De Grabels à la Tour Eiffel, une maman et son âne vont traverser la France pour parler de l’autisme…

Parties de Grabels vendredi 2 juillet, Alizée Casail et son ânesse Clémentine vont parcourir plus de 800 kilomètres.

Loin d’une promenade de santé, la mère de famille veut faire de cette épopée un acte politique en faveur de l’autisme.

Grabels - Tour Eiffel : une maman et son âne vont traverser la France pour parler de l'autisme

 

On pourrait croire à un remake d’Antoinette dans les Cévennes, sauf qu’Antoinette s’appelle Alizée, et qu’elle ne court pas après l’amour, mais vers une meilleure prise en charge de son fils, autiste. Dans le rôle principal de la maman, il y a donc Alizée Casail, ex-monitrice d’équitation devenue assistante auprès d’élèves en situation de handicap (AESH). Sa vie, et celle du père de ses enfants, basculent lorsque que leur cadet, Mathieu, est diagnostiqué autiste à 2 ans.

Commence alors un parcours du combattant pour donner à son fils les meilleures chances de vivre le plus normalement possible. Mathieu a aujourd’hui 11 ans, il a déjà franchi de nombreux obstacles au prix d’importants efforts et de sacrifices pour ses parents.

Pour mettre en valeur ce travail accompli et alerter les autorités sur la nécessité de mieux encadrer les enfants atteints de troubles autistiques, Alizée Casail a donc décidé de se rendre à Paris. Mais plutôt que d’aller rencontrer un parlementaire en TGV, c’est avec une ânesse qu’elle va parcourir les 850 kilomètres qui séparent sa ville, Grabels, de la Tour Eiffel.

Le top départ de la première étape a été donné le vendredi 2 juillet au matin, devant l’école primaire Pierre Soulages de Grabels. L’objectif est d’atteindre le cœur de Paris le 26 août prochain. Après deux ans de préparation, les premiers pas sont donc chargés en émotions pour Alizée Casail :

« Je suis très émue car je me dis que le chemin est encore long, mais en même temps ce départ est un aboutissement. »

Top départ pour Alizée Casail et son ânesse Clémentine

Dans les sacoches endossées par Clémentine, l’ânesse, un carnet servira à Alizée Casail de recueil de témoignages. Elle y consignera également les bonnes idées glanées auprès des familles touchées par l’autisme : « J’espère que notre cahier de doléances sera bien plein et que j’aurais plein d’idées à partager au gouvernement. » A minima, l’Héraultaise espère être reçue dans un ministère « ne serait-ce que pour parler de ce que c’est que l’autisme au quotidien ».

« Suivre la route tracée par Mathieu »

Regard furtif dans le rétroviseur. Lorsque Mathieu a 4 ans, un médecin spécialiste de l’autisme indique à ses parents qu’il « ne parlera sans doute jamais ». Une « sidération » pour Alizée Casail qui a toujours eu à cœur de « prendre les choses comme elles viennent ».

Suite à cette rude nouvelle, la famille redouble d’efforts pour aider Mathieu. Le petit garçon enchaîne ainsi les séances chez l’orthophoniste, l’ergothérapeute et le psychomotricien. Des rendez-vous qui reviennent cher pour ce foyer aux revenus modestes. A tel point qu’Alizée se résout finalement à vendre sa maison. Et pour être disponible pour Mathieu, elle change également de métier. Ce qui lui importe, raconte-t-elle, c’est de « suivre la route tracée par Mathieu ». De se mettre à sa portée en quelque sorte.

Mathieu, 11 ans, a reçu le soutien de plusieurs personnalités à l'instar de l'équipe de France de volley

Un engagement du quotidien, qui pèse sur tous les membres de la famille. D’autant plus que les démarches administratives sont longues et fastidieuses. Malgré de multiples dossiers, « Mathieu n’a toujours pas obtenu sa notification MDPH », soupire Alizée Casail, inquiète car son fils entre au collège en septembre. Or, les recommandations de la Maison départementale des personnes handicapées déterminent les aménagements et moyens humains mis à la disposition de Mathieu dans sa future scolarité.

A travers son épopée, Alizée Casail tient donc à mettre en valeur le combat de Mathieu et le sien. Son fils n’étant pas éligible à une des (rares) places en centre spécialisé, il a été scolarisé dans une école ordinaire. Très tôt, il a donc fait face aux regards des autres et au poids de la différence.

Si Mathieu ne marchera pas sur l’intégralité du parcours, il retrouvera régulièrement sa maman afin de témoigner. Parmi ses victoires sur la vie, il a par exemple à cœur de raconter que : « Quand j’étais petit, je ne pouvais rien faire. On a diagnostiqué que je ne parlerai pas. Je me suis battu et j’ai réussi. Et pour ça, je tiens vraiment à remercier mes parents. »

La première rencontre avec les CE1 de l’école primaire Pierre Soulages a en tout cas porté ses fruits, à entendre Anna : « On n’est pas tous pareils. Il ne faut pas se moquer de l’apparence d’un autre et il ne faut pas rigoler s’il a un problème. » Un regard bienveillant qui découle également d’un travail pédagogique de fond, mené dans cette classe, sur la tolérance.

Des revendications

Si le premier objectif de cette marche est donc de faire tomber des préjugés sur l’autisme, le second est en revanche de montrer les manquements du système français dans la prise en charge de ce handicap invisible. Pour Sylvie Casail, la grand-mère de Mathieu, il est notamment essentiel que toutes les consultations paramédicales soient remboursées par la sécurité sociale.

Autre volet, la tendance à la mutualisation des AESH, ces personnels qui aident l’enfant handicapé dans sa scolarité. Selon Alizée Casail, ces aidants constituent « un repère » pour l’enfant. En changer en permanence « nuirait beaucoup » à son accompagnement. Tout au long de leur aventure, Alizée Casail et Clémentine tiennent en outre une cagnotte en ligne. La moitié des fonds récoltés sera reversée à l’association Autisme France à l’issue du périple. Et pour suivre leur progression, rendez-vous est donné sur les réseaux sociaux.

Source FRANCE BLEU.

Royan : Jben réalise un dessin sur la plage pour Autisme 17…

L’association a demandé à l’artiste de Beach Art de réaliser un dessin plage du Chay pour ses vingt ans.

Royan : Jben réalise un dessin sur la plage pour Autisme 17

 

Il y avait du monde samedi 26 juin au matin en surplomb de la plage du Chay, à Royan, pour voir l’artiste de Beach Art Jben à l’œuvre avec son râteau. L’intéressé a réalisé un dessin pour les vingt ans de l’association Autisme Charente-Maritime. « Il s’agit d’une cagouille, symbole de l’association depuis plusieurs années », précise la présidente d’Autisme 17 Yolande Brégowy.

Créée en 2001, cette association est composée de familles de personnes atteintes d’un Trouble du spectre de l’autisme (TSA), de professionnels de l’autisme, d’amis et de membres bienfaiteurs.

Plusieurs objectifs pour l’association

Les objectifs de l’association sont d’informer et former les familles et professionnels, défendre et représenter les familles auprès des administrations, apporter soutien et entraide aux familles, mener des actions en vue de créer les structures et services adaptés, participer aux instances en lien avec le handicap, et notamment la Commission des droits et d’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), développer des structures relais et des lieux de vacances et soutenir des actions de recherche scientifique.

Source SUD OUEST.

Handicap : Des progrès « inédits » mais pas perçus par le terrain…

« On a des progrès inédits. Mais sur le terrain, la perception de certaines situations reste mitigée ».

Présentant le 23 juin son rapport sur la mise en oeuvre des recommandations de la commission d’enquête sur l’inclusion des élèves handicapés dans l’école et l’université, la députée Jacqueline Dubois (LREM) a vanté les progrès faits mais sans cacher tout ce qui va mal.

Handicap : Des progrès "inédits" mais pas perçus par le terrain...

 

Et ce qui va mal c’est le terrain, qu’il s’agisse du statut des AESH, de leur gestion, des places en ULIS ou de la prise en compte des élèves handicapés pour la DHG ou pour le travail des enseignants. L’écart est manifeste entre les intentions déclarées, les textes et leur application concrète. Cerise sur la gâteau : faute de professionnaliser les AESH, la député LREM Cécile Rilhac propose de leur confier le suivi des enfants ayant des problématiques familiales et sociales…

16 ans après la loi de 2005

Sans aucun doute l’école inclusive c’est la passion de Jacqueline Dubois. Ancienne professeure spécialisée, elle a présidé la commission d’enquête sur l’inclusion des élèves handicapés 14 ans après la loi de 2005 qui a donné lieu au rapport de Sébastien Jumel (PCF) en 2019. Ce 23 juin 2021, il s’agit de voir quelles propositions du rapport Jumel sont réellement appliquées deux ans plus tard.

Le rapport Jumel avait pointé d’importantes insuffisances dans la mise en place de la loi de 2005. D’abord le simple fait que l’éducation nationale soit incapable de chiffrer le nombre d’élèves handicapés et l’écart important entre le nombre d’élèves handicapés scolarisés dans le primaire et le secondaire.

Il avait soulevé aussi la question du nombre, du statut et de la rémunération des AESH. Son rapport faisait 57 recommandations. Parmi celles ci : avoir des statistique sur les élèves handicapés, prendre en compte ces élèves dans le calcul de la DGH et dans le temps de travail des enseignants, augmenter le nombre de places en ULIS, améliorer le statut des AESH et leur gestion, former les enseignants, améliorer la médecine scolaire, relancer les rased.

Des évaluations positives…

Pour Jacqueline Dubois, sur les 57 recommandations du rapport Jumel, « les trois quarts sont soit mises en oeuvre, soit encours, soit partiellement mises en oeuvre ». Elle souligne des progrès qualitatifs dans la diversification des accueils et l’attention portée aux enfants et leur famille et parle « de progrès inédits ». « On a franchi le gué mais des efforts restent à accomplir pour que chaque élève puisse accéder à l’école et y faire un parcours épanouissant ».

Cette évaluation très positive est immédiatement compensée par un constat que tous ceux qui s’intéressent à la question ont fait : » sur le terrain, la perception de certaines situations reste mitigée. Il est donc illusoire de croire que toutes les difficultés sont résolues ».

Qu’est ce qui a vraiment évolué ? Sur le pilotage « 90% des recommandations sont mises en oeuvre ou encours » dit J Dubois. Effectivement des comités nationaux de pilotage ont été mis en place et les MDPH réformées. Mais rien n’a changé pour les données statistiques sur les élèves handicapés, l’éducation nationale étant incapable de donner des données complètes.

Sur la scolarisation en milieu ordinaire : « 80% des propositions sont mises en oeuvre »sur la simplification des parcours estime J Dubois. Elle cite l’entretien d’accueil,le livret parcours inclusif, et , plus concret, le décret sur l’aménagement des examens qui veut que l’élève handicapé puisse retrouver l’environnement qu’il utilise toute l’année le jour de l’examen.

Sur la formation des enseignants , elle dresse « un constat positif » suite à la réforme du Cappei, accessible maintenant par la VAE et allégé, parce que cela évite de nommer des enseignants pas formés du tout sur des postes d’enseignant spécialisé. Parce que pour le reste des formations continues « le plan de formation est élaboré mais en pratique pas explicité ».

Que les classes ne voient pas…

Cela nous permet d’aborder tous les points ou aucun progrès, ou très peu, ont été faits. Pour J Dubois ils pèsent peu. Mais pour les enseignants , les élèves et leur famille, ils pèsent terriblement lourds. Ce sont ceux du terrain.

Sur le terrain, parmi les mesures phares du rapport Jumel, il y avait la prise en charge réelle par l’éducation nationale des élèves handicapés dans le travail des enseignants. Le rapport demandait que les élèves handicaps soient pris en compte pour la calcul de la DHG et que les enseignants aient un temps de concertation pris sur leur temps de travail en fonction du nombre d’élèves handicapés.

« Les recommandations sur l’inclusion dans le temps de service ne sont pas assez suivies », dit pudiquement J Dubois. Quand à la prise en compte pour le calcul de la DHG « en fait cela dépend des départements » dit J Dubois. Compte tenu du manque d’enseignants , comme rien ne leur est imposé, on est très loin du compte. Et la présence d’un nombre important d’élèves handicapés dans des classes déjà chargées devient  souvent souffrance pour les enseignants et ces élèves.

Et les AESH non plus

Sur le terrain, le sort des AESH reste scandaleux. « Le constat est mitigé, les recommandations pas toutes mises en oeuvre », estime J Dubois qui évoque « une réflexion sur la reconnaissance du métier » mais « une revalorisation salariale et l’amélioration des  contrats à revoir ».

Si des contrats plus solides ont remplacé les différents types de contrats sociaux qui régissaient les AESH, leur rémunération reste très faible, en dessous du seuil de pauvreté. Leur gestion s’est largement dégradée avec la mise en place des PIAL. Cette gestion collective des moyens conduit à réduire le temps de suivi de chaque enfant et à multiplier le nombre d’enfants pris en compte par chaque AESH et parfois sur des territoires géographiques vastes.

Cette dégradation de leur condition de travail pour un salaire très faible génère de nombreuses démissions qui annulent la « professionnalisation » claironnée.

Une députée cite en exemple les Bouches du Rhône où le Dasen a publié une circulaire limitant à 5 heures hebdomadaires maximum le temps d’accompagnement pour chaque élève. Pour J Dubois c’est « un dérapage qui n’est pas admissible ». Mais le Dasen suit une circulaire qui recommande une moyenne de 8 heures. Certains AESH se retrouvent avec 12 élèves.

Remplacer les éducateurs spécialisés par les AESH ?

C’est dans ce contexte que la députée LREM Cécile Rilhac fait une proposition que les éducateurs spécialisés apprécieront : « dans le cadre du volume horaire des AESH ne serait-il pas possible que les AESH participent à l’éducation spécialisée de certains enfants », ces enfants étant « ceux qui ont des problématiques familiales et sociales ». Un nouveau gisement d’économies et de postes semble prêt à s’ouvrir rue de Grenelle.

Pour J Dubois, le gouvernement a du mérite car « y a une hausse constante des notifications de handicap ». Effectivement depuis 2005, le nombre connu d’élèves handicapés a été multiplié par plus de trois. J Dubois parle « d’un puits sans fond ». Mais c’est aussi une façon de gérer l’Education nationale en médicalisant les problèmes scolaires.

On calme les familles par des aménagements qui les poussent à déclarer leur enfant plutôt qu’affronter les problèmes de l’Ecole qui sont pédagogiques mais aussi des problèmes de société. Aujourd’hui il vaut mieux des AESH sous payés que des Rased. Demain il vaudra mieux des AESH sous payés que des éducateurs spécialisés.

Source LE CAFE PEDAGOGIQUE.

La surdité, handicap invisible : « On ne se rend pas compte à quel point cela peut être un calvaire »…

Nées malentendantes, Inès et Léa, originaires de Saint-Pierre-Église (Manche), nous racontent leurs difficultés quotidiennes.

Un calvaire parfois quand on a 16 et 19 ans…

Malendendantes de naissance, Léa et Inès, ici avec leur mère Isabelle, ont dû se rendre à Caen pour recevoir une éducation spécialisée au lycée.

 

Inès et Léa Morin-Colas, respectivement âgées de 16 et 19 ans, sont atteintes d’une surdité bilatérale progressive, maladie génétique. Cela signifie que leur audition, déjà d’une capacité de 60 % appareillée ,et 40 % sans appareil, risque de continuer à diminuer durant leur vie, voire de disparaître complètement.

Victimes de ce « handicap invisible », ces jeunes femmes de la Manche ont choisi de témoigner :

« Les gens ne se rendent pas compte à quel point cela peut être un calvaire. »

Inès et Léa

Les masques, « une catastrophe »

Léa a été appareillée dès l’âge de 3 ans.

« La première chose que ma fille m’a dite quand elle l’a mis, c’est : « Maman, les oiseaux chantent ! »

Isabelle Maman d’Inès et Léa

Cet appareil auditif coûte une fortune pour le petit budget familial : 4 000 €, remboursé 600 € par la mutuelle avant 20 ans, puis 200 €. Mais sans cet objet, impossible d’entendre l’environnement, les voitures, et même les conversations.

Il leur a fallu apprendre à lire sur les lèvres comme complément. Alors avec les masques, « c’est une catastrophe ».

Le matin, les deux sœurs ne peuvent pas entendre leur réveil. « Je le mets sous mon oreiller, il me réveille en vibrant et en faisant de la lumière », indique Léa. À leur domicile de Saint-Pierre-Église, les alarmes incendies sont toutes lumineuses et en réseau, sinon elles n’entendraient rien en cas d’urgence.

Harcelées au collège

Ce handicap a entraîné des complications durant leur scolarité, et notamment dans leur relation aux autres élèves. Léa confie avoir été harcelée au collège.

« Certains profitaient de ma surdité pour m’insulter, m’appelaient « la sourde » ou me disaient que je faisais semblant. Mais c’est surtout le regard des autres qui est compliqué. »

Léa

Pour ne rien arranger, « parfois les professeurs oubliaient la surdité ».

C’est seulement arrivées au lycée que la situation a pu s’améliorer. Mais il leur a fallu partir près de Caen, dans un lycée proposant une unité Ulis pour sourds ou malentendants. « Il n’y a pas ça dans la Manche. » Là, elles reçoivent le soutien d’un AVS (auxiliaires de vie scolaire), qui leur permet de suivre un parcours classique en apportant un soutien spécifique à leur handicap.

« On ne demande pas le bout du monde »

En plus de ce support, s’ajoutent quelques petits dispositifs « qui nous aident grandement ». Que ce soit l’installation de boucles magnétiques au théâtre, ou un dispositif Bluetooth relié à leurs appareils leur permettant d’écouter de la musique ou d’appeler leurs copines avec leurs téléphones. Ces mêmes copines qui font l’effort d’apprendre la langue des signes.

Car Inès et Léa ne bénéficient pas d’autres aides sociales mais, surtout, n’ont pas de carte d’invalidité.

« On ne demande pas le bout du monde ! Pas d’argent ! Juste une carte qui leur permettrait d’être identifiées facilement comme souffrant d’un handicap. »

Isabelle
Mais malgré toutes les commissions passées à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) depuis des années, rien. Cette carte leur permettrait pourtant « de justifier à tout moment qu’elles ont un handicap. Aujourd’hui, il peut se passer n’importe quoi d’urgent, elles ne peuvent pas le justifier ! »

Source LA PRESSE DE LA MANCHE.

Manche : ils dénoncent le manque de moyens et de personnel pour les dossiers handicap…

Des agents du secteur social du Département de la Manche ont manifesté ce jeudi 17 juin, pour réclamer plus de moyens humains et financiers pour le secteur du handicap.

Une partie des agents qui ont manifesté dans la cour de la Maison du Département.

 

À trois jours du premier tour des élections, soixante agents du secteur social du Département de la Manche ont manifesté dans la cour du conseil départemental, ce jeudi 17 juin 2021 à Saint-Lô.

La colère et le ras-le-bol des agents sont légitimes. Cette manifestation est le vœu des agents. Ils ont demandé son organisation pour dénoncer le manque de moyens et la dégradation des délais de traitement des dossiers handicap. On a fait des alertes avant de lancer cette nouvelle action.

Laure AbissetDéléguée CGT

Un malaise dénoncé depuis plusieurs mois

Le malaise au sein de la Maison départementale de l’autonomie (MDA) mais aussi des centres médico-sociaux ne date pas d’hier. Le 6 mai dernier, un rassemblement avait déjà eu lieu à la Maison du département, et d’autres se sont tenus, toujours pour les mêmes problèmes, au cours du dernier mandat.

Les tensions sont apparues avec la création de la MDA qui regroupe la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) et les services autonomie du Département. La MDA traite, entre autres, les prestations PCH, AAH, et les dotations de moyens pour l’inclusion scolaire. Des milliers de demandes sont en souffrance.

« À ce jour, plus de 6 000 dossiers sont en cours d’instruction et 700 ne sont toujours pas traités. » Le délai de traitement, qui devrait être de moins de quatre mois, atteint « les onze mois ».

Le département de la Manche a été pointé par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) comme faisant partie des dix pires départements en France en matière de traitement de dossiers.

Pas assez d’agents

Une nouvelle organisation a été mise en place en janvier 2020, mais elle n’a pas réglé les problèmes qui se sont aggravés avec « un turn-over important des agents mais aussi des encadrants », des arrêts maladies, un manque de remplaçants.

L’objet du mouvement en mai avait pour but d’obtenir des postes pérennes sur des services où les besoins ont été quantifiés et des renforts sur des temps longs afin de permettre aux agents renforts d’être plus stables.

Le Département a mobilisé une enveloppe supplémentaire de 500 000 euros pour des remplacements. « Ces moyens sont insuffisants pour faire face aux besoins. Cette année, l’enveloppe initiale de 480 000 euros a été consommée en quatre mois. Cela représente 15 postes pour 380 agents », relève Laure Abisset.

Les événements ont accru le mal-être des agents : il est plus que temps de les écouter !

Lors d’une rencontre du dialogue social liée au préavis de grève, le président du Département a annoncé un renfort de douze postes à la rentrée de septembre dont les deux tiers financés par le CNSA.

Les agents demandent des moyens pérennes pour pouvoir faire face à une situation qui n’a cessé de se dégrader depuis plusieurs années. Une délégation a été reçue ce jeudi par des élus.

Source LA PRESSE DE LA MANCHE.

 

Handicap. Les capacités d’hébergement posent question dans le Finistère…

À l’approche des élections départementales (20 et 27 juin 2021), le Collectif des associations de personnes handicapées du Finistère (CAPH 29) s’inquiète des listes d’attente de plus en plus longues pour intégrer les structures d’hébergement dans le département.

Le Collectif des associations de personnes handicapées du Finistère s’inquiète notamment des listes d’attente de plus en plus longues pour intégrer les structures d’hébergement dans le département.

 

C’est un cri d’alerte que lance le Collectif des associations de personnes handicapées du Finistère (CAPH 29), lors d’une conférence de presse tenue mardi 2 juin 2021 à Quimper par Pierre Dubois (président), Myriam Cussonneau et Michel Leblois. « Une alerte pour l’opinion », selon son président Pierre Dubois, mais aussi pour les candidats aux élections départementales (à moins de trois semaines du premier tour le 20 juin 2021), que le CAPH 29 se prépare à solliciter pour connaître leurs programmes en faveur des personnes handicapées.

Des listes d’attente de plus en plus longues

Le collectif, qui rassemble 40 associations, s’inquiète notamment du manque de places en hébergements, avec des listes d’attente qui grossissent chaque année. Selon les estimations datant de la fin de l’année 2020, environ 500 personnes attendent ainsi de pouvoir être accueillies dans les foyers de vie du Finistère, pour 876 places recensées fin 2018 dans le département. Même constat pour les foyers d’accueil médicalisés (451 places fin 2018, 180 personnes estimées sur listes d’attente) et les maisons d’accueil spécialisées pour les handicaps très lourds (206 places, environ personnes en attente).

Une situation qui crée un « effet domino » selon Michel Leblois, ancien président des Papillons Blancs du Finistère : « Les jeunes en institut médico-éducatif (IME) ou institut d’éducation motrice (IEM) sont censés quitter ces structures à l’âge de 20 ans pour les établissements et services d’aide par le travail (Esat). Mais comme il n’y a pas de place pour eux dans le monde adulte, ces jeunes y restent jusqu’à 24, 25, 26, voire 27 ans. Du coup, les IME ne peuvent plus faire rentrer les plus jeunes. Les services du travail et de l’enfance sont bloqués. »

Le CAPH 29 met également en lumière les délais de traitement et de paiement des dossiers pour les obtentions de droits, fixés à quatre mois par les textes officiels mais calculés à 7,1 mois par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) du Finistère, ainsi que le manque de formation des décideurs et de certains intervenants.

Autant de points chauds qui sont mis à l’attention du Conseil départemental, actuel et futur.

Source OUEST FRANCE.

Handicap : « la collaboration avec l’Education nationale reste chaotique »… Enquête.

Virginie Lanlo, adjointe au maire de Meudon, est membre de la commission éducation de l’Association des maires de France (AMF). Elle fait partie du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).

Si elle se réjouit de l’implication des collectivités dans l’inclusion des élèves en situation de handicap sur les temps péri et extrascolaires, elle déplore le manque de partenariat avec l’Education nationale.

école handicap

 

Il y a deux ans, vous étiez auditionnée par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’inclusion des élèves handicapés dans l’école. L’accueil de ces enfants sur les temps péri et extrascolaires a-t-il depuis évolué ?

Depuis le grand mouvement pour une école inclusive lancé par le ministre de l’Education nationale, évolution à laquelle les différentes associations d’élus ont été associées, on constate une véritable implication des collectivités à ce sujet. Malheureusement, l’une des grosses difficultés à laquelle elles sont confrontées n’est toujours pas résolue : les collectivités ne sont toujours pas associées en amont à l’accueil de ces enfants. On peut ainsi apprendre à la rentrée de septembre qu’il va y avoir un accueil d’enfants en situation de handicap qui nécessiteraient un accompagnement sur les temps périscolaires ou extrascolaires, sans avoir les informations qui permettraient de les accueillir au mieux.

Or c’est aux familles de se rapprocher des structures d’accueil. Si cela ne leur pose pas de problème pour l’Education nationale, elles ne pensent pas forcément à se rapprocher de la municipalité pour le périscolaire. Ce que nous réclamons depuis très longtemps à l’AMF, c’est que les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) puissent inclure les temps péri et extrascolaires dans leurs notifications. Cela permettrait à la collectivité d’être dans la boucle dés le départ et de mieux préparer l’accueil de ces enfants.

En l’absence de notification, comment définissez-vous le besoin de l’enfant ?

Dans les Hauts-de-Seine, chaque ville a un référent loisirs et handicap. Nous ne sommes pas là pour faire un diagnostic, mais pour écouter la famille, et travailler avec elle au meilleur accompagnement possible pour l’enfant. A Meudon, si besoin, nous pouvons nous appuyer sur les infirmières municipales. De manière générale, il s’agit surtout d’être à l’écoute de la famille pour faire du sur-mesure, et ensuite de se mettre en lien avec la direction de l’école. La collectivité n’est qu’un maillon.

Les collectivités sont-elles confrontées à des difficultés de recrutement, comme l’Education nationale ?

Oui, il est de plus en plus difficile de trouver du personnel sur les temps particuliers que nécessite l’accompagnement des enfants en situation de handicap. Nous acceptons volontiers les Accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH) qui se tournent vers nous pour effectuer des temps complémentaires. A Meudon, nous leur proposons d’ailleurs chaque année. Mais tous n’acceptent pas. Il faut alors jongler avec les différents emplois du temps, avec les compétences et les appétences des animateurs. C’est pour cela que les collectivités déplorent d’être informées si tardivement de la présence d’enfants qui nécessitent un accompagnement particulier.

La collaboration avec l’Education nationale a-t-elle progressé de ce point de vue ?

Les temps péri et extrascolaires représentent les deux-tiers du temps de l’enfant passé en dehors de chez lui. Cela fait donc beaucoup d’heures qui nous incombent. Or la collaboration avec l’Education nationale reste chaotique. L’exemple des équipes mobiles d’appui médico-social (ÉMAS) illustre bien cette incapacité à considérer les temps périscolaires comme des temps de scolarisation. Le déploiement de ces équipes est imminent. Elles vont venir en soutien des professionnels de l’Education nationale pour appréhender la situation des enfants porteurs de handicap, ce qui est très bien. Je viens de recevoir le projet de circulaire définissant leur cahier des charges à laquelle j’ai donné un avis favorable. Mais on n’y fait aucune référence aux temps périscolaires ! Je cela extrêmement dommageable. Il appartient désormais à la commission éducation du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) de faire remonter cette anomalie. De la même façon, il reste très difficile de construire des formations communes entre nos agents et les professionnels de l’Education nationale. Il serait pourtant souhaitable d’envisager ce type d’évolution car nous accueillons les mêmes enfants !

Le 20 novembre 2020 le Conseil d’Etat a statué sur la prise en charge financière de l’aide individuelle apportée à l’enfant pendant les activités périscolaires : elle incombe aux collectivités. Que pensez-vous de cette décision ?

Les collectivités n’ont pas attendu la décision du Conseil d’Etat. Elles le faisaient déjà, et vont continuer à le faire. Mais si cela leur incombe, les collectivités ne sont pas intégrées pour autant par l’Etat dans le processus de prise en charge de l’enfant. Ce que veulent les collectivités, c’est être considérées comme de véritables partenaires dès le départ !

Source LAGAZETTE DES COMMUNES.

Bretagne : depuis neuf ans, elle demande le rapprochement de son frère atteint de trisomie…

Jérôme est atteint de trisomie 21. Il vit depuis plusieurs années en foyer de vie à Taulé dans le Finistère.

Sa sœur Sophie demande son placement dans un foyer de vie à Rennes depuis neuf ans sans obtenir satisfaction.

Elle a décidé de lancer un appel sur Facebook.

Sophie Plassart a posté un message sur les réseaux sociaux, "une bouteille à la mer".

 

« Franchement, ce que je fais c’est une bouteille à la mer ! » Sophie Plassart garde le sourire mais elle est épuisée. Depuis neuf ans, elle se bat pour que son frère Jérôme, 47 ans, atteint de trisomie 21, soit déplacé de son foyer de vie à Taulé dans le Finistère. Elle aimerait qu’il se rapproche d’elle et de sa famille à Rennes. Pour sensibiliser le public à sa situation, elle a réalisé une publication sur Facebook, partagée des milliers de fois.

Un éloignement de plus en plus pesant

« Jérôme est placé en institut depuis l’âge de deux ans. Nous avons perdu nos parents il y a 22 ans et depuis je suis sa tutrice. En 2012, il a été hospitalisé et on s’est rendu compte que l’éloignement était pesant, » raconte Sophie qui travaille et vit à Rennes depuis 2004. Jérôme demande alors à déménager pour rejoindre un foyer en Ille-et-Vilaine.

« A l’époque, on m’a dit que le délai était de quatre à cinq ans d’attente. Tous les ans, je renvoie un dossier pour relancer la demande, » poursuit Sophie. A l’issue du premier confinement passé en compagnie de son frère, la quinquagénaire envoie un nouveau courrier à l’Adapei (Association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales) afin de trouver une solution. « Au mois de juillet, après un passage en commission, on m’a expliqué qu’au regard des différents critères, notre situation n’était pas critique. »

Jérôme, 47 ans, ne serait pas prioritaire

Invitée à contacter les communautés 360, un dispositif mis en place pour accompagner les aidants, Sophie apprend que son frère ne sera jamais prioritaire. « On m’a dit que les personnes privilégiées étaient celles qui n’avaient pas de place en foyer d’hébergement, mais Jérôme a 47 ans, il est plutôt sur la fin de sa vie et nous voulons l’avoir plus près de nous. Il rate de nombreux fêtes de famille. On se rend de plus en plus compte que l’éloignement nous pèse. » 

Samedi dernier, comme lors de chaque vacances scolaires, la Bretonne est allée chercher son frère dans le Finistère. « Avec le confinement j’ai fait un aller-retour dans la journée, j’ai mangé un sandwich dans le froid en un quart d’heure et je me suis dit que je ne pouvais plus supporter cette situation… j’ai fait un post sur Facebook. » Sa publication a été partagée des milliers de fois et commentée des centaines d’autres. Un soutien qui fait chaud au cœur de Sophie mais ne règle pas sa solution.

1.000 personnes en attente à l’Adapei 35

Joint par nos soins, le conseil départemental d’Ille-et-Vilaine indique que la demande de Jérôme ne relève pas des compétences des maisons départementales des personnes handicapées. « Les MDPH font des propositions d’ouverture de droits mais ne sont pas compétentes pour la mise en œuvre de ces droits. Le ou la directeur.rice de l’établissement d’accueil est seul(e) souverain(e) dans la décision d’admission de la personne. »

De son côté, l’Adapei explique que plus de 1.000 personnes « souhaiteraient être accompagnées par les services de l’association sur le territoire d’Ille-et-Vilaine, dont certaines sans solution d’accueil, prioritaires, » mais elle ne semble pas en mesure pour le moment de fournir une solution à Jérôme. « La proposition d’échanges de places entre personnes d’établissements et services qui en expriment le souhait où qui pourraient être intéressées est pertinente. L’ARS, la MDPH, le Département et l’ensemble des acteurs du médico-social travaillent sur ces problématiques pour répondre au mieux à l’ensemble des besoins des personnes en situation de handicap et des familles. »

Source FRANCE BLEU.

Alençon. Orienté en milieu « ordinaire » de travail malgré son handicap, sa situation pourra être réexaminée…

Le tribunal administratif de Caen a donné raison à un habitant d’Alençon, travailleur handicapé qui avait été orienté en milieu « ordinaire » de travail plutôt qu’en Esat.

Le tribunal administratif de Caen a examiné la situation d'un habitant d'Alençon, handicapé, envoyé en milieu de travail ordinaire

 

Le tribunal administratif de Caen a donné raison, lundi 12 avril 2021, à un habitant d’Alençon, travailleur handicapé qui avait été orienté en milieu « ordinaire » de travail plutôt qu’en Etablissement et service d’aide par le travail (Esat).

La commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) de l’Orne a un mois pour réexaminer sa situation.

Le requérant déclarait s’être vu reconnaître la qualité de travailleur handicapé depuis 2015. Il soutenait que son handicap ne lui permettait pas de trouver un emploi en milieu ordinaire de travail, vers lequel la commission des droits l’avait orienté pour une période comprise entre 2017 et 2022.

Nouvel examen de son handicap

Une mise en demeure avait été adressée en septembre 2019, par le greffe du tribunal, à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de l’Orne, qui en avait accusé réception en novembre 2020. Cette dernière n’avait produit aucun mémoire en défense avant la clôture de l’instruction de ce litige.

« Ainsi, elle est réputée avoir acquiescé aux faits exposés dans la requête », ont déduit les juges, selon qui l’administration se devait de produire l’ensemble du dossier de l’intéressé, permettant d’apprécier sa demande d’orientation professionnelle. Ce qu’elle n’a pas fait.

L’homme était ainsi en droit de réclamer « l’annulation de la décision attaquée par laquelle la CDAPH de l’Orne l’a orienté en milieu ordinaire de travail ».

Faute d’avoir pu consulter ce dossier justement, le tribunal n’était pas en capacité de se prononcer sur sa situation actuelle.

Les juges ont ainsi renvoyé le requérant devant la CDAPH de l’Orne pour un nouvel examen de son handicap et une nouvelle évaluation de ses possibilités d’accès à un emploi.

Source L’ORNE HEBDO.

 

MDPH – Allongement de la durée de validité du certificat médical de 6 à 12 mois…

Les demandes de droits ou prestations auprès de la MDPH se fondent notamment sur la production d’un certificat médical.

Elle passe de 6 à 12 mois dès le 6 avril 2021 et concerne aussi certains dossiers récemment déposés.

MMDPH - Allongement de la durée de validité du certificat médical de 6 à 12 mois...

 

Pour faciliter la réalisation de démarches successives et assurer la validité de cette pièce le temps nécessaire à l’instruction, la durée de ce certificat vient d’être étendue par décret (décret n° 2021-391 du 2 avril 2021) de 6 à 12 mois. Cette disposition est d’application immédiate, y compris pour les dossiers déjà déposés dont la MDPH n’a pas encore accusé réception.

Les demandes de droits ou prestations auprès des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), telles que les demandes d’octroi d’une allocation ou d’orientation vers un établissement ou un service médico-social, obligent à produire un certificat médical. La validité de ce dernier était jusqu’alors de 6 mois mais les délais de réponses étant parfois supérieurs, cela pouvait poser problème. Un récent baromètre de la CNSA observe que la durée moyenne de traitement d’une demande est passée de 4,6 mois en 2019 à 4,2 mois à la fin 2020. Mais ce n’est qu’une moyenne. Selon une enquête menée par le Collectif handi actif directement auprès des familles, 60 % ont attendu plus de six mois et 7 % plus d’un an (articles en lien ci-dessous) !

Un nouveau décret

Pour « faciliter la réalisation de démarches successives » et « assurer la validité de cette pièce le temps nécessaire à l’instruction », le gouvernement a donc décidé de rectifier le tir. Selon un décret (n° 2021-391 du 2 avril 202) publié au JO le 4 avril 2021 (en lien ci-dessous), sa durée de validité passe à 12 mois. Cette disposition s’applique immédiatement, « y compris pour les dossiers déjà déposés dont la MDPH n’a pas encore accusé réception », assure le secrétariat d’Etat au Handicap.

Libérer du temps…

« Il faut continuer de réduire drastiquement le nombre des démarches administratives et libérer du temps pour les équipes des MDPH », a ajouté Sophie Cluzel, afin de permettre un accompagnement « plus personnalisé ». Cette mesure s’inscrit dans la feuille de route « MDPH 2022 » co-portée par le Gouvernement et l’Assemblée des départements de France et qui doit permettre la mise en œuvre d’un service public d’accès aux droits « plus simple, plus efficace et plus équitable, sur l’ensemble des territoires ».

Source APF.