Prise en charge des enfants handicapés en Isère : « Les familles n’ont pas l’aide qu’elles méritent »…

Plusieurs dizaines de familles iséroises dénoncent une prise en charge de plus en plus défaillante des enfants handicapés en Isère.

En particulier, elles s’inquiètent de la suppression prochaines de 200 places dans les structures spécialisées, les instituts médico éducatifs.

Enfant en situation de handicap - illustration

 

Après une manifestation du secteur médico-social en Isère la semaine dernière, c’est au tour des familles touchées par les manques de moyens de manifester leur ras-le-bol. Les familles d’enfants porteurs de handicap manifestent ce mercredi 15 décembre devant l’ARS à Grenoble. Elles dénoncent en particulier la fermeture de 200 places dans les instituts médicoéducatifs (IME) de l’Isère. « On dénombre 600 familles en attente de places pour leurs enfants en IME en Isère et là, on veut enfermer 200« , s’insurge Sarah Montaudon, la présidente de l’Union départementale des associations familiales de l’Isère (UDAF).

Vous avez été alerté par des familles d’enfants porteurs de handicap, qui s’inquiètent de la fermeture de places en IME pour accueillir ces enfants. Ça concerne combien de familles ?

Ça concerne combien de familles en Isère ?  Ça, ça concerne à peu près 1.200 familles. On a été alerté par une association qui s’appelle l’AFIP (Association pour Favoriser l’Intégration Professionnelle). Cette situation est vraiment catastrophique pour les familles iséroises d’enfants porteurs de handicap. Au total, 200 places vont être fermées dans les IME, les instituts médicoéducatif. L’idée est de pouvoir permettre à ces enfants d’être inclus dans les écoles.

Cette fermeture de places, elle se fait effectivement car les enfants sont accueillis de plus en plus en milieu scolaire. C’est ce que le gouvernement appelle « l’école inclusive ». Est-ce qu’au fond, ce n’est pas un progrès ?

C’est forcément un progrès, effectivement, pour ces enfants de pouvoir être considérés comme des enfants « comme les autres« . Mais il faut tenir compte du niveau de handicap de l’enfant et des infrastructures de l’école. Il faut pouvoir les accueillir correctement, qu’il y ait suffisamment d’encadrants, qu’ils soient formés, que les enseignants soient formés aussi. Actuellement, quand on regarde par exemple sur Grenoble, des classes où il y a 35 enfants, on peut imaginer la complexité d’accueillir un ou plusieurs enfants porteurs de handicap dans ce cadre là.

Ce que vous dites, c’est qu’aujourd’hui, l’accueil dans les écoles, collèges et lycées des enfants handicapés n’est pas satisfaisant en Isère ?

Eh bien non, effectivement. Actuellement, il manque déjà des places d’encadrants, ce qu’on appelle les AESH. Comment peut-on accueillir plus d’enfants en milieu scolaire classique si l’on n’a pas déjà aujourd’hui l’encadrement suffisant ? Il y avait justement une manifestation la semaine dernière à Grenoble, du secteur médico social. On sait très bien qu’il y a des liens et on manque d’éducateurs spécialisés, on manque de personnels, d’aides à domicile. Donc effectivement, tout cela crée des tensions. Et ces enfants ne sont pas encadrés correctement. Les familles n’ont pas l’aide qu’elles méritent pour ces enfants-là, effectivement.

Vous avez le sentiment, d’après les retours que vous avez des familles, que la situation s’est aggravée avec la crise sanitaire ?

En tout cas les associations familiales font état d’un manque de places, c’est clair. On dénombre environ 600 familles en attente de places pour leurs enfants en IME en Isère et là, on veut enfermer 200. Donc effectivement, il y a vraiment un problème et il faut qu’on se fasse entendre, que les familles se fassent entendre. On organise donc une manifestation demain, à 13h, devant l’ARS à Grenoble.

Que réclament les familles ?

Elles ne sont pas contre la scolarisation de leurs enfants. Mais il faut prendre vraiment au cas par cas les différentes situation, et surtout ne pas fermer ces établissements qui peuvent être vraiment nécessaires pour certains enfants. Sachant qu’en plus, l’autre aspect de cette réforme, c’est que certains enfants ne seront plus accueillis qu’à temps partiel dans les écoles. Que feront alors les parents avec ces enfants le reste du temps ? Cela veut dire ne pas pouvoir travailler, cela veut dire trouver un mode de garde, avec quelqu’un de formé, spécialisé. Cela veut dire aussi moins de répit, parce que, mine de rien, quand les enfants sont à l’école ou en IME, cela permet aux parents de souffler un peu. Donc vraiment, ça retentit sur énormément d’aspects de la vie de famille.

Source FRANCE BLEU.

Une Maison nationale de l’autisme va ouvrir à Aubervilliers en 2022….

Une Maison nationale de l’autisme ouvrira ses portes au printemps 2022 à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, annonce à France Bleu Paris, l’équipe de Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes en situation de handicap. 

Photo d'illustration crèche spécialisée dans l'accueil de jeunes enfants autistes

 

C’était l’un des engagements pris par Emmanuel Macron lors de la sa conférence nationale sur le handicap en 2020 : créer une maison nationale de l’autisme. Le projet va se concrétiser dès le printemps 2022 avec l’ouverture de cette maison dans la ville d’Aubervilliers en Seine-Saint-Denis.

Un lieu de ressources et de conseils pour les familles

Contactée par France Bleu Paris, l’équipe de Sophie Cluzel, la secrétaire d’État en chargée des personnes handicapées, le confirme. « Le bâtiment sera situé à proximité du campus Condorcet près du métro Front populaire ».

L’endroit sera un lieu de ressources pour les familles et proches de personnes présentant des troubles du spectre autistique. Elles pourront y trouver des conseils auprès des associations, de professionnels de la santé. Cette maison « doit permette de fédérer les acteurs associatifs et guider les familles qui sont souvent en déficit d’informations », explique l’équipe de la ministre. La maison sera aussi un lieu d’accueil pour les chercheurs qui travaillent sur l’autisme.

Le choix de la Seine-Saint-Denis pour implanter cette structure n’est pas anodin : beaucoup de familles sont touchées et ont un proche autiste mais les solutions de prise en charge spécialisée manquent dans ce département.

Ouverture au printemps 2022

Sur twitter, la maire d’Aubervilliers, Karine Franclet (UDI) se dit « très heureuse de la participation » de sa ville « dans ce projet à fort impact pour le quotidien de nombreux français ». Les travaux pour rendre ce bâtiment accessible à tous sont en cours. La Maison nationale de l’autisme doit ouvrir ses portes au printemps 2022.

Source FRANCE BLEU.

Autisme : une dizaine de supermarchés de Bordeaux proposent des heures silencieuses…

Depuis avril, les supermarchés du groupe Carrefour réservent des créneaux pour que les personnes atteintes d’autisme puissent faire leurs courses en toute sérénité.

L’opération baptisée « Les heures silencieuses » se déroule dans une dizaine de magasins bordelais.

Pendant les heures silencieuses,  les 2 tiers des néons ainsi que les hauts parleurs sont coupés.

 

Le rituel est le même tous les lundis dans les supermarchés du groupe Carrefour participant à l’opération. A 14 heures précises, les 2 tiers des néons s’éteignent automatiquement, les hauts parleurs sont coupés et les opérations de nettoyage suspendues. Cette opération baptisée « Les heures silencieuses » vise à améliorer le bien-être des personnes atteintes de troubles autistiques.

De multiples sources de stress à gérer

En effet, les enfants ou adultes autistes, ont une sensibilité aux stimuli extérieurs ultra-développée. Les lumières vives, les néons qui clignotent ou encore la musique et les annonces au micro s’avèrent être pour ces personnes un véritable enfer. « Rajouter à cela la foule à gérer souvent importante dans ces grands magasins, et le simple fait de sortir faire ses courses devient ingérable » explique Marie-Céline Jarretou, présidente du Collectif Alter Z’Egaux elle-même maman d’un enfant autiste.

Suite à l’adoption de la loi sur le handicap en janvier dernier, certaines enseignes de supermarchés comme le groupe Carrefour, ont donc décidé d’instaurer cette heure silencieuse, une fois par semaine, dans leurs magasins. Ainsi, dans  1240 supermarchés du groupe, tous les lundis entre 14h et 15h, les clients peuvent venir faire leurs courses dans cette ambiance tamisée et silencieuse.

Un bien être collectif

L’initiative a de suite soulevé l’enthousiasme des salariés du groupe selon la directrice du Carrefour Market de Bordeaux Bastide Inès Bonafi. « Cela n’est pas du tout compliqué à mettre en place concrètement, et l’ambiance générale s’en ressent » poursuit-elle. Confirmation avec l’un de ses salariés hôte d’accueil: « C’est vrai que travailler toute la journée avec de la musique, c’est parfois un peu fatigant » explique Romain Forestier. « Au début, les clients nous demandent un peu ce qu’il se passe mais ensuite, ils sont ravis. Certains viennent même maintenant faire leurs courses pendant cette heure-là pour profiter de cette ambiance de calme« .

Le groupe Carrefour réfléchit désormais à élargir cette expérience à d’autres créneaux horaires dans les prochains mois.

Source FRANCE BLEU.

BRACIEUX – Loir-et-Cher – Une semaine de réflexion sur le handicap…

Les enseignants du collège Hubert-Fillay de Bracieux ont élaboré une semaine de réflexion sur le handicap, plus particulièrement avec la participation des professeurs de sport.

Les collégiens ont expérimenté les difficultés liées au handicap.

 

Franck Guibert, assisté d’Hamine, représentait l’association des Paralysés de France et leur ont prêté main-forte.
Les collégiens de 6e et 5e ont débuté leur apprentissage par l’initiation au langage des signes. Un langage pas si facile à apprendre mais ils ont bien adhéré et vont tenter de ne pas l’oublier.

Ont suivi les sports dans le gymnase où, ils ont occupé l’espace de basket-ball à l’aide de fauteuils roulants. Puis un parcours à l’aveugle entre plots et poteaux avec l’aide d’un partenaire, les guidant à la voix. Les obstacles ont été vite bousculés, mais l’essentiel n’était pas là. Ces deux journées de handisport et apprentissage de la langue des signes ont été plutôt ludiques pour les enfants.

Le lendemain, vendredi matin, les collégiens ont chevauché 15 fauteuils roulants et ont parcouru les rues et trottoirs de Bracieux. Les difficultés sont vite arrivées. Plus de rigolades, les muscles des bras ont été fortement sollicités. Bien des trottoirs n’ont pu être franchis. Tous ont vite appris que les obstacles étaient nombreux et parfois insurmontables.

Source LA NOUVELLE REPUBLIQUE.

 

Accidents domestiques pendant les fêtes de fin d’année: attention dangers !…

La période des fêtes de fin d’année est synonyme d’accidents domestiques : coupures en ouvrant des huîtres, guirlandes lumineuses qui prennent feu, boules de Noël qui se brisent, brûlures en cuisine, etc.

Gare aux accidents domestiques durant les fêtes de fin d'année....

 

Chaque année, les services d’urgences enregistrent un pic de fréquentation à cette période et notamment les centres SOS Mains. Petits conseils à l’approche des festivités.

Noyade, chute, électrocution, brûlure, intoxication, étouffement… Chaque année, près de 4,5 millions personnes sont blessées en France à cause d’un accident de la vie courante et ont recours aux urgences. Les accidents domestiques entrent dans cette catégorie. Pas de trêve durant la période des fêtes de fin d’année.

Gare aux réveillons festifs et chaleureux souvent truffés de pièges ! Comme beaucoup d’accidents, ils peuvent être évités. A Noël, parmi les cinq accidents les plus « stupides » relevés par l’assurance Macif, on trouve le couteau à huitre qui dérape, mais aussi le sapin qui flambe ou encore le bouchon de champagne qui claque. Comment éviter de passer Noël aux urgences ou d’appeler les hommes en rouge (les pompiers pas le père Noël)?

Ecaillers amateurs : prudence avec les couteaux à huitre !

Selon l’Institut de veille sanitaire, quelques 2.000 écailleurs amateurs seraient victimes chaque fin d’année d’un couteau mal maîtrisé. A la clef : des coupures graves dans la paume de la paume ou pire des tendons sectionnés ou abîmés. Les adultes doivent donc redoubler de vigilance pour ne pas se couper lors de l’ouverture des huîtres. Protégez-vous des coupures en cuisine lors de la préparation des repas de fête.

Ecaillers amateurs : prudence avec les couteaux à huitre !

Ce qu’il rencontre fréquemment à cette période de l’année : des couteaux à huitre qui glissent et terminent dans la paume de la main, du verre brisé à l’origine de coupures plus ou moins profondes. Un sabrage de bouteille de champagne qui se termine mal. Encore plus traitre, selon le praticien, le couteau qui dérape sur le noyau d’avocat.

Qu’en disent les médecins ? Le Docteur Jérôme Vogels, chirurgien de la main, au Centre d’urgences SOS Mains du Médipôle de Lyon – Villeurbanne, voit arriver chaque année des patients victimes de ces accidents de fin d’année. « Les accidents domestiques représentent toujours un surcroît de travail. Pendant les fêtes de fin d’année, les gens cuisinent davantage, » constate-t-il. Le manque de concentration peut parfois entraîner des catastrophes, selon le chirurgien. « Les gens manipulent des couteaux mais font plusieurs choses à la fois ou bien sont distraits. Or il faut une concentration particulière lorsque l’on manipule des objets tranchants. »

Reconstruction, greffes de nerfs ou de tendons… les chirurgiens de la main réalisent des prouesses à condition de les consulter rapidement. Ce que ces praticiens redoutent : que les patients tardent à consulter, pensant que leur blessure est légère. Certains viennent parfois plusieurs jours après la coupure. 

« Il ne faut pas attendre. Le risque, c’est une infection qui complique le travail du chirurgien, »  résume-t-il.  « Notre bête noire, c’est le délai de prise en charge, » poursuit le Docteur Vogels. « Une plaie peut cacher une atteinte d’un tendon; une insensibilité, une atteinte d’un nerf (…) Mieux vaut consulter, faire examiner la main, nettoyer et explorer la plaie, pour une cicatrisation dans de bonnes conditions, » conclut le praticien.

Pour le patient, c’est aussi à terme le risque d’une rééducation plus lourde et une récupération compromise. Dans le cadre de la Fédération des Services d’urgences de la main (FESUM), le centre SOS Mains du Médipôle de Villeurbanne fonctionne toute l’année, avec des astreintes 7 jours sur 7 et 24h/24.

En Auvergne Rhône-Alpes, il existe aussi un centre SOS Mains à Montélimar (Clinique Kennedy) et à Annemasse (Hôpital privé Pays de Savoie).

Sapin et décorations : quelques recommandations

Le top départ des fêtes de fin d’année est donné par l’installation du sapin de Noël et de ses décorations ! Bien choisir et installer son sapin et les décorations de Noël est essentiel pour éviter les risques d’incendie ou d’électrocution. Les assureurs recommandent d’utiliser plutôt des décorations de Noël LED à piles, et de ne pas laisser le sapin allumé sans surveillance (en particulier la nuit). Ils recommandent aussi d’éviter le sapin floqué, hautement inflammable et toxique pour les petits. Petite liste de conseils judicieux :

  • Disposez votre sapin loin de toute source de chaleur telle que chauffage, cheminée, éclairage halogène.
  • Privilégiez un emplacement hors d’un passage et loin d’une porte, et stabilisez-le en le mettant dans un pot ou calé sur un pied.
  • Ne décorez pas votre sapin avec des bougies et gardez-les à distance de celui-ci.

Accidents domestiques à Noël : gare au retour de bâton !

  • Les décorations du type flocage ou givrage augmentent l’inflammabilité des arbres. La neige en aérosol est à éviter.
  • Vérifiez le respect des normes CE ou NF des guirlandes électriques. Assurez-vous que les fils électriques ne sont pas dénudés et pensez à les éteindre dès que vous quittez la pièce.
  • Ne laissez pas les guirlandes électriques fonctionner sur le sapin trop longtemps ou sans surveillance.
  • Ne surchargez pas vos prises électriques en multipliant rallonges et multiprises.
  • Privilégiez les boules en plastique incassables à celles en verre. Ces dernières peuvent être dangereuses pour les enfants en cas de casse.
  • Ne conservez pas votre sapin naturel trop longtemps : plus il vieillit et plus il devient sec, et donc inflammable.

Accidents domestiques : quand les enfants sont en première ligne

Le saviez-vous ? Selon le ministère de l’économie, les premières causes de mortalité chez les jeunes enfants sont les accidents domestiques. L’intérieur de la maison représente le lieu principal d’accidents. La cuisine est la pièce de tous les dangers. C’est même une pièce aux dangers multiples où se produisent un quart des accidents domestiques. Ils touchent particulièrement les enfants de moins de 5 ans.

Quelques conseils : il est tout d’abord important de ne jamais laisser son enfant seul dans la cuisine. Comme le rappelle l’Institut National de la Consommation. Dans cette pièce, les petits peuvent se couper (39 % des accidents), tomber (cas de l’enfant qui chute de sa chaise haute) ou se brûler.

Il faut penser à débrancher les appareils ménagers après utilisation. Il faut expliquer aux enfants quels sont les objets qui brûlent et éviter de poser des plats chauds sur le rebord de la table ou de passer à côté de votre enfant avec un récipient contenant un liquide bouillant. Enfin, vérifier que l’enfant ne peut pas tirer sur la nappe au risque de renverser sur lui un liquide ou des aliments chauds.

Ce sont 27 % des brûlures qui ont lieu dans la cuisine, et les enfants de 1 à 5 ans sont concernés dans un quart des cas. Le plus souvent, il s’agit d’accidents graves causés par des liquides ou objets brûlants.

Les accidents domestiques se produisent dans l’appartement ou à la maison mais également dans les abords immédiats : jardin, cour, garage.

Apéritifs, cadeaux et feux d’artifice : les dangers à ne pas ignorer

Moment de convivialité en famille ou entre amis, l’apéritif et les gourmandises telles que les cacahuètes sont dangereux pour les plus jeunes.  50% des victimes de suffocation sont des enfants de moins de 5 ans, toujours selon l’INVS.

Le choix des cadeaux des enfants est aussi primordial pour leur santé : il faut veiller à leur donner des jouets conformes à leur âge et certifiés NF/CE. Gare aux contrefaçons de jouets, qui peuvent se révéler dangereux.

Tenté par un petit feu d’artifice « maison » pour fêter la nouvelle année ? Renseignez-vous sur les dangers des pétards et feux d’artifice avant d’en acheter et de les manipuler.

Source FR3.

Complications post-Covid chez les enfants : quels symptômes doivent nous alerter ?….

En France, plus de 800 enfants ont développé un grave syndrome après avoir contracté le Covid-19, le PIMS.

Le syndrome du PIMS Covid touche déjà 800 enfants en France.

 

Certains ont même frôlé la mort, alors qu’ils étaient en bonne santé.

Emma a 8 ans. Elle habite à Latour-Bas-Elne (Pyrénées-Orientales). Il y a plus d’un an, elle a contracté le Covid-19. Sans symptômes. Mais trois semaines plus tard, elle a déclenché les symptômes du syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS). À l’époque, peu connaissaient ce syndrome, même parmi les médecins. « La prise en charge a été tardive, se souvient sa mère, Marie Valdes. Emma a été transférée en réanimation, avec pronostic vital engagé. »

Emma a donc failli mourir. Aujourd’hui, elle n’est toujours pas sortie d’affaire. La petite a fait plusieurs rechutes cardiaques, de nouveau hospitalisée d’urgence pendant l’été, et elle souffre toujours de douleurs musculaires et articulaires.

Qu’est-ce que le PIMS ?

Le syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS) touche les bébés, les enfants et les adolescents. Il se déclare généralement trois à six semaines après l’infection au Covid-19 et peut s’attaquer à plusieurs organes vitaux.

Environ 800 enfants sont déjà touchés par le PIMS en France. Et « 80% des enfants touchés n’ont aucune comorbidité« , souligne Marie Valdes. Emma, par exemple, était en bonne santé. Sa mère a donc créé l’Association nationale des familles d’enfants victimes du PIMS, pour informer la population, les pouvoirs publics et les médecins.

Selon Marie Valdes, de nombreux enfants ont souffert pendant plusieurs jours avant que le PIMS soit diagnostiqué, « certains en réanimation, sous oxygène« . Elle veut donc communiquer sur les symptômes du syndrome, pour les repérer rapidement et réagir vite.

« Mon but n’est pas de faire paniquer les gens. Mais il faut que tout le monde puisse reconnaître les symptômes. »
Marie Valdes

L'association des familles de victimes du PIMS alerte la population et les médecins sur les symptômes à repérer.

Quand s’inquiéter ?

  • Forte fièvre (entre 39 et 41)
  • Fatigue importante
  • Douleurs abdominales
  • Diarrhée
  • Vomissements
  • Faiblesse musculaire
  • Eruptions cutanées, etc..

Alors que la cinquième vague de Covid est à son pic en France, et alors que le virus circule beaucoup chez les enfants, Marie Valdes craint une augmentation du nombre de cas de « PIMS Covid » dans les prochaines semaines.

Source FRANCE BLEU.

Covid-19 : surdosage pour six enfants dans un « vaccinodrome » du Mans…

Selon l’Agence régionale de santé, les éventuels effets post vaccinaux pour ces six enfants peuvent être principalement de la fièvre et des courbatures.

Jean Castex s'était rendu dans ce vaccinodrome.

Six enfants ont reçu samedi «par erreur» une dose trop forte de vaccin Pfizer dans un centre de vaccination du Mans, où s’était rendu le Premier ministre Jean Castex le même jour, a-t-on appris auprès de la préfecture de la Sarthe et de l’ARS.

Samedi, le centre départemental de vaccination de grande capacité du Mans, ouvert depuis le 15 décembre, «a activé une ligne de vaccination pédiatrique pour les enfants âgés de 5 à 11 ans, à risque de formes graves de Covid-19 et aux enfants vivant dans l’entourage d’une personne immunodéprimée», ont indiqué dans un communiqué la préfecture de la Sarthe et l’ARS Pays de la Loire, confirmant une information de la presse locale.

Le médecin a immédiatement contacté les familles

«Lors des premiers vaccins administrés, six enfants ont reçu par erreur une dose de 20 µg (microgrammes, ndlr) de Pfizer Comirnaty. Constatant cette anomalie, outre les mesures prises pour les doses des vaccins suivants, le médecin référent du centre de vaccination a immédiatement contacté les familles concernées pour les informer et mettre en place avec elles les mesures nécessaires de suivi (…)», poursuit le communiqué de presse.

Normalement, la dose administrée pour cette tranche d’âge correspond à 10 microgrammes de Pfizer pédiatrique et est portée à 30 microgrammes de Pfizer Comirnaty à partir de 12 ans, d’après la même source.

Selon l’Agence régionale de santé, les éventuels effets post vaccinaux pour ces six enfants peuvent être principalement de la fièvre et des courbatures. «Aucune des familles n’a jusqu’ici rappelé le médecin-chef qui avait été informé des quelques symptômes qui s’étaient manifestés lors du premier contact (aucun symptôme pour cinq enfants, fatigues et courbatures pour le 6e)», précisent la préfecture et l’ARS. Jean Castex avait visité samedi ce vaccinodrome, échangeant avec plusieurs personnes venues se faire vacciner, pour l’essentiel des doses de rappel.

Source LE FIGARO.

Bourges : les familles d’autistes réclament de nouvelles structures d’accueil…

Une cinquantaine de parents ou proches d’autistes ont manifesté ce mardi matin à Bourges, devant la délégation de l’ARS (Agence Régionale de Santé). Un rassemblement à l’initiative de Sesame Autisme. 

Les familles souhaitent pouvoir souffler par moments.

 

L’association réclame depuis 2017 l’ouverture de nouvelles structures dans le Cher pour une prise en charge spécifique des autistes. Il n’y a que 5 places autisme actuellement en maison d’accueil spécialisée. Il faudrait aussi créer un service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH), spécifique autisme.

Les parents ont manifesté devant l'ARS à Bourges

Les pouvoirs publics ont prévu de nouvelles places dans un centre géré par APF France Handicap mais Sesame Autisme estime que ce Samsah doit relever d’une association spécialisée dans l’autisme, tant la prise en charge de ce handicap est spécifique. L’engament avait été pris en 2017 de créer un SAMSAH par département mais pour l’instant il n’y en a qu’en Indre-et-Loire et en Eure-et-Loir.

Valérie est la maman d’un jeune homme, autiste de 19 ans, à St-Doulchard. . Elle a participé à ce rassemblement. Valérie se sent abandonnée et aimerait pouvoir souffler davantage  :  » C’est comme si j’avais un enfant de 5 ans dans un corps d’adulte. Le matin, c’est une heure et demie pour qu’il soit prêt, le soir presque deux heures avant de pouvoir passer à table. Il faut respecter tout un rituel. Parfois, c’est juste horrible quand Julien se sent bousculé dans ses repères. Son frère est parti à Bruxelles ; moi, je pars en formation trois jours par mois. Cela le perturbe énormément. Durant deux semaines en septembre et une semaine en ocotbre, il mangeait, et il recarachait presque tout. Julien a beaucoup maigri.

Nous parents, on est sans arrêt désemparés. Il faut que cela bourge. Il nous a été dit que les parents devaient arrêter de travailler pour s’occuper de leurs jeunes adultes autistes. Ce n’est pas entendable ! C’est juste impossible. J’ai vu pendant le confinement ce que cela a donné. Les occuper à la maison pendant plus d’un mois, ce n’était pas possible. Mon fils prenait le téléphone la nuit, il appelait les pompiers. C’était du grand n’importe quoi. Il faut pouvoir les placer dans des structures adaptées à leur handicap.  »

Source FRANCE BLEU.

Éducation : une classe élémentaire pour jeunes élèves autistes inaugurée à Biguglia …

Lancée officiellement le 8 novembre, une classe de huit élèves âgés de 6 à 11 ans de l’école élémentaire Simone-Peretti à Biguglia est la première de Haute-Corse à faire partie d’une unité d’enseignement élémentaire autisme (UEEA).

Une classe de huit élèves d'unité d’Enseignement en Élémentaire Autisme (UEEA) à l'école élémentaire Simone-Peretti de Biguglia.

 

Celle-ci a été inaugurée, mardi 25 novembre, par plusieurs représentants institutionnels et partenaires de l’initiative.

Une nouvelle structure d’accueil pour accompagner et intégrer des élèves en situation de handicap en milieu scolaire ordinaire. Huit élèves de cycle 2 allant du CP au CE2 et âgés de 6 à 11 ans avec un diagnostic d’autisme reconnu font désormais partie de l’école élémentaire Simone-Peretti à Biguglia. L’inauguration par des institutionnels a eu lieu, mardi, en la présence du personnel pédagogique et médico-social.

Une première au niveau élémentaire sur la Haute-Corse, une deuxième dans la région avec une autre classe à Ajaccio, pour des enfants pouvant venir de tout le département. Un accompagnement à la fois sur le plan psycho-éducatif, pédagogique et thérapeutique dans des locaux modernes et adaptés.

Une structure aménagée et qui s’inscrit donc dans une approche « neuro-développementale » pour des élèves n’ayant pas suffisamment acquis d’autonomie, de langage et qui peuvent présenter des difficultés « substantielles » dans leurs relations sociales, la communication ou le comportement.

Accroître la scolarisation des élèves handicapés dans les milieux « ordinaires »

Suivie par une équipe pluridisciplinaire avec des professionnels venant de l’Éducation nationale, cette classe est issue d’un long processus de développement et de réflexion auprès des différents partenaires. « On poursuit le développement d’unités d’enseignement en élémentaire qui est un enjeu majeur au niveau de l’Éducation nationale. Nous essayons d’accompagner au mieux les élèves handicapés avec un service autour de l’école inclusive dans chaque département et des pôles inclusifs d’accompagnements locaux (PIAL) », explique Bruno Benazech, directeur académique des services de l’Éducation nationale de Haute-Corse.

Dans le même sens, l’Agence régionale de santé de Corse a mis en avant la coopération des professionnels de l’Éducation nationale et du médico-social avec l’Adapei de Haute-Corse. Pour sa directrice Marie-Hélène Lecenne, « cette externalisation et ce modèle d’accompagnement entre l’équipe pédagogique et les spécialistes médico-sociaux représentent ce qu’il faut développer à l’avenir pour tous les enfants en situation de handicap. Cela va dans le sens de l’inclusion des enfants en milieu scolaire ordinaire ».

Un suivi scolaire continu à développer dans le futur

Un projet déjà mis en place dans d’autres départements de la métropole et qui permet à des enfants autistes de suivre une scolarisation à plein temps, y compris les temps de récréation et de restauration. Une victoire pour Véronique Cuvillier-Lugarini, présidente de l’association Eveil, qui se félicite d’avoir « réalisé en co-construction ce challenge qui n’était pas gagné d’avance. Tout cela dans le but de satisfaire des familles jusque-là dans le désespoir de voir leurs enfants sans aucun espoir ni avenir ».

Un chantier de l’inclusion sociale des personnes handicapés dans le milieu scolaire qui est « encore vaste mais qui prouve que la création de cette unité d’enseignement peut aboutir à de grandes avancées dans le futur », a déclaré Marcelle Nutti, référente départementale pour les troubles du spectre de l’autisme. 

Avant d’ajouter que ces « deux mondes de l’Education nationale et du médico-social peuvent fonctionner ensemble. L’essentiel étant de sensibiliser et former du personnel à la prise en charge des troubles du spectre de l’autisme ».

Un suivi scolaire qui entend s’élargir désormais avec les mêmes moyens à disposition dans le milieu secondaire et l’enseignement supérieur.

Le renforcement de l’offre de scolarisation adaptée s’inscrit donc dans l’idée de pouvoir réinsérer pleinement les élèves au sein de leurs classes de référence. Des objectifs et de nouvelles perspectives « qui ont besoin de se mettre en place de manière plus importante dans le temps pour ne plus laisser d’élèves avec un diagnostic d’autisme dans l’impasse » pour Geneviève Paoli, directrice de l’école Simone-Peretti.

Source FR3.

Le cri du cœur de la mère de Yannis, atteint d’autisme, sur liste d’attente pour intégrer un IME : « On se sent abandonnés par l’Etat »…

Atteint de troubles autistiques, Yannis est sur liste d’attente pour intégrer un Institut médico-éducatif à Calais. Sa mère refuse d’attendre trois à quatre ans.

Elle a lancé une pétition en ligne pour alerter sur la situation critique de son fils de 7 ans reconnu handicapé à 80%.

Yanis, 7 ans, est atteint de troubles autistiques. Il attend actuellement une place en Institut médico-éducatif à Calais.

 

“Yannis doit attendre 3-4 ans avant d’être admis en Institut médico-éducatif… donc pas de scolarité adapté à son handicap avant ses 11 ans.” Pour Anissa Bouifer, la situation scolaire de son fils Yannis, 7 ans, atteint de troubles autistiques, est critique.

En attendant de trouver une place dans l’un des deux IME de Calais, l’enfant n’est scolarisé qu’à hauteur de deux heures par jour en classe de maternelle. “Avec son handicap, c’est déjà compliqué de l’éduquer, déplore-t-elle, nous nous sentons abandonnés par l’Etat”.

« Je souhaiterais une aide de l’Etat pour faire avancer les choses et que mon petit garçon bénéficie comme chaque enfant du droit a l’école et d’étudier dans les meilleures conditions qui soient pour lui »

Anissa Bouifer, mère de Yannis, 7 ans, en attente d’une place en IME

Plus de 16 000 signatures de soutien sur la pétition en ligne

La semaine dernière, cette mère de famille a lancé une pétition en ligne “Soutien pour Yannis : une place en IME” adressée à l’Académie de Lille, à Karine Gauthier, vice-présidence du conseil départemental Pas-de-Calais en charge du handicap, au ministre de l’Education nationale et au président de la République, l’appel à l’aide accompagné d’une photo du petit garçon a déjà recueilli plus de 16 000 signatures.

“J’ai perdu mon emploi pour pouvoir m’occuper de mon fils”, explique Anissa Bouiffer. Chaque jour, elle doit récupérer son fils à l’école à 11 heures après les deux heures de classe quotidienne en maternelle. “C’est compliqué de le faire garder. Aucun employeur ne souhaite embaucher quelqu’un avec ma situation. »

Dans cette famille vivant à Guines près de Calais, seul le père travaille, en intérim. “Une situation précaire”, selon la mère de Yannis, qui estime que l’Etat ne fait pas suffisamment pour les personnes handicapées. « On avance pas, on recule”.

« Yannis est un petit garçon plein de vie et de capacités. Il est sociable et autonome, décrit-elle. J’ai peur qu’il ne trouve pas d’emploi plus tard ». Anissa Bouifer espère que la pétition en ligne et la médiatisation de la situation de son fils fera « avancer les choses ». 

Source FR3.