Saint-Jans-Cappel : en situation de handicap, ils ont voté comme des citoyens à part entière…

Ce dimanche, six résidents du foyer La Sapinière ont pu voter, renouant avec leur citoyenneté.

Un droit qui n’a été accordé aux personnes souffrant de handicap mental qu’en 2019.

Le droit de vote a été accordé en 2019 aux personnes souffrant de déficience mentale.

Le droit de vote a été accordé en 2019 aux personnes souffrant de déficience mentale.

Ce dimanche, salle Maurice-Flauw, ils étaient des citoyens à part entière, des citoyens comme les autres, à la différence près que deux éducatrices veillaient sur eux. Avant d’entrer, Anne-Sophie et Elisabeth se montraient contentes et impatientes de voter. « Nous avons relu les programmes simplifiés hier », précise Magali, l’une des accompagnatrices.

Dans la salle, les gestes sont hésitants comme pourraient l’être ceux d’électeurs occasionnels. En file indienne, Anne-Sophie, Michel, Marie-Pascale, Frédéric, Jannique et Elisabeth prennent une enveloppe et les bulletins des candidats. Tous ont participé à une simulation il y a quelques semaines dans une mairie de la métropole lilloise.

Magali et sa collègue en accompagnent quelques-uns sous l’isoloir comme la loi le leur permet, pour les rassurer dans ce nouvel apprentissage. Frédéric, très à l’aise, en profite pour sympathiser avec d’autres votants.

C’est le moment fatidique de se présenter devant les assesseurs : avec leur carte d’identité, ils sont invités à présenter leur enveloppe au-dessus de l’urne. Le « a voté » résonne comme une petite victoire, suivi par la signature du registre. Au bout d’une quinzaine de minutes, le petit groupe ressort. « Nous sommes fières de les avoir accompagnés pour exercer leur droit », confient les deux éducatrices. Tous avaient prévu de regarder ensemble la soirée électorale pour que ce droit prenne tout son sens.

Source LA VOIX DU NORD.

 

Alzheimer : l’urgence de trouver un traitement…

Aucun traitement ne peut encore vaincre l’alzheimer, malgré des décennies de recherche.

Les scientifiques se tournent donc vers de nouvelles méthodes pour mieux gérer cette maladie qui demeure difficile à comprendre.

Alzheimer : l’urgence de trouver un traitement...

 

L’alzheimer a un coût économique et social planétaire immense : déjà, en 2014, on l’estimait à 1 000 milliards de dollars annuellement. À la rencontre Action mondiale contre la démence que j’ai animée à Ottawa cette année-là, des politiciens, chercheurs et représentants de l’industrie pharmaceutique se sont réunis pour faire le point sur les stratégies globales nécessaires pour vaincre les démences, dont la maladie d’Alzheimer. Leur consensus de l’époque : si aucun médicament efficace n’était lancé avant 2020, l’humanité se dirigeait vers un mur. Une crise sans précédent, tant sur le plan humanitaire que sur le plan financier, était à prévoir.

Aujourd’hui, en 2021, plus d’un demi-million de Canadiens sont atteints de cette maladie, mais rien ne semble avoir bougé. « Le mur est encore devant nous. Les répercussions financières et humaines sont plus grandes que jamais et on n’a toujours pas le médicament miracle. La seule bonne nouvelle, c’est que la courbe du nombre de nouveaux cas fléchit un peu, grâce à une amélioration de la santé générale de la population », affirme Yves Joanette, chercheur en neuropsychologie cognitive du vieillissement et vice-recteur adjoint à la recherche à l’Université de Montréal. Ayant organisé la rencontre de 2014 et ensuite assuré la présidence du Conseil mondial de lutte contre la démence, il a une vue d’ensemble de l’effort actuel pour parvenir à des solutions.

Une maladie évolutive

« Aujourd’hui, on voit l’alzheimer comme une maladie qui évolue dans le temps. On sait que sa trajectoire débute de 25 à 30 ans avant l’apparition des symptômes, qu’il y a différentes formes de la maladie et que de nombreux facteurs influencent son déclenchement et son évolution », explique le chercheur, qui reste optimiste face à un défi de plus en plus complexe.

La pathologie de l’alzheimer se caractérise par deux signatures distinctes. La première, que l’on peut détecter avec la résonance magnétique, est l’apparition progressive de minuscules plaques composées d’une petite protéine, l’amyloïde. Ces taches envahissent graduellement la surface du cerveau, le cortex, et ensuite l’hippocampe, le siège de la mémoire à long terme. La maladie attaque également l’intérieur des neurones avec la production anormale d’une protéine nommée « tau », qui s’accumule dans ces cellules et affecte leur fonctionnement. De nombreux médicaments ont tenté de cibler et de stopper la progression de ces amas de protéines, mais sans succès.

« Certains individus ont ces plaques amyloïdes et ne développent pas la maladie. Il y a donc quelque chose de plus qui opère ici. On pense que d’autres facteurs vasculaires et inflammatoires, ou peut-être même certains virus, contribuent au développement de la maladie », soutient Yves Joanette. On a en effet trouvé récemment dans le cerveau des patients de nombreuses cellules du système immunitaire, qui semblent stimuler la création des plaques amyloïdes et des protéines tau. D’autres chercheurs ont aussi fait une association entre la pathologie et des virus, dont l’herpès simplex de type 1, responsable du très commun « feu sauvage ». Beaucoup de laboratoires travaillent actuellement sur ces pistes.

Des voies pour l’avenir

Lors de son passage à la présidence du Conseil mondial de lutte contre la démence, de 2016 à 2018, Yves Joanette a également mis au point une approche globale de la recherche sur deux fronts : promouvoir les thérapies visant à ralentir l’arrivée des symptômes tout en développant des traitements palliatifs pour améliorer la qualité de vie des patients.

Pour lui, le traitement rêvé, le « nirvana » comme il le dit, serait de parvenir à une méthode semblable à celle employée pour les maladies cardiovasculaires, qui apparaissent souvent aussi avec l’âge et qui sont liées à de mauvaises habitudes de vie. « Si nous arrivions à trouver l’équivalent d’une statine (utilisée pour réduire le taux de cholestérol) pour l’alzheimer, jumelé à des recommandations de style de vie — alimentation, exercices pour le corps et l’esprit —, on aurait franchi une étape importante », lance-t-il. Le but ultime serait de retarder l’apparition des symptômes pour rendre la maladie de plus courte durée, ce que l’on appelle une « compression de la morbidité ». Passer d’une décennie de symptômes débilitants, en moyenne, à quelques mois seulement constituerait un énorme progrès.

Mais les mécanismes biologiques dans le cerveau qui aboutissent à des démences sont infiniment plus complexes que ceux qui font augmenter le taux de cholestérol dans le sang. Yves Joanette croit qu’une autre piste importante à explorer pour s’attaquer à la maladie est la mise au point d’un « cocktail de marqueurs chimiques » pour tenter de faire un diagnostic précoce par une simple prise de sang. On le fait déjà avec l’imagerie cérébrale, mais c’est une méthode onéreuse et son accès universel n’est pas réaliste.

Quand je lui demande de me faire une prédiction de l’état des lieux pour l’année 2030, Yves Joanette esquisse un large sourire et me répond que nous sommes actuellement beaucoup mieux outillés qu’il y a 10 ans, car nous comprenons de mieux en mieux les différents mécanismes d’action de l’alzheimer. Pour lui, le succès passera inévitablement par un travail d’équipes multidisciplinaires pour s’attaquer à toutes les dimensions de cette affection. « Il n’y aura pas une grande découverte qui va révolutionner le traitement, mais plutôt un assemblage de plusieurs approches qui donnera un résultat tenant compte de la complexité de la maladie », affirme ce chercheur qui a consacré une grande partie de sa vie à une meilleure compréhension du vieillissement du cerveau. Il conclut qu’en attendant, il faut absolument améliorer la qualité de vie à la fois des patients et des aidants naturels, car plus de 560 000 Canadiens, dont 150 000 Québécois, sont atteints de cette maladie, et ce nombre aura doublé dans 20 ans.

Source L’ACTUALITE SANTE.

Alzheimer : des découvertes à prendre avec réserve…

Plusieurs avancées ont été annoncées récemment, mais que peut-on vraiment en tirer pour prévenir ou guérir la maladie d’Alzheimer ?

Alzheimer : des découvertes à prendre avec réserve

 

En octobre 2021, des chercheurs japonais ont rapporté dans la revue ScienceAdvances qu’une diète riche en acides aminés (des molécules qui forment les protéines) pourrait ralentir la progression de l’alzheimer chez la souris. Auraient-ils trouvé une arme pour retarder la perte de mémoire et le développement de la démence liés à l’alzheimer?

« Rien n’est moins sûr, signale Judes Poirier, chercheur spécialisé en maladie d’Alzheimer au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et directeur du Centre d’études sur la prévention de la maladie d’Alzheimer. Les scientifiques ont réussi au moins 60 fois à guérir l’alzheimer chez l’animal avec des vaccins et des molécules diverses, mais quand on les teste sur l’humain, rien ne fonctionne. » Celui qui dirige aussi l’Unité de recherche sur la génétique de la maladie d’Alzheimer – ADGEN a d’ailleurs abandonné la plupart de ses travaux sur des modèles animaux et se concentre sur les sujets humains.

« L’alzheimer n’existe pas chez l’animal dans la nature. Pour étudier la maladie sur les souris, par exemple, il faut insérer plusieurs mutations génétiques dérivées de la forme familiale humaine, explique le scientifique. Les chercheurs japonais, par exemple, ont introduit trois mutations, alors que chaque être humain souffrant de la forme familiale n’en possède qu’une. De plus, ces mutations familiales, agressives et génétiques déclenchent la maladie à un très jeune âge — parfois aussi tôt que dans la trentaine — et causent de 1 % à 2 % des cas d’alzheimer, mais elles ne se retrouvent pas dans la forme commune qui touche les personnes âgées. »

Par ailleurs, les doses d’acides aminés utilisées sur les souris sont si fortes que le corps humain ne les tolérerait pas. « Il est très difficile de reproduire chez l’humain des changements biologiques observés chez une souris sans provoquer des effets secondaires importants. Il faut souvent baisser la dose et on perd alors les effets bénéfiques constatés chez l’animal », précise Judes Poirier.

Mieux nourrir sa mémoire

Le généticien de formation convient cependant que certaines diètes jouent un rôle de premier plan dans la progression de la maladie d’Alzheimer. Les Japonais tiennent probablement une piste, mais celle-ci devra être intégrée à une stratégie plus complète.

Judes Poirier recommande d’opter pour une alimentation incluant des acides aminés, d’une part, mais également des minéraux et des antioxydants, comme les diètes méditerranéenne et japonaise. Celles-ci peuvent ralentir, quoique modestement, l’arrivée et la progression de la maladie, souligne le chercheur. Il suggère d’ajouter de l’exercice physique régulier et à long terme, pour augmenter davantage les chances de repousser l’apparition de ce trouble neurocognitif.

« On a vu, chez des gens à haut risque d’alzheimer à cause de leur histoire familiale, un report de l’arrivée de la maladie d’environ deux ans grâce à de saines habitudes de vie », raconte le professeur au Département de médecine de l’Université McGill.

Les facteurs de risque les plus importants, soit un niveau de cholestérol élevé, l’hypertension et le diabète, montrent le lien entre la maladie, l’alimentation et l’activité physique. « Le diabète de type 2, par exemple, augmente de deux à trois fois le risque de souffrir de l’alzheimer si on ne le prend pas rapidement en charge », précise le chercheur. En diminuant votre consommation de sel, de sucre et de mauvais gras, vous protégez donc votre santé vasculaire et cérébrale.

Intervenir tôt, très tôt

Le type d’alzheimer le plus commun prend racine sournoisement. « Lorsque les premiers symptômes de dégénérescence cérébrale apparaissent, 70 % des neurones sont déjà morts dans les principales régions du cerveau associées à la mémoire et à l’apprentissage », explique Judes Poirier.

Les observations d’une équipe de chercheurs du Royaume-Uni et des États-Unis confirment que la dégénérescence commencerait de 25 à 30 ans avant la manifestation des premiers symptômes, que l’on remarque souvent vers 60 ou 65 ans.

Leur étude publiée dans ScienceAdvances est la première à utiliser des données provenant de sujets humains — résultats d’imagerie sur 100 patients vivants et échantillons post-mortem de 400 cerveaux — pour quantifier la vitesse des processus moléculaires menant à l’alzheimer. Les scientifiques anglais et américains bouleversent la théorie actuelle, basée sur la souris, selon laquelle les amas de protéines toxiques (les plaques amyloïdes, dont la fameuse protéine tau, qui cause la dégénérescence des neurones) se forment à un seul endroit et déclenchent ensuite une réaction en chaîne dans le reste du cerveau.

« Les chercheurs ont plutôt montré que les plaques amyloïdes apparaissent simultanément un peu partout et augmentent exponentiellement avec le temps, mais à différents rythmes dans le cerveau », dit le professeur Poirier.

L’étude américano-britannique expliquerait ainsi pourquoi les médicaments et les vaccins testés jusqu’ici pour prévenir ou traiter l’alzheimer ne fonctionnent pas : ils sont basés sur un modèle de propagation propre à la souris et non à l’humain.

Ces scientifiques ont aussi montré que le nombre de plaques de protéines toxiques doublerait tous les 5 ans. Il faudrait donc 35 ans pour passer au stade 3 (symptômes légers) de la maladie, puis de 8 à 12 années supplémentaires pour se rendre au stade avancé. Ce rythme de croissance explique pourquoi la maladie prend du temps à se développer et pourquoi l’état des personnes s’aggrave ensuite rapidement.

« Cette découverte vient changer l’approche de mes travaux », convient Judes Poirier, qui teste des méthodes d’intervention sur des adultes dont les parents sont, ou ont été, atteints de la forme commune d’alzheimer.

Il est en effet possible de détecter la maladie de 15 à 18 ans avant l’arrivée des symptômes en analysant des marqueurs dans le liquide du cerveau. Et si on combine des données génétiques, on peut faire une prévision de 20 à 25 ans en amont. « Avoir un parent atteint de l’alzheimer augmente de deux à trois fois votre risque d’avoir la maladie », signale le chercheur.

Son projet en cours depuis une dizaine d’années vise à changer les habitudes de vie de ses sujets, qu’il commence à suivre de 10 à 15 ans avant l’âge auquel leurs parents ont eu leur diagnostic. Il utilise l’alimentation, l’exercice et les médicaments pour réguler très tôt la tension artérielle, le cholestérol et le diabète. Il vérifie l’effet de ces stratégies à l’aide d’analyses sanguines, de tests cognitifs, de l’imagerie médicale et de ponctions lombaires notamment… « Je vais devoir commencer mes interventions et mes suivis encore plus tôt maintenant », lance le chercheur.

Source L’ACTUALITE SANTE.

Alzheimer : à l’EHPAD Solidor de Saint-Malo, des techniques non médicamenteuses pour conserver les capacités des malades…

La maladie d’Alzheimer touche plus d’un million de personnes en France. Une maladie qu’on ne sait pas guérir.

Les équipes soignantes tentent pourtant de maintenir l’autonomie des patients.

C’est le cas à l’EHPAD Solidor Korian de Saint-Malo.

Des jeux sur écran proposés aux malades d'Alzheimer pour stimuler leur capacités cognitives et physiques.

Des jeux sur écran proposés aux malades d’Alzheimer pour stimuler leur capacités cognitives et physiques.

Dans cette maison de retraite malouine pour personnes âgées dépendantes, 80 résidents vivent ensemble. Les pathologies sont différentes mais certains souffrent de la maladie d’Alzheimer à laquelle ce mardi 21 septembre est consacrée sous la forme d’une journée mondiale de sensibilisation.

Ce matin là dans sa chambre, Madeleine joue avec une aide soignante sur une petite tablette portable. On l’appelle l’happy neurone, tout un progamme ! La machine propose des lettres et Madeleine doit composer des mots. C’est ludique et ça lui plait.

« J’aime bien les mots croisés! j’aime bien tout ça! Ca fait travailler ma mémoire. »

Madeleine, résidente Epadh Korian Solidor

Ici, tout est mis en oeuvre pour stimuler la mémoire mais aussi le physique des résidents. Deux fois par semaine, un atelier gym douce a été mis en oeuvre. Il provoque émulation et mimétisme dans le groupe face aux postures à réaliser. On se passe des ballons, on fait des mouvements de jambes, de motricité… L’objectif est de permettre de travailler sur l’autonomie à la fois physique et intelectuelle.

« Ces techniques s’appellent les TNR, thérapies non médicamenteuses. Les recherches sur la maladie d’Alzheimer ont prouvé que l’important était surtout de prévenir cette pathologie pour la freiner au mieux, puisqu’on ne sait pas la soigner. »

Sabine Mathieu Médecin coordonnateur Ehpad « Korian Le Solidor »

Sabine Mathieu rappelle ces chiffres : il y a plus d’un million de  personnes atteintes de cette maladie en France. 40 % des plus de 90 ans en sont atteints, c’est un véritable enjeu de santé public. Il faut absolument aider la recherche insiste t’elle.

Un atelier gym douce : ici les résidents travaillent leur motricité et leur autonomie !

Un atelier gym douce : ici les résidents travaillent leur motricité et leur autonomie !

Pour l’heure, les soignants peuvent juste limiter l’altération des capacités des personnes âgées. Une maladie qui provoque des troubles du comportement, des troubles cognitifs, du language, qui peut amener à ne plus reconnaître les visages, à ne plus savoir comment utiliser les objets du quotidien et même à devenir agressif avec les aidants. Une maladie souvent niée par ceux qui en sont atteints.

À l’EHPAD de Saint-Malo, Manon Boisseaux, ergothérapeute, a également mis en place des séances individuelles avec un autre outil intelligent, une sorte de console de jeu devant laquelle elle installe un résident enthousiaste.

Assis dans son fauteuil, il va devoir se lever ou se pencher à droite ou à gauche, en fonction des images ou des mots qui s’affichent à l’écran. D’autres jeux sont aussi proposés, avec toujours la même visée thérapeutique.

« Le but, c’est de maintenir les capacités physiques car elles ont un lien avec le déclin côté cognitif. Il s’agit avec ces exercices de faire le lien avec les gestes du quotidien comme se coiffer, s’habiller, se laver seul ou se déplacer de façon autonome. »

Manon Boisseaux, ergothérapeute

L’EHPAD Korian Solidor ne dispose pas d’unité protégée avec une prise en charge spécifique pour les résidents atteints d’Alzheimer. L’équipe soignante mise sur la vie en communauté pour éviter tout repli. Pour cette journée mondiale, placée cette année sous le thème de l’Art, un atelier peinture avec une exposition en interne va être proposée aux résidents.

Source FR3.

Une assistance, payée par l’état, pour aider les personnes atteintes de déficience mentale, dans leur vie quotidienne, dés janvier…

Les personnes porteuses d’une déficience intellectuelle pourront bénéficier à partir de janvier 2023 d’une aide humaine pour effectuer certains actes de la vie quotidienne, comme faire leurs courses ou des démarches administratives, a annoncé ce mercredi 20 avril le gouvernement.

Des aides pour les déficients mentaux

 

Un décret paru mercredi 20 avril, au Journal officiel a élargi les critères ouvrant droit à la « prestation de compensation du handicap » (PCH) afin que cette aide puisse être octroyée aux personnes présentant un handicap psychique, mental, cognitif ou un trouble du neurodéveloppement.

L’aide humaine pourra être octroyée si la personne éprouve des difficultés à « gérer son stress » face à l’imprévu ou à effectuer des « tâches multiples » de la vie quotidienne, comme les tâches successives nécessaires pour préparer un repas (préparer les aliments, réaliser la cuisson), selon le décret.

Les personnes éligibles pourront bénéficier d’une aide humaine pour soutenir leur « autonomie globale » (aide pour faire les courses, prendre les transports, participer à la vie en société, etc.).

Le dispositif a été testé l’an dernier dans trois départements : les Ardennes, la Gironde et les Vosges, selon un communiqué des services de la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel.

Le collectif Handicaps a salué la publication tant attendue de ce texte

Le collectif Handicaps, qui regroupe 51 associations, a salué sur Twitter « la publication tant attendue de ce texte, fruit d’une mobilisation de plusieurs associations ». « Il met fin à une discrimination que nous avons dénoncée collectivement » avec Autisme France, HyperSupers TDAH France, l’Unafam et l’Unapei.

Selon les associations représentant les personnes concernées et leurs familles, les critères d’attribution de la PCH – qui permet depuis 2005 de financer une aide humaine pour certains gestes du quotidien – excluaient de facto les personnes porteuses d’un handicap mental.

Pour en bénéficier, il fallait jusqu’à présent que la personne soit dans l’incapacité d’effectuer seule des activités quotidiennes essentielles comme se laver, s’habiller, aller aux toilettes, manger, se déplacer dans son logement.

Or de nombreuses personnes porteuses d’un handicap psychique ne sont pas entravées pour ces gestes quotidiens mais pour d’autres démarches – faire ses courses, aller chez le médecin, prendre l’autobus… – pour lesquelles elles n’avaient droit jusqu’à présent à aucune aide.

Avec AFP.

Source  WHATSUPDOC.

Haute-Loire : un groupe d’entraide d’autistes où « on se comprend plus facilement »…

C’est un endroit rare et qui peut changer la vie de personnes souffrant d’autisme.

Depuis plus de six mois mois, un lieu leur est dédié au Puy-en-Velay.

Un GEM, un Groupe d’entraide mutuelle, dont nous parlent les adhérents.

La salle Commune du GEM Autisme du Puy-en-Velay

 

Plus de moyens pour la santé et notamment l’accompagnement des personnes en situation de handicap : c’est une des mesures les plus plébiscitées dans le cadre de la consultation Ma France 2022. Ça peut passer par la multiplication des groupes d’entraide mutuelle, les Gem, concept développé depuis le début des années 2000. En 2021, il s’est monté deux structures de ce type pour les autistes, l’un dans le Forez, l’autre dans le Velay.

Ainsi, au Gem du Puy-en-Velay, les autistes peuvent se retrouver pour discuter, échanger, participer à des activités. Depuis la création de la structure, certains ont pu assister ensemble à des spectacles, des concerts, partager des sorties et des repas. À terme l’objectif est même qu’ils puissent se gérer en autonomie.

« Ici je n’ai pas besoin de réfléchir »

En l’espace de quelques mois les effets sont déjà très positifs pour la dizaine de personnes qui ont adhéré et qui sont venus pour sortir de la solitude. C’est le cas d’Aurélie, de Retournac. Grâce au groupe elle a pu rencontrer Armelle, une fille comme elle : « Moi j’avais besoin de parler entre autistes. On a une manière de fonctionner qui est différente des personnes normales. Il y a des choses on est obligé d’y réfléchir et de faire croire à la personne en face qu’on n’y a pas réfléchi et que c’est automatique. Ici ça permet de se reposer parce que quand je parle avec Armelle, je n’ai pas besoin de réfléchir ».

« Trouver quelque chose qui ressemble à la normalité, à la vie »

Armelle, de Polignac, confirme : « Il n’y a pas besoin de réfléchir. On discute de plein de choses et on se comprend plus facilement. C’était une aide de venir ici ». De l’aide c’est que recherche Marie pour son fils de 30 ans, autiste Asperger. Comme tous les parents d’autiste, elle veut l’aider à mieux vivre, et ce groupe peut le permettre : « C’est pour le sortir de sa solitude et qu’il rencontre des gens comme lui qui n’auront pas un regard méprisant, moqueur. Pour trouver quelque chose d’autre que le milieu médical, quelque chose qui ressemble à la normalité. Quelque chose qui ressemble à la vie ».

Ce groupe d’entraide mutuelle est donc une chance que les autistes ne doivent pas laisser passer affirme Armelle : « Venez ici ! Il y a des personnes qui sont comme vous, qui peuvent vous écouter. On s’entraide tous ensemble ! »

Comment contacter le GEM Autisme de Haute-Loire

  • Par téléphone : 04 71 57 31 87 ou auprès du coordinateur Francis Limandas 06 24 69 69 16
  • Par mail : gem.autisme43@gmail.com
  • Adresse :  18 chemin de Gendriac 43000 Le Puy en Velay
  • Un Gem s’est aussi monté dans la Loire en mars 2021, à Saint-André-le-Puy.

Source FRANCE BLEU.

L’ASPTT Nancy Meurthe-et-Moselle favorise l’inclusion des enfants autistes par le sport…

Pendant les semaines de vacances scolaires, l’ASPTT Nancy Meurthe-et-Moselle organise des stages multisports.

En favorisant la mixité et en intégrant des enfants autistes, cette offre sportive pluridisciplinaire permet également de jouer un rôle social et pédagogique.

L'ASPTT Nancy Meurthe-et-Moselle est l'une des seules fédérations à favoriser autant l'inclusion des enfants autistes par le sport

 

Depuis 2016, la Fédération Sportive des ASPTT permet à des enfants autistes, de 1 à 17 ans, de faire du sport partout en France avec les clubs ASPTT, au contact d’enfants ordinaires. A Nancy, la section locale met en place pendant les vacances scolaires, des stages multisports.

Thomas Ladent, porte la parole de l’ASPTT Nancy Meurthe-et-Moselle auprès des médias, rappelle au micro France Bleu Lorraine de Laurent Pilloni, l’importance de la mixité dans le sport et de son rôle social et pédagogique.

Pour inscrire vos enfants à ces stages multisports c’est ici sur le site de l’ASPTT Nancy Meurthe-et-Moselle

Source FRANCE BLEU.

 

Ce jeu vidéo peut-il aider à diagnostiquer plus tôt la maladie d’Alzheimer ?…

Un jeu vidéo peut-il aider à diagnostiquer la maladie d’Alzheimer ?

C’est en tout cas l’objectif du projet Sea Hero Quest.

Ce jeu vidéo peut-il aider à diagnostiquer plus tôt la maladie d’Alzheimer ?

 

L’idée : Développer un test capable d’évaluer le sens de l’orientation pour détecter le plus tôt possible cette maladie, dont la désorientation spatiale est un symptôme précoce.

Un jeu vidéo pour l’aide au diagnostic de la maladie d’Alzheimer ? Je ne sais pas vous, mais quand je lis ce genre de titre j’ai tendance à lever les yeux au ciel. C’est vrai qu’à l’heure où les soignants sont poussés à bout par les effets croisés d’une pandémie et de la dégradation de leurs conditions de travail, proposer de les aider avec un jeu vidéo ressemble au mieux à un vœu pieux, au pire à une provocation… Pourtant, le projet Sea Hero Quest , développé par nos équipes de recherche en collaboration avec des soignants a pour objectif de répondre à un vrai besoin exprimé par ces derniers.

L’idée est de développer un test capable d’évaluer le sens de l’orientation pour détecter le plus tôt possible la maladie d’Alzheimer, dont la désorientation spatiale est un symptôme précoce. Rassurez-vous, ce n’est pas parce que vous pensez avoir un mauvais sens de l’orientation que vous êtes plus à risque de développer une démence. De nombreux facteurs culturels et démographiques comme l’âge, le genre, le niveau d’éducation, ou encore les habitudes de sommeil influencent nos capacités à nous repérer.

Et c’est justement un problème pour les médecins : comment savoir si M. Martin a un mauvais score à son test d’orientation spatiale parce qu’il développe une démence ou s’il a toujours été comme cela ? Une solution est de comparer les performances de M. Martin à celles d’autres personnes ayant les mêmes caractéristiques démographiques. Cela permettrait de s’assurer que ses mauvaises performances ne sont pas liées qu’à son profil, mais sont bien potentiellement pathologiques. Comparer le comportement du patient à celui de milliers de personnes lui ressemblant rendrait le test beaucoup plus précis, taillé sur mesure.

4 millions de participants à l’étude scientifique

Mais pour faire toutes ces comparaisons, il faut une base de données avec du monde, beaucoup de monde. Bien plus que les quelques dizaines de participants recrutées habituellement dans les études en neurosciences ou en psychologie. Avec Sea Hero Quest, nous avons mis à profit une fraction des milliards d’heures hebdomadaires passées par les humains à jouer à des jeux vidéo. Nous avons, en collaboration avec le studio de « game design » Glitchers, développé un jeu vidéo d’orientation spatiale sur smartphones et tablettes. Le joueur incarne le capitaine d’un petit bateau devant résoudre des labyrinthes aquatiques de plus en plus complexes. Ces épreuves virtuelles correspondent à des tâches classiques de la littérature scientifique, que nous avons rendues ludiques. S’ils le veulent bien, les joueurs peuvent aussi répondre à quelques questions sur leur profil démographique. Selon nos résultats, les performances à ce jeu sont bien prédictives des performances spatiales dans le monde réel, et non pas le simple reflet des compétences en jeux vidéo. Ouf.

Cela a marché au-delà de nos espérances. Entre 2016 et 2019, plus de 4 millions de joueurs de tous les pays du monde ont téléchargé et joué à Sea Hero Quest. À ce moment-là, nous sommes éberlués, hypnotisés par le flux de données s’amassant sur nos serveurs. Si on avait voulu tester autant de participants de manière « classique », directement dans notre labo, ça aurait pris 1 000 ans et coûté 100 000 000 d’euros.

Un tel jeu de données est inédit en sciences comportementales. Au-delà de l’aide au diagnostic de la maladie d’Alzheimer, il permet de répondre à des questions jusqu’alors irrésolues. Par exemple sur la différence entre les hommes et les femmes en termes de navigation spatiale. De nombreuses études scientifiques ont fait état d’un avantage pour les hommes à certaines tâches d’habileté spatiale, mais on n’a jamais très bien compris d’où venait cette différence.

Grâce au jeu de données de Sea Hero Quest, on a pu estimer l’ampleur de cette différence entre les sexes dans 53 pays. On a remarqué que cette dernière était proportionnelle à l’égalité entre les hommes et les femmes du pays dans lequel on se place, telle que mesurée par le Rapport mondial sur l’écart entre les femmes et les hommes du Forum économique mondial. Ce rapport compare l’accès des hommes et des femmes à l’emploi, à la santé, à l’éducation, et aux instances politiques. Il y a ainsi peu de différences de genre en termes de navigation spatiale dans les pays scandinaves, beaucoup plus en Égypte ou en Arabie saoudite. Cela signifie que la dimension socioculturelle joue un rôle important dans ces différences cognitives entre les genres.

Et Sea Hero Quest est un outil parfait pour l’investiguer.

Notre sens de l’orientation dépend de l’endroit où l’on a grandi

Dans un article paru la semaine dernière à la Une de la revue scientifique Nature , nous nous sommes intéressés à un autre facteur culturel : l’influence de l’endroit où l’on grandit sur notre sens de l’orientation à l’âge adulte. On sait que si on fait grandir une souris dans une cage « enrichie » avec des jeux et des labyrinthes, cela a un impact sur la forme de son cerveau et sur ses fonctions cognitives comparées à une souris qui aurait grandi dans une cage plus simple. Mais comme il est interdit de mettre des enfants dans des cages, ce résultat n’a jamais été reproduit chez les humains.

Grâce au jeu Sea Hero Quest, nous pouvons comparer les fonctions cognitives de personnes ayant grandi dans une multitude d’endroits. Nous avons tout d’abord remarqué que les joueurs ayant grandi en ville ont en moyenne un moins bon sens de l’orientation que ceux ayant grandi en dehors des villes, indépendamment de leur âge, genre, ou niveau d’éducation. Mais là encore, l’ampleur de cette différence varie beaucoup d’un pays à l’autre.

Dans certains pays comme les États-Unis, l’Argentine ou le Canada, vivre dans une ville est vraiment préjudiciable, alors qu’en France, en Roumanie ou en Inde, il n’y a pas de différence significative entre ville et campagne. Mais d’où viennent ces variations d’un pays à l’autre ?

Les pays où les différences sont les plus fortes comportent davantage de villes avec un plan quadrillé, comme Chicago, Buenos Aires ou Toronto. Et de fait, il est bien plus simple de s’orienter dans ces villes que dans les rues tourmentées de Paris, Prague ou New Delhi. En grandissant dans une ville quadrillée, on exerce moins son sens de l’orientation qu’en grandissant à la campagne, où les réseaux de routes sont moins organisés et les distances à parcourir plus importantes, et ça se ressent à l’âge adulte.

La période clef qui façonne durablement notre sens de l’orientation est l’enfance, lorsque notre cerveau est en plein développement. À l’inverse, le lieu où vivent les joueurs au moment où ils jouent n’est pas statistiquement lié à leurs compétences spatiales. Ça ne veut pas dire qu’il est impossible de s’améliorer en tant qu’adulte, mais ça demande plus de travail !

« L’Homme n’est que la silhouette de son paysage natal », a dit le poète Shaul Tchernichovsky, et ce résultat ne lui donne pas tort.

La version originale de cet article a été publiée dans The Conversation

Source OUEST FRANCE.

Pour éviter la démence, il faut avoir un but !…

Les personnes qui ont un but dans la vie seraient cinq fois moins susceptibles de connaitre un déclin cognitif handicapant.

Pour éviter la démence, il faut avoir un but !...

 

L’ESSENTIEL
  • Le fait de se fixer un but ou des objectifs réduirait le risque de développer une démence
  • Les programmes de prévention de la démence sont trop souvent axés sur le bien-être en oubliant d’orienter les personnes vers des activités utiles

C’est un peu le sens de la vie… mais cela permettrait par ailleurs de réduire le risque de développer une démence : avoir un but dans l’existence ferait diminuer sous les 20% le risque de déclin de la mémoire et des capacités cognitives. C’est la conclusion d’une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Londres et publiée dans la revue Aging Research Reviews.

Etat d’esprit positif

C’est l’analyse des données de 62 250 personnes âgées vivant partout dans le monde qui a servi de base à ce travail. Les personnes dont les données indiquaient qu’elles avaient un état d’esprit positif reposant sur des objectifs ou des engagements étaient associées à une incidence inférieure de 19% de troubles cognitifs cliniques. Selon l’OMS, ces troubles concernent la dégradation, de la mémoire, du raisonnement, du comportement et de l’aptitude à réaliser des activités quotidiennes.

Cette étude ouvre la voie à un autre regard sur la prévention de la démence : « Les programmes qui vont dans ce sens et qui sont destinés aux groupes à risque sont souvent axés sur le bien-être; or ils pourraient donner davantage la priorité aux activités qui donnent un but et un sens à la vie des gens, plutôt qu’aux activités amusantes « , souligne ainsi le Dr Joshua Stott de l’UCL (University College of London), auteur principal de l’étude.

La maladie d’Alzheimer, la forme la plus commune

C’est, selon, des données issues d’études antérieures, la capacité des personnes à se fixer un but ou des objectifs qui agirait positivement sur leur niveau de stress en réduisant ainsi l’inflammation du cerveau, un des facteurs qui augmentent le risque de démence. Une démence qui est une des causes principales de handicap et de dépendance parmi les personnes âgées. On considère qu’entre 5 et 8% des plus de 60 ans seraient touchés par une forme de démence, la maladie d’Alzheimer étant la forme la plus commune avec 60 à 70% des cas. Dans le monde, la démence clinique pourrait toucher plus de 150 millions de personnes d’ici à 2050.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Comment les échecs peuvent aider les enfants autistes…

Un programme a été lancé par la Fédération française d’échecs pour comprendre comment ce jeu millénaire pourrait aider les enfants atteints de certains troubles. 

Un suivi médical permettra de déterminer si la concentration et la mémoire des enfants connaît une amélioration.

 

Une image élitiste colle à la peau des échecs. Pourtant ce jeu de stratégie pourrait apporter une aide considérable à des enfants handicapés. En effet, cette pratique millénaire aurait un impact positif auprès des enfants touchés par des troubles autistiques, dys et TDAH.

Dans cette optique, la Fédération française d’échecs (FFE) a lancé en mars un programme pour comprendre, grâce à la science, comment les échecs apporteraient des bienfaits à ces enfants. Un programme qui doit durer trois ans. Des résultats positifs permettraient d’intégrer ce jeu à la stratégie médicamenteuse comme le précise Le Parisien (source 1).

S’ouvrir aux autres

« Nous avons remarqué que jouer aux échecs pour un enfant autiste, dys ou avec des troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité peut avoir des effets positifs en termes relationnel, de repérage dans l’espace, de concentration, de sociabilisation car, assez naturellement, ils vont s’ouvrir plus facilement aux autres », détaille Franck Droin, président de la commission Santé, social et handicap de la Fédération française des échecs interrogé par Handicap.fr (source 2).

Alors, pour mieux comprendre l’impact des échecs auprès de ces enfants, des groupes de quatre enfants ont été formés dans quatre spécialisés situés en Ile-de-France et en Guyane comme le rapporte le Parisien. Les éducateurs de ces établissements ont été formés par le maître d’échecs Emmanuel Neiman. Mission ? Enseigner les échecs grâce à 30 sessions hebdomadaires d’une heure.

« Il y a un enjeu de déstigmatisation »

Un suivi médical permettra de déterminer si la concentration et la mémoire des enfants connaît une amélioration. Le Parisien précise que deux centres filmeront les enfants pour observer leur mobilité et l’évolution de leur comportement.

« Il y a un enjeu de déstigmatisation, au-delà des éléments de preuve recherchés. (…) Nous voulons comprendre comment les échecs font appel aux ressources cognitives, peuvent impacter la santé de personnes lourdement handicapées, rompre leur isolement et favoriser l’inclusion », précise Maurice Bensoussan, président de la Société française de psychiatrie et membre de la commission Santé, social et handicap de la FFE, cité par Le Parisien.

Source SANTE MAGAZINE.