TGS France s’engage dans l’inclusion des personnes en situation de handicap…

Le groupe angevin de conseil aux entreprises lance un programme d’accompagnement au recrutement et au maintien dans l’emploi des salariés en situation de handicap.

TGS France s'engage pour trois ans dans un dispositif d'insertion des salariés en situation de handicap.

 

TGS France s’engage en faveur du handicap. Le groupe angevin de conseil et services aux entreprises met en oeuvre un dispositif sur trois ans visant à favoriser l’insertion dans le monde professionnel des personnes en situation de handicap . En collaboration avec l’Agefiph, TGS France a ainsi établi un diagnostic révélant les besoins et les actions à mettre en oeuvre afin de poursuivre cet objectif.

Six axes ont été définis, portant sur la sensibilisation et la formation des équipes à l’accueil des salariés handicapés, le recrutement, le maintien dans l’emploi, la communication interne et externe, les partenariats avec des Esat et entreprises adaptées, et enfin le pilotage, avec une organisation en réseau et la mise en place d’ambassadeurs locaux. « Il est essentiel d’accompagner dans leur quotidien les collaborateurs grâce à̀ des actions de sensibilisations et de formation sur le handicap. Pour les trois années à̀ venir, nous avons imaginé́ un cadre qui fixe des objectifs et des moyens pour l’ensemble des 130 agences TGS France », détaille Nadège Oger, référente mission handicap au sein de TGS France.

Huit embauches par an, dont trois en alternance

Dès le mois de septembre 2022, près de 300 managers recevront une formation en présentiel sur une demi-journée et l’ensemble des 1.600 collaborateurs aura accès à des sessions d’e-learning. Des journées de sensibilisation sont également planifiées afin d’accompagner les équipes concernées par le handicap d’un collègue pour appréhender et comprendre ses difficultés au quotidien.

« Avec cette mission handicap, nous souhaitons aller chercher des compétences en recrutant sur tout notre territoire des talents, et former nos collaborateurs pour qu’ils soient engagés sur le sujet. Il est essentiel d’accompagner ce déploiement avec cet objectif d’amplifier notre engagement sur des projets sociétaux », appuie Christian Fouchard, président de TGS France. Le groupe inscrit ainsi dans sa feuille de route le recrutement annuel de huit personnes en situation de handicap, dont trois en alternance.

Source LES ECHOS

A la SNCF, un accord sur le handicap très pragmatique…

L’accord collectif signé en janvier à la SNCF, en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap, veut lever un par un tous les obstacles à leur plus grande présence dans toutes les sociétés du groupe.

A la SNCF, un accord sur le handicap très pragmatique

 

C’est une critique récurrente des syndicats : le dialogue social débouche sur de beaux accords, qui ne sont pas réellement mis en place, faute d’irriguer les différents échelons de l’entreprise et d’appropriation par les managers. C’est avec ce souci d’efficacité que la direction de la SNCF et trois (CFDT, UNSA, Sud-Rail) de ses quatre organisations syndicales (sans la CGT) ont signé le 10 janvier le neuvième accord du groupe « en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés ». La SNCF, précurseure, avait signé le premier en 1992.

Le groupe n’a pas à rougir de ses indicateurs : 5,18% de personnes en situation de handicap dans l’effectif, 2% des recrutements en 2021 (1,4% en 2017), soit environ 80 personnes. Mais les situations sont contrastées selon ses sociétés. Depuis la dernière réorganisation, elles sont au nombre de cinq : la maison mère nationale SNCF, à laquelle sont rattachées quatre filiales directes (SNCF Réseau, SNCF Voyageurs, SNCF Gares et Connexions, Fret SNCF).

« Sur les métiers très opérationnels du fret, où le travail est plus physique, parfois de nuit, le taux de recrutement de travailleurs handicapés est de 1,9%, alors qu’il est de 2,4% pour Gares et Connexions, de 2,3% pour SNCF, à qui nous demandons des efforts plus importants », explique le directeur général des ressources humaines, François Nogué. L’objectif n’est pas d’atteindre 6% des effectifs dans chaque société, mais 6% au niveau du groupe, en s’attaquant de façon très opérationnelle à chaque obstacle. « Le principal progrès apporté par cet accord ne concerne pas ses objectifs, mais les moyens qu’on se donne pour les atteindre », analyse le DRH.

Un sujet porté au plus haut de l’entreprise

Premier grand changement : le sujet du handicap est désormais porté au plus haut, par la direction générale du groupe et son DRH. Chacune des cinq sociétés va être dotée de sa propre feuille de route d’ici à l’été, avec des objectifs à atteindre en matière de taux d’emploi, de recrutement, d’accueil d’alternants, d’aménagements de postes, de formation des managers, RH… Ces indicateurs seront présentés chaque année à la direction générale.

« C’est le point le plus important de l’accord : on n’attend pas trois ans, durée de l’accord, pour corriger les trajectoires, souligne Ali Benhadjba, secrétaire régional CFDT Cheminots Pays de la Loire, en charge du suivi du dossier Handicap pour la CFDT. Et le sujet sort de la confidentialité des RH pour engager toute l’entreprise. Les comités de suivi, où les acteurs RH dressaient un constat, sont remplacés par des comités de pilotage, dans lesquels seront présents les décisionnaires. C’est beaucoup plus engageant… » Pour que les indicateurs soient à la hausse, les référents handicap seront tous formés, un audit sur les processus de recrutement devra identifier les biais, les aménagements de poste devront être plus nombreux… L’accord prévoit 18 indicateurs.

Encourager les déclarations de situations de handicap

Deuxième grand chantier : pour atteindre les 6% de travailleurs en situation de handicap dans le groupe, au-delà des actions prévues sur les recrutements, l’accord veut inciter ceux qui ne sont pas déclarés à leur employeur, à le faire. « Parmi les porteurs d’un handicap invisible, beaucoup ne veulent pas le dire, note le représentant CFDT. L’accord prévoit de mettre en place plusieurs niveaux de confidentialité. Nous avons besoin d’approfondir ce point juridiquement, pour être sûrs qu’il n’y aura pas de discriminations entre ceux qui ne parlent de leur handicap qu’aux RH et ceux qui en informent tout le monde. »

L’accord renforce l’intérêt des salariés à déclarer leur handicap, par un accompagnement renforcé. Une étude menée auprès de 6 500 d’entre eux avant le début des négociations avait montré que 46% ressentaient leur handicap comme un frein à leur évolution professionnelle. L’accord prévoit un audit sur les évolutions de carrière des travailleurs handicapés, avec l’engagement ferme de la direction à compenser intégralement les éventuels écarts de salaire. « C’est une grande avancée, qui peut convaincre les personnes de se déclarer », estime Ali Benhadjba. Le nombre de jours de congés accordé pour faire les démarches administratives passe de deux à trois. Les salariés en situation de handicap, s’ils télétravaillent, bénéficieront d’un aménagement de poste à domicile.

Remettre l’individu au coeur des organisations

Enfin, les syndicats se sont battus et ont obtenu que tout projet de réorganisation des entreprises comporte un volet handicap. « La SNCF se transforme beaucoup. Les postes sont de plus en plus élargis et certaines personnes en situation de handicap ont du mal à les occuper, détaille Ali Benhadjba. Des managers affirment qu’ils ne peuvent plus garder certaines personnes et s’en débarrassent par des systèmes de quasi pré-retraite. Ce n’est plus possible. C’est une solution de facilité, il y en a d’autres. » Une commission de maintien dans l’emploi devra rechercher une solution pour reclassement pour tout salarié en situation de handicap qui serait déclaré en situation d’inaptitude.

Cet accord sur le handicap, signé après un accord sur la mixité intervenu en novembre, montre l’implication de la SNCF sur les sujets sociétaux dans l’entreprise. « Nous sommes en train de lancer un programme transverse, « SNCF et moi », qui met le salarié, l’individu et son vécu, au cœur des organisations. Avec dix chantiers opérationnels, qui prennent en compte la famille, l’environnement de travail, la carrière, les engagements sociétaux… conclut François Nogué. Dans un environnement percuté par les crises, les individus ont besoin de protection et de restauration de la confiance. Dans l’entreprise comme dans la société. »

Source L’USINE NOUVELLE.

 

Pour éviter la démence, il faut avoir un but !…

Les personnes qui ont un but dans la vie seraient cinq fois moins susceptibles de connaitre un déclin cognitif handicapant.

Pour éviter la démence, il faut avoir un but !...

 

L’ESSENTIEL
  • Le fait de se fixer un but ou des objectifs réduirait le risque de développer une démence
  • Les programmes de prévention de la démence sont trop souvent axés sur le bien-être en oubliant d’orienter les personnes vers des activités utiles

C’est un peu le sens de la vie… mais cela permettrait par ailleurs de réduire le risque de développer une démence : avoir un but dans l’existence ferait diminuer sous les 20% le risque de déclin de la mémoire et des capacités cognitives. C’est la conclusion d’une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Londres et publiée dans la revue Aging Research Reviews.

Etat d’esprit positif

C’est l’analyse des données de 62 250 personnes âgées vivant partout dans le monde qui a servi de base à ce travail. Les personnes dont les données indiquaient qu’elles avaient un état d’esprit positif reposant sur des objectifs ou des engagements étaient associées à une incidence inférieure de 19% de troubles cognitifs cliniques. Selon l’OMS, ces troubles concernent la dégradation, de la mémoire, du raisonnement, du comportement et de l’aptitude à réaliser des activités quotidiennes.

Cette étude ouvre la voie à un autre regard sur la prévention de la démence : « Les programmes qui vont dans ce sens et qui sont destinés aux groupes à risque sont souvent axés sur le bien-être; or ils pourraient donner davantage la priorité aux activités qui donnent un but et un sens à la vie des gens, plutôt qu’aux activités amusantes « , souligne ainsi le Dr Joshua Stott de l’UCL (University College of London), auteur principal de l’étude.

La maladie d’Alzheimer, la forme la plus commune

C’est, selon, des données issues d’études antérieures, la capacité des personnes à se fixer un but ou des objectifs qui agirait positivement sur leur niveau de stress en réduisant ainsi l’inflammation du cerveau, un des facteurs qui augmentent le risque de démence. Une démence qui est une des causes principales de handicap et de dépendance parmi les personnes âgées. On considère qu’entre 5 et 8% des plus de 60 ans seraient touchés par une forme de démence, la maladie d’Alzheimer étant la forme la plus commune avec 60 à 70% des cas. Dans le monde, la démence clinique pourrait toucher plus de 150 millions de personnes d’ici à 2050.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Comment les échecs peuvent aider les enfants autistes…

Un programme a été lancé par la Fédération française d’échecs pour comprendre comment ce jeu millénaire pourrait aider les enfants atteints de certains troubles. 

Un suivi médical permettra de déterminer si la concentration et la mémoire des enfants connaît une amélioration.

 

Une image élitiste colle à la peau des échecs. Pourtant ce jeu de stratégie pourrait apporter une aide considérable à des enfants handicapés. En effet, cette pratique millénaire aurait un impact positif auprès des enfants touchés par des troubles autistiques, dys et TDAH.

Dans cette optique, la Fédération française d’échecs (FFE) a lancé en mars un programme pour comprendre, grâce à la science, comment les échecs apporteraient des bienfaits à ces enfants. Un programme qui doit durer trois ans. Des résultats positifs permettraient d’intégrer ce jeu à la stratégie médicamenteuse comme le précise Le Parisien (source 1).

S’ouvrir aux autres

« Nous avons remarqué que jouer aux échecs pour un enfant autiste, dys ou avec des troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité peut avoir des effets positifs en termes relationnel, de repérage dans l’espace, de concentration, de sociabilisation car, assez naturellement, ils vont s’ouvrir plus facilement aux autres », détaille Franck Droin, président de la commission Santé, social et handicap de la Fédération française des échecs interrogé par Handicap.fr (source 2).

Alors, pour mieux comprendre l’impact des échecs auprès de ces enfants, des groupes de quatre enfants ont été formés dans quatre spécialisés situés en Ile-de-France et en Guyane comme le rapporte le Parisien. Les éducateurs de ces établissements ont été formés par le maître d’échecs Emmanuel Neiman. Mission ? Enseigner les échecs grâce à 30 sessions hebdomadaires d’une heure.

« Il y a un enjeu de déstigmatisation »

Un suivi médical permettra de déterminer si la concentration et la mémoire des enfants connaît une amélioration. Le Parisien précise que deux centres filmeront les enfants pour observer leur mobilité et l’évolution de leur comportement.

« Il y a un enjeu de déstigmatisation, au-delà des éléments de preuve recherchés. (…) Nous voulons comprendre comment les échecs font appel aux ressources cognitives, peuvent impacter la santé de personnes lourdement handicapées, rompre leur isolement et favoriser l’inclusion », précise Maurice Bensoussan, président de la Société française de psychiatrie et membre de la commission Santé, social et handicap de la FFE, cité par Le Parisien.

Source SANTE MAGAZINE.

Doué-en-Anjou. Avec les Petits Bouchons, les personnes à mobilité réduite peuvent randonner…

Jean-Luc Benoist, président de l’association des Petits Bouchons à Doué-la-Fontaine, et Fabien adhérent bénévole étaient présents pour organiser une importante randonnée le 27 mars dernier.

Christelle, transportée en joëlette grâce aux dons des petits bouchons

 

Quatre-vingts randonneurs, accompagnés d’enfants, ont parcouru l’un des trois circuits proposés, sous un soleil radieux.

Christelle, une personne porteuse de handicap, a pu participer en joëlette. Cette joëlette a été conçue pour permettre aux personnes à mobilité réduite de randonner. Une autre randonnée sera certainement organisée dans un autre secteur dans les six mois à venir. Monique Chasles, de l’association des Petits Bouchons, l’assure : Nous reviendrons l’année prochaine à Doué ».

Elle poursuit : « Randonneurs, gardez vos bouchons, vous nous les déposerez soit dans les dépôts ou lors de la prochaine randonnée. Cette participation est utile pour aider les personnes à mobilités réduites ».

Contact : 06 07 38 18 22, courriel : jean-lucbenoist@orange.fr.

Source OUEST FRANCE.

Tarbes : sport et handicap, tout est possible…

La journée Sport handicap fait son grand retour samedi sous la halle Marcadieu.

L’occasion d’aller à la rencontre de sportifs qui s’accomplissent au sein de clubs très mobilisés avec le soutien de la mairie de Tarbes. 

La plongée sous-marine, c’est aussi accessible aux handicaps à Tarbes.

La plongée sous-marine, c’est aussi accessible aux handicaps à Tarbes.

La neuvième édition de la journée sport handicap se déroule samedi sous la Marcadieu de 10 heures à 17 heures. Au programme, de nombreuses démonstrations d’activités sportives ouvertes aux personnes handicapées.

« La sensibilisation des publics valides est également un objectif visé par cette manifestation. Il s’agit de faire prendre conscience pour favoriser l’inclusion des personnes et des sportifs en situation de handicap » note Elisabeth Brunet, adjointe aux sports.
Cette journée est l’occasion de mettre en lumière ceux qui font le handisport à Tarbes, comme le Club Lamaïlherk Tarbais, qui propose de l’handiplongée.
Depuis 2010, le club accueille des personnes porteuses d’un handicap. « Nous avons 5 handisubs licenciés. On n’en a pas énormément, parce que ça nécessite un moniteur handi formé (moteur et psycho) et une autre personne pour aider. Nous avons beaucoup de demandes », précise le président, Jean-Pascal Vergez. Et les handisubs ont accès à tous les niveaux de plongées.

Du baptême au PESH (formation des plongeurs en situation de handicap) 1, 2 et 3 correspondant à 6,12 et 20 mètres de profondeur. Handicapé et valide sont même mélangés dans les cours : « C’est bénéfique pour les deux parties. Ça ouvre l’esprit à plein de choses », se réjouit le président.

Le club s’investit à 100 %

La différence avec la plongée pour valide, c’est un besoin plus important en encadrants et surtout en matériels. De ce côté-là, le club de plongée donne le maximum, pour que ces moments restent gravés dans les mémoires. « Ils ne pourront jamais être autonomes, mais c’est une semi-autonomie avec du matériel adapté.

Nous avons des combinaisons, des gilets, des masques de plongée et des bouées adaptés par exemple », explique Jean-Pascal Vergez. L’association sportive possède aussi des scooters sous-marins pour faciliter les déplacements et des potences de mise à l’eau dans les piscines du Grand Tarbes et sur leur bateau à Hendaye. Le président du club nous apprend aussi que la Fédération d’Hendaye, ville où le club se déplace régulièrement, a investi dans un bateau avec ascenseur, ce qui devrait « encore plus faciliter l’accès à la plongée », quand on est porteur de handicap.

« On veut montrer que c’est faisable »
Demain, tous les acteurs du Handisport tarbais auront l’occasion de promouvoir leurs activités. Le Club Lamaïlherk Tarbais ne compte pas rater l’évènement : « Notre objectif est de faire découvrir cette pratique. On veut montrer que c’est faisable, à tous les handicapés. Ce n’est pas plus dur que le ski », assure le président du club. La journée sport handicap vous attend nombreux demain, sous la halle Marcadieu de 10 heures à 17 heures.

Source LA DEPÊCHE.

Au CHU de Montpellier, des groupes de paroles pour apprendre à vivre avec la maladie…

Arthrose, diabète, Alzheimer… pour près de 70 maladies, le CHU de Montpellier propose des cursus d’éducation thérapeutique du patient.

Des malades se réunissent autour de soignants pour apprendre à mieux gérer leur pathologie, et aussi la dédramatiser.

Assia Diani a participé au programme dédié à la sclérose en plaques

 

Il y a deux ans, Assia Diani était « au fond du trou ». Tout juste remise d’un très grave accident de la route, elle découvre qu’elle développe une sclérose en plaques. Une maladie qu’elle appréhende bien mieux depuis sa participation à un groupe de parole du CHU de Montpellier. Un parcours appelé « éducation thérapeutique du patient ».

« L’éducation thérapeutique du patient ça consiste à acquérir des connaissances qui permettent au patient de mieux gérer sa maladie chez lui, au quotidien » – Xavier de la Tribonnière

68 maladies chroniques bénéficient aujourd’hui de cette prise en charge. Elle concerne, par exemple le diabète, l’arthrose, Alzheimer, l’asthme ou les addictions. Pour toutes ces maladies de long court, les patients peuvent rejoindre un groupe de parole animé par des soignants.

« L’éducation thérapeutique du patient ça consiste à acquérir des connaissances qui permettent au patient de mieux gérer sa maladie chez lui, au quotidien », explique le professeur Xavier de la Tribonnière, le coordinateur du programme. Ces ateliers gratuits, basés sur le volontariat, abordent aussi bien l’aspect médical (la prise du traitement, les bons gestes, etc.) que paramédical. A commencer par l’acceptation de soi et de sa maladie.

Le CHU de Montpellier précurseur

En dix ans d’existence, le programme a permis d’accompagner près de 4.000 malades à Montpellier. Il s’est également étoffé, à raison de 7 nouveaux parcours ouverts chaque année. Pour poursuivre dans cette direction, le CHU vient de mettre en place une campagne d’affichage intitulée « Je suis grand malade, et alors ? »

Xavier de la Tribonnière, médecin coordinateur du programme.

Un dispositif présenté comme « innovant » et « personnalisé » par Xavier de la Tribonnière, le médecin coordinateur du programme. Selon lui, tout l’enjeu est de « transférer des compétences au patient ». C’est à dire le rendre plus autonome grâce aux conseils de soignants, tout en faisant tomber les tabous liés à la maladie.

Reprendre le contrôle sur la maladie

Après un an et demi de suivi, Assia Diani dit s’être « totalement révélée » lors du cursus d’éducation thérapeutique du patient. D’abord sur le plan médical : « Ça m’a permis de déconstruire certaines croyances sur la maladie, notamment des fausses informations que j’avais pu lire sur internet », explique la trentenaire originaire de Perpignan.

S’ajoute à cela l’acceptation de la maladie : « J’ai quand même un corps balafré après ma vingtaine d’opérations. Des cicatrices un peu partout. Je n’avais plus d’intimité, j’avais même du mal à entretenir une relation amoureuse parce que je faisais un refus de mon corps. J’ai même pris rendez-vous chez tous les tatoueurs de Perpignan pour camoufler ces cicatrices. Mais grâce aux groupes de parole, aux rencontres que j’ai pu faire, j’ai changé de regard. Finalement, je ne me suis jamais faite tatouer, et je n’ai jamais autant aimé mon corps qu’aujourd’hui.« 

Assia Diani veut aujourd’hui passer le témoin. Elle est devenue « patiente experte » c’est-à-dire qu’elle a suivi une formation pour coanimer à son tour des ateliers sur la sclérose en plaques.

Source FRANCE BLEU.

Ehpad : Atteinte d’Alzheimer, Françoise, 92 ans, vit désormais… en colocation…

Brut, partenaire de « 20 Minutes », visite une sympathique structure pour personnes âgées dépendantes.

Ehpad : Atteinte d’Alzheimer, Françoise, 92 ans, vit désormais… en colocation...

 

Alors que le gouvernement a annoncé, suite au scandale des Ehpad Orpea, un «  plan de contrôle des établissements », les alternatives d’hébergement pour  personnes âgées dépendantes ne sont pas légion. D’autant moins quand ces dernières souffrent de problèmes de santé invalidants. La famille de Françoise, atteinte d’ Alzheimer, a heureusement trouvé une solution : la dame de 92 ans vit désormais… en colocation.

Un lieu plus adapté et plus convivial

Il ne s’agit évidemment pas d’une colocation classique puisque si le logement collectif est occupé par Françoise, Salvatore et Marie-Pierre (tous trois malades Alzheimer), ils y sont constamment secondés par des  auxiliaires de vie, l’un d’eux étant même présent « 6 nuits par semaine, selon un système de « loyer contre service » ».

Françoise, elle, a retrouvé sa joie de vivre après une mauvaise expérience en Ehpad : « Ça n’était pas du tout adapté à maman, se souvient Sophie, sa fille. Ici, elle est à la fois en sécurité physiquement, parce qu’il y a une surveillance, et mentalement, parce qu’elle est rassurée ».

Découvrez son nouveau – et convivial – lieu de vie dans cette vidéo de notre partenaire Brut.

Source 20 MINUTES.

TÉMOIGNAGE. Bactérie E.coli – Après le décès de Nolan en 2019, sa mère raconte le calvaire enduré pendant 8 ans : « le plus dur c’était de le voir souffrir »…

Le scandale les pizzas Buitoni qui a éclaté il y a quelques semaines fait écho à une autre affaire, celle des steaks hachés Lidl en 2011.

Parmi les victimes, Nolan âgé alors de 23 mois.

Priscilla Moittié a passé plusieurs jours et nuits à l'hôpital aux cotés de son fils, ici âgé d'à peine 2 ans.

 

Infecté par la bactérie E.coli, il restera handicapé durant 8 ans. Sa mère raconte ces années d’enfer dans un livre sorti au début du mois d’avril.

Ce sont 8 années de calvaire, de combat, de colère, de souffrance, ponctuées de moments de joie, de vie et de force. En l’espace d’une journée, la vie de Nolan, âgé de 23 mois, et celle de ses parents a tourné au cauchemar à cause d’un steak haché infecté par la bactérie E. coli, ingéré lors d’un déjeuner fin mai 2011. Le petit garçon, handicapé à 80%, en est mort 8 ans plus tard en septembre 2019.

Aujourd’hui, avec le scandale des pizzas surgelées Buitoni, ce sont ces huit années qui remontent à la surface pour la mère de Nolan, Priscilla Moittié. Bien avant cette actualité, elle avait décidé de raconter son histoire dans un livre Nolan se repose enfin aux éditions Flammarion, rendant ainsi hommage à son fils et parce qu’elle voulait : « expliquer vraiment tout ce qu’il s’était passé. »

Un déjeuner banal et la vie bascule

Nous sommes donc fin mai 2011 à Maignelay-Montigny dans l’Oise. Priscilla et Mickaël vivent avec leur petit garçon Nolan, âgé de 23 mois. Tous les deux travaillent : lui est maçon, elle, hôtesse de caisse. Nolan est alors gardé par son grand-père au domicile de la famille. Au menu du déjeuner, Priscilla laisse de la purée et du steak haché au congélateur. Des steaks hachés qu’elle avait achetés dans le supermarché où elle avait l’habitude de faire ses courses, à Lidl.

« Quand je suis rentrée le soir, tout s’était passé comme prévu. Très bien, apparemment. En fait, c’était le début du cauchemar, écrit-elle. Tout ce que je peux raconter sur ma vie de famille à partir de ce jour n’a plus rien de joyeux ni de banal. À partir de ce jour, Nolan n’a plus jamais été le même. »

Car dans le steak haché, il y avait une bactérie appelée : Escherichia coli. Ce nom-là aujourd’hui tout le monde le connaît. À cause d’elle, Nolan, a d’abord eu du mal à respirer, puis a ressenti d’affreuses douleurs au ventre, il avait de la diarrhée et du sang dans les selles. Les médecins ont cru d’abord à une bronchite, puis une gastro-entérite. Mais le petit garçon se tordait toujours de douleur et Priscilla savait que quelque chose de plus grave se produisait. « Au début je n’osais rien dire, après tout je n’étais pas médecin, mais j’ai toujours eu mon instinct qui me disait il faut que je le défende« , confie-t-elle.

C’est à l’hôpital de Beauvais que Nolan prononcera ses derniers mots. À ce moment-là, Priscilla prend conscience de la gravité de la situation. « Je crois que je suis devenue adulte en une nuit« , écrit-elle. Le petit garçon n’a plus de force. Il est transféré d’urgence à Amiens. Les médecins pensent à un syndrome hémolytique et urémique, une maladie d’origine alimentaire. Un début d’explication peut-être, alors que Nolan a déjà perdu l’un de ses reins.

Ses parents apprendront par la suite que le lot de steaks hachés contaminés a été rappelé par Lidl. Une quinzaine d’enfants ont été touchés, mais Nolan est celui dont l’état est le plus grave.

« Je n’ai pas dormi une nuit complète en huit ans« 

Au fur et à mesure des jours, aucune amélioration en vue. La bactérie a atteint ses reins, ses organes et son cerveau. En juillet 2011, la sentence est violente. La médecin neurologue explique à Priscilla que Nolan : « ne marchera jamais, ne parlera jamais et ne mangera jamais« . « En quelques phrases, elle me balance que mon enfant ne sera jamais autre chose que ce qu’il a l’air d’être, à ce moment-là, dans son lit : une poupée de chiffon« , raconte-t-elle.

Soudain, la vie bascule une nouvelle fois. Il va falloir apprendre à manipuler son enfant, handicapé à 80%, changer de maison, de voiture. Changer de vie tout court. Le couple porte plainte et prend un avocat. Priscilla arrête de travailler et s’occupe de Nolan en permanence alors qu’il est hospitalisé à plusieurs reprises à Amiens et Paris. « Je n’ai pas dormi une nuit complète en huit ans« , nous confie-t-elle aujourd’hui.

Nolan lors du procès en juin 2017.

À ce moment-là, la culpabilité la ronge. Si Nolan a mangé ces steaks hachés c’est de sa faute. Ce sentiment, il lui faudra beaucoup de temps avant de s’en défaire. « Au début sans savoir ce qu’il s’était passé, forcément on culpabilise en premier. Et puis ensuite quand vous allez au procès et que vous savez exactement ce qu’il s’est passé, vous avez les boules. »

Condamné, le fabriquant n’a jamais reconnu sa responsabilité

Ce procès s’est ouvert le 6 juin 2017. Guy Lamorlette et Laurent Appéré deux anciens dirigeant de la SEB Cerf, l’entreprise qui fabriquait les steaks hachés, comparaissent pour « blessures involontaires avec incapacité de travail supérieure à trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence sur la personne de Nolan Moittié et du même chef d’accusation avec « incapacité de travail n’excédant pas trois mois » sur 15 enfants, âgés de 6 mois à 9 ans et demi. »

Nolan accompagné de sa mère Priscilla Moittié et l'avocate de la famille Me Florence Rault lors du procès qui s'est tenu à Douai en juin 2017.

Malgré les contrôles effectués sur le lot incriminé et la mention « non satisfaisante » attribuée à la viande, les steaks hachés ont quand même été distribués. Guy Lamorlette ne reconnaîtra jamais sa responsabilité dans cette affaire, rejetant la faute sur le directeur qualité Laurent Appéré, décédé depuis. En appel, il est condamné à nouveau à 3 ans de prison dont 2 fermes et 50 000 euros d’amende. L’ex-dirigeant ira jusqu’à demander un pourvoi en cassation qui sera rejeté.

« Et on en est encore là, déplore aujourd’hui Priscilla. Pour le moment, il n’a pas purgé sa peine. On n’a rien touché, on n’a pas été remboursés de nos frais d’avocats, pas de dédommagement et surtout tant qu’il n’ira pas en prison, on ne pourra pas tourner la page. »

« Ce petit sourire en coin pour dire : t’inquiète ça va« 

Nolan avait un handicap lourd, mais n’est pas devenu une « poupée de chiffon » comme l’annonçaient un temps les médecins. Il a été pris en charge en centre éducatif où il a pu s’éveiller. « Je ne sais pas comment il a fait, je me le demande toujours, quelle force il a eu. Il souriait tout le temps, ce petit sourire en coin pour dire : t’inquiète ça va. Il a prouvé aux autres qu’il n’était pas un légume« , confie sa mère.

Priscilla a gardé de beaux souvenirs avec lui, comme cette sortie à Nausicaá à Boulogne-sur-Mer, où Nolan s’était mis à rire dans la voiture alors que sa mère s’énervait d’avoir perdu la glacière.

Malgré son handicap dû à la bactérie E.coli, Nolan avait toujours le sourire.

Quand Nolan décède, le 14 septembre 2019 à l’âge de 10 ans, Priscilla se dit qu’il est enfin en paix. « Le plus dur, c’était de le voir souffrir. J’étais finalement soulagée pour lui. Et puis est venu le manque. Je pense à lui tout le temps. »

Aujourd’hui, Priscilla et son mari Mickaël ont deux enfants, un garçon et une fille. La famille essaye ensemble de se construire un avenir plus serein. « J’espère qu’il ne nous arrivera plus quelque chose comme ça, on en parlait justement avec mon mari de l’affaire Buitoni, je lui ai dit : « t’imagines si cela nous arrivait une deuxième fois ? ». Ce n’est même pas imaginable. Donc on fait attention, du steak haché on n’en mange plus, des sauces non plus, du surgelés très peu. Je ne mange plus non plus de fromage au lait cru, ni mes enfants. Mais bon finalement on n’est à l’abri de rien. »

Priscilla espère que ce nouveau scandale alimentaire ne sera pas étouffé. « C’est très facile de rejeter la faute sur les parents et de leur dire que le temps de cuisson n’a pas été respecté. Moi aussi on me l’a souvent dit. Cela n’a rien à voir. Quand on entend dire le risque zéro n’existe pas de la part des dirigeants d’entreprises, quand on voit que leur usine est dégueulasse, il faut se remettre en question et arrêter de dire que ce n’est pas de votre faute. »

Mercredi 13 avril, l’usine Buitoni de Caudry dans le Nord et le siège de Nestlé ont été perquisitionnés dans le cadre de l’enquête pour « tromperie ». Au total, 48 enfants ont été contaminés par la bactérie E.coli, dont deux sont morts.

Source FR3.

 

Handicap – Pâques : l’ancienne miss Sophie Vouzelaud, pâtissière d’un jour dans un restaurant de Saint-Junien…

Le temps d’un week-end, Sophie Vouzelaud, pâtissière autodidacte, signe le dessert du restaurant le Lauryvan, à Saint-Junien.

Sa mission ?

Réaliser un œuf de Pâques. Chocolat blanc, mangue et fruit de la passion, un mélange qui a séduit les fins gourmets.

Le temps d'un week-end, Sophie Vouzelaud s'improvise pâtissière dans un restaurant de Saint-Junien.

 

Qui dit Pâques, dit œufs. Pas n’importe quel œuf. À Saint-Junien, ce dimanche 17 avril, c’est celui qu’a concocté Sophie Vouzelaud, ancienne miss, qui séduit les fins gourmets.

Sophie Vouzelaud, sourde et muette de naissance, figure parmi les personnalités mobilisées sur la question du handicap, en Limousin notamment.

Chocolat blanc en extérieur, l'oeuf de Pâques signé Sophie Vouzelaud contiendra à l'intérieur, une surprise.

Pâtissière autodidacte

Depuis le premier confinement, elle s’initie à la pâtisserie : inserts aux fruits, charlottes, Saint-Honoré… Un nouveau talent que le directeur du restaurant Lauryvan, à Saint-Junien, a vite remarqué sur les réseaux sociaux. « J’ai trouvé que ce qu’elle réalisait au niveau des desserts était très joli, sophistiqué, avec une belle présentation. Je me suis dit qu’un partenariat serait bien, de proposer un dessert à nos clients pour faire découvrir son talent« , confie Laurent Breuil.

Mission acceptée. Sophie Vouzelaud a imaginé entièrement un œuf de Pâques au chocolat blanc. Surprise à l’intérieur : une délicate mousseline vanille, mangue et fruit de la passion. Ce dimanche midi, pour les 90 couverts prévus, elle a été aidée de près par la pâtissière de l’établissement.

Quinze ans après son couronnement de première dauphine au concours de beauté Miss France, Sophie Vouzelaud a encore de nombreuses cordes à son arc. Alors qu’elle pâtisse dans sa cuisine au quotidien, elle découvre aujourd’hui les coulisses d’un restaurant bistronomique, le temps d’un week-end. Une première. « Je suis contente d’être ici, j’ai un peu peur aussi. C’est ma passion que j’ai voulu transmettre… Mais est-ce que les clients vont aimer ou pas ? »

Chocolat blanc, mangue et fruit de la passion

Ses craintes vont rapidement être levées avec les premiers avis. En salle, c’est carton plein. « Ce dessert est excellent, il respecte bien l’œuf. On a la coquille en chocolat, on a le blanc, le jaune avec mangue, le gâteau, c’est super. Il faut qu’elle continue comme ça et surtout qu’elle reste ici ! » confie une cliente qui s’est visiblement régalée.

Quinze ans après son aventure de première dauphine de Miss France, Sophie Vouzelaud se découvre une passion pour la pâtisserie.

Si la recette de cet œuf a une saveur bien particulière pour Sophie Vouzelaud, ses autres créations, tout aussi bien réalisées, sont visibles sur son compte Instagram.

Source FR3.