Téléthon: les promesses de dons chutent à 69 millions d’euros…

Téléthon : L’édition 2017 avait permis de récolter 75,6 millions d’euros, alors qu’elle se déroulait en même temps que l’hommage à Johnny Hallyday.

Cette année, elle était diffusée dans le contexte tendu du mouvement des gilets jaunes.

Téléthon: les promesses de dons chutent à 69 millions d'euros

Le Téléthon 2018 a engrangé 69,3 millions d’euros de promesses de dons, une manne en nette baisse par rapport à l’édition 2017, dans un contexte perturbé notamment par le mouvement des « gilets jaunes ». Le marathon télévisé en faveur de la recherche contre les maladies rares s’est achevé dans la nuit de samedi à dimanche sur un total de 69.290.089 euros de promesses de dons.

Un bilan en net retrait par rapport à l’édition 2017, qui avait permis de récolter 75,6 millions d’euros. Pour rappel, l’année dernière, l’événement avait eu lieu en même temps que l’hommage à Johnny Hallyday. Les dons récoltés étaient alors déjà en baisse par rapport à 2016, édition qui avait engrangé 93 millions.

« Le téléthon 2018 s’est passé dans un climat et un contexte social que l’on connait, qui englobent une pression fiscale sur certains de nos donateurs, notamment des retraités impactés par la hausse de la CSG« , a commenté Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon. L’association organise depuis 1987 cet événement caritatif unique en son genre, avec ses 30 heures de diffusion en direct à la télévision.

« Le paradoxe, c’est qu’en cette année 2018, on a pu vraiment montrer des avancées exceptionnelles obtenues grâce à la générosité publique », a-t-elle ajouté, rappelant que l’on pouvait continuer pendant une semaine à faire des dons par téléphone (3637) et sur telethon.fr.

Animations annulées et plateaux déplacés

Cette année, des animations et défis prévus à Paris, Bordeaux ou Rouen ont été annulés en prévision du mouvement national des gilets jaunes. Par crainte de débordements semblables à ceux observés samedi 1er décembre dans la capitale, le Téléthon 2018 s’est tenu dans des studios, et non pas sur la place de la Concorde comme prévu initialement.

La très grande majorité des 20.000 points d’animation prévus pour récolter des dons a cependant été maintenue, avec 250.000 bénévoles mobilisés dans tout le pays selon l’AFM-Téléthon.

Baptisée « Vaincre la maladie », l’édition 2018 a témoigné des premiers succès de la thérapie génique pour guérir certaines maladies génétiques rares du sang, du foie et du système immunitaire, avec des témoignages de familles et de chercheurs. Si la recherche progresse, les études cliniques et les projets de médicaments ne concernent que 5% des maladies rares recensées, a souligné la présidente de l’AFM-Téléthon. « Il y en a encore 95% qui attendent. Pour certaines (…) la recherche n’a même pas encore débuté parce qu’on n’a pas encore trouvé le gène à l’origine de la maladie. »

Source BFM TV.

 

Téléthon : des thérapies géniques pour venir à bout de maladies incurables…

Pour sa 31e édition qui se déroule ce week-end, le Téléthon affiche ses réussites en un slogan : « Vaincre la maladie, c’est enfin possible ».

Téléthon : des thérapies géniques pour venir à bout de maladies incurables

«Cela fait trois ans que je suis guérie.» La jeune femme répète son mantra, encore un peu incrédule. «Trois ans que je suis guérie…» Trois ans sans les perfusions qui jalonnaient son existence depuis sa petite enfance. «C’est comme si on m’avait offert une nouvelle vie.»

Chonticha était atteinte de bêta-thalassémie, la plus fréquente des maladies génétiques du sang (300.000 malades dans le monde) qui entraîne une grave anémie. Dans les formes sévères, la prise en charge est lourde (des transfusions sanguines mensuelles, associées à des médicaments pour lutter contre la surcharge en fer induite par ces transfusions), et la guérison hasardeuse. Elle repose jusqu’ici sur une greffe de cellules-souches de moelle osseuse, à condition de trouver un donneur compatible, et avec des risques importants.

Une thérapie génique contre la bêta-thalassémie

Pour les malades, se profile nouvel espoir: une thérapie génique dans laquelle les cellules-souches du patient sont prélevées, modifiées pour «réparer» le gène déficient, puis réinjectées par voie veineuse. «Elles migrent, puis se mettent à pousser, comme un petit arbuste dans le terreau», raconte le Pr Philippe Leboulch, spécialiste au CEA et à l’Université d’Harvard de la mise au point de vecteurs (des molécules, souvent des virus, chargées de «transporter» dans l’organisme le gène corrigé).

«En 2001, nous avons obtenu la preuve de principe sur la souris», raconte le chercheur lors de la conférence de presse de lancement du Téléthon 2018. «En 2019, nous espérons pouvoir commercialiser notre technique.» Entre-temps, 60 patients ont été traités sur 4 continents. Les résultats sont excellents dans la forme de bêta-thalassémie la plus fréquente («12 patients sur 13 ont été libérés de toute transfusion sanguine»), très encourageants sur l’autre forme, et «prometteurs contre la drépanocytose», une autre maladie génétique du sang, ajoute le Pr Leboulch.

Traiter une maladie musculaire mortelle

Autre drame, autre espoir dans l’amphithéâtre de l’Institut de myologie, à Paris: la myopathie myotubulaire. «Je rêve de revenir dans 1 an pour vous dire que mon fils marche», témoigne la maman de Jules, atteint de cette maladie musculaire qui fait des enfants des «poupées de chiffon», incapables de tenir leur tête ou de respirer sans assistance et dont «50% meurent avant 2 ans», explique Frédéric Revah, neurobiologiste et directeur du Généthon, laboratoire à Évry créé par l’AFM…

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Source LE FIGARO.

Téléthon 2018 : Lucky, chien d’éveil, a changé la vie d’une jeune handicapée manchoise…

Une jeune Manchoise de Saint-Hilaire-du-Harcouët, atteinte d’une maladie génétique rare, le syndrome de Rett, a depuis un an un nouveau compagnon.

Un chien d’assistance et d’éveil, confié gratuitement par l’association Handi’chien qui fonctionne en partie grâce à des dons du Téléthon.

Maylis et son chien d'assistance et d'éveil, Lucky.

Saint-Hilaire-du-Harcouët, France

« C’est devenu un véritable compagnon pour elle », sourit Valérie Jéhan, la maman de Maylis. Sa fille de 17 ans est atteinte du syndrome de Rett, « une maladie génétique rare qui touche en grande majorité les filles. Elle ne parle pas, elle ne marche pas, elle a besoin de quelqu’un au quotidien pour tous les geste de la vie ».

C’est la mère de Maylis qui s’occupe à plein temps de sa fille depuis qu’elle a 4 ans, elle a pour ça quitté son emploi. Mais depuis un an, la jeune fille a un nouveau compagnon. Il s’appelle Lucky, c’est un Golden retriever au beau pelage qui tire sur le roux : « Il est très grand, gentil, et très proche des gens. C’est un super loulou ».

Lucky, super-chien et très câlin

« C’était il y a deux ans, on est allés à un salon sur le handicap à Granville et on a découvert l’association Handi’chien. Ils élèvent des chiens d’assistance et d’éveil, puis les confient gratuitement à des personnes en situation de handicap qui en ont besoin ». Une association qui fonctionne en partie grâce à des dons issus du Téléthon. Dès la première rencontre, le courant passe.

« Il y a une complicité, il sent qu’elle ne peut pas parler, donc il est très câlin avec elle, il est très proche d’elle. Et je sens que ça la rend heureuse, car les enfants polyhandicapés peuvent vite se refermer sur eux-même à cause du handicap »

Et l’animal est un véritable professionnel, dressé pour répondre à une quarantaine de commandes impressionnantes : « Il est capable d’enlever ses chaussettes, il ramasse sa gamelle quand il a fini de manger, mais surtout, c’est un véritable compagnon qui la stimule. Il y a une complicité, il sent qu’elle ne peut pas parler, donc il est très câlin avec elle, il est très proche d’elle. En un an, ça a été très vite », raconte la maman.

L’association confie gratuitement les chiens

« Surtout, ça l’éveille. Et je pense que c’est une bonne chose aussi pour moi. Voir qu’il fait du bien à Maylis, ça nous fait du bien moralement à nous les parents », explique Valérie Jéhan. Lucky a d’abord été en famille d’accueil, puis a appris toutes sortes de « commandes » pour mener à bien sa mission. Sans compter que les Golden retriever sont des chiens particulièrement intelligents.

La formation d’un chien comme Lucky dure près de deux ans et coûte 15 000 euros, entièrement payés par l’association. Depuis sa création il y a 25 ans, Handi’chien a confié gratuitement près de 2000 chiens à des personnes handicapés.

Source FRANCE BLEU.

Les TROPHES SILVER ECO 2018….

J’ai besoin de VOUS ! Handicap Info a le plaisir de vous informer que notre partenaire, l’Association PÔLE Sap et son représentant Christophe AXEL, ont été NOMINES dans la catégorie AIDANTS pour La Dixième Edition des TROPHES SILVER ECO 2018.

Christophe s’investit depuis des années et a réussi à créer le premier SHOWROOM Aidants en France. 200 m2 à disposition des associations etc.

Le vote du public est IMPORTANT…!

Silver Eco - le Show SilverNight

Vous pouvez voter POUR TOUTE SON IMPLICATION. En cliquant sur « Sélectionner dans la liste ci-dessous » et en déroulant le menu, Merci de cliquer sur « SHOWROOM POLE SAP« .

Merci à toutes et à tous.

 

Thérapie génique : un espoir majeur pour une myopathie de l’enfant …

Les premiers résultats d’une thérapie génique pour des enfants atteints de myopathie myotubulaire sont très encourageants. Un succès à mettre notamment sur le compte d’une équipe de l’AFM-Téléthon.

Thérapie génique : un espoir majeur pour une myopathie de l’enfant

 

Les premiers essaies de thérapie génique portent leurs fruits dans une maladie rare, la myopathie myotubulaire. Cette maladie génétique touche le chromosome sexuel X chez un garçon sur 50.000 en France et 50% des enfants atteints décèdent avant leurs 18 mois. Cette altération touche plus exactement le gène qui code la protéine responsable du bon fonctionnement musculaire. De ce fait, les personnes atteintes connaissent une insuffisance respiratoire sévère et d’extrêmes faiblesses musculaires.

Ces premiers essais ont porté sur «une cohorte de 4 garçons. 3 ont reçu le traitement sous forme d’injection unique, le quatrième enfant qui est utilisé comme référence comparative le recevra plus tard par souci éthique. Ils ont 9 mois, 4 ans, 2 ans et demi et 4 ans. Dans le cas du premier, seulement 12 semaines après l’injection, des progrès au niveau de la mobilité, de la force et de la capacité respiratoire ont été constatés. Désormais il peut s’asseoir et maintenir sa tête, ce qui n’était pas le cas avant le traitement. Ces paramètres se rapprochent déjà de la normale. Les deux autres enfants ont reçu les injections il y a 8 et 4 semaines, on constate également des progrès rapides» explique Serge Braun, directeur scientifique AFMtelethon. Ce protocole doit être répété dans les semaines sur deux autres cohortes de quatre enfants.

Thérapie génique grâce à un virus génétiquement modifié

Pour introduire le gène médicament, les chercheurs se servent d’un virus baptisé AAV8. «Il appartient à une famille de virus n’engendrant aucune maladie connue. Il est néanmoins modifié génétiquement de sorte qu’il est incapable de se reproduire. Le gène médicament qui permet aux cellules de produire l’enzyme est inséré dans le virus» indique Serge Braun. Injecté dans le sang, ce virus est capable de se distribuer dans les muscles . Une fois arrivé, il va permettre la fabrication de l’enzyme manquante par les fibres musculaires. Le patient pourra donc retrouver une musculature quasi normale.

«Il s’agit de la première fois au monde où quelque chose est injecté pour cette maladie, le principal critère est donc évidemment la sécurité. En effet, le produit administré est constitué d’une grande quantité de virus génétiquement modifié. Mais cette injection produit chez ces enfants une sorte de réponse vaccinale contre ce virus ce qui empêchera toute réadministration» précise le directeur scientifique. De ce fait, ils ont pour l’instant reçus la dose minimale mais tout de même suffisante pour obtenir des résultats thérapeutiques. Les doses seront augmentées petit à petit dans les deux prochaines cohortes.

Guéris à vie?

«Dans le cas de cette maladie, on sait que lorsque le virus pénètre le muscle il y reste pour très longtemps, voire à vie» explique-t-il. Mais dans ce cas, il s’agit d’enfants et avec la croissance, leurs muscles vont grandir et il risque d’y avoir une dilution: davantage de muscles mais avec un nombre constant de virus. «Mais normalement, la quantité de virus injecté au départ doit suffire et devrait continuer à être efficace à vie» poursuit Serge Braun.

«À court terme, on ne peut pas exclure des effets secondaires liés au virus injecté. Des inflammations du foie peuvent éventuellement être constatées mais elles sont réversibles par une prise transitoire de cortisone».

Grâce au téléthon…

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Source Le FIGARO.

 

Droit à l’école pour tous…Et les enfants handicapés ?…

Quand certains enfants pleurent parce qu’ils ne veulent pas aller à l’école, d’autres enfants handicapés trépignent et voudraient y aller, mais sont refusés faute d’AVS à leur côté.

C’est quoi un AVS ? Quel est son rôle et sa formation?

enfants handicapés - droit à l'école

Un handicap moteur, un retard cognitif, un syndrôme autistique chez un enfant et la vie bascule. Pour lui et ses parents. Le simple fait d’aller à l’école devient compliqué, voire impossible. Il existe pourtant un métier qui peut tout changer pour eux. Celui d’auxiliaire de vie scolaire. Ce sont des hommes et des femmes prêts à se former pour accompagner ces enfants dans leur salle de classe, à les assister sans trop en faire mais juste assez pour leur permettre de s’épanouir, de s’intégrer aux autres élèves et de progresser.
Parmi les AVS, il y a ceux qui s’occupent exclusivement d’un enfant, les AVS individuels et ceux qui s’occupent de plusieurs enfants en même temps, les AVS collectifs.
A l’école Ampère de Strasbourg, cinq enfants bénéficient de l’aide d’un ou une avs, individuellement ou collectivement. Aboubacar Kaba est l’un d’entre-eux. Depuis un an il fait équipe avec une enseignante qui en est à sa troisième année de travail avec un AVS. Pour rien au monde, elle ne reviendrait en arrière.

Ancien sportif et formateur sportif, Boubakar Kaba apprécie aussi pleinement ce travail d’ auxiliaire de vie scolaire collectif.

Dans cette classe, qui accueille plusieurs enfants en situation de handicap, une avs individuelle les rejoint régulièrement. Ils sont donc trois adultes à devoir s’entendre, coordonner leurs actions et trouver le bon équilibre.

L’académie de Strasbourg forme actuellement 850 personnes à ce métier, car les demandes sont très nombreuses. La formation s’étale sur 60 heures pendant une année. Ces sont des ateliers pratiques, des conférences, des débats entre autres. Pour postuler à cette formation, aucun niveau d’étude particulier n’est requis, si ce n’est la maîtrise du français, puisque l’accompagnement peut aller jusqu’au BTS. Des tests de pré-sélections sont organisés par Pôle emploi et l’inspection académique insistent surtout sur le bon sens des candidats.

Les bénéficiaires de cette formation sont plus nombreux que jamais. Pour cette conférence-débat animée par deux spécialistes de l’accompagnement et du soin aux enfants en situation de handicap, ils étaient près d’une centaine dans les locaux de Canope, le centre de création et d’accompagnement pédagogique à Strasbourg.

Débloquer des fonds pour former encore plus de candidats et toujours mieux, un défi à relever rapidement. En effet le gouvernement vient d’annoncer qu’il créera 4800 postes d’AVS supplémentaires pour la rentrée 2018. Ce qui fera grimper le chiffre total des AVS en France à 11200. Un progrès certain mais encore insuffisant pour faire en sorte qu’un jour prochain, plus aucun parents d’enfant handicapé ne soit obligé de grimper sur une grue pour obtenir à corps et à cris le droit de scolariser son enfant, comme le prévoit la loi depuis 12 ans.

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Source FR3.

Téléthon : un record de haute voltige…

Le Téléthon a eu lieu ce samedi 9 décembre. La journée a été marquée par des centaines d’initiatives, comme celle de Nathan Paulin, un funambule qui a réalisé l’exploit de relier la Tour Eiffel au Trocadéro sur un fil, à plus de 70 mètres de haut.

Téléthon : un record de haute voltige

Dans le cadre du Téléthon, ce samedi 9 décembre à Paris, un homme aux nerfs d’acier s’est élancé de la Dame de fer. Nathan Paulin est suspendu 70 mètres au-dessus du sol, pieds nus, sur une sangle de 2,5 centimètres de large, avec un harnais comme seule sécurité. Le monde d’en bas n’en revient pas. « C’est fantastique, incroyable, mais je ne le ferai pas », avoue un touriste anglophone admiratif.

« Je suis heureux de faire ça pour le Téléthon »

Nathan Paulin, haut-savoyard de 23 ans, a réussi son pari. Il établit un nouveau record du monde en milieu urbain. « Pas mal de stress et énormément de bonheur, surtout à la fin. C’était irréel, c’était magnifique. Je suis super content que ça se fasse. Je suis heureux de faire ça pour le Téléthon », commente l’intéressé. Un peu plus de 30 minutes pour parcourir 670 mètres. Une performance qui, comme la vie, tient parfois à un fil.

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Source France TV.

Les promesses de dons du Téléthon 2017 en baisse…

Le Téléthon 2017 a récolté 75,6 millions d’euros, moins qu’en 2016, à l’issue du 31e marathon caritatif en faveur de la recherche sur les maladies rares.

Téléthon

La diffusion simultanée de l’hommage à Johnny Hallyday a ralenti le compteur, samedi après-midi.

Lancé par la chanson de Johnny Hallyday « Je te promets », la 31e édition du Téléthon s’est achevée à 02 h 25 dans la nuit de samedi à dimanche. Les promesses recueillies atteignaient 75 616 180 00 euros, selon les chiffres exacts communiqués par l’AFM (Association française contre les myopathies), organisatrice du Téléthon.

En 2016 à la même heure, le Téléthon s’était achevé avec 80,31 millions d’euros de promesses au compteur, mais au final c’étaient 92,7 millions d’euros qui avaient été recueillis, les dons pouvant être envoyés pendant la semaine qui suit la manifestation télévisée.

« Le compteur continue de tourner », a insisté auprès de l’AFP Laurence Tiennot-Herment, la présidente de l’association organisatrice, l’AFM-Téléthon, évoquant « un contexte particulièrement difficile ».

La France endeuillée

« La France était endeuillée. On sait que la France qui a pleuré Johnny Hallyday est en grande partie celle qui donne aussi pour le Téléthon. On peut comprendre que les Français n’avaient pas la tête à ça. Je suis sûre qu’ils compléteront dans les jours qui viennent ce compteur qui n’est pas au même niveau que l’an passé », a-t-elle ajouté.

En raison de la diffusion par France 2 de l’« hommage populaire » à Johnny Hallyday, le programme du Téléthon a basculé sur France 5 pendant une partie de l’après-midi. Ce qui a ponctuellement enrayé les promesses de dons.

La présidente de l’AFM avait placé cette 31e édition sous le parrainage « de cœur » de « l’idole des jeunes » qui avait participé deux fois au Téléthon : « Zazie est notre marraine, mais Johnny est quelque part notre parrain de cœur, on pense très fort à lui et à tous les messages très positifs qu’il a pu nous faire passer ».

Source OUEST FRANCE.

Téléthon: «Les applications ne s’arrêtent pas aux maladies rares»…

Maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives, épilepsie ou cancers pourraient, dans un futur proche, bénéficier des traitements mis au point par les équipes financées par le Téléthon.

Téléthon: «Les applications ne s’arrêtent pas aux maladies rares»

«En 1986, nous ne connaissions qu’un seul gène impliqué dans une seule maladie neuromusculaire, la myopathie de Duchenne, se rappelle Serge Braun, directeur scientifique de l’association AFM-Téléthon. Désormais, nous connaissons plus de la moitié des gènes responsables des 8000 maladies rares et les trois-quarts des gènes à l’origine des 300 maladies neuromusculaires, la cible initiale du Téléthon.»

Alors qu’il souffle ce week-end ses trente bougies, le Téléthon peut s’enorgueillir d’avoir porté un bon nombre d’avancées scientifiques majeures. Après avoir récolté, dès son lancement sur Antenne 2 en 1987, la somme de 181 millions de francs (27,6 millions d’euros), l’association s‘est lancée en 1990 dans un défi encore jamais relevé à l’époque: le décryptage du génome humain. «C’est ce qui a amené à la création du Généthon, une sorte d’usine à traquer les gènes», explique Serge Braun. Deux ans plus tard, les équipes du Téléthon rendent libres d’accès les premières cartes (incomplètes) du génome humain. Ces travaux, salués par les scientifiques du monde entier, ont initié le séquençage total, qui s’est achevé en 2003.

Les «bébés-bulles»

Mais la connaissance des gènes n’était qu’une étape préliminaire à l’objectif principal: guérir, traiter, ou, du moins, ralentir les maladies génétiques. Les chercheurs ont ensuite mis au point une technique lourde, complexe, qui, «au départ, n’intéressait pas les laboratoires», détaille M. Braun. L’efficacité de cette technique, la thérapie génique, a été démontrée pour la première fois en 1999. Les équipes d’Alain Fischer et de Marina Cavazzana, en collaboration avec des équipes britanniques, avaient alors mené un essai sur 19 «bébés bulle», des enfants atteints d’un Déficit immunitaire combiné sévère (DICS).

Pour des raisons génétiques, ces enfants ne produisent pas certaines cellules qui entrent en jeu dans la défense immunitaire de l’organisme (les lymphocytes T). Or, sans elles, impossible de combattre bactéries, virus et champignons, si bien que l’espérance de vie est très limitée. La thérapie génique consiste à injecter de l’ADN reprogrammé pour permettre la production de ces cellules. Malgré la survenue de plusieurs cas de leucémies chez les 19 patients inclus, les effets thérapeutiques du traitement persistent: sur les 9 enfants traités en France il y a plus de dix ans, 8 sont vivants, à domicile, et suivent une scolarité normale.

Depuis 1999, la thérapie génique a permis de traiter plusieurs centaines d’enfants dans le monde pour diverses maladies immunitaires d’origine génétique, «avec une efficacité de l’ordre de 90%», selon Serge Braun. Elle fait aujourd’hui l’objet de plus de 600 essais dans le monde pour des maladies rares du système immunitaire, de la vision, du sang, du cerveau. La thérapie génique pourrait aussi aider à lutter contre certaines cécités.

Multiples applications

Les chercheurs du Téléthon ont également fait avancer la thérapie cellulaire – destinée à régénérer l’organe malade avec des cellules particulières, comme les cellules-souches -, en l’appliquant à des maladies rares mais également à des pathologies plus courantes, comme les travaux du Pr Philippe Menasché de l’hôpital Georges Pompidou pour réparer le cœur après un infarctus.

D’autres maladies pourraient à l’avenir profiter des découvertes réalisées grâce au Téléthon: les chercheurs pensent notamment aux maladies neurodégénératives, à l’épilepsie ou au traitement des grands brûlés. Un essai de transfert de gène dans le cerveau de malades atteints de Parkinson est en cours pour restaurer la production de dopamine qui leur fait défaut.

Les recherches menées sur la progéria, une maladie extrêmement rare (deux personnes touchées en France), marquée par un vieillissement accéléré dès l’enfance, pourraient de leur côté fournir des informations précieuses sur le vieillissement normal. «La progéria est due à l’accumulation d’une protéine toxique dans le cerveau, explique Serge Braun. Or on retrouve cette protéine chez les plus de 50 ans, ce qui signifie qu’elle pourrait être impliquée dans l’un des mécanismes du vieillissement. Ce phénomène se retrouve également chez les patients traités par chimiothérapie. Toutes les recherches réalisées au cours de ces trente années peuvent être mises à profit pour d’autres maladies.»

Source LE FIGARO.

Avec l’hommage à Johnny Hallyday, l’opération Téléthon vire au casse-tête…

L’événement caritatif doit être diffusé en direct durant 30 heures sur les chaînes publiques vendredi et samedi. Mais il risque d’être fortement perturbé par l’hommage exceptionnel qui sera rendu à la mémoire du chanteur.

Téléthon

 

Face à Johnny Hallyday, le Téléthon ne fera sans doute pas le poids. Le marathon télévisé organisé traditionnellement sur les chaînes de France Télévisions chaque premier week-end de décembre va se retrouver en concurrence frontale avec la cérémonie d’adieu qui aura lieu samedi en l’honneur du chanteur.

Depuis l’annonce de son décès mercredi, toutes les radios et les télévisions ont bouleversé leurs programmes et multiplient les éditions spéciales. Idem pour les quotidiens et les magazines. Samedi, se tiendra un «hommage populaire» sur les Champs-Élysées, suivi d’une cérémonie religieuse en l’église de la Madeleine au cours de laquelle le président Emmanuel Macron prendra brièvement la parole. Le convoi funéraire du «monument» Johnny Hallyday descendra la célèbre avenue, de l’Arc de Triomphe à la Concorde, avant un office religieux .

Un dispositif exceptionnel pour un artiste. Mais surtout un dernier adieu qui devrait être très suivi. Au détriment sans doute du Téléthon. Parrainé par la chanteuse Zazie et présenté par Sophie Davant et Nagui, l’événement qui mobilise 200.000 bénévoles est habituellement retransmis en direct durant 30 heures sur France 2 et France 3. Mais l’opération est en train de virer au casse-tête. «France Télévisions est mobilisé sur les deux sujets. Nous tiendrons bien sûr nos engagements vis-à-vis du Téléthon et réfléchissons à plusieurs scénarios», indique le service public. Pas de déprogrammation donc. L’une des pistes pourrait consister à consacrer une partie de la programmation musicale du show caritatif à Johnny Hallyday. Ou de basculer la diffusion du programme de France 2 à France 3 en fonction de l’horaire retenu pour la cérémonie d’hommage. Pas sûr toutefois que cela suffise.

Au fil des années, ce marathon télévisuel est de moins en moins suivi. L’an dernier, la grande soirée en prime time de France 2 avait rassemblé 1,2 million de Français et 9,7% de part d’audience.

Source LE FIGARO.