Personnes malentendantes – Instagram : Les stories et les Reels seront bientôt sous-titrés…

RESEAUX SOCIAUX. Cette nouvelle fonctionnalité vise à inclure davantage les personnes malentendantes sur ce réseau social, mais également à rivaliser avec les plateformes concurrentes.

Instagram : Les stories et les Reels seront bientôt sous-titrés

 

Instagram a décidé de déployer une nouvelle fonctionnalité : le sous-titrage automatique des stories et des Reels. Le réseau social affiche ainsi sa volonté d’offrir un meilleur accès à ses services aux personnes sourdes et malentendantes, rapporte Le Journal du Geek.

Concrètement, les utilisateurs d’Instagram pourront avoir accès à cette option en se rendant dans l’onglet sticker, qui permet notamment d’afficher les paroles d’une chanson. Il sera alors possible de modifier le texte si jamais l’outil commet une erreur dans la retranscription.

Bientôt en France

Outre l’inclusion des personnes en situation de handicap, cette nouvelle fonctionnalité va également s’avérer très pratique pour les utilisateurs qui regardent du contenu sans le son, dans les transports par exemple. Cet outil sera d’abord déployé dans les pays anglophones avant d’être élargi dans d’autres pays dans les prochains mois.

Ces dernières années, d’autres dispositifs avaient déjà été lancés sur Instagram afin d’aider les personnes souffrant d’une déficience visuelle à profiter des contenus publiés sur la plateforme. S’inscrire dans un courant plus inclusif est également une manière de rivaliser avec ses concurrents, à l’image de TikTok, qui a lui aussi annoncé un sous-titrage automatique il y a quelques semaines.

Source 20 MINUTES.

Surdité chez l’enfant : 80% des formes précoces d’origine génétique…

La majorité des surdités diagnostiquées chez les nouveau-nés et chez les enfants sont d’origine génétique.

200 gènes sont en effet identifiés dans la survenue de ce handicap.

Surdité chez l'enfant : 80% des formes précoces d'origine génétique

 

En France, la surdité touche 1 enfant sur 1 000 à la naissance et 1 enfant sur 700 avant l’âge adulte. Un point relevé par Imagine, l’institut des maladies génétiques.

Au total, 80% de ces formes dites précoces sont d’origine génétique. Ainsi, l’un ou plusieurs des 200 gènes impliqués dans ce trouble expliquent la perte d’audition du jeune patient. Pour autant, le diagnostic n’est pas si simple à poser. « Une mutation d’un gène peut par exemple provoquer une surdité isolée (non syndromique), alors qu’une autre mutation de ce même gène peut provoquer une surdité syndromique, c’est-à-dire accompagnée d’autres symptômes », détaille Sylvain Ernest, chercheur à l’Institut Imagine.

Mais de quels autres symptômes les jeunes patients peuvent-ils souffrir ? Il peut s’agir d’atteintes « rénales, oculaires, neurologiques, cardiaques ». Au total, on répertorie pas moins de 500 formes de surdité génétique.

Suivi complet et investigation génétique

Du diagnostic à la prise en charge, le parcours des patients est articulé autour d’un suivi pluridisciplinaire : un médecin ORL, un(e) psychologu(e), un(e) infirmièr(e), des biologistes et un(e) conseillèr(e) génétique. C’est par exemple le cas dans le service du Pr Sandrine Marlin, directrice du centre de référence des surdités génétiques de l’Hôpital Necker-Enfants malades AP-HP, affilié à Imagine.

Ensuite, les observations des gènes de chaque patient permettent aux équipes de localiser l’origine de l’anomalie. « Si l’équipe de recherche parvient à identifier un nouveau gène responsable de la surdité du patient, elle revient alors vers les familles pour leur faire connaître la cause de la surdité. » Et « l’identification d’un nouveau gène peut permettre de fournir un diagnostic à d’autres patients en attente mais aussi aux futurs patients présentant la même anomalie génétique ».

Enfin, ces tests génétiques permettent aux chercheurs de mieux comprendre la surdité. Et d’améliorer sans cesse les prises en charge personnalisées : « indications de certaines prothèses auditives, conseils et prise en charge pour les futures grossesses, pronostic évolutif, préventions… »

Source LE BIEN PUBLIC.