Seine-Saint-Denis : l’adjoint au maire de Saint-Denis en charge du handicap mis en examen pour viols sur mineures…!

L’élu est accusé par deux adolescentes de les avoir violées entre la fin 2020 et 2021.

L’une d’entre elle avait moins de 15 ans au moment des faits dénoncés.

La mairie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 19 octobre 2016. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

 

L’adjoint au maire de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) en charge du handicap, Adbelmajid Bouhenna, a été mis en examen samedi 22 janvier pour « viols sur mineures » et placé sous contrôle judiciaire, a appris France Bleu Paris auprès du parquet de Bobigny.

L’élu est accusé par deux adolescentes de les avoir violées entre la fin 2020 et 2021. L’une d’entre elle avait moins de 15 ans au moment des faits dénoncés. Le parquet indique par ailleurs que l’élu a des fonctions dans plusieurs associations de la ville et connaissaient les victimes.

Dans un communiqué, le maire PS de Saint-Denis, Mathieu Hanotin indique ne pas « remettre en cause le principe de la présomption d’innocence » mais « décide de lui retirer immédiatement l’ensemble de ses délégations d’adjoint », « compte tenu de l’extrême gravité des faits reprochés et de la sérénité nécessaire pour conduire les affaires de la municipalité ».

Source FRANCE INFO.

Coronavirus à Marseille : A la Timone, des enfants malades placés à l’isolement dans une unité spécialisée…

Face au nombre important d’enfants de tout âge atteint du coronavirus, les hôpitaux de Marseille s’organisent, et ont ouvert une unité spéciale.

Coronavirus à Marseille : A la Timone, des enfants malades placés à l’isolement dans une unité spécialisée

 

« Salut Rayane ! Repose-toi bien. » Le petit garçon longe aux côtés de sa maman ​les couloirs de l’hôpital de la Timone, à Marseille, et pousse enfin la porte qui le relie au monde extérieur. Pour lui et sa mère, le temps a paru un peu long, enfermés pendant près de six jours dans ces quelques mètres carrés.

Une semaine plus tôt, Rayane, testé positif, avait dû être hospitalisé et placé à l’isolement dans cette unité spéciale dédiée aux enfants atteints du coronavirus et d’autres maladies chroniques, allant du handicap à l’épilepsie. Et pour cause, selon le professeur Brigitte Chabrol, cheffe du service pédiatrie et neuropédiatrie à l’hôpital d’enfants de la Timone, « une infection au Covid-19 chez ces enfants entraînent une décompensation de leurs maladies sous-jacentes. »

Des enfants de 0 à 18 ans

Depuis la mi-décembre, une zone spéciale de l’hôpital, pouvant accueillir six enfants et leurs parents, à l’isolement, a ainsi été aménagée au sixième étage. Au bout du couloir, Alizée cajole sa petite Maëlys, intubée dans un lit à barreau. La maman et son bébé, atteinte d’une maladie génétique, sont arrivés la veille dans cette unité. « Elle avait une forte fièvre, et le paracétamol ne faisait pas effet, raconte Alizée. Le papa a visiblement attrapé le Covid en même temps que sa troisième dose, et on pense qu’il lui a refilé, ainsi qu’à moi. On ne croise personne pourtant. On sort très peu, comme elle est handicapée… »

Afin de limiter les risques de propagation du virus, les parents qui accompagnent leurs enfants sont également placés à l’isolement aux côtés de leur petit, le temps de l’hospitalisation. « Et on désinfecte après chaque sortie », rapporte Vanessa, l’une des infirmières de ce service. Pour prendre en charge les jeunes patients, âgés de 0 à 18 ans, les soignants revêtent une blouse spécifique, qu’ils enlèvent chaque fois qu’ils quittent la chambre. L’ensemble du matériel de soin reste également dans ce petit couloir, afin d’éviter de contaminer le reste du service pédiatrique.

245 enfants en un an

Il faut dire que, depuis maintenant plusieurs mois, la Timone fait face à un flux important de jeunes enfants malades du coronavirus. En 2020, 75 enfants avaient été hospitalisés après avoir été infectés par le Covid-19. Un an plus tard, ils sont 245. Et jusqu’à 14 enfants en même temps ont été pris en charge dans les différentes unités de l’hôpital pédiatrique. « On trouve parmi ces enfants, des nouveau-nés qui n’ont même pas quinze jours de vie, et qui présentent des difficultés pour manger et de la fièvre, liste le professeur Chabrol. On a aussi des enfants de tout âge, porteurs de maladies chroniques. Et enfin des enfants qui ont des complications, porteurs du syndrome dit Pims. »

Cette maladie, appelée également syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique, correspond à une complication du Covid-19 qui survient chez l’enfant quatre à six semaines après l’infection. « Elle se manifeste par une forte fièvre et parfois, une atteinte cardiaque et des douleurs abdominales, précise le professeur Chabrol. Et on est la région la plus touchée après l’Île-de-France. » Alors que la vaccination des enfants patine, la médecin en appelle aux parents. « Il faut arrêter la circulation du virus, estime le professeur Charbol. Donc il faut vacciner enfant comme adulte. Pour l’instant, on n’a eu quasiment aucun Pims chez des enfants vaccinés. »

Source 20 MINUTES.

Var : des balises GPS distribuées aux familles d’enfants autistes pour limiter les fugues…

C’est un problème peu connu du grand public : une majorité des enfants autistes font des fugues, de jour comme de nuit.

Pour répondre aux angoisses des parents, deux associations basées dans le Var et une entreprise spécialisée en balises GPS ont créé ‘Aladin ‘.

Un bracelet qui permet de géolocaliser son enfant et d’être alerté lorsqu’il sort du périmètre de sécurité.

Les balises GPS Aladin sont destinées à réduire les risques de fugue des personnes autistes

 

« Quand il était plus jeune, mon fils était très fugueur. Je devais sans cesse garder un œil sur lui dans les magasins et cacher les clefs de la porte la nuit « , nous explique Stéphanie Losilla, présidente de l’association Louis, Jules et Compagnie basée à Solliès-Toucas dans le Var.

« Ils n’ont pas conscience du danger »

Et son fils est loin d’être un cas isolé. Plus de la moitié des enfants autistes sont potentiellement amenés à faire des fugues. « Ils ne le font pas de manière consciente, ils ont une idée qui leur passe par la tête et ils le font, sans avoir conscience du danger« , nous explique-t-elle.

"Les enfants autistes n'ont pas conscience du danger quand ils fuguent" , Stéphanie Losilla présidente de Louis, Jules et Compagnie

C’est ainsi que Cassandra, 7 ans, a quitté son immeuble vers 4h du matin en pyjama, pour aller retrouver sa maman qu’elle croyait morte après un cauchemar.

« C’était un véritable choc« , nous explique sa grand-mère, Valérie Goujon présidente de l’Association Cassandra également impliquée dans le projet.

« Nous l’avons retrouvée après des heures de recherche dans les rues de Saint-Raphaël, en partie nu car elle avait fait pipi dans son pantalon, et ce grâce à la mobilisation des voisins et des pompiers, » se souvient cette maman encore attristée.

Deux ans plus tard, sa maman doit cette fois aller la chercher au commissariat de police après qu’elle ait à nouveau fugué en pleine nuit, et qu’elle ait été prise en charge par un chauffeur de taxi…

Pour ceux qui ne connaissent pas la maladie, c’est difficile à concevoir que des personne autistes, habituellement renfermées dans leur monde puissent s’échapper. « Ils peuvent fuir et être en même temps dans leur bulle« , nous explique Stéphanie Losilla de Louis, Jules et Compagnie.

« Le souci c’est qu’il n’ont pas la reconnaissance de l’espace. Ils n’ont pas non plus le réflexe de demander leur chemin, car ils ont des troubles relationnels et verbaux »

Stéphanie Losilla, présidente de Louis, Jules et Compagnie

Il y a deux ans à Draguignan, un adolescent de 16 ans a été retrouvé à quelques pas de chez lui, prostré sous un arbre depuis 72 heures, et l’été dernier c’est un enfant de 8 ans qui s’est échappé d’un centre aéré à La Garde.

Une balise pour les géolocaliser

Les fugues sont des expériences extrêmement stressantes pour les parents, « d’autant plus que les agents de sécurité ou les pompiers ne sont pas forcément formés pour entendre les enfants autistes. Comme ils sont hypersensibles et angoissés, ils peuvent facilement déclencher des réactions disproportionnées » nous confie une maman qui souhaite rester anonyme.

C’est pour éviter à de nombreux parents de vivre ces situations traumatisantes, que les deux femmes ont décidé de trouver des solutions de prévention. La rencontre avec Stéphane Brackez, concepteur de balises GPS innovantes à Draguignan dans le Var a été pour elles une révélation.

L’ingénieur a développé un produit innovant et particulièrement adapté.

Les deux association varoises Louis, Jule set Compagnie ainsi que l'Association Cassandra en pleine réflexion sur la balise GPS pour enfants autistes

« La balise a été réduite au minimum en terme de poids ( 25gr) et fait la taille d’une pièce de deux euros. Elle doit passer inaperçue pour l’enfant, et ne pas devenir soit un jouet, soit une source de stress supplémentaire.‘ nous explique Stéphane Brackez d‘Innovmobile. La balise GPS est enrobée dans du caoutchouc est placée dans un bracelet à la cheville de l’enfant, afin qu’il l’oublie.

Ainsi, l’enfant est géolocalisable avec une précision de 5 à 10 m, « sauf dans les bâtiments en béton, où la précision est plutôt d’une centaine de mètres » précise-t-il.

L’autre innovation, c’est de pouvoir définir un périmètre de sécurité que l’enfant ne peut pas dépasser sans déclencher une alarme sur le téléphone des parents, une sorte de barrière virtuelle qui se déplace en même temps que le téléphone si la famille est en balade.

500 balises GPS gratuites

Le coût de la balise Aladin a été comprimé : une trentaine d’euros seulement. L’association Louis Jules et Compagnie ainsi que l’Association Cassandra en ont commandé 500 pièces qu’elles financent grâce à des prix qu’elles ont gagné et un partenariat avec le Crédit Agricole de Draguignan.

Aucune subvention publique pour le moment. Une quinzaine sont déjà en test.

Une quarantaine de familles varoises ont ou vont pouvoir bénéficier de ce dispositif gratuitement.

Il suffira juste de payer l’abonnement mensuel d’une dizaine d’euros, car la balise est reliée par satellite. Les associations vont également en fournir à des institutions qui s’occupent d’enfants autistes et une association parisienne très engagée ‘All Inclusive’. Le reste sera fourni aux familles qui en feront la demande auprès des associations après avoir étudié leur dossier.

« Le but projet Aladin c’est vraiment de sauver des vies » s’enthousiasment Stéphanie Lousilla et Valérie Goujon, toutes deux persuadées qu’Aladin est un outil idéal pour soulager les parents, et les encadrants, et éviter bien des drames.

La balise Aladin, du nom du génie qui exauce les voeux, en porte bien en tout cas très son nom.

Source FR3.

 

La nouvelle éco : « Helpicto » à Toulouse aide ceux qui ne parlent pas à communiquer…

C’est en partant du classeur un peu usé d’Arthur, un jeune autiste toulousain de 16 ans qui ne parle pas, qu’Helpicto s’est développée.

Cette application permet de traduire les paroles en suites d’images.

Lauréate d’un prix, elle va être étendue dans une quarantaine de centres de soin. 

En utilisant des suites de pictogrammes, les personnes qui ont du mal ou qui ne peuvent pas parler sont désormais en capacité de communiquer, à l'aide d'images.

 

C’est une application toulousaine qui va sûrement changer la vie de nombreuses personnes, qui ont du mal ou qui ne peuvent pas parler. Helpicto, une application développée par Corpus Solutions, est une entreprise toulousaine basée à Montaudran.

L’idée est venue à Anthony Allebée et ses associés en rencontrant Arthur. Ce jeune Toulousain a 16 ans, il est autiste et « non verbal », il ne peut pas parler. Depuis des années, il utilise des pictogrammes, des images pour arriver à communiquer avec son entourage. Mais Arthur doit trouver celles qui lui conviennent dans un classeur en papier, un peu encombrant et surtout abîmé.

« Pour faciliter et fluidifier la communication d’Arthur avec son entourage », Corpus Solutions a mis au point Helpicto : ce traducteur de la voix à l’image permet ensuite à « la personne d’aller s’appuyer sur un clavier de pictogrammes pour construire une phrase et s’exprimer ». S’exprimer et même plus puisque qu’Helpicto s’appuie sur l’intelligence artificielle qui permet de détecter l’intention de la personne qui l’utilise.

Anthony Allebée donne un exemple : « Si je pose une question comme ‘est ce que tu as soif ?’, l’enfant peut venir répondre directement en tapotant à l’écran : oui ? non ? Et si je lui dit : ‘va te reposer pendant 10 minutes’, on va proposer une traduction graphique avec le temps qui passe pour lui permettre de bien comprendre ce que j’attends de lui. »

Jusqu’à 2,5% de la population mondiale concernée

L’idée est donc partie d’une structure associative basée à Toulouse, qui accompagne une trentaine de personnes concernées par les troubles du spectre de l’autisme. « On s’est rendu compte qu’Helpicto ne s’adressait pas uniquement à l’autisme mais également à des personnes qui sont polyhandicapées, c’est à dire des personnes qui sont non-verbaux, pour pouvoir exprimer des besoins, des émotions » explique Anthony Allebée : « On peut s’adresser aussi à des personnes qui vivent avec un trouble du langage et qui ne sont pas en capacité de s’exprimer couramment, ou alors encore à des personnes qui sont dysphasiques. » Les personnes dysphasiques ont subi un accident cardio-vasculaire.

Autant de personnes qu’Helpicto peut aider. L’application est actuellement en train de se déployer dans une quarantaine d’établissements qui accueillent des personnes en situation de handicap. « Aujourd’hui, on est vraiment dans une phase de déploiement, dans une phase de promotion de notre outil et les retours sont vraiment très positifs », savoure Anthony Allebée. La traduction de la voix à l’image fonctionne aussi en anglais.

Source FRANCE BLEU.

Brest. Ils innovent pour améliorer le confort des enfants en situation de handicap…

À Brest (Finistère), des chercheurs d’horizons variés ont pour objectif commun de développer la recherche et l’innovation pour la réadaptation et le développement de l’enfant en situation de handicap. Avec des objectifs concrets.

Le projet de Rodolphe Bailly (à droite) consiste à évaluer l’intérêt de stages intensifs chez des jeunes enfants atteints de paralysie cérébrale, afin qu’ils acquièrent de nouveaux gestes, comme ici, la peinture.

 

Derrière le nom un peu barbare de BEaCHILD, on trouve un nouveau groupement d’intérêt scientifique (GIS) visant à améliorer, grâce à l’innovation et la recherche, le confort et l’autonomie des enfants en situation de handicap.

BEaCHILD a vu son existence officialisée, le 12 janvier 2022, à l’occasion d’une signature de convention entre l’Université de Bretagne occidentale, le CHU de Brest (Finistère), la Fondation ILDYS et l’école d’ingénieurs IMT Atlantique.

Qui le compose ?

Accueilli au Laboratoire du traitement de l’information médicale de l’Inserm et sur le site de Ty-Yann de la Fondation Ildys, il regroupe des chercheurs d’horizons variés (médecine physique et de réadaptation, pédiatres, kinésithérapeutes, psychologues, ingénieurs…).

Parmi leurs domaines de recherche, « la compréhension du mouvement, afin de répondre à des questions très concrètes telles que : mon enfant va-t-il marcher ? Saura-t-il s’habiller seul ? » énumère le professeur Sylvain Brochard, responsable et coordinateur du GIS.

Quels travaux en cours ?

Parmi les projets en cours, Juliette Ropars, pédiatre à Brest, travaille « à mieux évaluer les besoins des enfants atteints de myopathie de Duchenne », maladie génétique provoquant une dégénérescence progressive de l’ensemble des muscles de l’organisme.

Rodolphe Bailly, kinésithérapeute, évalue l’intérêt des stages intensifs chez les très jeunes enfants (de 1 à 4 ans) atteints de paralysie cérébrale. Pour 110 enfants, il s’agissait, lors de ces sessions intensives, d’atteindre des objectifs du type « apprendre à couper leur viande, faire leurs lacets ».

Enfin, Amandine Dubois, psychologue, s’interroge sur « la douleur induite par les soins administrés aux enfants atteints d’un handicap moteur, et vivant en institut ».

Source OUEST FRANCE.

Le fondateur des « Nez rouges » pour les enfants malades devant la justice après avoir détourné plus de 240 000 euros…!

Après avoir été accusé de plusieurs escroqueries, Sébastien Buisson, le président fondateur de l’association Les Nez rouges à Limoges, comparaît devant la justice ce vendredi.

Il est jugé pour abus de confiance aggravée et est accusé d’avoir détourné plusieurs centaines de milliers d’euros.

Sébastien Buisson avait créé les Nez rouges en 2013. Lors de son dernier passage devant un tribunal, à Cusset (Allier) en 2021, il avait enfilé la robe noire et plaidé comme avocat… avant d’être démasqué par la présidente. MAXPPP/Radio France/Claire Lise Macé

 

Ce vendredi 14 janvier, le tribunal correctionnel de Limoges, dans la Haute-Vienne, juge Sébastien Buisson pour abus de confiance aggravé. Il est accusé d’avoir détourné plus de 240 000 euros avec l’association « les Nez rouges », qu’il avait fondé et présidait. Sa mère est également poursuivie pour vol et recel d’abus de confiance, révèlent nos confrères du Parisien. L’association avait pour objectif de « distraire les enfants malades » et de réaliser leurs rêves. Rapidement, 38 ambassadeurs en France la rejoignent, l’Etat accorde également des subventions, à hauteur de 8 000 euros en 2017 puis 7 000 en 2018.

l’essentiel Après avoir été accusé de plusieurs escroqueries, Sébastien Buisson, le président fondateur de l’association Les Nez rouges à Limoges, comparaît devant la justice ce vendredi. Il est jugé pour abus de confiance aggravée et est accusé d’avoir détourné plusieurs centaines de milliers d’euros.

Ce vendredi 14 janvier, le tribunal correctionnel de Limoges, dans la Haute-Vienne, juge Sébastien Buisson pour abus de confiance aggravé. Il est accusé d’avoir détourné plus de 240 000 euros avec l’association « les Nez rouges », qu’il avait fondé et présidait. Sa mère est également poursuivie pour vol et recel d’abus de confiance, révèlent nos confrères du Parisien. L’association avait pour objectif de « distraire les enfants malades » et de réaliser leurs rêves. Rapidement, 38 ambassadeurs en France la rejoignent, l’Etat accorde également des subventions, à hauteur de 8 000 euros en 2017 puis 7 000 en 2018.

L’association fondée par Sébastien Buisson finit par engranger 460 000 euros et emploie 14 salariés. À Limoges, les Clowns Doux, une autre association, qui intervient elle aussi auprès des enfants hospitalisés tente d’alerter les pouvoirs publics, notamment le procureur de la République sur une confusion des deux associations sciemment utilisée par Sébastien Buisson pour récolter et détourner des fonds. La direction du CHU de Limoges alerte également en 2014, puis en 2017 c’est au tour de Tracfin, service du ministère de l’Économie, de détecter des opérations financières atypiques ». Le président a en effet retiré 63 800 euros en espèce.

En juin 2018 il est interpellé avec sa conjointe, secrétaire de l’association. Elle reconnaît qu’il s’agit d’une « grosse arnaque ». Lui reconnaît avoir « négligé la comptabilité » mais assure que les 100 000 euros par an générés par « Les nez rouges » permettent de payer les salariés et les frais. Les enquêteurs interrogent les salariés et ambassadeurs, conclusion : rien n’a été fait pour les enfants. Le président est placé en détention en juin 2018. Il ressort finalement de prison avec l’interdiction de quitter le département de la Haute-Vienne. Finalement, il fait de nouveau parler de lui en janvier 2021, lorsqu’il défend des clients devant le tribunal de Cusset. Il est mis en examen pour escroquerie en récidive et exercice illégal de la profession d’avocat, puis est placé en détention.

Source LA DEPÊCHE.

Au Havre, des cours de judo donnés aux porteurs de handicap ou atteints d’autisme…

Professeur de judo au dojo de Bléville, au Havre, Olivier Tredici vient d’obtenir les labels « sport & handicap » et « sport & autisme » du HAC Judo.

Au Havre, des cours de judo donnés aux porteurs de handicap ou atteints d’autisme

 

Olivier Tredici est un véritable passionné. Depuis dix ans qu’il enseigne le judo, il vient d’obtenir la double labellisation « sport & handicap » et « sport & autisme » du HAC Judo décernée par la commission Sport & Handicap de Seine-Maritime.

Formation spécifique

Conscient depuis longtemps de l’importance pour toute personne de pouvoir pratiquer un sport, il a été confronté chaque année à des demandes d’inscription d’enfants atteints de handicaps ou de troubles du spectre de l’autisme (TSA).

Afin de répondre au mieux à cette situation, de comprendre les différentes formes de handicaps et de savoir gérer les besoins individuels spécifiques de chaque enfant, ado ou adulte handicapé inscrit, il a suivi une formation individuelle au Centre ressources autisme Normandie Seine Eure (Cranse) depuis trois ans. Il a obtenu la certification Expertise d’enseignement judo et autisme en 2019.

Des cours dédiés

Le confinement qui a suivi n’a pas freiné son enthousiasme. Déterminé, il a réussi à poursuivre ses cours sur des créneaux dédiés aux publics handicapés à raison de quatre heures par semaine tant pour les enfants que pour les ados et les adultes. Selon les handicaps, les cours regroupent de deux à trois enfants jusqu’à une douzaine.

Des labels rassurants pour les parents

La labellisation du HAC Judo s’est opérée en deux phases : « sport et handicap », suivi de « sport et autisme ». Elle rassure les parents qui confient en toute quiétude leur enfant à un professeur formé, qui sait prendre en charge dans de bonnes conditions, les handicaps moteur, sensoriel ou autre. Les cours se déroulent au dojo de Bléville.

« Valorisation individuelle »

« Le judo vraiment pour tous, qui fait partie de la vie, c’est mon maître-mot », affirme Olivier Tredici qui confie utiliser « du matériel spécifique souvent fabriqué par mes soins pour une meilleure adaptation à chaque enfant. Je travaille à base de pictogrammes, de marquage au sol, de ballons et je joue beaucoup sur la valorisation individuelle. Il faut récompenser et mettre en valeur tout exercice réussi, c’est primordial. »

Informations : 06 21 04 35 85

Source PARIS NORMANDIE.

Covid-19 : naître pendant la pandémie expose-t-il à des retards de développement ?…

Les femmes enceintes sont considérées comme vulnérables face au risque de Covid-19.

Mais les nourrissons exposés in utero au SARS-CoV-2 présentent-ils un sur-risque de troubles du neurodéveloppement par rapport aux bébés non exposés ?

Et comparés aux enfants nés avant la pandémie ?

Covid-19 : naître pendant la pandémie expose-t-il à des retards de développement ?

 

Depuis la pandémie, 200 millions de nouveau-nés ont vu le jour à l’échelle mondiale. Or l’exposition fœtale à des perturbateurs peut altérer le neurodéveloppement des enfants sur le long terme avec un sur-risque de séquelles psychiatriques.

Pour le Covid-19 la question se pose donc : à quel point les enfants nés de mères positives au SARS-CoV-2 pendant la grossesse présentent-ils des troubles neurodéveloppementaux dans leurs 6 premiers mois de vie ? Et dans quelle mesure les enfants nés pendant la pandémie seraient-ils plus exposés comparés à ceux nés avant ?

Pour le savoir, l’équipe du Pr Dani Dumitriu a dans un premier temps suivi – via des questionnaires remplis par les parents – 114 nourrissons exposés in utero à la Covid-19 et 141 épargnés. Tous ont vu le jour à la Columbia University Irving Medical Center (New York, Etats-Unis) depuis le début de la pandémie.

Selon les premiers résultats, « contracter le Covid-19 pendant la grossesse ne semble pas exposer les bébés au moindre trouble du neurodéveloppement ». Et ce quel que soit le stade de la grossesse atteint lors de la contamination ou le degré de sévérité de la maladie.

La pandémie : avant, après

Les résultats des questionnaires des petits nés pendant la pandémie, exposés ou non au coronovirus in utero, ont ensuite été comparés à ceux de 62 petits nés avant la pandémie.

Résultat, « les capacités motrices et le comportement social des petits nés pendant la pandémie étaient diminuées comparées aux petits nés avant la pandémie. »

Autre point, « les scores de motricité et du comportement social les plus bas étaient rapportés chez les enfants dont les mamans étaient dans leur premier trimestre de grossesse au tout début de la pandémie ».

Une donnée en phase avec le lien déjà connu entre stress et isolement de la maman dans son premier trimestre de grossesse et le risque de troubles du neurodéveloppement chez l’enfant.

Conclusion : « le fait de naître pendant la pandémie, plus que d’être exposés au Covid-19 pendant la grossesse, aurait un impact sur le neurodéveloppement des petits. »

Est-ce à dire que d’autres facteurs que le virus en lui-même pourrait influer sur ce paramètre ? Ces points restent à confirmer. Reste que « nos résultats prouvent l’importance du suivi sur le long terme des enfants nés pendant la pandémie de Covid-19 ».

*Columbia University Irving Medical Center, New York, Etats-Unis

Source EST REPUBLICAIN.

Trisomie 21 : « Nous sommes une famille ordinaire », clame la mère de l’Extraordinaire Marcel…

Sur les réseaux sociaux, Carole Deschamps raconte la vie de son fils atteint de trisomie 21.

La famille de l'extraordinaire Marcel au grand complet.

 

« Un message à faire passer. » Carole Deschamps est la mère de Marcel, atteint de trisomie 21, et Basile. Sur Facebook et Instagram, elle raconte sa vie de famille et a publié un livre-témoignage, L’Extraordinaire Marcel (éd. Flammarion).

Avant d’avoir vos enfants, étiez-vous déjà instagrameuse ?

Absolument pas ! Au contraire, nous trouvions ridicule le fait de raconter sa vie sur les réseaux. Maintenant que je suis maman, je suis comme tout le monde, j’ai envie de les montrer parce qu’ils sont beaux. Mais nous avons surtout un message à faire passer. Avec ce compte, l’idée est de montrer comment la vie s’organise avec un enfant trisomique, que nous sommes une famille ordinaire.

Une famille ordinaire avec un enfant extraordinaire ?

Exactement. Nous racontons le quotidien de Marcel (à la première personne, car c’est lui que je fais parler), avec tout ce que cela contient de difficile aussi. Nous sommes des parents normaux, parfois épuisés, énervés. Tous les moments ne sont pas roses, je ne vais pas mentir. Je me bats d’ailleurs contre les photos parfaites et les filtres.

Le besoin de partager vos moments avec lui est-il né instantanément ?

Dès la naissance de Marcel, nous nous sommes demandé comment communiquer. Quand j’ai créé la page Facebook, Marcel avait 4 mois. C’était pour le 21 mars, Journée de la trisomie 21, une journée au cours de laquelle on arbore des chaussettes dépareillées pour montrer la différence. L’engouement a été tel qu’on a gardé la page et ouvert le compte Instagram. Il y a cinq ans, nous étions peu nombreux à faire cela, mais, aujourd’hui, il y a des dizaines de comptes comme le nôtre.

Est-ce le signe que le sujet est aujourd’hui abordé plus facilement ? 

Ça évolue petit à petit, mais c’est tout frais. En septembre, la diffusion [sur M6] du téléfilm Apprendre à t’aimer, qui a été visionné des millions de fois, y a aussi contribué. Le fait de mettre des visages sur nos histoires, sur ces enfants, est hyper important. C’est aussi pour cela que j’ai voulu témoigner de notre expérience dans L’Extraordinaire Marcel.

Recevez-vous de nombreux messages ?

Sur Instagram, c’est énorme. J’ai déjà dû supprimer les messages des « storys » parce qu’on en recevait près de 500 par jour et que je ne pouvais pas gérer ce flux. Ceux qui nous écrivent nous interrogent sur des choses concrètes relatives à la trisomie. D’autres nous remercient, car ce que l’on raconte les rassure. Certains ont des enfants atteints d’autres handicaps et se demandent comment surmonter cela.

Comment va Marcel, aujourd’hui ?

Très bien. Il fête ses 5 ans ce mois-ci et est en grande section de maternelle, avec l’aide d’une AESH [accompagnant d’élèves en situation de handicap] douze heures par semaine. La trisomie 21 est un syndrome bien pris en charge, avec peu d’inconnues. C’est un peu la Rolls-Royce du handicap !

Source 20 MINUTES.

Autisme – EVREUX : qui veut jouer avec Lisandro ? Ses parents cherchent 35 bénévoles…

Lisandro est un petit garçon de six ans qui souffre de troubles autistiques.

Ses parents cherchent trente-cinq bénévoles pour jouer avec lui à Évreux.

Élise et Jean-Pierre veulent expérimenter la méthode 3 I pour permettre le développement de leur fils afin qu’il puisse aller à l’école.

Lisandro avec ses parents, Élise et Jean-Pierre

 

Lisandro, diagnostiqué autiste à l’âge de deux ans, n’est pas un autiste Asperger, « plutôt un autiste modéré à sévère, il est non verbal aujourd’hui mais il a une joie de vivre et est un peu chahuteur » explique sa mère Élise Perrier, qui veut, après plusieurs essais infructueux, tester la méthode 3 I, « une méthode développementale qui s’appuie sur l’interaction par le jeu ».

Les parents de Lisandro cherchent donc trente-cinq bénévoles pour se relayer auprès de leur fils, du lundi au dimanche, de 9H00 à 12h00 et de 14H00 à 18h30 par sessions d’une heure et demie. Et déjà les premiers bénévoles se manifestent, « une petite fille de quatre ans dont la meilleure amie est autiste et qui veut venir jouer avec Lisandro ou la grand-mère d’un enfant autiste dans le sud de la France » rapporte Élise Perrier qui estime que la diversité des profils, « c’est ce qui fait la richesse de la méthode, chacun apporte son expérience ».

La méthode 3 I aidera pas à pas Lisandro à sortir de sa bulle – Élise Perrier

Pour jouer avec Lisandro, dans sa future maison à Évreux où il emménagera avec ses parents d’ici fin janvier 2022, une salle de jeux avec toboggan, balançoire et trampoline, « tout ce qui faut pour permettre aux bénévoles d’être créatifs ». Les parents, « heureux et un peu inquiets de se lancer dans cette aventure », pourront aussi souffler un peu : « Lisandro dort très peu et on est soulagé d’avoir une grande famille qui va se former autour de lui parce que le handicap isole un peu » constate Élise.

Jeu et interaction pour la méthode 3 I

La méthode 3 I, développée par l’association Autisme Espoir Vers l’École, se décompose en trois phases : « Une première phase basée sur l’interaction pour que Lisandro imite les bénévoles, une deuxième avec la mise en place d’apprentissages et une troisième phase où l’enfant réintègre peu à peu l’école » précise Élise Perrier.

L’idée, c’est qu’il puisse rejoindre un cursus normal de scolarité – Elise Perrier

José Da Cunha, futur bénévole qui a déjà expérimenté la méthode 3 I avec Tommy, se souvient très bien de sa première rencontre avec le jeune autiste de neuf ans : « Panique totale ! » sourit-il, « on découvre un enfant, on a un certain nombre de choses à faire avec lui, mais on ne sait pas si on les fait bien ».

On a une bouée de sauvetage, une caméra dans la salle, qui nous permet ensuite de regarder ce qu’on a fait – José Da Cunha

Au fil des mois, « il y a des liens qui se créent, des complicités, des taquineries » assure José Da Cunha. Tommy a pu, grâce à la méthode, aller à l’école. Pour accompagner les bénévoles, « une psychologue va les former lors d’une session de trois heures et superviser tous les interactions avec des retours réguliers et des réunions sept fois par an » détaille Élise Perrier.

Si voulez faire partie des bénévoles pour aider Lisandro, vous pouvez contacter Élise Perrier au 06.72.66.58.06 ou par mail aidonslisandro@gmail.com.

Source FRANCE BLEU.