Montpellier : les technologies numériques au service des personnes en situation de handicap…

Grâce à une imprimante 3D, les personnes en situation de handicap peuvent fabriquer des objets adaptés à leurs besoins.

L’association des paralysés de France dans l’Hérault a noué un partenariat avec un atelier spécialisé, un « fablab », qui apporte des solutions concrètes et personnalisées.

Lors de l'inauguration de ses nouveaux locaux, l'association des paralysés de France (APF) a présenté ses dernières actions pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap. 16/09/2019 / © Enrique Garibaldi

Dans cet atelier de fabrication, un fablab, l’imprimante 3D travaille sans relâche.

Amel Garcia fait fabriquer ici un joystick (une manette) sur mesure, pour l’aider à mieux faire fonctionner son fauteuil roulant.

La jeune femme, atteinte d’une pathologie musculaire, se fatigue très vite. Elle est totalement dépendante de son fauteuil pour se déplacer.

« Avec un joystick standard, mon bras fatigue facilement. Une simple boule sous la main augmente la capacité de force permet de moins se fatiguer. Du coup on bouge davantage, on fait plus de choses, ça parait bête mais c’est essentiel en vrai. »

Depuis quelques mois, l’association des paralysés de France (APF) de l’Hérault a une convention avec un fablab montpelliérain pour offrir un service innovant et surtout utile à ses adhérents.

Grâce à l’impression 3D notamment, les personnes présentant un handicap accèdent à un service sur mesure et abordable financièrement.

Pour Mentzo de Winter, président de Labsud Montpellier, l’intérêt de ce partenariat, c’est aussi que les personnes en situation de handicap puissent faire elles-mêmes les objets dont elles ont besoin.

Avec le fait que les gens fassent eux-mêmes, on gagne le côut humain par rapport à l’industrie. Et les adhérents gagnent en autonomie. Il ya une adhésion de 30 euros par an pour être membre de l’association.

La révolution numérique dans l’accompagnement des personnes handicapées a commencé.

En Occitanie, 10 % de la population est en situation de handicap. L’APF Occitanie intervient auprès de plus de 1500 usagers chaque année.

Source FR3.

Handicap. Le pays de Lorient reconnu au niveau national…

Handicap innovation territoire (HIT), projet développé depuis deux ans par Lorient Agglomération et ses partenaires, vient d’être retenu au niveau national.

Il figure parmi 23 autres lauréats, qui vont se partager 450 millions d’euros pour mener à bien leurs démarches.

Le centre de Kerpape, à la pointe en termes de prise en charge du handicap (ici, essai d’un exosquelette), est l’un des acteurs majeurs du projet Handicap innovation territoire

Faire du pays de Lorient « un modèle inclusif et innovant » pour répondre aux défis majeurs liés au handicap, au vieillissement de la population et à la perte d’autonomie : c’est la feuille de route de Handicap innovation territoire (HIT), initiative lancée voici deux ans par Lorient Agglomération et ses nombreux partenaires.

Lauréat national

L’ambition paie : HIT vient d’être sélectionné au niveau national parmi 23 autres projets. Le Premier ministre l’a annoncé ce vendredi 13 septembre 2019, à l’occasion d’un déplacement dans la Drôme.

450 millions d’euros

Les 24 territoires lauréats de l’action « Territoires d’innovation » seront soutenus par l’État dans le cadre du Grand plan d’investissement à hauteur de 450 millions d’euros, « pour développer à grande échelle des innovations répondant à des besoins de transformations exprimés par les acteurs des territoires concernés ».

Deux autres lauréats bretons

Deux autres projets bretons font partie des heureux élus : Morbihan énergies et Bassin rennais, terres de sources.

« Silicon valley du handicap »

« Faire de l’agglomération de Lorient « la Silicon valley » du handicap n’est plus une utopie mais sera bien une réalité », s’enthousiasme Olivier Bonaventur, directeur du centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape (Plœmeur), l’un des moteurs de la démarche HIT. « Nous sommes ravis de participer à cette nouvelle aventure et d’offrir, par la coopération des usagers, patients, industriels, acteurs de la santé, universitaires, pouvoirs publics, de nouvelles réponses aux besoins de toutes les personnes en situation de handicap et plus largement de l’ensemble de la population. »

Télémédecine et robotique

Télémédecine, robotique, réalité virtuelle, maintien à domicile… Ce sont quelques-uns des thèmes sur lesquels planchent déjà les acteurs de Handicap innovation territoire.

« Les 24 territoires lauréats, sélectionnés à la suite d’un appel à projets lancé en novembre 2018, bénéficieront d’un accompagnement dans la durée de la part de l’État et de son opérateur, la Banque des territoires », poursuit Matignon.

Source OUEST FRANCE.

Paraplégique, il répare vélos et fauteuils roulants dans son garage de Charente-Maritime…

A l’occasion d’une journée commune entre France Bleu et France 3, ce mercredi, sur le thème de la sécurité routière, France Bleu La Rochelle a rencontré François Leray.

Paraplégique suite à un accident de la route, il a ouvert son atelier de réparation de vélos et de fauteuils roulants à Charron.

Depuis 3 ans, François Leray répare dans son garage des vélos et des fauteuils roulants

Paraplégique suite à un accident de moto, il a décidé de mettre son expérience au service des autres. François Leray, un Charentais-Maritime de 33 ans, se déplace en fauteuil roulant depuis huit ans. Après des années de rééducation, de rendez-vous médicaux, de séances chez le kiné, cet ancien plaquiste a décidé de se remettre au travail ! Mais dans un tout autre domaine. Depuis trois ans, il a ouvert son entreprise de réparation de vélos et de fauteuils roulants. Son atelier, c’est son garage, à Charron, qu’il a spécialement aménagé.

Un garage de 16m² où sont entreposés cinq vélos en réparation et un tas d’outils. Des chambres à air, des pneumatiques, il y en a partout, aux murs et au plafond ! Mais le réparateur y trouve son compte. Il a optimisé cet espace et surtout, il l’a adapté. « J’ai fabriqué ce petit établi sur mesure, pour pouvoir passer mes jambes en-dessous. » 

A l’entrée du garage, une table élévatrice que François pointe du doigt. C’est une autre de ses créations et il en est fier. _ »_Je l’ai faite à partir d’un ancien lit médicalisé. Je pose les fauteuils dessus et décide de la hauteur pour pouvoir travailler. »

François passe des heures dans son atelier, et ça lui fait du bien. Reprendre une activité lui permet d’accepter petit à petit son handicap. 

Ça aide à penser à autre chose. Au lieu de passer mes journées enfermé chez moi à me demander comment je pourrais m’occuper, désormais je me lève le matin et j’ai quelque chose à faire. Je n’oublie pas le fauteuil parce que je suis toujours dedans, mais ça m’aide à être une personne normale.

Grâce à son nouveau métier, François se sent « utile ». Et travailler chez lui est un bon compromis. Il peut maintenir les visites médicales à domicile, s’occuper de ses enfants, se reposer quand il en a besoin. La durée de réparation d’un vélo ou d’un fauteuil varie de trente minutes à une journée, selon son état de fatigue. Mais ses clients sont compréhensifs ! Certains sont également en situation de handicap. Alors même si les tarifs de François ne sont pas moins élevés qu’ailleurs, la relation client, elle, est unique. 

« Les gens sont face à une personne de confiance qui est dans la même situation qu’eux. Ça lève tout de suite les tabous et on peut parler de tout ! »

Rien à voir avec les grandes enseignes selon lui, où « on entre, on pose nos roues et on s’en va. » Il préfère prendre le temps de discuter.

François est un commerçant dévoué. Pour ses clients en situation de handicap, il se déplace jusqu’à chez eux pour récupérer et déposer les fauteuils roulants, grâce à son véhicule adapté.

Source FRANCE BLEU.

Strasbourg : deux mamans d’enfants handicapés en haut d’une église pour dénoncer le manque de moyens…

Deux mamans sont montées sur un échafaudage en haut d’une église avant l’aube dans le quartier du rectorat à Strasbourg.

Elles dénoncent le manque de moyens pour scolariser leurs enfants handicapés.

Les mamans sont montées en haut de l’échafaudage de l'église du temple neuf

Elles ont déployé une banderole, un peu avant l’aube, au sommet de l’église du temple neuf à Strasbourg. « Ecole au rabais, avenir sacrifié » peut-on y lire au dessus d’un logo de personne handicapée.  Deux mamans sont montées en haut de l’échafaudage pour dénoncer une nouvelle fois le manque de moyens pour scolariser leurs enfants en milieu ordinaire. 

Pas assez de personnel accompagnant dans les classes

Elles dénoncent en fait le manque d’Aesh, les anciennes auxiliaires de vie, qui accompagnent les enfants handicapés en classe. Ce n’est pas la première fois que le collectif citoyen handicap se mobilise. En novembre 2018, des parents étaient montés en haut d’une grue pour les même raisons.

Un rassemblement est prévu dans la matinée devant le rectorat.

Source FRANCE BLEU.

Haute-Garonne : Pour rompre l’isolement, une téléassistance gratuite disponible 24h/24 unique en France…

Pour rompre l’isolement, le département de la Haute-Garonne propose une téléassistance gratuite et disponible 7j/7 et 24h/24, un dispositif unique en France.

Haute-Garonne : Pour rompre l’isolement, une téléassistance gratuite disponible 24h/24 unique en France. Illustration d'une plateforme téléphonique, à Toulouse.

Glisser dans sa baignoire, tomber en pleine nuit en se rendant aux toilettes ou en allant se chercher un verre d’eau. Les personnes âgées ou handicapées sont particulièrement exposées à ces accidents domestiques. Pour rompre leur isolement, il existe des dispositifs d’assistance.

Notamment celui mis en place il y a quelques années par le conseil départemental de Haute-Garonne baptisé «Téléassistance 31». Il compte aujourd’hui 25.320 abonnés et sa cinquantaine d’opérateurs a déjà reçu plus 150.000 appels entrants.

La collectivité est la seule en France à proposer un service de téléassistance gratuit, disponibles 7j/7 et 24h/24. Elle a décidé de l’améliorer en proposant notamment un service de soutien psychologique. « En tant que gériatre, je confirme que l’isolement et la solitude engendrent des pathologies », a expliqué George Méric, président du Conseil départemental.

De nouveaux moyens technologiques viennent d’être déployés avec la mise en place d’accessoires, comme ces boîtes à clé sécurisées installées sur les devantures des logements, pour permettre aux secours d’intervenir rapidement à l’intérieur en cas d’urgence.

Téléphone géolocalisé

Un nouveau dispositif qui fait « le choix de s’adapter aux besoins de chaque usager », a souligné pour sa part Alain Monteux, dirigeant de l’entreprise Vitaris. C’est elle qui est chargée de déployer ce service de téléassistance.

Ainsi, les abonnés peuvent désormais être équipés d’un téléphone mobile géolocalisé disposant d’une touche SOS s’ils souscrivent à l’offre payante de 7,20 euros/mois.

Source 20 Minutes.

Toulouse : Pour faciliter la vie des malvoyants, les cartes de transport désormais en braille…

A partir du lundi 16 septembre, les personnes malvoyantes et aveugles pourront avoir leur carte Pastel de Tisséo en braille. Une première en France.

La carte Pastel en braille sera disponible le 16 septembre à l'agence Tisséo des Arènes.

Pas facile de retrouver au milieu des différentes cartes de fidélité, celle qui permet de prendre les transports en commun. Particulièrement quand on est aveugle ou malvoyant. A partir de lundi, les Toulousains souffrant d’un handicap visuel pourront demander à disposer d’une carte Pastel en braille.

« Cette initiative, on la doit à trois de nos agents qui côtoient régulièrement des usagers déficients visuels. Ils se sont dit que ce serait bien de pouvoir distinguer la carte Tisséo et aussi connaître la fin de la date de validité. Nous avons alors cherché une solution technologique simple à base d’autocollant que l’on pouvait apposer sur la carte pastel », indique Laurent Lieutaud, le directeur clientèle de Tisséo.

Le réseau recense 444 usagers déficients visuels, ainsi que 148 personnes détentrices d’une carte d’accompagnant.

Un moyen d’améliorer l’accessibilité, bien vu par l’antenne toulousaine de l’Union nationale des aveugles et déficients visuels. « Nous ne l’avons pas encore testé mais cela permet de les identifier et d’être dans une démarche d’autonomisation et d’inclusion », relève la responsable de l’Unadev de la Ville rose, Laurence Condamines-Damilano.

Source 20 MINUTES.

Saint-Péray : Malcolm a réalisé son rêve, rencontrer Kylian Mbappé et voir le PSG jouer…

Ce jeune adolescent de 13 ans est atteint d’une maladie génétique, la neurofibromatose.

Pour soulager un peu les douleurs quotidiennes, sa maman lui a fait une surprise.

Ce samedi, il a passé l’après-midi au Parc des Princes à Paris. Il a même pu rencontrer les joueurs du PSG.

Malcolm a posé avec une des ses idoles, Kylian Mbappé pendant le match entre le PSG et Strasbourg ce samedi soir

Malcolm, 13 ans, n’en revient toujours pas. « Je suis sur un petit nuage ! » Ce samedi, cet adolescent de Saint-Péray s’est rendu avec sa maman au Parc des Princes à Paris pour assister au match du Paris Saint-Germain face à Strasbourg. Mais il a aussi pu rencontrer les joueurs stars de l’équipe, dont Neymar et Kylian Mbappé !  « Ils sont grands, raconte Malcolm. Ils sont très impressionnants. » 

Une grave maladie génétique

« La journée lui a redonné un coup de boost ! », se félicite sa maman Alexandra. Malcolm souffre d’une neurofibromatose, une maladie génétique causée par la mutation d’un gêne. Son corps est couvert de tâches couleur « café au lait ». Il a également de multiples tumeurs bénignes. 

Des tumeurs qui se développent dans son cou, à l’arrière de son crâne mais aussi au niveau d’un œil. « Il a une oreille qui ne fonctionne plus, explique sa maman. Et les tumeurs commencent à entourer son artère carotide. »

« Il  n’atteindra jamais ses 18 ans. » – Alexandra, la maman de Malcolm

Une surprise totale

Alexandra a fait croire à son fils qu’il se rendait ce samedi à l’hôpital Pompidou pour une consultation. Mais une fois dans le train, direction Paris, elle lui a annoncé le vrai but du voyage. Une journée à Paris pour penser à autre chose que la neurofibromatose.

« D’habitude, il dort pendant ce genre de trajet. Mais là, pas du tout ! Il a envoyé des messages à tout le monde pour dire où il allait ! », raconte Alexandra. « J’étais très content », confirme son fils.

Juste avant le début du match, il a pu rencontrer toute l’équipe du PSG, faire des photos et des autographes avec eux. Puis, pendant le match, il s’est rendu dans la loge de Kylian Mbappé avec un autre petit garçon. Ils ont pu faire quelques photos également. « Il a demandé comment on s’appelait. On a répondu et puis voilà », conclut Malcolm.

Son excursion parisienne lui aura permis d’oublier la maladie le temps d’une journée.  Sa maman a créé une association, La coccinelle selon Malcolm, pour continuer à réaliser les rêves de son fils. Elle peut recueillir des dons.

Source FRANCE BLEU.

 

Rentrée scolaire, une cellule d’écoute pour rassurer les parents d’enfants handicapés…

Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, a visité, lundi 9 septembre, la nouvelle cellule d’écoute et de réponse du rectorat de Paris, censée « mieux accompagner les parents d’élèves handicapés ».

Rentrée scolaire, une cellule d’écoute pour rassurer les parents d’enfants handicapés

« Bonjour, je vous appelle car je me sens un peu perdue, je ne sais pas à qui m’adresser afin que ma fille qui entre en terminale obtienne une bourse, suis-je au bon endroit ? » Le seul coup de téléphone auquel aura répondu Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, lundi 9 septembre au matin, n’était pas adressé à la bonne administration.

« Mais notre rôle est d’écouter et d’accompagner tous les parents, nous devons être capables de rediriger n’importe qui vers le bon service », a rebondi la ministre, en visite à la nouvelle cellule d’écoute et de réponse du rectorat de Paris, dédiée à l’accompagnement des parents d’enfants handicapés.

Ouvert depuis le 24 juin, ce service d’aide aux parents a reçu jusqu’ici 241 appels, « avec une montée en puissance depuis la semaine dernière », précise Franck Peyrou, conseiller technique du recteur chargé de la mission handicap. Trois téléconseillères sont employées à temps plein et ont pour mission d’apporter une réponse « dans les 24 heures maximum ». « Beaucoup de parents ont du mal à comprendre les démarches administratives », explique l’une d’elles à Sophie Cluzel.

« L’ancien système n’était pas réellement efficace »

Pendant que la ministre écoutait les témoignages, les téléphones n’ont pas cessé de sonner. Ici, une maman inquiète. Son enfant entre en CP dans une nouvelle école dont la directrice croyait qu’elle n’aurait pas d’auxiliaire de vie scolaire (AVS) pour accueillir l’élève. « C’est un problème de communication, nous allons rappeler la directrice en question pour lui expliquer que si, un AVS est disponible pour cet élève dans son établissement », détaille la téléconseillère.

« Nous prenons le temps de rappeler des parents, nous ne mettons pas leur dossier de côté en prenant le risque de les oublier », précise-t-elle. « Certaines personnes sont même étonnées d’un tel accompagnement par un service qui fait partie de l’éducation nationale », ose Franck Peyrou.

Si ce type de cellule n’est pas nouveau, le principal changement vient du maillage territorial. Plus de 3 000 pôles inclusifs d’accompagnement localisés (dits « PIAL »), dont le rôle est de répartir et gérer les emplois du temps des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), sont actifs en cette rentrée.

Quant aux cellules d’écoute, elles sont désormais déployées dans chaque département plutôt qu’à l’échelle nationale. « Cela devient un service de proximité, car nous perdions du temps quand les conseillers connaissaient moins les contextes locaux, déplore la ministre. Par ailleurs cela désengorge les appels. À ce titre ce nouveau système est plus efficace. »

Toujours un manque de personnels aidants à Paris

Le nouveau système ne règle cependant pas l’un des problèmes majeurs, qui est la disponibilité des accompagnants. Une question qui se pose notamment dans l’académie de Paris. Celle-ci comptait 10 027 élèves en situation de handicap en 2018 pour 9 714 en 2017. « C’est un chiffre en constante augmentation », assure Gilles Pécout, recteur de l’académie de Paris et de la région d’Île-de-France.

En parallèle, le nombre de candidats au poste d’AVS ou d’AESH tend, lui, à la baisse. « Nous avons des critères aujourd’hui qui n’existaient pas avant, comme le fait d’avoir au moins le baccalauréat », justifie Franck Peyrou, qui pointe également la problématique des loyers parisiens, « trop élevés » pour des postes « qui ne sont pas sources de revenus importants ». L’idée d’une campagne nationale de communication autour de ces postes d’accompagnants a été évoquée pendant la visite, sans que rien de concret ne soit encore décidé.

Source LA CROIX.

Vannes : une aire de jeux inclusive va voir le jour quartier Tohannic…

Une aire de jeux inclusive va voir le jour à Vannes. Ce sera la première en Bretagne.

Elle permet aux enfants en fauteuil, déficients visuels ou auditifs de jouer avec des enfants valides.

La presque totalité des jeux est accessible aux enfants en situation de handicap

C’est la 24 ème aire de jeux de la ville de Vannes. Elle sera opérationnelle fin novembre. l’investissement est de 500. 000 euros. « C’est un projet innovant, dit Chrystel Delattre, conseillère municipale déléguée au handicap et à l’accessibilité, à la ville de Vannes. C’est le synonyme du bien vivre ensemble et de la tolérance ». 

Il y aura 30 jeux et 50 activités ludiques installés dans l'aire de jeux inclusive du quartier Tohannic à Vannes - Aucun(e)

L’aire de jeux inclusive sera accessible aux enfants valides et aux enfants présentant différents types de handicaps. Les enfants en fauteuil roulant. Ceux qui souffrent de déficience visuelle ou auditive. C’est la société Proludic, basée en Indre et Loire qui a conçue l’aire de jeux.  Les jeux encouragent l’éveil avec parcours sensoriel pour le toucher, l’audition ou les odeurs. 

« Trop peu d’installations de ce type en France »

Il y a trop peu d’installations de ce type en France sur le domaine public, reconnait Jean-Marie Freyling, de la société Proludic. En Espagne, où il est plus courant d’en trouver, des parents font parfois des dizaines de kilomètres pour que leur enfant puisse jouer, comme tous les autres enfants. 

Source FRANCE BLEU.

Le congé pour les proches aidants bientôt indemnisé 40 euros net par jour…

Le congé des proches aidants sera bientôt indemnisé à hauteur d’environ 40 euros net par jour, c’est une information exclusive de nos confrères de Franceinfo.

Le congé pour les proches aidants bientôt indemnisé 40 euros net par jour

Le congé alloué aux proches aidants sera bientôt indemnisé à hauteur d’environ 40 euros net par jour, selon une information de franceinfo ce vendredi. Cette mesure, prévue dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, sera annoncée à la fin du mois par le gouvernement. Agnès Buzyn avait déjà précisé il y a quelques semaines la volonté du gouvernement d’indemniser le congé, on connaît aujourd’hui le montant.

Quatre millions d’actifs concernés

Ce congé spécifique de trois mois existe déjà pour les proches aidants qui ont un emploi. Il s’impose à l’employeur. Le gouvernement estime à 4 millions le nombre d’actifs potentiellement concernés, mais depuis sa création en 2017, très peu de Français en ont fait la demande, car le salarié n’est donc actuellement pas indemnisé pendant ce congé.

Le congé proche aidant peut être fractionné. Il sera donc possible d’être détaché et indemnisé un jour par semaine par exemple pour aider son proche, dans une limite cumulée de trois mois. La personne pourra ensuite le renouveler.

Le ministère de la Santé et l’Assurance maladie travaillent encore sur les modalités, et notamment sur les justificatifs à fournir à la Sécurité sociale et à l’employeur. Enfin, le gouvernement avait déjà fait part de son souhait que ce congé compte dans le calcul de la retraite des aidants. Il devrait intégrer cette disposition dans la future réforme des retraites. On estime à 8 millions le nombre de personnes en France qui s’occupent régulièrement ou au quotidien d’un parent malade, d’un enfant handicapé.

Source FRANCE BLEU.