Handicap : une fête pour remercier les donateurs qui ont permis à Marvin d’acheter une voiture adaptée …

Marvin et sa famille organisent une fête ce dimanche 22 septembre à Requeil (Sarthe) pour remercier les centaines de donateurs, sans qui le jeune homme, atteint de myopathie, n’aurait pu s’acheter un véhicule adapté.

Coût de la voiture : 84 000 euros.

Handicap : une fête pour remercier les donateurs qui ont permis à Marvin d'acheter une voiture adaptée

Pendant deux ans, Marvin, sa famille et ses amis ont organisé des collectes de fonds pour lui acheter un véhicule adapté. Tous s’étaient fédérés autour de l’association « Pour l’indépendance de Marvin », présidée par sa mère, Séverine. Marvin, 23 ans, est atteint de myopathie. Une maladie neuromusculaire qui affaiblit ses muscles et l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant. A la suite de l’achat, « c’était obligé qu’on organise une fête pour remercier les personnes qui ont donné », explique sa mère. En tout, 190 personnes sont conviées, ce dimanche, à Requeil (Sarthe) pour célébrer l’autonomie de Marvin, acquise grâce à elles.

Le jeune homme a passé son permis il y a trois ans, à Niort, dans un véhicule adapté à son handicap. Il fallait cinquante heures de conduite minimum et il n’a pas fait plus. Depuis, il avait hâte de conduire son propre bolide.

Une voiture adaptée à 84 000 euros

Adapter un véhicule à un fauteuil roulant et à une personne avec des grandes faiblesses musculaires, ça coûte cher. La famille avait fait un devis, il y a deux ans : 110 000 euros tout compris. Le prix est très élevé, car une seule société adapte les véhicules en France pour son handicap et elle est à Bordeaux. Il a fallu faire venir des mécaniciens à Requeil pour faire des essais avec différents fauteuils. Finalement, le prix a été rabaissé à 84 000 euros, car la famille a trouvé un véhicule d’occasion déjà presque adapté à Marvin.

Il dirige avec le joystick à gauche. Son comodo est à droite. - Radio France
Il dirige avec le joystick à gauche. Son comodo est à droite. © Radio France – Clémentine Sabrié

Depuis deux mois,  Marvin conduit son van. Il entre par l’arrière, à l’aide d’une rampe. Il vient clipser son fauteuil au poste de commande pour être sûr qu’il ne bouge pas dans les virages. Près de sa main gauche un joystick. « Je pousse le joystick pour accélérer, je le tire pour freiner et je bascule de chaque côté pour tourner », montre-t-il. A côté de sa main droite, un boîtier avec des boutons. « J’ai toutes les commandes : le clignotant, le plein phare, les essuie-glaces, le lave-glace, les warnings. » Il peut également transporter trois passager

Un vent de liberté pour lui et sa famille

Il a déjà fait plus de 3.000 kilomètres avec. Très à l’aise au volant de son bolide, il es allé en excursion jusqu’à Nantes et Angers. Il part bientôt en vacances avec ses amis en Bretagne. « Aller où on veut sans avoir à demander à quelqu’un, c’est indescriptible la liberté que ça donne », sourit-il.  Maintenant, il peut sortir avec ses amis ou aller se balader sans demander à sa mère ou son beau-père de le conduire. Ce véhicule va aussi lui permettre de chercher du travail. « Habiter en pleine campagne, c’est pas évident de  se déplacer quand on n’a pas de moyen de locomotion », rappelle le jeune homme. Il aimerait travailler dans « tout ce qui est dépannage informatique ». Il a appris en démontant et remontant ordinateurs, smartphones et tablettes.

Ça change tout pour lui, mais pour sa famille aussi. La première fois qu’elle l’a vu partir dans sa voiture, tout seul, sa mère a eu « la boule au ventre ». Puis, Séverine a vu qu’il se débrouillait très bien. « C’est un gros vide, on va dire, au début, puis c’est que du bonheur à la fin, une grosse fierté. » Difficile de voir son fils prendre de prendre de l’indépendance, alors qu’elle s’est occupée de lui, à plein temps, pendant 23 ans.

Sa mère, la cheffe d’orchestre de cette collecte

Marvin sait qu’il doit la réussite des collectes de fonds à sa mère, Séverine, qui a tout organisé. Vente de pots de confiture, de compotes, de jus de pomme, de roses à la Saint-Valentin, de petits objets sur les marchés de Noël, organisation de karaoké, de soirées dansantes. L’association a œuvré sans répit pour lui acheter sa voiture. 

Séverine travaille de nuit, comme préparatrice de commandes. Ces deux dernières années, le jour, elle fabriquait les objets à vendre. « Sur les pots de confiture, on doit pas être loin des 10.000 euros je pense. On a fait presque 2.000 pots. Le jus de pomme, on en a vendu pas loin de 1.000 litres. Les roses ont en a vendu à peu près 2.000 aussi. » Ils ont également récupéré 100 tonnes de papier qu’ils se sont fait racheter. Un travail titanesque qui a porté ses fruits. Les deux cagnottes ont permis de récolter 2.000, puis 500 euros. Le reste vient de la mutuelle, de l’assurance, de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), du fonds de compensation et de la commune de Requeil.

Source FRANCE BLEU.

Des villes plus accueillantes envers les malades d’Alzheimer…

Plusieurs villes en France, Rennes notamment, mènent des initiatives pour devenir « dementia friendly » (amies de la démence).

Un concept venu notamment d’Angleterre avec un objectif simple : sensibiliser des acteurs de proximité (commerçants, restaurateurs, employés de banque) pour mieux accueillir les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Des villes plus accueillantes envers les malades d’Alzheimer

La France est-elle prête pour devenir un pays « DFC » ? Posée de cette manière, la question reste bien sûr incompréhensible pour le grand public. Mais tous les acteurs de la lutte contre la maladie d’Alzheimer, eux, savent à quoi renvoient ces trois lettres : DFC pour « dementia friendly communities ». Un concept venu du Royaume-Uni et que l’on pourrait traduire par « communautés, ou villes, amies de la démence ».

« En France, le mot ”démence” a une connotation assez péjorative, ce qui est moins le cas dans les pays anglo-saxons, explique Isabelle Donnio, psychologue et enseignante à l’École des hautes études en santé publique de Rennes (EHESP). Mais au fond, l’enjeu de la démarche reste le même : faire changer les regards et permettre aux personnes qui vivent malades d’être accueillies avec davantage de bienveillance dans la cité. »

2 millions « d’amis de la démence » en Grande-Bretagne

En Grande-Bretagne, on recense aujourd’hui plus de 2 millions de « dementia friends » (amis de la démence), des citoyens formés par des bénévoles associatifs à mieux comprendre les troubles cognitifs provoqués par une maladie neuro-dégénérative. Ces dementia friends sont invités à porter un pin’s représentant un myosotis. Une fleur qui, en anglais, est appelée Forget me not (« Ne m’oublie pas »). « Si une personne malade se trouve en difficulté, par exemple dans la rue, elle peut savoir qu’en croisant une personne avec ce pin’s, elle pourra être aidée », explique Isabelle Donnio.

Dans la même logique, des initiatives ont été lancées, en Angleterre mais aussi à Bruges, pour sensibiliser des « acteurs de proximité » pouvant côtoyer au quotidien des malades : des commerçants, des jardiniers, des policiers, des employés du gaz, des chauffeurs de bus ou de taxi. Toujours avec le même objectif : savoir décrypter un comportement manquant a priori de cohérence, pour aider la personne. « À Rennes, nous avons engagé une action avec le Crédit agricole. C’est important que les employés d’une agence bancaire sachent faire preuve de vigilance si, par exemple, une personne vient quatre fois dans la même journée pour retirer de l’argent », indique Isabelle Donnio.

Pouvoir manger sans ses couverts

C’est aussi à Rennes qu’a été lancé en 2004, le premier Bistrot Mémoire. « Le but était d’accueillir des personnes malades et des proches dans un café de la ville, c’est-à-dire dans un lieu qui ne soit ni un service hospitalier, ni une structure médico-sociale », explique Samya Cidere, psychologue et coordinatrice de l’association Bistrot Mémoire, qui sensibilise aussi des restaurateurs de la ville.

Car on peut être malade et continuer à avoir envie d’aller manger en dehors de chez soi. Sans subir le regard, parfois involontairement stigmatisant, des autres. « Alzheimer, ce n’est pas uniquement des troubles de la mémoire. Certaines personnes peuvent aussi ne plus arriver à se servir de leurs couverts. Du coup, ils mangent avec leurs doigts. Une pratique dont l’acceptation dépend du contexte social dans laquelle elle se produit, explique Isabelle Donnio.

Manger avec ses doigts ne choque personne lors d’un apéritif dînatoire. Mais au restaurant, cela va attirer les regards. C’est la raison pour laquelle on a travaillé avec une crêperie de Rennes qui, désormais, sert des galettes sous formes de bouchées. »

Continuer à aller au cinéma

À Nancy, la Fondation Méderic Alzheimer et la Fondation de France ont aussi décidé de financer un projet de « ciné-relax » pour inciter des personnes malades à retrouver le plaisir d’aller voir un film. « En étant accompagnées sur place par des employés qui vont savoir que telle personne va peut-être être très stressée, car elle aura peur de ne pas trouver les toilettes ou le bon escalier pour accéder à la salle », indique Hélène Méjean, de la Fondation Médéric Alzheimer.

Des projets qui, tous, partent du constat qu’une maladie d’Alzheimer ne fait pas perdre toutes ses capacités à la personne. « Ce n’est pas parce que le bon mot ne vient pas tout de suite que la personne ne peut plus communiquer, souligne Isabelle Donnio. Simplement, cela oblige à cultiver d’autres canaux relationnels. Permettre à un malade de continuer à vivre dans la cité, c’est parfois juste être attentif au regard, au ton de sa voix. Ou simplement s’asseoir à ses côtés pour parler avec elle de manière apaisée. »

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« Une émission de radio pour faire changer les regards »

Jacques, 63 ans, animateur radio à France Alzheimer

« Tous les mois, j’anime avec d’autres personnes malades une émission sur Alzheimer, la radio, une webradio lancée en 2018 par l’association France Alzheimer. Elle s’appelle Bande à part et dure 30 minutes. L’idée était qu’elle soit animée uniquement par des personnes qui vivent avec la maladie d’Alzheimer. Ce qui est mon cas depuis deux ans. Dans l’émission, on parle de notre vie mais aussi de celle de nos proches. Surtout, on essaie de faire changer les regards en montrant qu’on peut continuer à être actif et à faire des choses. »

Source LA CROIX.

 

Antonin, comédien trisomique transfiguré par son art…

Julien Lopez, directeur artistique de la compagnie La Gouaille de Quingey, a créé une pièce de théâtre originale intitulée « Les demoiselles de village » dans le cadre du bicentenaire du peintre Gustave Courbet.

Il y emploie un comédien trisomique, Antonin, qui apporte à l’ensemble fraîcheur et naturel.

Julien Lopez, Antonin Lartaud et Zoé Rodriguez attendent le public pour lui offrir une performance scénique poétique et sensible.  Photo ER /Ludovic LAUDE

L’espace dans lequel Zoé Rodriguez et Antonin Lartaud évoluent, à la ferme de Courbet à Flagey, n’est pas encore rempli de spectateurs. Les deux comédiens répètent et écoutent les conseils de Julien Lopez, le directeur artistique de la compagnie La Gouaille, créateur de la pièce « Les demoiselles de village », inspiré du texte « L’homme semence » de Violette Ailhaud, écrit en 1919.

« Tout se déroule en 1852 dans un village rural », précise Julien. « Cette année-là, Napoléon III, alors président de la République, se proclame empereur après un coup d’État. Seuls les paysans s’y opposent à l’époque. Tous les hommes partent et laissent les femmes isolées. Elles n’ont plus leurs compagnons. Les mères perdent leurs fils. Elles ne savent pas cultiver les terres. Elles rêvent du jour où ils reviendront pour à nouveau donner la vie à leur hameau. Je me suis inspiré de cette histoire et en ai retranscrit les émotions. Il me fallait juste trouver un acteur particulier pour symboliser l’homme providentiel. »

« Nous ouvrons nos scènes aux personnes handicapées »

La compagnie La Gouaille intervient surtout auprès d’un public « empêché ». Ses auditeurs séjournent en EHPAD ou en Maison d’accueil spécialisée (MAS). Ils ont très peu l’occasion de s’extérioriser. « Nous ouvrons nos scènes aux personnes handicapées », explique Julien. « Elles s’y transcendent. Elles peuvent exprimer ce qu’elles taisent à d’autres moments. J’ai réfléchi et me suis dit :  »Pourquoi L’homme semence ne serait-il pas handicapé lui-même ? »»

Antonin a des facultés étonnantes, hors du commun, qui le distinguent des autres trisomiques ».

Julien Lopez, le directeur artistique

Julien a un garçon en tête, Antonin. Il le côtoie et travaille régulièrement avec lui au foyer de vie du Val Cuisance à Mont-sous-Vaudrey (39). « Il aime les planches et ça se sent. A 23 ans, il a des facultés étonnantes, hors du commun, qui le distinguent des autres trisomiques. Il est à l’aise pour parler et sait utiliser sa sensibilité. C’est un  »show man ». Il percute et applique tout de suite les notions dramatiques qu’on lui inculque. »

« Mon personnage, c’est Gustave Courbet »

« J’ai découvert le théâtre plus jeune », reprend Antonin. Il vous regarde droit dans les yeux avec un bon sourire. Il sait capter l’attention. « Au foyer, Julien m’a permis de jouer quelques scènes. Je m’entraîne beaucoup pour lui prouver ma valeur. Grâce à lui, je peux aller plus loin dans l’avenir, faire un vrai travail de comédien. C’est l’aventure que j’ai jamais eue. Mon personnage, c’est Gustave Courbet. »

Julien espère le faire entrer en ESAT-Scène afin qu’il puisse réaliser son rêve. Mais la liste d’attente est longue. Le directeur artistique attend surtout le public et les directeurs de scènes bisontines sur les prochaines dates du spectacle. Il veut faire connaître les mérites et la différence d’Antonin, sa fraîcheur et son naturel.

Source EST REPUBLICAIN.

Sécurité routière: “Moi je pensais que le handicap, c’était réservé aux autres”, Aurélie Brihmat, victime de la route…

Amputée d’une jambe à 17 ans à la suite d’un accident de scoorter, Aurélie Brihmat force l’admiration par son courage et sa détermination.

La jeune femme qui a réalisé à cheval un tour de France des centres de rééducation a fait de la sécurité routière le combat de sa vie.

Aurélie Brihmat ne se départit jamais de son sourire. Sa joie de vivre est un exemple pour tous ceux qui se retrouve un jour handicapé à la suite d’un accident. Pourtant il y a 17 ans, sa vie a basculé à cause d’un chauffard. Elle a perdu son pied droit. Elle avait 17 ans.

Une nouvelle vie

La convalescence a été longue. Mais Aurélie n’est pas du genre à baisser les bras. A force de détermination et de courage, elle a repris le cours de sa vie. Avec une prothèse.

« Il faut se réapproprier ce nouveau corps, c’est ça qui est compliqué. »

« C’est un corps qu’on ne connaît pas et l’entourage aussi est perturbé. C’est une nouvelle vie en fait, mais c’est possible. Ça va être différent, mais on peut le faire avec du courage ». 

Et du courage Aurélie en a à revendre. C’est pourquoi elle a créé son association Handidream. « On intervient dans les écoles pour passer ce message auprès des jeunes, leur dire « attention, moi je pensais que le handicap c’était réservé aux autres. Et puis, en quelques secondes on passe de l’autre côté. On se retrouve en situation de handicap ».

Aurélie voulait faire plus. Montrer à tous qu’on peut aller au bout de ses rêves. Cet été, elle est partie à cheval pour un tour de France des centres de rééducation, à la rencontre des personnes qui ont subi le même traumatisme qu’elle, et qui ont du mal à surmonter leur handicap.

Le soutien de l’entourage

« Le but c’était de leur dire, voilà on se retrouve en situation de handicap mais la vie n’est pas finie. On a perdu quelque chose, mais il faut regarder tout ce qui nous reste et pas tout ce qu’on ne peut plus faire en fait. J’essaie de véhiculer un message d’espoir, pour leur dire « on n’est pas foutus, on peut faire plein de belles choses. Mon rêve, c’était ça. Regardez, si je l’ai fait, vous pouvez le faire aussi ».

Sa force, Aurélie la tire de ses proches. « Tout le monde n’a pas cette chance, pourtant c’est essentiel. Quand tout s’effondre, quand on ne reconnaît plus son corps, si en plus de ça on n’est pas entouré, c’est compliqué. On perd tous les repères. »

Souvent, c’est pour les amis que c’est le plus dur de faire face. « Moi j’ai perdu tout mon entourage. Même ceux qui nous appréciaient, ils s’en vont.

« Et là, on se dit qui m’approchera avec ce nouveau corps? Qui va vouloir de moi dans cet état? »

Aurélie a accepté sa prothèse. Sur la page Facebook, où elle rend compte de son périple à travers la France, elle la met régulièrement en scène avec beaucoup d’humour avec Spy, son fidèle Border Collie.

Source FRANCE BLEU.

 

Ajaccio : les aidants au cœur des assises sur les maladies neurodégénératives… Vidéos…

En Corse, 3.000 personnes sont atteintes de maladies neurodégénératives.

Ce jeudi 19 septembre, des assises régionales consacrées à ces pathologies sont organisées à Ajaccio par l’agence régionale de santé pour la première fois. Un des points abordés : le quotidien des aidants.

Les assises régionales des maladies neurodégénératives se tiennent ce jeudi 19 septembre à Ajaccio. / © Georges Gobet / AFP

France a 83 ans. Elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer depuis quatre ans. Mise sous tutelle, c’est sa fille, Jeanne-Michelle, qui guide désormais tous ses gestes. Elle se rend quotidiennement au domicile de sa mère dépendante après avoir enchaîné 10 heures de garde à l’hôpital de Castelluccio.

Jeanne-Michelle est une aidante. « Je ne peux plus sortir, je ne peux plus voyager, je ne peux plus rien faire. Je suis ici avec elle. Je vis avec elle. Ma vie c’est maman », témoigne-t-elle.

Témoignage de Jeanne-Michelle, aidante :

Pour Jeanne-Michelle, le placement en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) est inenvisageable. « Je suis disponible 24 heures/24. Le personnel d’un Ehpad n’est pas disponible 24 heures/24 », livre-t-elle. Elle explique vivre au rythme de sa mère. « C’est elle qui décide. C’est moi la maman et c’est elle l’enfant », sourit Jeanne-Michelle.

Renforcer les dispositifs existants

Comme France, 3.000 personnes souffrent d’une maladie neurodégénérative en Corse. Pour la première fois, l’agence régionale de santé de Corse organise ce jeudi 19 septembre des assises dédiées aux maladies neurodégénératives.

Un des points centraux de ces rencontres : les aidants. Invité du Corsica Sera, Joseph Magnavacca, directeur de la santé publique et du médico-social à l’agence régionale de santé de Corse, indique que plus de la moitié des personnes confrontées à un proche atteint d’une maladie neurodégénérative ne souhaitent pas le placer dans un Ehpad. « Donc il va falloir développer la prise en charge à domicile. Si beaucoup de choses existent déjà, il va falloir les renforcer », précise-t-il.

Entretien avec Joseph Magnavacca, directeur de la santé publique et du médico-social à l’ARS de Corse :

Parmi ces mesures : la formule globale de répit. Un type de prise en charge qui permet de préserver les aidants en proposant, notamment, l’accueil temporaire du malade en maison de retraite ou en famille d’accueil ; ou encore l’installation d’un professionnel de santé au domicile pendant quelques jours pour remplacer l’aidant. Un dispositif qui existe à Ajaccio (entre 10 et 12 personnes peuvent en béficier), et qui doit être développé en Balagne, à Porto-Vecchio et Bastia.

Source FRANCE BLEU.

Dans la peau : Samuel, une vie sans entendre… Vidéo…

Samuel a 34 ans et vit à Marmagne, en Saône-et-Loire. Il est sourd de naissance et a appris la langue des signes à l’école.

Aujourd’hui, il est au chômage et pense que c’est dû à son handicap. Il aimerait partager avec nous ce qu’est la vie d’une personne sourde.

Dans la peau : Samuel, une vie sans entendre

L’interview que nous accordé Samuel est un peu particulière . Il est sourd et communique avec nous en langue des signes. Aurélie Biondi, interprète à Dijon, a assuré la traduction.

En France, on estime à 300 000 le nombre de sourds, un bébé sur 1000 vient au monde sourd. Seulement 1/3 des personnes sourdes pratiquent couramment la langue des signes. ( Fédération nationale des sourds de France)

Etre sourd, n’est pas qu’avoir un sens en moins, c’est avoir un autre rapport au monde et utiliser une autre langue. La langue des signes a été reconnue comme « une langue à part entière ».
Ce moyen de communication a mis deux siècles à être reconnu en France, .

Samuel a 42 ans et vit à Marmagne en Saône-et-Loire. Il est sourd de naissance, il a appris cette langue dès l’âge de 4 ans, dans une école spécialisée, ce qui lui a facilité la vie.

Avant d’apprendre la langue des signes, quand les professeurs me parlaient il fallait que je lise sur leurs lèvres. C’était un peu compliqué l’école quand j’étais petit.

Il a souhaité nous rencontrer  pour montrer aux personnes entendantes que la surdité n’est pas un obstacle à la communication. Samuel a également souhaité partager quelle était la vie d’une personne sourde.
Il constate que les entendants ne savent pas comment se comporter face à une personne sourde. pour lui, même si tout le monde ne connaît pas la langue des signes la communication est possible grâce à l’écrit, SMS, et au mime.

Il faut être dans l’interaction et prendre ce qu’il y a à prendre.

Il pense que communiquer est toujours possible, à condition de ne pas avoir peur. Lui-même reconnait être timide et avoir peur quand il rencontre de nouvelles personnes.

Samuel regrette que beaucoup trop de choses soient inaccessibles pour les sourds. Il estime que son handicap a rendu son parcours vers la vie professionnel plus difficile que pour les autres.

Je suis au chômage et je pense que c’est lié à ma surdité.

Jeune, le rêve professionnel de Samuel était d’être soudeur.

Cela a été très compliqué cependant j’ai tout de même réussi mais cela m’a pris beaucoup, beaucoup de temps. 

♦ La Langue des signes française (LSF)

La langue des signes est « une langue à part entière », c’est une langue visuelle qu’utilisent les sourds pour communiquer entre eux mais aussi avec les entendants.
Cette langue comporte une syntaxe et une grammaire. Il n’y a pas de langue des signes universelle et il en existe autant que de communautés de sourds.
Sur la centaine existante dans le monde, seules quelques-unes ont obtenu une reconnaissance légale. C’est le cas en France, ou la loi du 11 février 2005  désigne la langue des signes française (LSF) « comme une langue à part entière ».  

Au-delà d’une langue, c’est toute la richesse d’une culture, « la culture sourde », qui a été enfin reconnue. Ppendant longtemps, les sourds ont été isolés et ne disposaient pas d’un langage gestuel élaboré pour communiquer. Les enfants sourds étaient considérés comme des simples d’esprit.

Cette langue a vu le jour dès 1760 quand l’abbé Charles Michel l’Epée ouvre une école à Paris et utilise une langue des signes pour instruire des enfants sourds. Ce bâtiment existe toujours, c’est l’institut Saint-Jacques.

Dès la fin du 19eme siècle « les oralistes » (ceux qui privilégient le langage oral pour les sourds) la marginalise. La langue des signes est proscrite et jusqu’en 1976 son enseignement est interdit.

♦ L’emploi, un parcours semé d’embûches

Etre sourd reste encore un frein pour accéder à un emploi, le taux de chômage est trois fois plus élevé que pour les entendants.

Selon une étude de la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, et de l’Evaluation et des Statistiques), publiée en août 2014 :
• Les personnes entre 20 et 59 ans sourdes ont des niveaux de diplômes inférieurs aux entendants.
33% d’entre elles, sourdes avant 20 ans, n’ont pas de diplôme d’enseignement supérieur.

Un phénomène qui a des effets sur le taux d’emploi : 28% des sourds actifs sont ouvriers.

Malgré ces chiffres, pas très optimistes, la société évolue et prend de plus en plus en compte les problèmes des personnes sourdes.

Par exemple, des dispositifs ont été mis en place pour leur faciliter la recherche d’emploi. Depuis juin 2017, Pôle emploi accueille les personnes sourdes avec une tablette pour faciliter la communication : elle permet de se connecter à une plateforme qui les met en relation avec un interprète en langue des signes française.

Il existe également des structures comme Cap emploi qui accompagnent les personnes sourdes dans leur parcours professionnel et sensibilise les employeurs.

Source FR3.

Dans la peau de Dominique, devenue non-voyante… Vidéo…

Dominique a perdu la vue très rapidement.

Elle est devenue non-voyante en trois ans. Une nouvelle situation à laquelle elle a dû s’adapter.

Mais, elle ne lui trouve pas que des côtés négatifs.

Dans la peau de Dominique, devenue non-voyante

Le noir total s’est installé dans la vie de Dominique en mai 2002, date à laquelle elle a perdu complètement la vue. Un processus qui a débuté trois ans auparavant, lorsque sa vision a commencé à diminuer.

Il lui a fallu s’habituer à cette nouvelle situation survenue tardivement dans sa vie.

Tout d’abord elle a appris à être patiente et dépendre des autres.

Quand on est mal ou non-voyant il faut beaucoup de patience. Pour faire les courses, les soldes ou aller se balader il faut attendre qu’on vienne vous chercher.

Mais être non-voyante ne présente pas que des côtés négatifs pour Dominique, elle trouve que cela lui a appris à percevoir le monde autrement.

Là, vous me posez des questions et je ne vous vois pas mais cela m’est égal. Ce qui m’intéresse c’est votre voix.

Dans une voix, elle entend toutes les nuances des émotions de de l’âme humaine : le bonheur, une cassure, une fêlure, la joie, le désir… Des informations qui lui permettent d’entrer à l’intérieur de son interlocuteur.

Même si elle ne voit plus, elle trouve cette vie plus riche car elle l’a rapprochée de la nature et d’elle même.

J’ai appris à connaître les autres autrement et à leur accorder de l’importance en fonction de ce qu’ils sont réellement.

Les seuls moments où Dominique se rappelle encore qu’elle a vu un jour, c’est quand elle rêve. Ses rêves sont en couleur.

► Malvoyants, aveugles quelle est la différence ?

En France, une personne est considérée comme malvoyante si son acuité visuelle à cinq mètres est inférieure ou égale à 4/10 et ne peut pas être corrigée totalement.

Une définition qui recouvre des réalités diverses allant de ceux qui ont perception floue aux personnes aveugles, touchées par une cécité absolue (aucune perception de la lumière).

En France, 1 700 000 personnes sont touchées par un trouble de la vision :  207 000 sont aveugles et 932 000 sont des malvoyants moyens (source : fédération des aveugles de France).

► Près de 10 000 personnes aveugles sont scolarisées chaque année en France

Les personnes aveugles ou malvoyantes peuvent lire et écrire grâce à Louis braille. C’est à la fin du 19e siècle qu’il a mis  au point un système d’écriture et de lecture utilisant des points saillants qui sont lus par les doigts.

Aujourd’hui, plus de 6 millions de personnes aveugles dans le monde l’utilisent.

Mais en France, il y a encore très peu d’ouvrages destinés aux non-voyants. Les livres en braille ne représentent que 8% des ouvrages disponibles.

►L’association « les Doigts qui rêvent » édite des livres tactiles

A Dijon, en Côte-d’Or, l’association Les Doigts qui Rêvent produit chaque année en moyenne plus de 2000 exemplaires en braille pour la France et l’étranger. Depuis sa création en 1994, elle a créé et adapté 282 titres, ce qui représente environ 45 000 exemplaires.

► Un accès à l’emploi difficile

Pour toutes les personnes déficientes visuelles, comme pour toutes les personnes handicapées, l’accès à l’emploi est un véritable parcours du combattant. Actuellement, 50% des personnes déficientes visuelles sont au chômage.

Source FR3.

“Je ne peux pas me satisfaire d’être toujours dépendant”, pour randonner librement Clément Gass, aveugle de naissance, a co-réalisé un GPS vocal. Vidéo…

Pouvoir se déplacer librement même sur des chemins escarpés, c’est la volonté de Clément Gass. Aveugle de naissance, ce jeune homme a participé à la création d’une application GPS permettant à tous les aveugles ou malvoyants de randonner comme tout le monde.

Clément Gass et son frère Timothée, aveugles de naissance, teste l'application Open-Way. Il s'agit d'un GPS vocal qui débite 300 mots par minute, une vitesse maîtrisée par les personnes aveugles, afin de les orienter et les assister pendant leurs randonnées. / © J.Jung / France 3 Alsace

Ce matin-là, Clément Gass nous a donné rendez-vous à Lutzelhouse (Bas-Rhin) pour une radonnée sur les hauteurs du village, en pleine forêt. Autour de lui, des membres de l’association Yvoir dont il fait partie. Tous étaient là pour suivre sa formation de prise en main du tout nouveau GPS vocal Open-Way qu’il a co-imaginé au sein de l’association.

 « Chaque fois qu’il se passe quelque chose sur la route, nous le dicton à notre téléphone. C’est comme si nous semions des petits cailloux » – Clément Gass

Le GPS est un outil participatif ce qui signifie que chaque utilisateur peut y créer de nouveaux parcours afin d’enrichir l’application grâce au son de sa voix. Sur le chemin emprunté le groupe que nous suivions s’est donc arrété à chaque croisement et à chaque difficulté pour l’indiquer et le numériser sur leur téléphone. Et si les jambes et la cane reste les principaux moteurs pour avancer, ce GPS est une assistance supplémentaire qui offre une certaine confiance en soi :  » j’ai toujours voulu pouvoir décider de mes faits et gestes. Pour un aveugle la marche est le seul moyen de se déplacer sans demander l’aide de quelqu’un. On ne peut pas se satisfaire d’être toujours dépendant. C’est chouette de trouver des gens prêts à nous venir en aide mais en être dépendant est un problème pour moi. Il faut pouvoir utiliser son libre-arbitre dans la vie « .

Une soif de liberté qui pousse Clément Gass à battre des records. Grand sportif, il participe à différents trails durant lesquels il affiche au chronomètre des temps phénoménaux. Des compétitions qui lui ont permis, par le passé, de tester l’application avant de la mettre gratuitement à disposition sur les smartphones.

Aujourd’hui, il transmet ses connaissances à tous ceux qui souhaitent se balader en ville ou randonner dans la nature. Seuls 5% des malvoyants osent sortir de chez eux, le but est donc de susciter l’intérêt et de faciliter le déplacement. Pour Jef Ménard, originaire des Pyrénées, la marche est vitale : « je ferme le cerveau et tous mes sens entrent en jeu. Mes pieds sont mes yeux. Dans ces moments, la nature est en moi, c’est comme ça que j’avance et que j’ai confiance. »

Source FR3.

Handicap : quand la détresse des aidants peut conduire au suicide…

Après le drame familial qui s’est noué le 9 septembre dans les Bouches-du-Rhône, où un septuagénaire a abattu sa belle-mère, son beau-frère, tous deux invalides, et sa femme, avant de se donner la mort, nous avons souhaité donner la parole à une association d’aidants.

Face au handicap de leurs proches, les aidants se sentent souvent seuls, une situation qui peut conduire à des drames. / © PHOTOPQR/L'EST REPUBLICAIN/MAXPPP

Un homme s’est suicidé lundi après avoir tué sa femme, sa belle-mère et son beau-frère à Maussanne-les-Alpilles et Mouriès, dans les Bouches-du-Rhône. Ce drame illustre la difficulté des aidants, alors que deux des personnes abattues étaient invalides, contraints de rester dans un lit médicalisé.

Un aidant familial, c’est la personne qui aide et accompagne, à titre non professionnel, une personne âgée dépendante ou en situation de handicap dans les actes de la vie quotidienne. C’est souvent un membre de la famille.

« Le risque suicidaire des aidants est une thématique forte dans les structures d’accompagnement des aidants comme les nôtres, nous savons que les aidants s’épuisent », explique Camille Dupré, directrice de l’association A3.

Créée en 2006, cette association d’Aide aux Aidants, a pour objectif de faciliter l’accès des aidants de personnes âgées dépendantes aux dispositifs d’accompagnement des malades et de leurs aidants sur Marseille et plus largement dans les Bouches-du-Rhône.

L’association est née du regroupement de professionnels exerçants dans des domaines médicaux, sociaux, mais aussi de la prévention et de l’accompagnement.

Les aidants s’épuisent

« Souvent ils viennent nous voir un peu tard, explique Camille Dupré, nous souhaitons que les aidants acceptent d’être accompagnés mais pour eux c’est difficile. Sur 11 millions d’aidants seulement 30% acceptent d’être accompagnés. »

Des structures insuffisantes

Pour la directrice de l’association A3, « les structures existent mais elles ne sont pas toujours suffisantes par rapport à l’augmentation de la population vieillissante. Il faut maintenant mieux orienter et mieux informer, beaucoup d’aidants souffrent d’un déficit d’informations. »

Seuls deux dispositifs existent à ce jour pour les personnes en situation d’handicap. La MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), prend en charge les personnes en situation de handicap, par le biais de différentes aides. Pour les personnes âgées c’est l’APA, l’Allocation Personnalisée d’Accompagnement qui s’applique.

La grande difficulté de l’aidant, c’est l’isolement

Autre difficulté soulevée par Camille Dupré, l’isolement des aidants, confrontés souvent seuls à l’handicap d’un proche.

« Nous proposons un accompagnement psychologique de l’aidant pour lui faire comprendre que son statut d’aidant a des limites et qu’il se doit de prendre du répit, ne pas s’oublier, car finalement les aidants s’abandonnent à leur rôle et perdent tout contrôle sur leur propre vie », explique la directirce d’association A3.

« Nous faisons des groupes de parole, des analyses de pratique à l’intérieur de leur sphère familiale (…), nous les accompagnons vers des sorties plus récréatives. Les aidants aiment bien être entre eux, ils se sentent mieux compris (…) la grande difficulté de l’aidant, c’est l’isolement. »

Un vrai statut pour les aidants

Un grand plan, demandé par le président de la République, porté par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, doit être dévoilé à l’automne. L’objectif est d’aller vers une meilleure reconnaissance de l’aidant familial.

« La majorité des aidants travaille et notre grande inquiètude concerne les aidants en activité, explique Camille Dupré, conjuguer une double vie, d’aidant, de salarié, de mère de famille, c’est excessivement compliqué. »

Pour Camille Dupré, « il y a beaucoup de choses à faire, en matière de jours de congés ou d’aménagement du télétravail. »

Selon la directrice de l’association A3, « il faut aller vers un vrai statut de proche aidant (…) la notion d’aide, c’est une belle notion, c’est un enjeu sociétal fantastique. »

Source FR3.

Ain : un parc accrobranche accessible aux personnes handicapées, une première en France…

Dans l’Ain, en plein cœur du Bugey, sur le plateau d’Hauteville, un parc accrobranche vient d’inaugurer un parcours entièrement adapté aux personnes handicapées.

C’est une première en France.

Paraplégiques, Pascal et Sébastien n'imaginaient pas un jour tester l'accrobranche. C'est une première, pour les deux amis. / © FTV

C’est une première en France. Dans l’Ain, en plein cœur du Bugey, sur le plateau de Hauteville, un parc accrobranche vient d’inaugurer un parcours entièrement adapté aux personnes en situation de handicap. Un loisir à la mode, désormais accessible à tous.

« Allez c’est parti! » pascal et Sebastien prennent un malin plaisir à progresser entre les arbres, perchés à 8 mètres de hauteur.
Paraplégiques, les deux amis n’imaginaient pas un jour tester l’accrobranche. C’est une première, pour eux.

« C’est drôle, très bien sécurisé. Pour les personnes en fauteuil comme moi, c’est vraiment sympa. Je n’aurais franchement jamais pensé y accéder un jour  » raconte Pascal pardon qui pratique le handibranche depuis peu de temps.

Sellettes, bancs de transfert, plateformes élargies, ce parcours a été conçu avec des ergothérapeutes pour s’adapter aux personnes à mobilité réduite et bien sûr même dans l’effort.

Sellettes... bancs de transfert... Plateformes élargies...Ce parcours a été conçu avec des ergothérapeutes pour s'adapter aux personnes à mobilité réduite. Même dans l'effort. / © FTV

« C’est bien pensé, c’est très bien pensé et bien conçu » Sebastien Pérez, lui aussi handicapé et en fauteuil, est rassuré et prend un grand plaisir à pratiquer une activité qu’il n’imaginait pas exercer un jour.

Sur ce parcours handibranche, Rémi Justet, gérant du Parc Aventure du Bugey, accompagne les visiteurs pas à pas, et doit redoubler de vigilance.

« le risque, c’est comme en accrobanche classique c’est de tomber et de se retrouver dans des positions pas franchement confortables. Du coup on fait en sorte que les personnes se déplacent correctement et trouvent de bons appuis et bien sûr on donne des astuces aussi »

C’est sûr, Pascal et Sébastien reviendront en famille dans ce parc aventure, qui propose aussi des parcours pour les valides.

Source FR3.