Il invente un harnais intelligent pour aider les personnes aveugles ou malvoyantes à se déplacer…

HANDICAP – Installé en Suisse, le Breton Maël Fabien a développé un dispositif fonctionnant sur le même principe que les voitures autonomes.

Il invente un harnais intelligent pour aider les personnes aveugles ou malvoyantes à se déplacer

 

  • Originaire du Finistère, Maël Fabien a développé un harnais intelligent pour aider les personnes aveugles ou malvoyantes à se déplacer.
  • Fonctionnant sur le même principe que les voitures autonomes, le dispositif permet de détecter les obstacles et d’anticiper les trajectoires.
  • Biped, la start-up suisse qui le développe, a reçu deux prix lors du dernier CES de Las Vegas.

Qu’on le veuille ou non, l’intelligence artificielle a déjà largement envahi nos vies. Si certains s’en inquiètent, l’avancée de ces technologies est porteuse d’espoir pour les personnes en situation de handicap. De nombreuses applications sur smartphone permettent déjà aux personnes aveugles ou malvoyantes de gagner en autonomie. Des cannes blanches connectées détectant les obstacles sont également apparues ces derniers mois sur le marché. A l’avenir, un harnais pourrait aussi faciliter leurs déplacements.

On doit cette invention à la start-up suisse Biped, basée à Lausanne, qui a été cofondée par Bruno Vollmer et Maël Fabien. Originaire du Finistère, ce dernier était à Las Vegas en début d’année pour participer au CES, la grand-messe de la tech. Un voyage couronné de succès pour le jeune entrepreneur qui est reparti du Nevada avec deux prix dans les valises : « l’Innovation Award décerné par le journal International Business Times et le prix de la start-up suisse de l’année », se félicite-t-il.

Il détecte les obstacles et anticipe les trajectoires

Habitant près de l’hôpital ophtalmique de Lausanne, c’est en voyant les patients galérer sur le site que Maël Fabien, alors plongé dans une thèse sur l’intelligence artificielle, a eu le déclic en 2020. « En les aidant à traverser ou en échangeant avec eux, j’ai pris conscience des difficultés que rencontrent ces personnes quand elles se déplacent », souligne le jeune homme, âgé de 25 ans. Après avoir mis ses études entre parenthèses, il s’est donc lancé, avec son binôme, dans la conception de ce harnais intelligent.

Doté de caméras 3D, il fonctionne sur le même principe que les voitures autonomes. Il détecte ainsi les obstacles qui se trouvent sur le chemin et anticipe les trajectoires des voitures ou des vélos. En cas de danger imminent, l’utilisateur est prévenu quelques secondes en avance par un signal sonore, plus ou moins fort en fonction de la proximité de l’obstacle. « Chaque son est différent pour la vingtaine d’objets que le harnais est capable d’identifier, précise le cofondateur de Biped. Cela permet de mieux comprendre son environnement et de découvrir de nouveaux endroits de manière autonome ».

Un dispositif médical qui pourra être remboursé

Ce « copilote » pour les personnes aveugles et malvoyantes n’en est pour l’heure qu’à la phase de prototype. Mais le projet avance bien, la start-up venant de boucler un tour de table d’un million de dollars. Courant mai, l’industrialisation devrait ainsi démarrer avec une commercialisation des premiers harnais prévue en septembre.

Source  20 MINUTES.

URGENT – Saint-Malo : sans local à partir du 1er janvier, les « Bouchons de la Côte d’Emeraude » risquent de fermer…

« Les Bouchons de la Côte d’Emeraude », à Saint-Malo, risquent de se retrouver sans local l’an prochain. Ce qui met en péril l’existence même de l’association, qui a permis de distribuer 150 000 euros aux familles d’enfants handicapés. 

Les Bouchons de la Côte d'Emeraude recherchent d'urgence un local, pour pouvoir continuer à financer du matériel pour les enfants en situation de handicap. (illustration).

 

Les « Bouchons de la Côte d’Emeraude », à Saint Malo, lancent un appel sur France Bleu Armorique. Cette association, qui collecte les bouchons en tout genre depuis plus de dix ans pour aider les familles d’enfants handicapés, n’aura plus de local à la fin de l’année. L’entreprise qui leur louait récupère les lieux, ce qui met à mal la poursuite de l’activité de l’association.

« C’est tout simple, si nous n’avons plus de local, nous fermons l’association », explique Jean-Claude Bourget, membre du bureau. « Il nous faut absolument un local pour pouvoir faire le tri de ce que nous récoltons sur Saint Malo, l’arrondissement, voir plus largement vers les Côtes d’Armor et l’est du département. Chaque année, ce sont près de 40 à 50 tonnes de bouchons en plastique, une dizaine de bouchons de liège, cela représente environ 12 à 15 mille euros, soit environ 150 000 euros depuis que l’association existe. » Cet argent sert notamment à financer le matériel spécifique dont peuvent avoir les enfants en situation en handicap.

Un local de 150 à 200m2, accessible pour un semi-remorque

Fermer l’association serait un crève-cœur pour les bénévoles. « On le vivrait relativement difficilement », reconnait Jean Claude Bourget. « C’est un petit dommage de voir un bébé disparaitre comme cela, surtout un bébé relativement utile sur le plan social. L’appel est tout simple, il nous faut trouver un nouveau local, avec des caractéristiques simples : 150 à 200 mètres carrés de surface, accessible pour un semi-remorque et puis un local qui coûterait le moins possible à l’association, car l’objectif c’est bien sûr que le maximum de sous revienne pour les enfants. » Le tout, à Saint-Malo où aux alentours. Si vous souhaitez aider « Les Bouchons de la Côte d’Emeraude », vous pouvez les contacter au 06 11 03 16 25 ou 06 61 90 39 14. 

Source FRANCE BLEU.

A Sainte-Feyre, Revatec va offrir une seconde vie au matériel médical qui ne sert plus…

L’association Revatec est sur le point de lancer une véritable filière en Creuse pour recycler des « aides techniques » : fauteuils roulants, déambulateurs, ou encore lits médicalisés. Ce lundi 22 novembre elle a inauguré ses locaux à Sainte-Feyre.

L'association Revatec a bénéficié de subventions dans le cadre du plan national de relance et de résilience

 

Un projet à la fois social et écologique est en train de naître à Sainte-Feyre. A l’entrée de la commune, vous avez peut-être repéré un nouveau bâtiment, baptisé « Revatec ». Ce sont les locaux d’une association creusoise qui ambitionne de créer une véritable filière dans le département pour recycler des « aides techniques » : fauteuils roulants, lève-personnes électriques, ou encore lits médicalisés. Ce lundi 22 novembre, l’association a fait un grand pas en avant en inaugurant ses nouveaux locaux.

Des équipements collectés dans les déchetteries creusoises

Les locaux de Revatec se composent de deux bâtiments : le premier est dédié à l’accueil du public. Un appartement témoin y a été reconstitué.

Le second est un vaste atelier de 300 mètres carrés. Au fond de ce dernier, des fauteuils roulants, des lèves-personnes électriques et même une collection de béquilles sont déjà entreposés.

Une centaine d'équipements ont déjà été collectés alors que l'association n'en est qu'à ses débuts

Une centaine d’équipements ont déjà été récupérés par les déchetteries ou les établissements de santé partenaires. Ces opérations vont se poursuivre puisque des points de collecte vont être mis en place de manière pérenne dans les déchetteries du département.

En Creuse, 5000 aides techniques sont mises aux rebus chaque année, d’après Stéphane Charles, le directeur de Revatec.

Les aides techniques seront proposées à la location

D’ici quelques semaines, ces équipements seront nettoyés selon un protocole d’hygiène strict. Ils seront ensuite triés et certains seront réparés. Une équipe de cinq personnes va être recrutée en chantier d’insertion pour réaliser ces missions dès le mois de janvier 2022.

Les locaux de l'association Revatec

Une fois remises à neuf, les aides techniques seront proposées à la location à bas prix. « notre priorité c’est bien évidemment les personnes qui ont des revenus modestes et ne peuvent pas s’équiper en neuf ». D’après l’association près d’un Creusois sur d’eux qui aurait besoin d’une aide technique ne s’équipe pas, bien souvent à cause du prix.

Les équipements qui ne correspondent plus aux normes européennes mais qui sont en bon état, seront envoyés dans des pays de l’est ou d’Afrique, qui manquent cruellement de ce genre d’équipements. Certaines aides techniques pourront aussi être démontées pour utiliser leurs pièces détachées.

Source FRANCE BLEU.