Abus sexuels présumés sur des enfants autistes à Voiron : les familles demandent la réouverture de l’enquête…

Il y a 5 ans, 10 familles d’enfants autistes ont porté plainte contre 3 éducateurs d’un institut spécialisé de Voiron pour abus sexuels.

La justice a classé l’affaire mais les parents ont demandé la réouverture de l’enquête lors d’une audience mardi 8 décembre.

Les faits se seraient produits à l'institut médico-éducatif de Voiron, en Isère.

 

Le couperet était tombé en avril dernier. La justice avait classé sans suite cette affaire de soupçons d’abus sexuels sur enfants handicapés, évoquant un manque d’éléments matériels et la fragilité de la parole des enfants.

Pourtant, les dix familles qui avaient porté plainte contre trois éducateurs de l’institut médico-éducatif des Nivéoles, à Voiron, restaient intimement convaincues que leurs enfants avaient bien été victimes d’abus sexuels. Avec leurs mots, ces derniers avaient dénoncé des viols ou des agressions sexuelles commises par certains éducateurs entre 2012 et 2015 dans l’établissement où ils étaient pris en charge. « Pour les familles c’est une douleur immense, souligne leur avocat Bertrand Sayn. Ils ont constaté les agressions sur leurs enfants et la justice n’a pas été capable d’identifier les auteurs. On ne désespère pas que cela soit fait et c’est pour cela qu’on demande la réouverture de cette enquête« .

Une enquête « pas assez fouillée »

Le 8 décembre, soit sept mois après l’annonce du non-lieu, les parents ont obtenu une audience à la cour d’appel de Grenoble. Leur avocat a notamment dénoncé un prétendu manque de rigueur de l’enquête : « Le parquet n’a pas été suffisamment à l’affût de ses enquêteurs. Les investigations nécessaires n’ont pas été réalisées dans le cadre de l’instruction, ajoute Bertrand Sayn. Toutes les familles sont persuadées qu’au moins l’un des trois éducateurs est directement concerné au regard des paroles de l’enfant qui l’ont nommément visé et au regard des antécédents de l’intéressé. On a un faisceau d’indices important ». En effet, au moment de l’instruction, l’un des trois salariés du centre des Nivéoles avait été mis en examen pour détention d’images pédo-pornographiques.

Durant l’audience, le parquet général s’est prononcé lui aussi en faveur du supplément d’information demandée par les parties civiles. « Au cours des débats, tous les points ont été abordés de manière contradictoire, estime Céline Astolfe, avocate de la Fondation pour l’enfance. Nous avons bon espoir que le dossier soit renvoyé au juge d’instruction  pour poursuivre l’information et faire tout ce qui n’a pas été fait depuis le début de cette affaire ».

« La parole des enfants handicapés est une parole qui compte »

Au-delà de la réouverture de l’enquête, les avocats souhaitent aussi que cette audience permette de mieux prendre en compte la parole des enfants handicapés. « Le handicap, c’est une difficulté pour les enquêteurs, reconnaît Bertrand Sayn. Il faut qu’ils soient armés pour y faire face. La parole des enfants handicapés est une parole qui compte et c’est ça qu’il faut retenir de cette affaire« .

De son côté, l’avocate de la défense n’a pas souhaité s’exprimer. La décision sur la réouverture de l’affaire a été mise en délibéré au 28 janvier.

Source FR3.

Vesoul : une dame de 73 ans malade d’Alzheimer condamnée pour une attestation de déplacement mal datée !

Vendredi 4 décembre 2020, une femme a été condamnée pour défaut d’attestation par le tribunal de police de Vesoul, en Haute-Saône.

Au premier confinement, elle avait été verbalisée pour une attestation mal datée.

Or, cette dame est atteinte d’Alzheimer depuis cinq ans, sa fille est abasourdie.

 

Le procureur a lui aussi demandé la clémence du tribunal, mais il n'y a pas eu de relaxe

« Police et juges à VESOUL : Honteux, détestables, méprisables…. La Rédaction HANDICAP INFO « 

Une dame de 73 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer a été condamnée par le tribunal de police de Vesoul, vendredi 4 décembre 2020. Elle n’avait pas présenté la bonne attestation de déplacement lors du premier confinement au mois de mai, à Luxeuil en Haute-Saône. Sa fille est venue de Paris pour défendre sa mère au tribunal. Face au verdict, elle est encore abasourdie.

Une fille choquée de voir sa mère condamnée, alors qu’elle est malade d’Alzheimer

Le  28 avril 2020, cette femme de 73 ans est allée ses courses au supermarché Auchan de Luxeuil, à 800 mètres de chez elle. Ce jour là, elle avait bien une attestation sur elle, mais pas à la bonne date. Les policiers municipaux ne se sont pas aperçus qu’elle tenait des propos incohérents, et l’ont verbalisée.

Sa fille s’est donc démenée et a contacté la mairie de Luxeuil. Elle a expliqué l’état de sa maman, malade depuis cinq et suivie par un neurologue.

Le maire et le procureur appellent à la clémence, sans succès

Le maire Frédéric Burghard, a confirmé la désorientation de cette dame. Il a même fait passer une consigne à sa police municipale, leur demandant de ne plus mettre d’amende à cette personne. La mise en cause, humiliée, a fini par payer 166 euros : le montant de l’amende majorée,

Durant l’audience ce vendredi, le procureur a lui aussi demandé la clémence du tribunal, mais il n’y a pas eu de relaxe. Cette Luxovienne est donc coupable de défaut d’attestation. La dispense des frais de justice n’apaisera pas sa fille, les frais de justice ayant déjà été payés.

Source FRANCE BLEU.

 

Toulouse : Il reprochait à la SNCF de le faire voyager dans des conditions indignes, un usager handicapé perd son combat…

JUSTICE L’étudiant en fauteuil de 28 ans veut continuer à se battre pour l’accessibilité, partout.

Toulouse : Il reprochait à la SNCF de le faire voyager dans des conditions indignes, un usager handicapé perd son combat

Il raconte des trajets en train entre Toulouse et Paris qui virent au cauchemar parce que la porte des toilettes n’est pas assez large pour son fauteuil. Kévin Fermine, qui reprochait à la SNCF de le faire voyager « dans des conditions indignes », est presque arrivé au bout de son combat judiciaire. Et il n’a pas tourné en sa faveur. La Cour de cassation​ a annulé lundi la décision de la Cour d’appel de Toulouse qui avait condamné la compagnie ferroviaire à verser 5.000 euros de dommages et intérêts à l’étudiant de 28 ans.

« Cette décision, rendue par la plus haute juridiction française, ne fait que renforcer mon sentiment que dans ce pays les personnes handicapées sont considérées comme des citoyens de seconde zone », a réagi le fervent militant pour l’accessibilité.

« Une défaite qui cache une grande victoire »

Son avocat, Pascal Nakache, est plus optimiste : « C’est une défaite apparente qui cache une grande victoire », assure-t-il, affirmant que « la Cour de cassation dit également que la SNCF ne peut se prévaloir d’aucun délai pour mettre en accessibilité [aux personnes handicapées] ses trains ».

Kévin Fermine n’entend pas abandonner sa lutte. Il ira « s’il le faut, devant la Cour européenne des droits de l’Homme ».

Source 20 MINUTES.

Tours : une mère violentait sa fille handicapée pour susciter la compassion…

La prévenue, qui souffrirait du syndrome Münchhausen, a nié les faits. Sa fille a été placée en famille d’accueil.

 

Les nombreuses marques de coups sur le corps de la jeune victime, handicapée, avaient alerté son enseignante. Mardi 10 novembre, une mère a été condamnée par le tribunal correctionnel de Tours (Indre-et-Loire) pour maltraitantes envers sa fille de neuf ans. Elle a écopé de trois ans de prison avec sursis probatoire renforcé, avec obligation de soins. Elle s’est également vu retirer son autorité parentale pour quatre ans.

D’après La Nouvelle République, la prévenue, qui souffrirait du syndrome Münchhausen par procuration, selon une expertise psychiatrique, a nié les faits. « Je n’ai jamais levé la main sur ma fille », a-t-elle déclaré à la cour. Elle aurait agi selon un mode opératoire récurrent, frappant sa fille, inventant des troubles, avant de lui prendre rendez-vous chez le médecin.

Cela « lui procurerait un sentiment d’exception et une certaine compassion », a indiqué la partie civile, selon le journal. L’enfant aurait donc multiplié les allers-retours en soins : sa mère l’aurait conduite onze fois, lors du seul mois de décembre 2012, aux urgences de Tours puis à l’hôpital Necker, à Paris.

En juin dernier, c’est l’enseignante de la jeune victime qui avait effectué un signalement, remarquant, depuis octobre 2017, des bosses sur le corps de la fillette, et ses absences répétées. Cette dernière, qui souffre d’un handicap mental, n’avait pu fournir d’explication. Elle a finalement été placée en famille d’accueil.

Source RTL.

Vannes : l’aire de jeux inclusive de Tohannic vandalisée dans la nuit…

L’espace de jeux adapté aux enfants handicapés, qui fait de Vannes une pionnière en la matière en France, a été dégradé dans la nuit du 10 au 11 novembre 2020.

L’aire de jeux de Tohannic, qui a coûté 500 000 €, a été vandalisée au cours de la nuit du 10 au 11 novembre.

Scène de désolation, à Tohannic, à Vannes. L’aire de jeux inclusive, inaugurée en décembre dernier, a été vandalisée dans la nuit de mardi à mercredi. Cette aire de jeux unique en France permet d’accueillir tous les enfants âgés de 2 à 14 ans, y compris ceux qui souffrent d’un handicap visuel, auditif, moteur ou intellectuel.

« Il y a en permanence du trafic autour de l’étang de Tohannic. Toutes les nuits des jeunes se regroupent autour de l’étang. Ils sont tranquilles, il n’y a pas de lumière », observe une habitante du lotissement voisin.

L’aire de jeux de Tohannic a été vandalisée au cours de la nuit du 10 au 11 novembre.

Deux jeux ont été vandalisés et des blocs de granit entourant l’un d’eux ont été cassés. « C’est affligeant et c’est grave », poursuit la riveraine, en estimant qu’« il est urgent d’éclairer cet espace public ».

L’aire de jeux de Tohannic a été vandalisée au cours de la nuit du 10 au 11 novembre.

En juillet 2019, alors que l’aire de jeux n’était pas encore construite, six arbres fruitiers et deux bouleaux récemment plantés avaient été cassés et arrachés, aux abords de l’étang de Tohannic.

Source OUEST FRANCE.

 

Vaucluse. Un homme de 27 ans condamné pour une agression sexuelle sur une handicapée de 14 ans…!

Un homme de 27 ans a été condamné, vendredi 6 novembre, par le tribunal correctionnel d’Avignon (Vaucluse), à six mois de prison avec sursis pour avoir agressé sexuellement une jeune fille handicapée de 14 ans.

Les faits se sont déroulés en janvier et en juin dernier, à Sorgues.

Placé dans un centre de rétention administrative, le prévenu était absent le jour de son procès (photo d'illustration). OUEST-FRANCE

Le tribunal correctionnel d’Avignon (Vaucluse) jugeait, vendredi 6 novembre, un homme de 27 ans de nationalité algérienne. Il était poursuivi pour une agression sexuelle commise sur une jeune fille handicapée de 14 ans, rapporte La Provence.

Les faits se sont déroulés entre janvier et en juin dernier, à Sorgues. Le prévenu aurait échangé plus de 1 300 SMS avec sa victime. La mère de l’adolescente, placée sous curatelle, s’en était aperçue et avait prévenu sa curatrice.

Expulsé vers les Pays-Bas

Une plainte avait été déposée à la gendarmerie. L’homme aurait aussi embrassé de force l’adolescente. Alors que cette dernière avait déménagé, le mis en cause s’était à nouveau rendu devant chez elle. « Culturellement, il n’a pas compris qu’on ne pouvait pas avoir de relation avec cette jeune fille », a avancé l’avocate de la défense en guise d’explication, selon des propos rapportés par nos confrères.

Le prévenu était absent lors de son procès. Arrivé en France depuis les Pays-Bas et en situation irrégulière, il était vendredi dans un centre de rétention administrative, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Le jeune homme a depuis été transféré aux Pays-Bas, comme le prévoient les accords de Schengen.

Il a été condamné à six mois de prison avec sursis et ne pourra plus se rendre à Sorgues pendant deux ans. Son nom figure désormais au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

Source   Ouest-France  

Saint-Etienne : pour un refus de cigarette, il agresse un homme handicapé au cutter…!

Les faits ont eu lieu mercredi matin sur la ligne 10. Un mineur de 17 ans a été interpellé.

Saint-Etienne : pour un refus de cigarette, il agresse un homme handicapé au cutter

Mercredi vers 10h20, les usagers qui empruntaient la ligne 10 du Soleil, à Saint-Etienne, ont été choqués par une violente agression dont a été victime un homme, porteur d’un handicap, âgée de 26 ans.

Ce dernier, qui se trouvait dans le bus de la Stas, a été apostrophée par un jeune homme : il lui a réclamé de l’argent et des cigarettes.

Une demande à laquelle il n’a pas accédé. Ce refus, semble-t-il, n’a pas été du goût du mineur, âgé de 17 ans.

Ce dernier a sorti un cutter avec lequel il a agressé le jeune homme, lui sectionnant trois tendons à la main droite.

Souffrant d’une plaie profonde et saignant abondamment, la victime a été prise en charge par les pompiers.

Quarante-cinq jours d’ITT

Cette blessure grave lui a valu la prescription de 45 jours d’interruption temporaire de travail. Le violent a réussi à prendre la fuite. Pas pour très longtemps. Une description précise a permis de l’identifier et de le localiser.

Les forces de l’ordre sont allées l’interpeller le lendemain à son domicile. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits, tout en les minimisant : il a expliqué aux enquêteurs que le coup de cutter était parti tout seul et de manière involontaire.

Une version qui n’a évidemment pas convaincu les policiers, qui ont ouvert une procédure judiciaire à son encontre pour violences aggravées.

Le mineur sera présenté ultérieurement au juge des enfants, qui statuera sur son sort.

Source LE PROGRES.

Oise : un couple condamné pour avoir séquestré un jeune handicapé…

Une découverte glaçante. Les pompiers intervenaient initialement pour une tentative de suicide d’un homme de 48 ans à Breteuil (Oise).

Ils ont finalement découvert un jeune homme de 28 ans qui semblait « affamé » et « dénutri ».

Oise : un couple condamné pour avoir séquestré un jeune handicapé

Un couple a comparu lundi à Beauvais pour séquestration et violence sur personne vulnérable. Nicolas, 28 ans, un jeune handicapé mental, ne pesait que 41 kg pour 1m77 lorsqu’il a été trouvé par les pompiers. Les deux prévenus, son père et sa belle-mère, ont été condamnés à quatre ans de détention, avec mandat de dépôt, dont trois ans de sursis pour elle et trois ans de sursis probatoire pour lui, rapporte Le Parisien.

Il « n’est jamais rassasié »

Lors de leur audition, le couple a reconnu partiellement les faits, « une tape sur les fesses, mais pas plus ». Et la séquestration ? « La journée, il était avec moi, complète son père. Il faisait ce qu’il voulait, mais à 23 heures, on l’enfermait pour éviter qu’il aille prendre de la nourriture. » Selon sa belle-mère, Nicolas « n’est jamais rassasié ». Ce à quoi le président du tribunal a répondu : « Vous dites que vous l’enfermiez parce qu’il mangeait trop. Mais il mangeait parce qu’il avait faim. »

Le poids plus qu’alarmant de Nicolas n’est pas la seule trace des sévices subis par Nicolas : ecchymoses, lésions, escarres, traces de brûlures ont été relevés par des médecins.

Source EST REPUBLICAIN.

Le désarroi d’un homme de 88 ans, jugé pour avoir tué sa femme malade d’Alzheimer…

Un homme de 88 ans aux assises pour avoir tué sa femme à coups de couteau…

Le désarroi d'un homme de 88 ans, jugé pour avoir tué sa femme malade d'Alzheimer

Elle « ne me reconnaît pas. Elle cherche son mari ». Un homme de 88 ans est jugé à partir de ce jeudi devant la cour d’assises de Paris pour avoir tué sa femme atteinte d’Alzheimer à coups de couteau.

Le corps laissé plusieurs jours sur le lit

Un matin du printemps 2017, Michel G., à l’époque 85 ans, appelle son médecin. Sa femme est décédée, dit-il, et lui a tenté de se suicider.

Quand le médecin arrive dans l’appartement parisien, il trouve Michel G., très pâle, en pyjama et peignoir. Du doigt, l’octogénaire désigne la chambre où se trouve depuis plusieurs jours le corps de sa femme, allongé sur le lit. Il explique qu’elle est venue vers lui en pleine nuit, armée d’un couteau, ne le reconnaissant pas.

Pour se défendre, affirme alors l’époux à son médecin, il l’a frappée de deux coups de couteau.

Michel G., qui a pris des médicaments, est d’abord hospitalisé. Aux enquêteurs, il parlera ensuite de la maladie de sa femme, depuis plusieurs années, de ses accès de « furie », de l’aide qu’elle refusait, de ses « vous êtes pas mon mari » répétés, un couteau à la main.

« J’ai perdu les pédales »

« Elle était mauvaise, mauvaise, mauvaise », confie Michel G., avant de revenir sur sa première version de la nuit du meurtre.

Sa femme venait de s’endormir après lui avoir demandé une fois encore ce qu’il faisait chez elle et l’avoir insulté. Il s’est levé, l’a poignardée dans le lit alors qu’elle demandait en gémissant « tu veux me tuer ? » Lui pleurait, répétait qu’il était bien son mari, racontera-t-il.

« J’ai perdu les pédales. Je ne voyais pas comment m’en sortir », a-t-il confié.

Le couple, sans enfants, était isolé depuis le début de la maladie de l’épouse il y a plusieurs années, selon le témoignage de leurs rares proches.

146 féminicides en 2019

Les femmes âgées représentent près d’une victime de féminicide sur cinq, avec un mobile principalement lié à la maladie ou la vieillesse. En 2019, selon le gouvernement, 30 femmes et 2 hommes de plus de 70 ans ont été tués par leurs conjoints ou ex-conjoints.

Au moins 58 féminicides se sont produits en France depuis le début de l’année. En 2019, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, soit 25 de plus que l’année précédente, selon les chiffres officiels.

Source EST REPUBLICAIN.

Orléans : deux cardiologues suspendus de leur activité libérale pour des « pratiques abusives »…

Deux médecins du service de cardiologie du Centre hospitalier régional d’Orléans ont été suspendus administrativement de leur activité libérale le 14 août.

Il leur est reproché d’avoir recouru de façon abusive à une opération potentiellement dangereuse.

Les deux cardiologues opèrent au Centre régional hospitalier d'Orléans. Photo d'illustration

Deux cardiologues, qui opèrent au Centre hospitalier régional d’Orléans, ont été suspendus administrativement de leur activité libérale le 14 août dernier, l’un pour un an, l’autre pour six mois, comme l’a confirmé l’ARS jointe par France 3. Selon nos confrères de France Bleu Orléans, une inspection menée en février au sein de l’hôpital a rendu des conclusions « sévères et sans concession » à l’égard des deux praticiens.

Des opérations non justifiées sur des patients à risque

Les deux médecins sont accusés, selon le rapport que s’est procuré France Bleu, de « recours inapproprié à l’angioplastie coronaire ne se justifiant pas et mettant en danger la santé des patients, absence de concertations médicales et réalisation de gestes inappropriés chez des patients très âgés« .

Il leur est plus précisément reproché d’avoir multiplié sans justification des actes d’angioplastie coronaire, une opération sous anesthésie locale qui permet d’éviter les risques d’infarctus en dilatant des artères du coeur bouchées ou trop resserrées, indique France Bleu. Ces opérations, dont le nombre a explosé en quelques années à Orléans, ont été réalisées sur des patients à risques, âgés, parfois même en soins palliatifs.

Outre la suspension de leur activité libérale, les deux médecins se sont également vu interdire de pratiquer des angioplasties coronaires au sein du CHRO jusqu’à nouvel ordre. Le conseil de l’ordre des médecins du Loiret et la CPAM ont été saisis, et les deux cardiologues ont quant à eux contesté en bloc les conclusions du rapport.

Source FR3.