Calvados : Une mère demande que les deux millions d’euros légués à sa ville soient investis pour les personnes à mobilité réduite…

La ville de Falaise (Calvados) a accepté un legs de plus de deux millions d’euros d’une habitante décédée.

La maman d’un enfant polyhandicapé souhaite que cette somme d’argent soit notamment utilisée pour améliorer le quotidien des personnes à mobilité réduite.

Calvados : Une mère demande que les deux millions d’euros légués à sa ville soient investis pour les personnes à mobilité réduite...

 

C’est l’histoire d’une commune au sud de Caen, Falaise ( Calvados), qui multiplie les jackpots, sans jouer. Elle vient d’hériter de plus de deux millions d’euros d’une femme centenaire, décédée en avril. Après des mois de démarches administratives, la nouvelle a été dévoilée en décembre, en conseil municipal, raconte France 3.

La donatrice, Denise Lecourt, qui a désigné la ville comme légataire universelle, n’a pas posé de conditions à l’utilisation de cet argent (des assurances-vie et des biens immobiliers), outre l’entretien du caveau familial.
Cinq ans auparavant, une autre habitante de la commune, Thérèse Cuvigny, 94 ans, était décédée elle aussi après avoir couché Falaise sur son testament et fait de la ville l’unique bénéficiaire des ses trois assurances-vie (1,24 million d’euros tout de même). Elle avait fait de même : un cadeau, sans contrepartie. A l’époque, l’argent avait notamment permis de financer la « baisse de deux points de la taxe foncière ». Le cadeau de Denise Lecourt – qui représente 10 % du budget annuel de la ville ! – n’aura peut-être pas uniquement un avantage fiscal. Une maman d’un enfant de 15 ans atteint d’une maladie génétique dégénérative vient d’interpeller le maire,  dans Ouest-France.

Pour favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap

Estimant avoir son mot à dire quant à la future utilisation de ce pactole, elle souhaite qu’il soit notamment utilisé pour améliorer le quotidien des personnes à mobilité réduite. Elle demande l’installation « d’une plateforme balançoire adaptée dans un parc ou une aire de jeux de la ville » ou encore « des descentes de trottoirs ». En résumé, que cet argent « contribue à l’inclusion de ces personnes, des citoyens à part entière ».

Contacté par le quotidien régional, le maire admet que Falaise « a pris beaucoup de retard dans ces problématiques comme toutes les villes en France », mais ne s’avance pas encore pour fixer des réalisations. Tout simplement car la Ville ne dispose pas encore de « l’ensemble des deux millions d’euros », justifie-t-il, car des biens immobiliers de Denise Lecourt ne sont pas encore vendus.
Source 20 MINUTES.

Alzheimer : avoir un proche à l’écoute permet de ralentir le déclin cognitif…

D’après une nouvelle étude, avoir un confident permettrait de freiner le vieillissement cérébral et ainsi de lutter contre les troubles cognitifs. On vous explique.

Alzheimer : avoir un proche à l’écoute permet de ralentir le déclin cognitif...

 

« Qu’un ami véritable est une douce chose », disait Jean de La Fontaine. De nombreuses études ont déjà montré les bienfaits de l’amitié, et plus largement des relations sociales, sur notre bien-être, aussi bien physique que psychologique. Mais ce n’est pas tout. Selon une récente étude, publiée dans la revue JAMA Network Open, le simple fait d’avoir une personne à qui se confier permettrait de prévenir le déclin cognitif en freinant le vieillissement cérébral.

Quatre ans en moins

Pour mener à bien leur étude, des chercheurs de la faculté de médecine NYU Grossman School de New York ont analysé les données de santé de près de 2171 participants, âgés en moyenne de 63 ans. Au cours de ces travaux, les volontaires ont été amenés à répondre à différentes questions portant sur leurs relations sociales. Les scientifiques ont également pris en compte leur niveau d’éducation ainsi que la présence ou non de symptômes dépressifs. Neuf mois après le début des recherches, les participants se sont livrés à toute une série d’examens (IRM cérébrale, tests neuropsychologiques). Résultat, les personnes n’ayant pas la chance d’avoir un proche à qui se confier présentaient un âge cognitif de quatre ans de plus que les autres, bien entourés. Or, on le sait, le vieillissement cérébral est la première cause des troubles cognitifs voire de maladies neurodégénératives comme Alzheimer.

« Ces quatre années peuvent être incroyablement précieuses. […] Chacun peut ainsi prendre de bonnes résolutions, pour soi-même ou pour ses proches, afin de tenter de ralentir le vieillissement cognitif ou d’empêcher le développement des symptômes de la maladie d’Alzheimer, ce qui est d’autant plus important étant donné que nous n’avons toujours pas de remède contre la maladie », explique le Dr Salinas, professeur de neurologie et auteur de l’étude. Compte tenu des résultats de ces travaux, les auteurs de l’étude appellent les médecins à considérer davantage les antécédents sociaux des patients lors du diagnostic et/ou du traitement. D’autres études seront nécessaires pour en savoir plus. En attendant, restez entourés !

Source FEMME ACTUELLE.

Santé cardio-vasculaire : tout se joue à 40 ans !…

Une alimentation saine et une activité physique régulière à la quarantaine permettent de prévenir les troubles cardiovasculaires.

Santé cardio-vasculaire : tout se joue à 40 ans !

 

Mieux vaut tard que jamais, même à 40 ans ! D’après une étude publiée dans The Journal of the American Heart Association, avoir un mode de vie sain à cet âge est une manière de prévenir efficacement l’apparition de problèmes de santé plus tard. Cela passe par la pratique régulière d’une activité physique et une alimentation saine. Aux États-Unis, il est recommandé de pratiquer au moins 75 minutes d’activité intense chaque semaine, ou 150 minutes d’activité modérée. Depuis plusieurs années, les autorités de santé conseillent de suivre ces deux recommandations pour être en bonne santé. Celles-ci ont été le point de départ de cette nouvelle étude : faut-il faire du sport et manger sain pour réduire significativement les risques cardiovasculaires ? Ou suivre une seules de ces recommandations suffit ?

Quelles sont les habitudes des quadragénaires ?

Pour répondre à cette question, ils ont utilisé les données d’une étude sur la santé cardiaque, démarrée dans les années 1950, dans le Massachusetts. Au total, les chercheurs ont recueilli des informations concernant plus de 2300 adultes, âgés de 47 ans en moyenne, et les ont suivi pendant plusieurs années. Pendant leurs recherches, ils ont vérifié dans quelle mesure ils suivaient ces deux recommandations. Sur l’ensemble des participants, 47% avaient soit une alimentation saine soit une activité physique régulière, et 28% avaient les deux.

Qu’est-ce que le syndrome métabolique ?

La deuxième partie de la recherche était consacrée au risque de syndrome métabolique chez ces adultes. Ce n’est pas une pathologie, mais plutôt une combinaison de troubles, souvent associés à un surpoids. La Fédération française de cardiologie (FFC) explique qu’il existe des définitions différentes selon les pays. La Fédération Internationale du Diabète (FID) estime qu’une personne en est atteinte lorsqu’elle présente une obésité abdominale et l’un des facteurs suivants : taux élevé de triglycérides, faible taux de « bon » cholestérol, hypertension artérielle, hyperglycémie. D’après la FFC, 22,5% des hommes sont touchés en France, et 18,5% des femmes.

Adopter mode de vie sain : l’assurance d’une meilleure santé

D’après les conclusions de cette recherche, avoir une alimentation saine et faire du sport régulièrement diminue de 65% le risque d’être atteint du syndrome métabolique, une alimentation saine uniquement réduit le risque de 33%, et la pratique du sport permet à elle seule de baisser le risque de 51%. Or, le syndrome métabolique augmente les risques de maladies cardiovasculaires. « Les professionnels de santé pourraient utiliser ces découvertes pour promouvoir les bénéfices d’une alimentation saine et d’une activité physique régulière auprès de leurs patients et ainsi éviter le développement de nombreuses maladies chroniques aujourd’hui et dans le futur« , conclut Vanessa Xanthakis, autrice de l’étude.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Quand les banques et leurs assurances scrutent votre carnet de santé…

Certaines personnes souffrant d’une maladie ou d’un handicap finissent même par renoncer à leur projet d’emprunt.

Financement -

 

Retrouvez des informations sur l’assurance emprunteur sur le site Handicap Info. Cliquez ici.

Comme environ 58% des foyers français, beaucoup de personnes comptent acheter un bien immobilier. Cet engagement commun dans une vie relève du parcours du combattant pour certaines. Âge, troubles mentaux ou physiques chroniques, cancer, IMC jugé trop élevé sont autant d’obstacles exposant à devoir payer une surprime souvent exorbitante, ou à se faire refuser le prêt ou l’assurance de celui-ci.

Même si l’assurance n’est pas une obligation légale dans la demande d’un prêt immobilier, les banques en font un élément incontournable en cas d’incapacité totale de travail et de décès. La convention AERAS (S’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé), créée en 2007, fait valoir le droit à se faire offrir d’autres possibilités pour assurer le prêt en cas de défaut d’assurance ou de garanties incomplètes pour y souscrire. La loi Lagarde du 1er juillet 2010 permet à chaque personne de signer un contrat d’assurance emprunteur auprès du prestataire de son choix, puis ce texte a été complété par la loi Bourquin du 21 février 2017 autorisant à résilier ce contrat à chaque date d’anniversaire.

Une application mal comprise, voire malhonnête

L’application de la convention AERAS semble cependant avoir ses limites, comme le raconte Hélène. «J’ai une tumeur au cerveau bénigne, mais récidivante. Ce n’est pas quelque chose d’aussi grave qu’un cancer, mais ça ne rentrait pas dans les cases. Je n’ai pas de risques de mourir, ni d’être handicapée, ni de ne pas pouvoir travailler… et pourtant.» Au final, seul son compagnon, à la santé irréprochable, est assuré. «C’est légal, mais pas très rassurant. J’ai songé à faire la démarche a posteriori, mais ayant eu une nouvelle intervention, je ne l’ai pas fait. Je pense refaire la démarche d’ici cinq ans, lorsque le délai de prescription sera dépassé.»

Même constat pour Emmanuel, qui a dû persévérer pour obtenir une assurance de prêt à cause de son IMC élevé et son apnée du sommeil. «J’ai très, très mal vécu cette période car j’ai dû remplir un nombre absurde de documents pour me faire refuser en boucle par les assurances. Ces entreprises en connaissent au final plus sur moi que mes parents. Seule une assurance spécialisée m’a accepté. AERAS est censée nous protéger mais les assurances font ce qu’elles veulent et ont le dernier mot.»

Certaines personnes doivent carrément renoncer à leur projet d’emprunt immobilier, faute de solution: «J’ai un handicap moteur assez lourd et non identifié depuis très jeune, explique Dominique. Je vendais un appartement afin d’en acheter un plus adapté à mes besoins, mais plus cher. Grâce à l’aide de mes parents et mes revenus, je comptais acheter le nouvel appartement de suite, mais j’ai finalement eu besoin d’un prêt relais durant six mois. La banque a refusé à moins d’avoir une assurance en béton. J’ai contacté pas mal de courtiers et de banques. Aucun n’était prêt à m’assurer à cause de mon handicap, à moins de présenter un dossier médical complet avec une batterie de nouveaux tests. Au final, je n’ai obtenu ni assurance ni prêt. J’ai pu heureusement décaler l’achat du nouvel appartement pour qu’il se fasse après la vente de l’ancien, mais j’étais dans le flou pendant quasi un an, ce qui m’a causé pas mal d’ennuis personnels.»

Pour Clair Caillon, courtier d’assurance chez Handi-Assur depuis 1995, le problème n’est pas la convention AERAS mais son application, souvent mal comprise par les personnes emprunteuses sous le stress d’un tel engagement financier, et malhonnête de la part des assureurs. «Les banques ont signé cette convention en connaissance de cause, mais jamais elles n’étudient les garanties alternatives car elles n’en voient pas l’intérêt, et n’ont pas le niveau de compétence. Elles font du travail à la chaîne.»

Le courtier se présente comme «un artisan» ne faisant «que du sur-mesure» pour les personnes à risques aggravés de santé. Il collabore avec des prestataires expérimentés, proposant par exemple «le prêt sur assurance si ça me pète à la figure» et cherche des solutions adaptées à toute personne, sans être pour autant dans «le déni face à la situation de certaines». Un travail discret, mais reconnu, qui gagnerait à être davantage visibilisé, ainsi que celui des dizaines d’agences spécialisées dans ce domaine.

L’importance du droit à l’oubli

Quant au «délai de prescription» évoqué par Hélène, c’est celui du droit à l’oubli. L’association d’adultes guéris du cancer pédiatrique Les Aguerris a signé en mars 2015 un protocole d’accord avec l’AERAS à ce sujet. Anne-Laure, membre du conseil d’administration, nous éclaire notamment sur le questionnaire de santé qui angoisse –à raison– les personnes voulant emprunter, et quand intervient le droit à l’oubli: «L’assureur aura connaissance que vous avez eu un cancer dans l’enfance (mais pas le détail du cancer, pas le détail sur les différents traitements, aucune date précise). Et il ne pourra pas prendre en compte cette information dans son analyse de risque car vous êtes dans le cas du droit à l’oubli. Il ne pourra donc pas vous imposer une surprime ou des exclusions à cause de ce cancer. En revanche, comme c’est le cas pour moi, il pourra éventuellement vous imposer une surprime ou des exclusions de garantie pour des séquelles du cancer ou pour d’autres problèmes de santé connexes.»

Les cancers pédiatriques restent rares (0,5% et 4,6% de l’ensemble des cas de cancers, selon l’OMS en 2015) mais leur fréquence tend à augmenter, notamment dans certaines zones géographiques françaises impactées par la pollution des pesticides. Ce seront donc autant d’adultes qui feront probablement face un jour au parcours complexe d’une demande de prêt bancaire.

Faire la demande d’un prêt immobilier auprès de sa banque quand on a une santé fragilisée est une démarche exigeant de la patience et surtout un bon accompagnement auprès de professionnels spécialisés.

Cependant, les difficultés commencent bien avant pour certaines personnes handicapées, dès l’accès au logement. La militante Elena Chamorro l’illustre ainsi: «Que l’on ne puisse pas avoir accès au sommet du Mont Blanc car on ne peut pas faire de l’alpinisme du fait de sa paraplégie est une chose, mais que l’on ne puisse pas accéder dans les mêmes conditions qu’une personne valide à un logement en est une autre. Dans le deuxième cas, cela relève de choix politiques qui violent les droits fondamentaux des personnes handicapées, qui sont les mêmes, rappelons-le, que ceux des valides.»

Retrouvez des informations sur l’assurance emprunteur sur le site Handicap Info. Cliquez ici.

Source SLATE.