas ».

Avant de lancer un élève sur une formation, le Crip vérifie l’adéquation entre le handicap et le métier choisi. « Il y a des tests, un travail avec un ergothérapeute. Par exemple, pour quelqu’un qui n’a pas assez de force dans un bras ou une main, on se projette pour voir s’il y a des compensations possibles », explique Patrice Thuaud, en charge des métiers du soin.

Adrien, 40 ans, n’aurait pas cru possible d’intégrer des études d’infirmier après des années passées dans un hôtel cinq étoiles à Courchevel et ses soucis de santé. « Le bilan de compétences m’a prouvé le contraire, raconte-t-il. Ici, on nous apprend à faire différemment pour surmonter notre handicap et ne pas avoir besoin d’aménagements une fois en situation. »

« Accueillir les gens, prendre soin d’eux »

Trente-cinq heures de cours ou de stage par semaine, un régime normal mais, sous la coupe du Crip, la possibilité inestimable d’être « orienté, accompagné par une équipe remarquable, tout en étant rémunéré ».

Et puis, il y a cette volonté farouche de passer de l’autre côté du miroir. Car, comme le rappelle Sarah, « nous concernant, la barrière entre malade et soignant est infime. C’est important d’avoir été patient pour comprendre les attentes, avoir envie de donner plus. »

« Notre vécu de malade est un atout », appuie Laurianne. Adrien, lui, découvre qu’il a toujours été dans la recherche du bien-être : « Je croyais faire le grand écart mais on m’a appris à faire des passerelles dans mon vécu : s’occuper d’un cinq-étoiles n’est pas si éloigné que de travailler dans une clinique. On est là pour accueillir les gens, prendre soin d’eux. »

Prêts à relever le défi, malgré le Covid-19, malgré le mal-être qui entoure ces professions. Parce que, comme le conclut Sarah, « on a fait une force de notre handicap ».

« Accompagner à l’extérieur du centre »

Le Crip de Castelnau dépend de l’Assurance maladie. Il accompagne chaque année 600 personnes en situation de handicap, dont une centaine sur diverses formations, la plupart sur des métiers de santé mais aussi du bâtiment, comptabilité, informatique, commerce, secrétariat…

« La réadaptation professionnelle constitue la plus grande partie de notre activité, explique le directeur Pierre-Yves Cade. Il y a une mise en réflexion, un soutien psychologique, de l’ergothérapie et on vérifie que l’envie correspond au métier choisi. »

75 % des formés trouvent un emploi à douze mois. Conscient que trop de candidats restent encore sur liste d’attente, M. Cade souhaite « accompagner aussi des gens à l’extérieur du centre, leur apporter appuis médicaux, sociaux ou pédagogiques ».

Source MIDI LIBRE.

Covid-19 : les autorités de santé recommandent une troisième dose de vaccin pour les soignants…

La Haute autorité de santé ouvre également la voie à une généralisation du rappel à tous les adultes, même si elle juge la mesure encore prématurée.

Des soignants dans un hôpital de Guyane française.

 

Tous les soignants devraient pouvoir recevoir une «troisième dose» de vaccin anti-Covid 19, ainsi que l’entourage des personnes immuno-déprimées et les personnels du transport sanitaire, ont estimé mercredi 6 octobre les autorités sanitaires françaises, ce rappel étant jusqu’alors réservé aux personnes âgées et à risque.

La Haute autorité de santé (HAS) recommande d’étendre ce rappel aux «soignants, transports sanitaires et professionnels du secteur médico-social», annonce-t-elle dans un communiqué, deux jours après que son homologue européenne a ouvert la voie à une généralisation de la troisième dose. «Elle préconise également de le proposer à l’entourage des personnes immunodéprimées», ajoute-t-elle dans cet avis que le gouvernement doit désormais choisir de suivre ou non.

En France, une campagne de rappel est déjà en cours depuis septembre, face à la perte d’efficacité des vaccins anti-Covid au cours du temps, malgré une protection toujours élevée contre les formes graves de la maladie. Mais jusqu’à maintenant, seuls les plus de 65 ans et les personnes à risque, comme les diabétiques, pouvaient en bénéficier. Cela concernait 18 millions de personnes.

Près de quatre millions de personnes concernées

L’Autorité européenne du médicament a changé la donne mercredi. Elle a autorisé la généralisation d’un rappel à tous les adultes, laissant aux autorités de chaque pays de l’Union européenne (UE) le choix précis des personnes concernées. Cette dose de rappel doit pour l’heure forcément venir d’un vaccin Pfizer/BioNTech, basé sur la technologie de l’ARN messager.

En recommandant la troisième dose aux soignants, à d’autres professions semblables et aux proches des immunodéprimés, la HAS l’ouvre à près de quatre autres millions de personnes en France. Surtout, l’autorité de santé ouvre la voie à une généralisation du rappel à tous les adultes, même si elle juge la mesure encore prématurée. Même si les circonstances ne «justifient pas à ce stade de recommander l’administration d’une dose supplémentaire en population générale, (…) la HAS souligne toutefois que l’administration d’une dose de rappel deviendra probablement nécessaire au cours des mois qui viennent».

La nécessité d’une dose de rappel fait encore l’objet de nombreux débats dans le monde scientifique, son intérêt restant à évaluer pour l’ensemble de la population. Pour prendre sa décision, la HAS cite principalement une étude menée en Israël, pays où la vaccination a commencé très tôt. Elle témoigne d’une nette réduction des risques de forme grave chez les personnes ayant reçu une dose de rappel, mais l’étude ne concerne que les plus de 60 ans.

Source LE FIGARO.