Vrai ou faux : 7 idées reçues sur les masques passées au crible…

Il est l’accessoire indispensable de l’année 2020 : le masque.

Recommandé par la communauté scientifique et obligatoire depuis le lundi 20 juillet dans les lieux publics clos (sous peine d’une amende de 135 euros), le masque fait l’objet de critiques voire de fantasmes, en particulier sur les réseaux sociaux.

Devenu obligatoire, le masque est aussi source de fantasmes, d’inquiétudes et de fake news

« Superflu », « inefficace » voire « dangereux ». Les critiques autour du port du masque font florès, en particulier sur Facebook et Twitter. Des comptes qui ont parfois plusieurs dizaines de milliers d’abonnés s’insurgent contre l’utilisation de cet outil, dont le port est pourtant vivement encouragé par les professionnels de santé pour lutter contre la propagation du coronavirus. Plus généralement, au quotidien, des interrogations sur un port en bonne et due forme du masque demeurent. Décryptage de sept idées reçues avec Pierre Parneix, médecin hygiéniste au CHU de Bordeaux.

1 – Porter un masque, c’est risquer une intoxication au dioxyde de carbone

Certains détracteurs de l’usage du masque invoquent sa dangerosité. Notamment un risque d’hypoxie en cas d’utilisation prolongée, c’est-à-dire de manque d’apport en oxygène. Cela provoquerait selon eux une intoxication au dioxyde de carbone.

FAUX, répond Pierre Parneix. « Une récente étude a été faite sur les masques les plus étanches, les FFP2. On faisait faire à des gens de l’exercice d’intensité moyenne à soutenue pendant plus d’une heure. Les chercheurs ont mesuré les niveaux d’oxygène et de CO2 dans le sang et il n’y avait eu aucune modification », indique-t-il. « Certes, on peut accumuler un peu plus de dioxyde de carbone à l’intérieur du masque qu’à l’extérieur, pour autant, il n’est pas démontré que cela entraînerait une hypercapnie – une augmentation du volume de CO2 dans le sang – chez les individus masqués. »

Sur Twitter, une publication sur le sujet est devenue virale. Le post du @DrZeroCraic voulant démontrer que le port du masque n’entraînait aucune conséquence sur le taux d’oxygène a comptabilisé plus de 500 000 vues en trois jours. Dans cette vidéo, le médecin originaire de Dublin superpose successivement 6 masques chirurgicaux sur son visage… Sans que la saturation en oxygène n’évolue.

2 – Porter un masque protège assez pour éviter la distanciation physique

VRAI MAIS à plusieurs conditions. « Si deux personnes physiquement proches portent un masque, le risque de contamination est effectivement extrêmement faible« , pose le médecin hygiéniste. Encore faut-il que chacun porte le masque correctement, c‘est-à-dire qu’il couvre à la fois le nez et la bouche.

Mais Pierre Parneix précise : « Il ne faut pas s’habituer à perdre la distanciation. Forcément, dans les lieux clos comme au supermarché, il y a aura un moment où le mètre de distance ne sera pas possible à tenir, d’où la nécessité de porter un masque. Mais si on oublie les distances de sécurité, à l’extérieur, où le masque n’est pas souvent porté, cela va créer de mauvaises habitudes dans la vie quotidienne, ce qui va finir par créer du risque. »

3 – Les masques sont inutiles parce que les virus sont plus petits que les mailles

FAUX – En l’occurrence, ce n’est pas la taille du virus qui compte mais celle des particules ; le virus en lui-même ne peut pas passer. « Certes, le virus est très petit mais il ne se promène pas tout seul !« , tient à préciser le médecin.

Le virus est véhiculé par des particules plus ou moins grosses. Les particules émises par la toux ou la parole sont majoritairement de grande taille : « Ces particules de plus de 5 microns vont totalement être arrêtées par les mailles du masque, testé pour faire barrière à des particules de 3 microns« , indique Pierre Parneix. « On émet aussi parfois des petites particules, d’un micron voire moins, qui seront en parties stoppées par les masques car elles ne foncent pas en ligne droite directement dans celui-ci. Elles peuvent se coller à des fibres de façon aléatoire. »

4 – Porter un masque en toutes circonstances est inutile

VRAI – Par exemple, lorsqu’on fait du sport. « Forcément, on a moins d’aisance respiratoire quand on court avec un masque car ce dernier fait obstacle à l’air qu’on inhale. Or, quand on fait un effort sportif, on a besoin de plus d’air, surtout si on est un sportif occasionnel« , indique le médecin. L’Organisation mondiale de la santé émet la même recommandation, soulignant que la transpiration peut entraîner une humidification plus rapide du masque rendant à la fois la respiration plus difficile et favorisant la croissance des micro-organismes.

« Au-delà du désagrément, il n’y a pas d’intérêt à porter un masque pendant qu’on fait un jogging », ajoute Pierre Parneix. « Il suffit de ne pas tousser sur les autres et de se tenir éloignés. »

5 – Les masques chirurgicaux n’empêchent pas de contaminer les autres

FAUX – C’est le rempart au virus le plus efficace trouvé jusqu’ici quand on est soi-même positif au Covid. « C’est l’idée principale pour justifier le port du masque. Quand je le mets, si je suis contaminé, le masque va arrêter l’émission ou en tous cas la limiter très fortement. Donc c’est une réalité : si je porte un masque, je protège vraiment les autres. »

À l’inverse, si je suis masqué et que j’interagis avec une autre personne porteuse du virus, je suis davantage protégé. C’est ce que démontre une étude publiée en juin dans la revue scientifique The Lancet. Une équipe de chercheurs canadiens diligentée par l’OMS a conclu que le port du masque réduit la probabilité d’être contaminé par le coronavirus de 85% en cas de rencontre avec une personne infectée.

6 – On peut congeler son masque pour le rendre plus efficace

FAUX – Une telle idée est doublement délétère. D’une part, congeler un masque déjà utilisé n’a aucune utilité pour tuer le virus. « Congeler des micro-organismes, c’est les faire hiberner. Dès qu’on les décongèle, ils retrouvent leur capacité à être virulents« , indique l’hygiéniste.

D’autre part, congeler un masque tout court ne fera que le dégrader, puisque « ça va détériorer à la fois les fibres et les élastiques ».

7 – Il faut jeter son masque en tissu après 10 lavages

VRAI ET FAUX – Tout dépend du masque en tissu et de son état car tous ne se valent pas. Il y a d’abord ceux achetés dans le commerce. « S’ils sont labellisés aux normes Afnor, ils ont été testés. Il sera indiqué que ces masques peuvent subir au moins 10, 20, 30 lavages et repassages. »

Mais si le masque est fait maison, Pierre Parneix recommande de se baser sur les critères plus pragmatiques, de bon sens : « Il faut s’assurer que le textile ne soit pas altéré, que les élastiques restent suffisamment performants pour bien couvrir le visage, qu’ils ne soient pas trop lâches ou abîmés. Globalement, 10 lavages c’est le minimum mais c’est l’état du masque qui va déterminer s’il faut le jeter ou non. » Le médecin du CHU de Bordeaux précise que 30 lavages est un maximum.

Les agences régionales de santé préconisent de laver les masques pendant au moins 30 minutes à 60 degrés ou plus.

Source FRANCE INTER.

Créatrice à Toulouse, elle obtient le feu vert des autorités pour produire le premier « masque à fenêtre » pour les sourds…

Au moment où le port du masque devient obligatoire, voilà qui va changer la vie des personnes sourdes et malentendantes.

La production du 1er masque transparent anti-buée et lavable en France et en Europe est lancée.

L’idée vient d’une créatrice de Toulouse.

Créatrice à Toulouse, elle obtient le feu vert des autorités pour produire le premier "masque à fenêtre" pour les sourds

Elle-même atteinte de surdité, Anissa Mekrabech avait présenté l’idée du masque inclusif il y a quelques semaines, et lancé une cagnotte pour mener à bien son projet. C’est un succès. La récolte de fond a atteint 18 563 € et les masques dits « inclusifs » pour les sourds et malentendants sont lancés à grande échelle, la production peut commencer.

Ce masque à fenêtre a passé les tests de la DGA (Direction Générale de l’Armement) avec succès. Ils ont été testés et approuvés comme étant conformes à la note interministérielle du 29 mars 2020. Il s’agit selon sa créatrice du premier masque lavable et anti buée en France et en Europe (et dans le monde) disponible.

« Le masque Inclusif est un masque de protection avec une partie transparente anti-buée qui facilite la lecture labiale et renforce les relations humaines/sociales en rendant visible les expressions du visage que le masque classique ne saurait apporter. »

Anissa Mekrabech Fondatrice du Masque Inclusif®

Les masques imaginés par Anissa, sont fabriqués (conformément à ses souhaits) par une entreprise adaptée et ses employés « ayant une particularité » : APF Entreprises basée dans le Nord de la France. Les tous premiers exemplaires ont été remis au centre de distribution d’Amazon Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne.

Avec élastiques ou lanières, ces masques sont vendus en pré commande sur le site masqueinclusif.com au prix de 10,90. Ils sont lavables en machine.

Source GR3.

 

 

Coronavirus : Olivier Véran annonce la distribution de masques gratuits pour les plus précaires…

Le ministre de la Santé a déclaré ce mardi 21 juillet devant l’Assemblée nationale que des masques gratuits seraient distribués aux plus précaires.

Le port du masque est obligatoire dans les lieux clos depuis lundi 20 juillet.

Olivier Véran à l'Assemblée nationale ce mardi 21 juillet

« Nous allons réenclencher la distribution des masques gratuits à l’intention du public précaire, notamment le public qui bénéficie de la complémentaire santé solidaire », a annoncé Olivier Véran à l’Assemblée nationale mardi. « Par ailleurs, deux millions de Français, ceux qui sont porteurs de fragilité, peuvent se faire rembourser des masques chirurgicaux sur prescription en pharmacie », a ajouté le ministre de la Santé.

« Des masques, nous en avons en quantité et nous invitons les Français à les porter massivement », a également assuré Olivier Véran. Très critiquées pour l’absence d’un stock stratégique suffisant au début de l’épidémie, les autorités veulent désormais atteindre l’objectif d’environ 60 millions de masques d’ici à fin septembre/début octobre, contre 3,5 millions avant la crise.

« Il faut que les Français comprennent que rien n’est gagné »

« On est dans quelque chose de fragile, il faut que les Français comprennent que rien n’est gagné, que le virus continue à circuler de façon importante, et que notre avenir sur les semaines qui viennent, c’est nous qui le possédons (…) Ce sont nos propres comportements, notre distanciation, les mesures barrières qu’on va prendre ou ne pas pendre qui nous conduiront à rester soit sur la ligne de crête, soit à basculer », a prévenu plus tôt dans la journée le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy, invité de BFMTV-RMC.

La décision de rendre le masque obligatoire constitue une volte-face du gouvernement français qui, se basant sur les recommandations internationales, notamment de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avait martelé au début de l’épidémie que les masques n’étaient utiles qu’aux soignants et aux malades. Pour le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, il s’agit « d’éviter un reconfinement général ». « L’important, c’est que les Français portent le masque non par crainte du gendarme, mais du virus », a-t-il souligné à La Provence.

Source LA DEPÊCHE.

 

Coronavirus : Mayenne, Marseille, Aquitaine, Ile-de-France… La deuxième vague est-elle déjà là ?…

Plusieurs régions enregistrent une hausse significative des nouvelles contaminations.

Coronavirus : Mayenne, Marseille, Aquitaine, Ile-de-France... La deuxième vague est-elle déjà là ?

  • La circulation du coronavirus en France semble s’accélérer ces derniers jours.
  • Plusieurs nouveaux foyers de contamination ont été identifiés et les nouveaux cas de contaminations sont en hausse dans plusieurs départements.
  • Une hausse significative qui pousse le gouvernement à accélérer l’obligation du port du masque dans les lieux clos pour éviter une deuxième vague dès le début de l’été.

Seuil d’alerte dépassé en Mayenne. Evolution inquiétante de l’épidémie en Aquitaine. Et signaux de reprise de l’épidémie dans des hôpitaux franciliens. Deux mois après la levée progressive du confinement, le coronavirus gagne de nouveau du terrain en France.

Si le Conseil scientifique a alerté ces dernières semaines sur les risques d’une deuxième vague de coronavirus en France à la rentrée, la crainte qu’elle ne déferle dès maintenant se fait de plus en plus grande. C’est pourquoi le gouvernement, qui avait déjà prévu de rendre obligatoire le port du masque dans les lieux clos à compter du 1er août prochain, accélère et va rendre la mesure effective dès la semaine prochaine sur le territoire, et dès maintenant en Mayenne. Mais cela suffira-t-il pour éviter une flambée de l’épidémie ?

L’augmentation de la circulation du virus

Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire, l’agence sanitaire Santé publique France note une « tendance à l’augmentation de la circulation du virus SARS-CoV-2 ». Pour l’instant, la circulation virale globale se maintient « à un niveau bas », sauf dans certains lieux comme en Mayenne, où l’agence sanitaire relève une « augmentation du nombre de nouveaux cas et des taux de positivité des prélèvements ».

L’un des indicateurs suivis est le fameux « R effectif », c’est-à-dire le nombre de personnes infectées par un malade. Alors qu’il était inférieur à 1 au niveau national ces dernières semaines, ce nombre, basé sur les tests virologiques positifs, est repassé au-dessus de cette barre en métropole. Il y a moins de deux semaines, « en métropole, ce R était de 1,05, légèrement supérieur à 1, et en hausse par rapport à la semaine précédente, ce qui va dans le sens d’une tendance à l’augmentation de la circulation du virus », a déclaré Sophie Vaux, de Santé publique France (SpF). Si en moyenne un malade infecte moins d’une personne, l’épidémie régresse. S’il en infecte deux (R = 2), l’épidémie se diffuse, s’il en infecte une (R = 1), l’épidémie se maintient, explique-t-elle. De plus, « on a une tendance à l’augmentation des nombres de nouveaux cas confirmés, mais qui reste modérée », ajoute-t-elle. « On ne parle pas d’explosion de cas, mais il y a un frémissement qui appelle à la vigilance ».

Un frémissement également observé dans la région voisine, en Bretagne, où 110 nouveaux cas ont été enregistrés. Mais aussi en Ile-de-France. « Nous assistons dans certains hôpitaux parisiens à des signaux faibles de reprise épidémique​, c’est pourquoi je demande aux Français de rester particulièrement vigilants, actifs, contre le virus », a averti ce jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran sur France Inter, qui ne « veut plus confiner le pays ». Il s’agit d’indicateurs « non pas inquiétants, mais d’attention particulière » de reprise, comme le nombre d’appels à SOS Médecins, au Samu et d’admissions à l’hôpital, a-t-il détaillé. Même constat en régio, où L’Agence régionale de santé explique rencontrer « des signaux faibles faisant état de nouveaux cas de Covid-19 ». Et en Aquitaine, l’Agence régionale de santé alerte sur «  une évolution inquiétante de l’épidémie », avec une dizaine de foyers épidémiques identifiés.

Accélération de l’obligation de porter un masque dans les lieux clos

Face à cette hausse des nouveaux cas de Covid-19 et pour éviter une deuxième vague, le gouvernement a décidé de rendre le port du masque obligatoire dans les lieux clos à compter du 1er août. Avant d’accélérer encore la cadence ce mercredi. A l’occasion de son discours de politique générale devant le Sénat ce jeudi, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que le décret rendant le port du masque obligatoire entrerait finalement en vigueur «  dès la semaine prochaine ».

Mais déjà, le gouvernement a demandé au préfet de Mayenne de mettre en place « l’obligation de port du masque » dans les lieux publics clos « sans attendre », a affirmé jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran. Dès mercredi, Jean-Francis Treffel, préfet de la Mayenne, a signé un arrêté à effet immédiat rendant obligatoire le port du masque dans les lieux publics clos de six communes du département, dont Laval, a annoncé la préfecture jeudi.

Des campagnes de dépistage massif

Afin de ne pas passer à côté de nouveaux clusters, des campagnes de dépistage massives ont été lancées, en particulier dans les zones où le virus circule plus activement. En Mayenne, « nous augmentons massivement la capacité de tests sur place », avec à Laval quatre « drive-tests » accessibles à tous « même sans ordonnance », a indiqué le ministre de la Santé.

Olivier Véran a également affirmé avoir fait envoyer « 1,5 million d’ordonnances de diagnostic » dans la région Ile-de-France, et autorisé les techniciens de laboratoires à réaliser des prélèvements pour faire face à la hausse des demandes. « Il y a un grand nombre de Franciliens qui souhaitent partir en vacances et qui veulent se faire tester avant de partir, ce qui veut dire qu’il y a un afflux massif de personnes qui veulent accéder aux laboratoires depuis quelques jours », a souligné Olivier Véran. Il y a donc un « besoin de ressources humaines, de bras, pour faire autant de tests PCR (par écouvillons) qu’il y a de demandes ». L’aéroport de Roissy est notamment capable de réaliser jusqu’à « 2.000 personnes par jour », affirme-t-il. Et sur leurs lieux de vacances, les Français, « où qu’ils soient, auront la possibilité de se faire tester », a assuré le ministre, qui préfère « convaincre » à faire des examens que de « contraindre ».

Source 20 MINUTES.

Pourquoi le port du masque va être rendu obligatoire dans les lieux publics clos…?

Cette obligation sera effective dès la semaine prochaine, a déclaré jeudi matin, 16 juin, le premier ministre.

Des visiteurs masqués, dans la file d’attente du musée du Louvre, le 6 juillet, à Paris.

Jugés inutiles pour tous il y a quelques mois, les masques seront finalement obligatoires dans «les lieux publics clos» dès «la semaine prochaine», a déclaré jeudi matin le premier ministre Jean Castex. Lieux concernés, sanctions: l’annonce soulève plusieurs questions.

Pourquoi imposer le masque?

«Nous avons des signes que ça repart», a affirmé le président de la République lors de son entretien télévisé mardi. Le virus Sars-CoV-2 circule toujours et les autorités sanitaires mettent en garde contre un relâchement général du respect des gestes barrières. Or ceux-ci restent indispensables, notamment en milieux clos où ont été observés plusieurs épisodes de superpropagation du virus. Une étude menée en Chine a ainsi constaté que sur 318 clusters recensés dans 120 villes, un seul s’était produit en extérieur, suggérant que «le partage d’un espace intérieur est un risque majeur d’infection».

Le partage d’un espace intérieur est un risque majeur d’infection.

D’autre part, on sait désormais que les personnes asymptomatiques peuvent en contaminer d’autres même sans tousser, et que le virus peut probablement se transmettre par aérosols, ces particules que nous émettons en parlant ou en respirant et qui peuvent parcourir des distances plus grandes que le mètre de distanciation sociale recommandé actuellement.

● Quels lieux clos seront concernés?

On ne sait pas précisément ce que le président entend par «lieux publics clos». Ce n’est pas un terme juridique bien défini. «Il va y avoir un travail assez rapide de définition» pour savoir «de quels lieux publics on parle» , a ainsi indiqué Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, sur BFMTV. Jean Castex a précisé, au cours d’un entretien avec des lecteurs du Parisien réalisé mardi, que le port du masque serait obligatoire dans «les commerces et les lieux recevant du public» clos. La loi du 9 juillet organisant la sortie de l’état d’urgence sanitaire permet au premier ministre de réglementer par décret «l’ouverture au public, y compris les conditions d’accès et de présence, d’une ou de plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion, à l’exception des locaux à usage d’habitation».

Or ces établissements recevant du public (ERP) sont pour le coup listés sur le site service-public.fr, ce qui servira sans doute de base de travail au gouvernement: établissements de santé, préfectures, bibliothèques, commerces et centres commerciaux, salles de sport, lieux de culte, salles de spectacle, hôtels, musées… En revanche, «une entreprise non ouverte au public, mais seulement au personnel, n’est pas un ERP», précise le site de l’administration. Les entreprises «doivent gérer au cas par cas, en fonction des situations», a confirmé le premier ministre. Pour rappel, le non-respect du port de masque est déjà passible d’une contravention de 135 euros dans les transports en commun.

● Quand cette obligation entrera-t-elle en vigueur?

Mardi, le président de la République avait annoncé que cette mesure serait effective à compter du 1er août. Des voix se sont toutefois élevées pour critiquer ce délai. Car si le port du masque permet de ralentir la propagation de l’épidémie, pourquoi attendre? Le préfet de la Mayenne, Jean-Francis Treffel, a pour sa part signé mercredi un arrêté, à effet immédiat, le rendant obligatoire dans les lieux publics clos de six communes du département, dont Laval, alors que le département a dépassé légèrement le seuil d’alerte avec 50,1 nouveaux cas pour 100.000 habitants détectés en sept jours.

«Notre volonté est d’aller le plus rapidement possible», avait assuré Gabriel Attal mercredi. Finalement, le premier ministre a réduit le délai, annonçant ce jeudi devant les sénateurs que la mesure serait effective dès la semaine prochaine. leporte-parole du gouvernement a toutefois rappelé le «travail juridique et technique en cours». Il faut d’une part définir les «lieux publics clos», mais aussi préparer la mise en place de cette décision sur le terrain. Qui pourra sanctionner? À quelle hauteur? L’amende sera-t-elle systématiquement pour le client ou pour le propriétaire des lieux? Pour toutes ces questions, la balle est dans le camp de l’Intérieur, explique-t-on au ministère de la Santé. «Il y a ensuite tout le travail de logistique, a pour sa part expliqué mardi le ministre Olivier Véran. D’où viennent les masques? Comment s’assurer que les Français en disposent? Nous devons pouvoir répondre à ces questions, et cela nécessite donc d’avoir quelques jours.»Quoi qu’il en soit, le gouvernement le répète: ce n’est pas parce que l’obligation n’est pas encore gravée dans le marbre qu’il faut attendre pour adopter le réflexe du masque. Avec les précautions d’usage: se laver les mains avant de le mettre et après l’avoir ôté. Éviter de toucher l’avant du masque et bien s’assurer qu’il couvre le nez, la bouche et le menton.

● Aura-t-on assez de masques?

Olivier Véran a expliqué au début du mois que la consigne était désormais de «décentraliser» les stocks de masques, notamment parce que «la logistique pour les répartir sur le territoire prend trop de temps». Chaque entreprise est appelée à avoir dix semaines de stock pour ses salariés. Le ministère de la Santé assure de son côté toujours recevoir les livraisons de plus de 3 milliards de masques sanitaires commandés fin mars et destinés en priorité aux soignants. Bercy encadre pour sa part la production des masques grand public dans laquelle s’étaient lancées quelque 400 entreprises textiles françaises, avec «22 ou 23 millions» d’invendus actuellement, selon Yves Dubief, président de l’Union des industries textiles.

Source LE FIGARO.

Coronavirus – Mayenne… : le masque sera obligatoire dans les lieux clos « d’ici lundi ou mardi »…

Le virus circule toujours en France.

Dans l’Ouest, le nombre de cas a augmenté en Mayenne, mais aussi dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine.

Une jeune femme portant un masque de protection, à Paris, le 2 mai 2020.

Le préfet de la Mayenne a pris ce jeudi un arrêté rendant obligatoire dès à présent le port du masque dans les espaces publics clos de six communes. Cette mesure entrera en vigueur « d’ici lundi ou mardi » dans tout le pays, annonce le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran.

La situation en Mayenne est problématique, a déclaré ce jeudi matin le ministre de la Santé Olivier Véran. Le préfet du département a immédiatement pris un arrêté pour rendre obligatoire le port du masque dans les lieux publics fermés de six communes (Laval et sa périphérie).

– En Bretagne, 110 nouveaux cas ont été confirmés entre le vendredi 10 et le mercredi 15 juillet.

– En Nouvelle-Aquitaine, la propagation du Covid-19 marque une évolution inquiétante, a déclaré ce jeudi l’Agence régionale de Santé (ARS).

– Jean Castex, Premier ministre, a annoncé ce jeudi matin que le port du masque serait rendu obligatoire pour tout le territoire français dès la semaine prochaine dans les espaces publics clos. Et non pas le 1er août comme initialement prévu.

Source OUEST FRANCE.

Poitiers : des salariés d’une association protestent contre les masques périmés…

Une cinquantaine de salariés de l’Association pour la Promotion des Personnes Sourdes Aveugles et Sourdaveugles (APSA) a manifesté à Poitiers devant le siège de la structure pour dénoncer la mise à disposition de masques périmés.

Poitiers : des salariés d’une association protestent contre les masques périmés. © Romain Burot - France Télévisions

Ils sont une cinquantaine à avoir répondu au préavis de grève déposé par le syndicat SUD devant le siège de l’APSA 86 (l’Association pour la Promotion des Personnes Sourdes Aveugles et Sourdaveugles) à Poitiers. Ces salariés de cette structure qui emploie 450 personnes au sein de 13 établissements pour enfants et adultes fustigent la gestion de la crise sanitaire par leur direction.

Le 25 mai dernier, les employés reçoivent des masques après la détection d’une personne suspectée d’avoir contracté le Covid-19. Parmi les masques, des modèles chirurgicaux périmés depuis janvier 2019 et des masques FFP2 périmés depuis… 2007.

« Ce qui nous mobilise en tant que travailleurs sociaux, c’est la mise à disposition très tardive de masques pour pouvoir faire notre travail d’accompagnement avec les personnes en situation de handicap sensoriel. Nous avons attendu longtemps pour en avoir. Maintenant que nous en possédons, nous nous rendons compte qu’ils sont périmés. Avec un masque FFP2, une employée a même ressenti une gêne et a eu de la toux. La barre de mousse était totalement détériorée » déplore Isabelle Blanchet, déléguée SUD APSA 86.

De son côté, la direction de l’APSA 86 rejette la faute sur l’ARS (Agence Régionale de Santé) : « Nous avons toujours tout mis en œuvre pour assurer la sécurité de nos résidents et nos salariés durant la crise du Covid-19. Tous les masques chirurgicaux qui ont été distribués ont fait l’objet d’un contrôle de conformité en liaison avec l’ARS qui en a autorisé la distribution. »

Mais l’origine de la colère des manifestants ne vient pas que des masques. Le syndicat SUD dénonce aussi une politique managériale répressive ainsi qu’une répression syndicale. « Le directeur général de l’APSA a mis en procédure de licenciement la directrice du pôle adulte sans raison. Quant au dialogue avec les syndicats, il y a un manque de respect à notre égard, comme la mise à disposition de locaux vétustes » fustige la syndicaliste Isabelle Blanchet. Sur ces dernières accusations, la direction n’a pas souhaité réagir.

Cette manifestation masquée a porté ses fruits : le syndicat a obtenu une audience avec le directeur général et le président de l’association mercredi prochain.

Source FR3.

Pour le remercier de son aide pendant la guerre, la Corée envoie des masques à un vétéran …

Fin avril, un habitant de Danjoutin ayant participé à la Guerre de Corée dans les années 1950, a reçu une lettre de l’ambassadeur de Corée.

Pour s’enquérir de sa santé et, surtout, lui offrir des masques en guise de reconnaissance.

Pour le remercier de son aide pendant la guerre, la Corée envoie des masques à un vétéran

Michel Ozwald, bientôt 88 ans et veuf depuis quelques mois, respecte scrupuleusement les consignes sanitaires. Mais il ne peut s’empêcher de grogner en voyant « tous ces vieux mourir dans les Ehpad ». Il a ses opinions, ne s’en cache pas. Mais il a surtout le sens du devoir. Celui-là même qu’il a appris en servant dans l’armée jusqu’en 1985. Une carrière militaire commencée à 18 ans, lorsqu’il s’est engagé pour fuir une jeunesse de misère, lui l’enfant de l’assistance publique rejeté partout où il allait.

Deux années au front en Corée

En 1951, il embarque pour la Corée. La guerre fait rage entre le Nord, communiste, et le Sud, soutenu par les Nations Unies. Michel Ozwald fait partie du bataillon de l’ONU, composé d’un peu plus de 3 000 soldats français. « J’étais un jeune sergent et je n’avais pas peur de mourir, parce qu’à cette période-là, la vie ne représentait pas grand-chose pour moi », se souvient l’octogénaire, qui reçoit dans sa petite maison de Danjoutin.

« ))

Après deux années passées au front, « souvent dans un froid extrême », Michel Ozwald quitte la Corée comme sergent-chef, à seulement 20 ans. De cette époque, il a gardé des souvenirs précis mais lointains. Plus d’un demi-siècle est passé. Pourtant, les Coréens ne l’ont pas oublié. En effet, chaque année, Michel Ozwald reçoit une boîte de chocolats. Deux fois, il a même été invité en Corée du Sud, tous frais payés. Sans compter la venue de la télévision coréenne, l’année dernière, pour un reportage.

« J’étais ému en lisant ce courrier »

Et, fin avril, en relevant son courrier, le Danjoutinois est tombé sur « une belle lettre » envoyée par l’ambassadeur de Corée. « Notre gouvernement porte une attention toute particulière à la santé des vétérans de la Guerre de Corée en ces moments délicats », écrit Jong-moon Choi. Alors, au nom de la République de Corée, l’ambassadeur donne cinq masques chirurgicaux à tous ses anciens combattants. Partout en France, mais aussi dans d’autres pays, comme en Belgique.

Pour le remercier de son aide pendant la guerre, la Corée envoie des masques à un vétéran

Michel Ozwald est un des bénéficiaires. « C’est formidable. J’étais ému en lisant ce courrier. Ces gens-là pensent encore à ceux qui ont combattu pour eux, je trouve ça exceptionnel », sourit-il, pas peu fier de cette reconnaissance qui lui a si souvent été refusée au début de sa vie.

L’anecdote fera sourire ou grincer des dents, au choix. Mais l’histoire est ainsi faite et veut que les masques coréens soient arrivés chez le vétéran avant les masques distribués par le Département. Entre les deux, près de 10 000 kilomètres.

Source EST REPUBLICAIN.

Le masque chez le coiffeur, quelle galère…

Chez le coiffeur et dans les boutiques, une partie des Français se sont offerts des menus plaisirs lundi au premier jour du déconfinement, après 55 jours de réclusion forcée.

Mais le masque chez le coiffeur, vous avez déjà testé ? Nous oui, et ce n’est pas vraiment approuvé…

Le masque chez le coiffeur, quelle galère...

Lundi 11 mai, 10 heures. « Vous êtes de retour, bienvenue! » « C’est nous qui vous souhaitons la bienvenue, nous sommes si contents de vous revoir ! »

Dans ce salon de coiffure situé près de Paris, Corinne, la patronne, arbore un grand sourire. Enfin, c’est ce qu’on imagine. Car Corinne, comme ses quatre employés, porte un masque et des lunettes de protection.

Après deux mois de fermeture à cause du Covid-19, les caisses sont vides et il faut se réorganiser. Plus personne ne nous prend notre manteau en arrivant. On ne nous sert plus de café; on ne plus non plus plus patienter en lisant un magazine people, qui irait de main en main.

Fauteuils, tablettes et matériel sont désinfectés après chaque passage. Les peignoirs sont nettoyés rapidement à 60°.

Et surtout, on doit porter un masque, c’est obligatoire en ce lieu de contacts. Mais le masque chez le coiffeur, vous avez déjà testé ?

Du cellophane autour des élastiques

Heureusement, on a eu deux mois pour voir ce qui n’allait pas dans notre coupe, car il n’est pas facile d’expliquer à la coiffeuse ce qu’on souhaite en se voyant à moitié dans le miroir.

Pour les couleurs, c’est la galère. Ma voisine confirme. Soucieuse de ne pas vouloir tâcher le nouvel accessoire de mode de sa cliente alors qu’elle applique le produit, une jeune coiffeuse lui retire les élastiques de son masque autour des oreilles et le colle avec un ruban adhésif. « J’ai vu ça sur des tutos pendant le confinement' », lui confie-t-elle.

Mais rien n’y fait : le ruban adhésif ne tient pas et la cliente doit plaquer son masque contre son nez et sa bouche… à l’aide de ses mains.

Finalement, comme la couleur nécessite 35 minutes de pose, la coiffeuse met du cellophane autour des élastiques. « Il y a encore des ajustements à faire… », rient-elle ensemble. Sans parler de la difficulté de baisser les yeux pour bien travailler avec un masque parfois XXL.

Le sèche-cheveux glisse à cause des gants

Au bac à shampoing, il faut enlever son masque. Et le remettre pour se faire coiffer. Résultat, on le manipule plusieurs fois, alors qu’on est censé ne pas le toucher ! « Je crois que je ne vais pas tenir toute la journée avec ces lunettes! Je ne sais pas comment font mes collègues », complète ma coiffeuse, qui n’arrête pas non plus de toucher son masque. Son sèche cheveux glisse aussi avec les gants de protection. « Tu peux les enlever si tu veux! », lui lance, désespérée, la patronne.

Enfin, les coups de ciseaux frôlent les élastiques du masque. Mais finalement, tous les clients repartent ravis de cette coupe de printemps.

Les hommes sont venus en nombre

Lundi, ce salon de coiffure, comme partout en France, a été pris d’assaut par ceux qui n’en pouvaient plus de leurs bouclettes ou de leurs cheveux blancs. Certains salons ont même ouvert à minuit 01 et affichaient complet toute la nuit !

Des hommes sont venus en nombre. « Il faut vraiment rafraîchir tout cela! » Ceux qui se sont présentés sans rendez-vous pouvaient être pris entre deux clientes, car « c’est la technique sur la femme qui prend le plus de temps », explique une autre coiffeuse. Et les femmes, évidemment, étaient au rendez-vous. Dans ce salon, les horaires d’ouverture ont été élargis afin de recevoir le maximum de clients tout en respectant la distanciation physique.

Les coiffeurs, comme les autres professions, ont dû s’adapter pour cette rentrée qui ne ressemble à aucune autre. Pas simple. Et tout le monde s’accorde sur le fait que « ce n’est que pour un temps ». C’est ce qu’on espère.

Source EST REPUBLICAIN.

VIDEO. Amputé des 4 membres, Théo Curin nous montre, avec humour, comment mettre un masque…

Avec le déconfinement, nous allons tous devoir apprendre à mettre un masque.

Un geste technique que le champion Théo Curin, amputé des 4 membres, vous propose de maîtriser grâce à une vidéo pleine d’humour postée sur les réseaux sociaux.

Dans une vidéo publiée par Paris 2024, Théo Curin parvient sans difficulté à enfiler un masque. / © Capture écran tweeter Paris 2024

Plus de 30 000 vues en 3 heures. La vidéo mise en ligne par l’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 fait le buzz. Dans cette courte vidéo, Théo Curin, nageur amputé des 4 membres, apparaît et nous montre comment mettre un masque en tissu afin de se préparer au déconfinement. Marie Portolano, journaliste, assure le commentaire et dit en voix off : « Alors comment bien mettre un masque ? C’est le champion de natation Théo Curin qui va nous le montrer aujourd’hui. On peut admirer ce masque réalisé à partir d’élastiques de slip de bain il me semble, l’élégance à la française ». Théo parvient à mettre correctement les élastiques sur ses oreilles. Marie Portolano commente les actions sur le ton d’une journaliste sportive commentant un match de football : « C’est exactement ça qu’il faut faire, bravo Théo. Théo c’est pas le gars qui tire le maillot aux abords de la surface : c’est pas Di Meco, Théo ! On me dit à l’oreillette qu’il n’a jamais mordu dans le couloir de nage d’à-côté, bravo ». Le nageur retire parfaitement bien le masque par la suite : « C’est parfaitement exécuté, c’est magnifique » lance Marie Portolano. La vidéo se conclut par le message suivant : « Un geste bien maîtrisé peut tous nous faire gagner ».

https://twitter.com/i/status/1258688388376530945

Dans les coulisses du tournage

Théo Curin, qui habituellement s’entraîne dans les bassins de Vichy dans l’Allier, raconte comment la vidéo a été réalisée : « C’est une idée de Paris 2024. J’ai la chance de faire partie de la commission des athlètes de Paris 2024 et j’assiste à la progression de tout ce qui se met en place pour les JO. On m’a demandé il y a quelques jours si j’étais d’accord pour faire une vidéo avec eux afin d’inciter les gens à porter un masque pour le déconfinement, et de préférence en tissu. C’était un peu particulier, il fallait être rapide et tourner chez soi. Malheureusement avec le confinement, on ne pouvait pas faire venir une équipe de tournage. J’ai dû faire cela avec un réalisateur, via une webcam et mon père qui filmait au portable. Au final on a fait un truc plutôt cool et qui cartonne sur les réseaux sociaux. J’ai des retours de Paris 2024 et ils sont tous super contents. Je suis ravi de participer à ma manière à ce déconfinement ».

Faire passer un message

Avec cette vidéo, le nageur handisport met sa notorité au service d’une cause. Il explique : « Il faut jouer de ça. Je trouve cela normal. C’est ma manière de remercier ceux qui travaillent pour nous : on parle des médecins, par exemple. J’ai la chance d’avoir une petite communauté qui me suit sur les réseaux sociaux et du coup c’était à moi de faire passer un message pour les masques ».

« Je me suis éclaté à faire ça et je trouve la vidéo top »

Pour Théo, pas d’excuse, valide ou pas, chacun doit savoir mettre un masque pendant le déconfinement. Il souligne : « J’ai trouvé le commentaire super cool. Paris 2024 a eu une super idée en tournant cela avec de l’humour. J’ai trouvé sympa qu’ils me demandent de mettre un masque, car évidemment je ne le mets pas de la même façon qu’une personne lambda. Cela prouve que l’on peut mettre un masque, on n’a aucune excuse, de la bonne manière, même en ayant une différence. Je trouvais le message super cool et tourné avec de l’humour. Je me suis éclaté à faire ça et je trouve la vidéo top. C’est juste génial ».

Pas encore de certitude pour la reprise de l’entraînement

Théo Curin vit toujours le confinement en famille, en Lorraine. Il ne sait pas encore pour l’heure quand il pourra reprendre le chemin de l’entraînement en piscine : « Je vis encore le confinement comme au début mais évidemment j’ai encore plus hâte de retrouver mes proches, de revoir mon coach. Je suis un peu impatient même s’il va falloir reprendre progressivement les choses. Je ne vais pas revoir tout le monde tout de suite, y compris mes grands-parents. Je vais prendre encore pas mal de précautions. La priorité est de voir mes proches et ça va me faire beaucoup de bien, comme tout le monde. Je ne sais pas encore quand je vais retrouver les bassins, ça reste un grand mystère. A Vichy ça reste encore un peu compliqué et incertain. Je suis dans les starting-blocks ». Avec cette vidéo postée pendant le confinement, Théo Curin montre une fois encore son grand sens de l’humour et marche sur les traces de Philippe Croizon, lui aussi amputé des 4 membres, très prolifique sur les réseaux sociaux avec de nombreuses vidéos humoristiques.

Source FR3.