Pesticides: l’origine professionnelle de la maladie de Parkinson reconnue…

Marcel Geslin, un ancien employé arboricole, mort l’an dernier à 74 ans, a obtenu aujourd’hui la reconnaissance par la justice de l’origine professionnelle de sa maladie de Parkinson, a appris l’AFP auprès de sa famille.

Pesticides: l'origine professionnelle de la maladie de Parkinson reconnue

« Ce n’est pas qu’une victoire pour l’honneur. Nous souhaitons qu’elle contribue à faire évoluer la législation sur les maladies professionnelles liées aux produits phytosanitaires, afin que ce qui est arrivé à mon frère n’arrive plus », a commenté Michel Geslin, frère et tuteur de Marcel, qui a mené le combat administratif pour obtenir cette reconnaissance devant le Tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) du Maine-et-Loire. Employé pendant 37 ans dans la même entreprise arboricole à Loiré (ouest d’Angers) où il a passé toute sa vie, Marcel Geslin était préposé à l’entretien des vergers, la taille, l’éclaircissage, la cueillette… « Il ne manipulait pas lui-même les produits phytosanitaires. Mais comme tous les employés à l’époque, il travaillait dans les rangs pendant et après les traitements », rapporte Michel Geslin.

Apparus en 2008 après son départ en retraite, ses troubles ont été diagnostiqués « de type Alzheimer » avant d’être requalifiés en « maladie de Parkinson » quelques années plus tard, entraînant l’ouverture d’une demande de reconnaissance en maladie professionnelle provoquée par les pesticides. « Cette reconnaissance nous a été refusée une première fois en 2017 parce que le certificat initial de son médecin traitant n’avait fait mention que de troubles de mémoire. Alors même que la MSA (Mutualité sociale agricole)disposait de tous les avis des spécialistes », regrette Michel Geslin.

Un deuxième refus sera opposé à la famille en 2018 pour des questions de délai d’instruction. C’est l’avis du Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles de Bretagne, où le cas de Marcel Geslin a été délocalisé, qui se révélera décisif. « C’est un cas emblématique car il montre que les organismes de protection sociale agricole, bien que parfaitement informés, préfèrent laisser filer. Pour qui veut faire reconnaître sa maladie, c’est un parcours du combattant », assure Michel Besnard, porte-parole du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, lequel revendique 14 reconnaissances auprès des Tass de la région depuis sa création il y a quatre ans.

A l’échelle nationale, il n’existe aucune donnée statistique publique sur les maladies professionnelles liées aux produits phytosanitaires. En 2017, Patrice Heurtaut, directeur de la santé-sécurité au travail de la MSA avait indiqué qu’elles représentaient « 2% des maladies professionnelles déclarées au titre du régime agricole ». Phytovictimes, autre association d’aides aux victimes professionnelles, a recensé 429 dossiers depuis sa création en 2011, dont 92 pour des maladies de Parkinson.

Source Le Figaro.

Superbe Initiative : Manger avec les mains en EHPAD grâce à des étudiants de l’IUT d’Évreux…!

Des étudiants de l’IUT d’Évreux ont monté un projet original dans le cadre de leur 2e année de DUT Génie biologique option diététique : le projet Manger Mains, afin de lutter contre la dénutrition des personnes âgées en maison de retraite.

Ils ont testé leurs recettes à l’EHPAD Azémia.

Gazpacho, boulettes de boeuf, gratin de pâtes, quenelles de carottes et gâteau chocolat-ananas, c'est le menu concocté par les quatre étudiants de l'IUT d'Évreux

« Mange avec ta fourchette ! », combien de fois avons-nous entendu cette phrase enfant. À l’EHPAD Azémia à Évreux, juste une assiette et un verre, pas de couverts, manger avec les mains, c’est permis.  Quelques résidents ont pu tester, à l’heure du déjeuner, les recettes mises au point par Léna Troussicot, Océane Poulizac, Océane Élias et Matthieu Muller, étudiants en deuxième année DUT Génie biologique option diététique à l’ IUT d’Évreux.  « Un projet qui s’adresse en priorité à des personnes qui présentent des troubles neurodégénératifs, Alzheimer ou Parkinson », explique Matthieu, « elles n’arrivent plus à manger en toute autonomie ».

« Notre objectif, c’était aussi de veiller à l’apport en fibres et en protéines » – Matthieu Muller, étudiant en diététique.

À table, les étudiants ont cuisiné pour un régiment  - Radio France

Texture, grammage, apports nutritionnels, goût, pendant des mois, les quatre étudiants ont testé leurs recettes au laboratoire de l’IUT. Quand la bande des quatre est venue lui proposer son projet, Manon Josselin, la directrice de l’EHPAD Augustin Azémia, a tout de suite dit oui. « Les résidents ont parfois du mal à manger avec les couverts », détaille-t-elle, « soit parce qu’ils tremblent, soit parce qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils ont dans leurs assiettes ». Le projet « Manger Mains », qu’elle appelle à se développer dans le plus d’EHPAD possible, est la solution idéale :

« C’est ludique, c’est facile, quand on a des troubles, c’est des petites choses simples qui nous permettent de maintenir l’autonomie chez la personne âgée » – Manon Jocelyn, directrice de l’EHPAD Azémia.

À voir les résidents tendre leurs mains pour attraper qui une boulette de bœuf, qui une quenelle de carottes, on sent que le pari est gagné : « ça fait super plaisir de les voir manger » disent en chœur les étudiantes, et même si une des personnes âgées trouve que ça n’a pas beaucoup de goût, elle n’arrête pas de piocher dans le plat pour se resservir.

Finalement, elles ne sont pas mal ces boulettes  - Radio France

Manger avec les mains pour lutter contre la dénutrition et certains troubles

« Bon nombre de personnes qui rentrent en maison de retraite sont dénutries », constate Stéphanie Guilhem, L’infirmière coordinatrice , à l’EHPAD depuis onze ans, y voit une explication : des troubles d’apraxie (difficulté à réaliser et à coordonner certains mouvements du quotidien, comme tenir une fourchette) qui entraînent parfois un refus de s’alimenter, car ils ont peur du regard des autres quand ils mangent avec leurs mains.

Le projet de l’IUT nous renforce dans l’idée de proposer avec notre cuisinier des plats adaptés que les résidents pourront manger avec les doigts » – Stéphanie Guilhem, infirmière coordinatrice

Ce projet « Manger Mains » fonctionne tellement bien auprès des personnes âgées qu’il bluffe les aide-soignantes, qui au quotidien, assistent les résidents, comme Estelle : « la plupart du temps, ils sortent beaucoup plus rapidement de table, ou alors ils font des allers-retours ». Ce jour-là, pour ce déjeuner avec les mains, les cinq convives sont restés presque une heure à table ! En fait, ils ont retrouvé le plaisir de manger, mais pas seulement. Autour du gazpacho de tomates, la conversation s’engage sur de souvenirs de… salade de tomates : « moi je la faisais avec de l’oignon » dit une résidente, « moi avec de l’ail »  lui répond sa voisine.  « Manger, c’est donc aussi une façon de stimuler le communication » pour Stéphanie Guilhem et un moyen de valoriser les personnes âgées.

Source FRANCE BLEU.

Handicap : bientôt un plan d’action contre les maltraitances…

Le gouvernement a annoncé que le plan serait dévoilé dans les prochains mois, pour une mise en œuvre dans l’année.

Handicap : bientôt un plan d’action contre les maltraitances

« Nous devons avoir le courage de dénoncer l’inacceptable« , a déclaré Agnès Buzyn à l’occasion de la remise d’un rapport sur les maltraitances envers les personnes dépendantes, âgées ou handicapées. Le document, rédigé par le Haut conseil de la famille et de l’âge (HCFEA) et le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), fait état de « violences cachées » dans les maisons de retraite, les établissements médicosociaux ou lors des soins à domicile. D’après la ministre de la Santé et des Solidarités, qui s’exprimait sur le sujet le 24 janvier, un « plan d’action » sera dévoilé « dans les prochains mois » et mis en oeuvre « dès cette année« .

Les victimes ont plus de risques d’ignorer leurs droits

La secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, a de son côté dénoncé la « persistance d’une forme de loi du silence« , et une « très nette sous-déclaration des situations de maltraitance, encore plus marquée concernant les personnes en situation de handicap« . En cause notamment, selon les auteurs du rapport, une mésestime de la maltraitance par les victimes elles-mêmes. Une victime « fragile » a par ailleurs « plus de risques d’ignorer ses droits, ou d’hésiter à les faire valoir« , expliquent les auteurs.

« Il est rare qu’il n’existe qu’une seule cause lorsque la relation d’aide se dégrade, se salit [pour se transformer] en abus, vol, brutalité, emprise ou humiliation« , précise Denis Piveteau, l’un des auteurs. « Les dérapages ont souvent une longue histoire. C’est toute la souffrance, toutes les tensions d’un cercle familial ou professionnel qui se déversent sur les personnes les plus vulnérables« , a-t-il ajouté.

Des excès de productivité imposés aux salariés

Le rapport donne plusieurs cas particuliers, notamment ceux d’une malade d’Alzheimer qui se fait cracher au visage par une aide-soignante et d’un petit garçon autiste obligé de participer à des sessions de natation malgré ses cris de révolte. Mais c’est également la « maltraitance institutionnelle » qui est dénoncée. Selon les auteurs, à cause de « défauts d’organisation«  ou « d’excès de productivité » imposés aux salariés, les personnels des établissements peuvent y multiplier des gestes « brusques, mécaniques ou sans bienveillance« .

Le rapport émet plusieurs solutions à cette maltraitance. Parmi elles : améliorer la formation initiale et continue des professionnels, créer des instances territoriales spécifiques afin de coordonner les « informations préoccupantes » et permettre de suspendre temporairement un professionnel qui aurait commis une maltraitance. Il est par ailleurs prévu que le site Internet qui permet de signaler des « événements indésirables graves liés aux soins » soit étendu aux actes de maltraitance.

Source FRANCE INFO.

À Guéret, un atelier d’accompagnement pour les « aidants »…

Quand on aide au quotidien un proche malade, on est ce qu’on appelle un « aidant ». Une situation difficile, qui peut fatiguer ou déprimer.

La Mutualité Française organise donc des ateliers permettant aux aidants de se retrouver, de se livrer … et même de faire un peu de sport.

À Guéret, un atelier d'accompagnement pour les "aidants"

Guéret, France

« Je viens juste chercher un peu de détente … me vider la tête« , confie Chantal à la ronde, en introduction de l’atelier « Aidants, votre santé parlons-en ! » à la Mutualité Française de Guéret. En tout, ils sont huit aidants Creusois à s’être inscrits à cette première séance du mercredi 14 novembre.

« Ça arrive très brutalement, du jour au lendemain. Et on n’est pas du tout préparé à ça »

Chantal accompagne sa sœur trisomique depuis cinq ans. Martine est aux côtés de sa mère, atteinte d’Alzheimer. Tous et toutes ont un proche sur qui veiller, malade ou atteint d’un handicap. Une occupation à plein temps, quasiment non reconnue et non rémunérée. « Je n’ai plus d’énergie, je n’arrive plus à en puiser« , concède Chantal. Manque de sommeil, stress, isolement … les aidants peuvent vite pâtir de cette situation.

Le gros problème, « c’est qu’un aidant ignore souvent qu’il en est un« , ajoute son amie Martine. « Ça arrive très brutalement, du jour au lendemain. Et on n’est pas du tout préparé à ça. » Du coup, il faut s’adapter comme on peut. « On ne va pas laisser tomber un parent, un époux, comme ça ! On ne réfléchit même pas, en fait. On devient aidant, parce que ça nous semble normal. »

85% des aidants n’arrivent pas à prendre du temps pour eux

Du sport ? Un cinéma ? Même une petite sieste pour essayer de rattraper les (nombreuses) mauvaises nuits ? « Pas le temps« , répondent d’une même voix les huit participants. C’est d’ailleurs le cas de 85% des aidants en France, selon une étude réalisée par France Alzheimer.

Les animateurs profitent donc de la présence de tout le monde pour faire un petit exercice de gymnastique, en douceur : il s’agit de quelques petits gestes, faisables partout et par tout le monde, même à la maison !

Et le résultat est immédiat : « J’ai eu l’impression que ça faisait du bien à tout le monde. Pourtant, ce n’était que des petits mouvements, sur des chaises ! » savoure Martine en fin de séance. « C’est là qu’on se rend compte qu’on n’est pas seuls. »

Deux autres ateliers sont prévus, mercredi 21 novembre à la Mutualité Française et mercredi 28 novembre au centre communal d’action sociale (CCAS) de Guéret. Pour s’inscrire, il est nécessaire de contacter la Mutualité Française au 06 86 82 48 74 !

Source FRANCE BLEU.

Qui peut PAYER ???? Ehpad: 2000 euros restent à la charge des retraités chaque mois….

Selon une étude de la Mutualité française, le reste à charge dépasse largement le niveau de vie des personnes âgées.

Ce problème devrait être abordé lors du débat public sur la dépendance que lance la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ce lundi.

Ehpad: 2000 euros restent à la charge des retraités chaque mois

Gérer financièrement sa fin de vie devient de plus en plus compliqué. Selon une étude dévoilée par la Mutualité française ce lundi, à l‘occasion de la journée internationale des personnes âgées, le reste à charge étouffe de plus en plus les retraités qui se retrouvent dans une situation de dépendance. Après le versement des différentes aides existantes (allocation personnalisée d’autonomie, aide sociale à l’hébergement), ces derniers doivent encore dépenser 2000 euros de leur poche en moyenne pour financer leur hébergement en Ehpad. «En moyenne, ce reste à charge représente 100% du revenu disponible moyen des plus de 75 ans. En 2011, pour plus d’un résident sur deux, il était supérieur aux ressources», affirme l’étude.

Ce niveau varie fortement d’un département à l’autre en fonction du prix de l’hébergement. Un mois en Ehpad pour une personne en perte d’autonomie sévère coûte en moyenne 2050 euros dans la Meuse contre 3500 euros à Paris. Le reste à charge atteint donc 1600 euros par mois dans le premier département contre 3100 dans le second. Plus la durée de vie s’allonge, plus la facture s’alourdit. Dans l’Essonne par exemple, 5 ans d’hébergement coûtent 185.800 euros dont plus de 150.000 euros de la poche du résident. Ce montant dépasse de 46.900 euros le niveau de vie médian des retraités. «Autrement dit, la personne âgée qui entre dans un Ehpad en Essonne non seulement y consacrera l’intégralité de ses revenus mais devra en outre disposer d’une épargne de presque 50.000 euros», note les auteurs. Cette charge financière, qui doit être prise en charge immédiatement par la famille ou qui mobilise la vente du patrimoine, est rédhibitoire pour les ménages aux revenus les plus modestes. Une étude du Credoc, également publiée ce lundi, affirme que 61% d’entre eux n’envisagent même pas la possibilité de faire entrer leur proche dans un Ehpad en raison de ce coût restant.

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Source LE FIGARO.

Parkinson : certains traitements rendent les patients plus impulsifs…

Achats compulsifs, hyperactivité sexuelle, addiction aux jeux d’argent… Une nouvelle étude montre que de nombreux patients parkinsoniens développent des troubles du comportement.

Parkinson : certains traitements rendent les patients plus impulsifs

Certains traitements prescrits aux malades de Parkinson peuvent dérégler leur capacité à contrôler leurs impulsions et ainsi entraîner des troubles du comportement. Achats compulsifs, troubles alimentaires, hyperactivité sexuelle ou encore addiction aux jeux d’argent seraient le lot quotidien d’un bon nombre de patients sous agonistes dopaminergiques. Et ces troubles augmenteraient avec la dose et la durée du traitement, selon une étude française publiée le 20 juin dans la revue Neurology.

Chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, le nombre de neurones fabriquant la dopamine – une molécule vitale qui régule les mouvements – diminue progressivement. Cette perte provoque les symptômes bien connus de la maladie: tremblements, lenteur et raideur. Deux grandes classes de médicaments sont actuellement utilisées pour limiter ces symptômes: la L-dopa, une molécule capable de se transformer en dopamine, et les agonistes dopaminergiques, des médicaments qui miment l’action de la dopamine.

Casino, sexe et boulimie nocturne

Plusieurs cas de troubles du comportement chez des patients traités avec des agonistes dopaminergiques ont été rapportés ces dernières années. Mais ni leur fréquence, ni l’effet de la dose du traitement n’avaient encore été évalués sur le long terme. C’est désormais chose faite avec cette nouvelle étude conduite dans plusieurs CHU français et hôpitaux d’Ile-de-France. Au total, plus de 400 parkinsoniens (majoritairement des sextagénaires) ont été suivis pendant cinq ans. Au début de l’étude, 20% d’entre eux présentaient déjà des troubles du contrôle des impulsions.

«Ce sont des gens qui vont se ruiner au casino, se lever la nuit pour vider leur frigo, ou avoir une sexualité débordante. Par exemple être arrêtés pour exhibitionnisme ou divorcer parce qu’ils ont multiplié les conquêtes», explique le Pr Jean-Christophe Corvol, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière (Paris) et directeur du Centre d’investigation clinique à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière. Pendant le suivi, les trois-quarts ont eu recours à des agonistes dopaminergiques. Et parmi eux, 52% ont développé des troubles, alors que cela n’a concerné que 12% de ceux n’ayant jamais utilisé d’agoniste dopaminergique.

Des troubles qui disparaissent à l’arrêt du traitement…

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Source LE FIGARO.

Maladie de Parkinson : « on espère des résultats dans les années à venir »…

Une conférence sur la maladie de Parkinson était organisée à Nancy.

Malades, aidants et professionnels de santé étaient conviés.L’occasion de faire le point sur les avancées médicales et les espoirs en matière de traitement.

Maladie de Parkinson

Elle touche 6.000 personnes en Meurthe et Moselle, 200.000 en France, et continue de progresser. La maladie de Parkinson était au cœur d’un colloque à destination des malades, des aidants et des professionnels de santé, ce jeudi, à l’hôtel de ville de Nancy. Au programme : témoignages, conseils en matière de nutrition ou de sommeil et point sur la recherche et les dernières avancées médicales.

A l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement curatif pour cette maladie neuro-dégénérative, mais ses principaux symptômes, les tremblements notamment, peuvent être atténués. « Il faut, le plus rapidement possible, chercher à faire de l’exercice physique pour entretenir toutes ses capacités, garder ses forces, sa marche, son équilibre », recommande Chantal Descharmes, kinésithérapeute au centre médical de Bainville-sur-Madon. Elle s’y occupe de « Parkinsoniens » : « On leur apprend des stratégies motrices qui permettent de gérer les troubles comme le freezing, un phénomène où les pieds sont comme collés au sol, ou la festination, le fait de marcher très vite à petit pas », explique t-elle.

Dans le public, Jean-Pierre 60 ans, récemment diagnostiqué. « Je me sentais faible, je n’avais plus le moral, j’ai été voir un neurologue qui m’a fait plein de tests et c’est là que je m’en suis aperçu« , se souvient-il. Mais le retraité ne veut pas se laisser abattre : « Je me suis mis à la marche nordique, je vais chez un orthophoniste, un kinésithérapeute et je fais plein de choses que je ne faisais plus avant. Question moral ,c’est important aussi. »

L’espoir d’un vaccin

Jean-Pierre le dit, il a peu de chances de bénéficier d’un remède miracle. Mais la recherche avance. « On espère des résultats pour les années à venir. Il y a de la recherche pour des traitements symptomatiques, notamment de la dopamine à libération prolongée, sur des traitements curateurs ou ralentisseurs de la maladie mais aussi _pour des vaccins_« , énumère Solène Frismand, neurologue au CHU de Nancy. Les chercheurs travaillent notamment sur un vaccin contre les protéines alpha-synucléine, des protéines toxiques pour le cerveau. « Dans la maladie de Parkinson, ces protéines sont en quantité trop importante et viennent détruire les neurones qui fabriquent la dopamine« ., explique le médecin.

Chaque année 25.000 nouveaux malades sont diagnostiqués en France.  A Nancy, des cafés « jeunes parkinsoniens » seront organisés à partir du mois de juin. Des réunions à destination des malades qui sont encore dans la vie active. 17% des nouveaux malades sont âgés de moins de 65 ans.

Source France Bleu.

Journée mondiale de Parkinson : « La maladie reste méconnue ou en tout cas stigmatisée »…

Didier Robiliard, le président de l’association France Parkinson, a indiqué mercredi sur franceinfo qu’il « reste beaucoup à faire » pour « le droit et l’accès au travail » des personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

maladie de Parkinson

La journée mondiale de la maladie de Parkinson, qui concerne 200 000 personnes en France, se tient mercredi 11 avril. Didier Robiliard, le président de l’association France Parkinson est venu témoigner mercredi sur franceinfo. Il insiste sur le risque de discriminations et sur l’importance du soutien des proches.

franceinfo: La maladie de Parkinson reste méconnue…

Didier Robiliard : La maladie reste méconnue ou en tout cas stigmatisée et souvent réduite aux seuls tremblements. Les malades de Parkinson souffrent de bien d’autres symptômes, malheureusement. Il est souvent difficile pour eux d’être réduits à des personnes âgées ou tremblantes alors que les lenteurs, les raideurs, la grande fatigue, la sensibilité au stress sont des symptômes très pesants dans leur quotidien. Chaque malade est différent face à la maladie de Parkinson. Nous sommes face à une maladie neurodégénérative, donc les symptômes ont tendance à s’amplifier différemment selon les malades. Ils deviennent de plus en plus invalidants.

En 2018, on ne guérit toujours pas de la maladie de Parkinson. La prise en charge des malades s’est-elle améliorée ?

Non, on n’en guérit pas, même si une meilleure connaissance de la maladie permet une meilleure prise en charge des patients. L’adaptation et l’amélioration des médicaments depuis 20 ans, la prise en charge par l’orthophonie, par l’activité physique, l’ergothérapie par exemple, améliorent le quotidien. Mais il reste beaucoup à faire pour améliorer la prise en charge des patients.

Y a-t-il des discriminations dans le monde du travail ?

Le problème se pose pour beaucoup de malades de savoir s’ils doivent le dire ou pas à leur employeur, de peur d’être exclus ou licenciés. Il reste beaucoup à faire dans ce domaine pour le droit et l’accès au travail pour ceux qui sont en âge de travailler.

Nous avons des cas de personnes qui sont licenciées ou mises sur la touche, parce qu’on considère qu’elles ne sont pas en capacité de répondre à ce qu’on attend d’elles. L’une des caractéristiques de la maladie, c’est que vous êtes, à un instant T, en pleine capacité de vos moyens, et puis l’instant d’après vous êtes totalement bloqué… Donc pour les gens qui ne connaissent pas la maladie, ça peut laisser entendre que le malade est un simulateur, mais ce n’est vraiment pas de la simulation. Les manifestations de la maladie font que, d’un instant à l’autre, le corps ne répond plus. C’est la machine qui bloque.

Avez-vous un conseil pour les proches des malades ?

Indépendamment de la patience qu’il faut pour accompagner les malades que nous sommes, il faut laisser le patient agir à son rythme et ne pas le brusquer. Et puis la meilleure solution est d’être un accompagnant aimant pour la personne qui souffre de la maladie. C’est la meilleure des thérapies que l’on puisse connaître.

Parkinson : une pathologie qui s’étend…

À l’occasion de la Journée mondiale de la maladie de Parkinson, ce 11 avril, retour sur une pathologique qui ne cesse d’augmenter et toucher des populations plus jeunes.

Parkinson

Deuxième pathologie neurodégénérative après alzheimer, la maladie de Parkinson touche 166 000 cas en France, soit une augmentation de 25 000 personnes chaque année. Une pathologie qui ne touche pas que les personnes âgées, puisque les malades ont en moyenne 58 ans. Une étude publiée, mardi 10 avril, par l’Inserm et Santé publique France met en lumière le lien entre pesticides et maladie de Parkinson. Une analyse effectuée sur 69 000 patients, entre 2010 et 2012, montre une augmentation des cas au sein de la population agricole et viticole.

Plusieurs méthodes essayées

Pour contrer la maladie de Parkinson, plusieurs études sont menées. Au CHU de Rennes, 300 patients participent à un programme d’immunothérapie. Une méthode déjà utilisée contre des cancers, où des anticorps sont injectés pour éliminer les dépôts de protéines dans les cellules qui contrôlent les mouvements.

Autre piste : la stimulation cérébrale par électrode ou encore l’utilisation de cellules souches pour remplacer les neurones dégénérés.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source France Info.

Les TROPHES SILVER ECO 2018….

J’ai besoin de VOUS ! Handicap Info a le plaisir de vous informer que notre partenaire, l’Association PÔLE Sap et son représentant Christophe AXEL, ont été NOMINES dans la catégorie AIDANTS pour La Dixième Edition des TROPHES SILVER ECO 2018.

Christophe s’investit depuis des années et a réussi à créer le premier SHOWROOM Aidants en France. 200 m2 à disposition des associations etc.

Le vote du public est IMPORTANT…!

Silver Eco - le Show SilverNight

Vous pouvez voter POUR TOUTE SON IMPLICATION. En cliquant sur « Sélectionner dans la liste ci-dessous » et en déroulant le menu, Merci de cliquer sur « SHOWROOM POLE SAP« .

Merci à toutes et à tous.