Présidentielle 2022 : « On ne voit pas le bout du tunnel »… Les associations de personnes handicapées interpellent les candidats…

Les associations de défense des personnes handicapées espèrent que les candidats à l’Elysée reprendront leurs revendications, alors que le secteur fait face à une hémorragie de soignants.

Présidentielle 2022 : « On ne voit pas le bout du tunnel »… Les associations de personnes handicapées interpellent les candidats

 

  • Jeudi, Jean Castex réunit le dernier comité interministériel du handicap.
  • Alors que le secteur du handicap souffre encore davantage qu’avant la crise sanitaire de manque de personnels, les associations montent au créneau pour demander plus de moyens.
  • A trois mois de l’élection présidentielle, elles espèrent surtout que leurs préoccupations vont s’inviter dans la campagne.

Un ultimatum ? Ce mardi, le collectif Handicaps, qui regroupe 51 associations nationales représentatives des personnes en situation de handicap et leur famille a donné de la voix à trois mois de l’élection présidentielle.

Lors d’une conférence de presse, il a d’abord tiré un bilan du quiquennat Macron, puis listé ses demandes les plus urgentes pour le prochain locataire de l’Elysée. Le collectif invite d’ailleurs toutes les candidates et candidats les 3 et 15 mars, à participer à un « grand oral » en visio. Histoire d’imposer leurs préoccupations dans une campagne présidentielle pauvre en débats sur les sujets sociaux.

Bilan en demi-teinte

« Ce gouvernement aime bien l’autosatisfaction », tacle Arnaud de Broca, président du collectif Handicaps. Mais si beaucoup de chantiers ont été ouverts, tous n’ont pas abouti à une amélioration des conditions de vie des personnes handicapées. Et les associations de s’appuyer sur des exemples concrets : « l’allocation pour adulte handicapé (AAH) a été revalorisée [passant de 808 en 2017 à 903 € en 2022], mais le complément de ressources (pour les personnes qui touchent l’AAH et ne peuvent pas travailler) a été supprimé [en décembre 2019], illustre Arnaud de Broca. Le gouvernement s’est refusé à individualiser l’AAH (c’est-à-dire qu’elle soit décorrélée des ressources du conjoint). Sur l’éducation, des efforts ont été faits, mais on a encore des milliers d’enfants qui ne sont pas scolarisés. Un statut d’ accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH) a été créé, mais il est très précaire et insuffisant. »

Tous les acteurs du handicap tirent aussi la sonnette d’alarme depuis quelques mois : les établissements recevant des enfants et adultes handicapés manquent de bras. Au point que certains doivent fermer des services… Comme le centre médico-éducatif Les Mésanges à La Motte-Servolex en Savoie, où Loris, un jeune homme polyhandicapé de 20 ans, passe ses semaines. Sa mère, Véronique Davallet-Pin, a voulu témoigner de son inquiétude face à la vague de départs dans cet établissement. Maman et en parallèle, AESH depuis onze ans, elle est « des deux côtés de la barrière du mépris », résume-t-elle. Avec le collectif de parents « A bout de souffle », elle organise des manifestations, sollicite les députés, « mais on ne voit pas le bout du tunnel ». Sa crainte ? Que l’institution spécialisée, dans laquelle Loris passe cinq jours et trois nuits par semaine, ferme. « Jusqu’à cet automne, ça résistait. Mais sur l’épuisement des mois de lutte contre le Covid-19 s’est ajoutée l’obligation vaccinale des soignants… Les professionnels s’en vont les uns après les autres. Je ne fais pas de politique, je vois juste l’étendue des dégâts. »

Des structures très fragilisées par la crise

Selon ces associations, la situation serait « inédite », selon les mots de Luc Gateau président de l’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales). « Les maisons d’accueil spécialisées ont vu leurs capacités diminuer faute de soignants et d’éducateurs. Un baromètre fait état de 30.000 postes vacants, soit 5 % des professionnels du secteur. »

Conséquences ? Certaines structures, pour rester ouvertes, font appel à des vacataires. « Mais donner à manger à des enfants qui ont des troubles de la déglutition, ça ne s’improvise pas, s’agace Luc Gateau. Il faut une réaction. » Et le président de l’Unapei de saluer tout de même la décision, tardive, sur la question du Ségur. En effet, quand le gouvernement a annoncé en juillet 2020 la revalorisation de 183 euros net par mois pour les paramédicaux des Ehpad, hôpitaux publics et privés, les soignants du médico-social financé par les départements en étaient exclus. Mais le 8 novembre 2021, Jean Castex annonce que la revalorisation sera étendue aux 20.000 salariés « oubliés du Ségur ». Reste que beaucoup de ces paramédicaux avaient déjà quitté le navire du médico-social, écœurés. « On attend encore des réponses concrètes sur les métiers du social jeudi », insiste Arnaud de Broca. En effet, Jean Castex réunit jeudi les acteurs du secteur pour le dernier Comité interministériel du Handicap (CIH). L’occasion de faire des annonces sur les métiers du social ? Ce serait étonnant à trois mois des élections.

Le collectif a donc publié cinq propositions prioritaires. La première concerne, sans surprise, les moyens : « la branche autonomie a été adoptée, mais ce n’est qu’une coquille vide, tranche Arnaud de Broca. Il faut entre 10 et 12 milliards supplémentaires pour financer une politique du handicap conforme à nos attentes. » Deuxième exigence : l’inscription dans la Constitution de l’accessibilité dans toutes ces formes pour tous types de handicap. « Cela aurait évité par exemple, que ce gouvernement décide de réduire le nombre de logements neufs accessibles aux personnes handicapées à 20 % au lieu de 100 % », pointe Arnaud de Broca.

« On attend les candidats, les troisièmes couteaux ça ne nous intéresse pas ! »

Le troisième point fait écho au témoignage des familles : « Il faut garantir la qualité de l’accompagnement des personnes handicapées en établissements, mais aussi à domicile ». Le collectif demande aussi « un revenu d’existence pour les adultes handicapés qui ne peuvent pas travailler, ce que ne sont pas l’AAH ou les pensions d’invalidité ». Dernière proposition : « Renforcer la participation des personnes handicapées à la définition de la politique publique ». Pourtant, ce gouvernement a réuni un Comité interministériel du handicap tous les six mois, de nombreuses rencontres sur le sujet… « Les visios se sont enchaînées, mais ce n’est pas ça qui fait une concertation, balaie Arnaud de Broca. Nous n’avons pas eu l’impression d’être traités comme des partenaires. »

A voir si ces ambitieuses demandes trouveront écho les 3 et 15 mars, rendez-vous qui sert de signal de l’intérêt, ou non, des prétendants à l’Elysée. Le collectif assure avoir reçu quelques réponses positives. « On attend les candidats, les troisièmes couteaux ça ne nous intéresse pas !, prévient son président. Peut-être que les candidats pourront s’intéresser aux 12 millions de personnes [touchées par un handicap]… et autant d’électeurs. »

Source 20 MINUTES.

Exposition aux écrans… une cause de l’autisme, vraiment ?…

Environ 700 000 personnes en France sont concernées par les troubles du spectre de l’autisme (TSA). Le consensus est que les causes des TSA sont multifactorielles.

Canal Détox fait le point sur ce que l’on sait à l’heure actuelle et sur les enjeux de la recherche dans les années à venir.

Exposition aux écrans... une cause de l'autisme, vraiment ?...

 

Environ 700 000 personnes en France sont concernées par le trouble du spectre de l’autisme (TSA). Bien qu’hétérogènes dans leurs manifestations, ces troubles du neurodéveloppement se caractérisent généralement par des altérations dans la capacité à établir des interactions sociales et à communiquer, ainsi que par un certain nombre d’anomalies comportementales (par exemple la répétition de comportements et de discours ou encore l’intolérance au changement).

Si les recherches scientifiques pour mieux comprendre le TSA ont largement progressé, en particulier au cours des vingt dernières années, les mécanismes biologiques impliqués et les causes de l’autisme restent encore mal compris. Décrit pour la première fois en 1943, « l’autisme typique » est aujourd’hui intégré à l’ensemble plus vaste, mais aussi plus hétérogène, du TSA. Si cela rend mieux compte de la diversité des situations, il est aussi plus difficile pour les chercheurs d’identifier les causes complexes pour des troubles aussi divers.

C’est dans ce contexte que de nombreuses théories infondées et de fausses informations sur les origines de l’autisme ont été largement diffusées. La plus connue est peut-être l’hypothèse que les vaccins – notamment le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) – seraient en cause. Celle-ci a toutefois largement été réfutée dans de nombreuses études.

Sur le plan épidémiologique par exemple, aucune des études menées sur de larges populations ne montre un lien entre la vaccination ROR et le TSA. Par ailleurs, il a été montré que la première étude qui a popularisé cette fausse information s’appuyait sur des données peu solides et mal interprétées.

Autres idées fausses, fréquemment répandues, notamment sur les réseaux sociaux mais aussi dans certains cabinets médicaux : le fait de visionner des écrans régulièrement ou encore le manque de chaleur affective de la part des parents pourraient expliquer le développement de TSA chez certains enfants. Là encore, ces théories ne sont pas fondées et les recherches menées sur le sujet ont été controversées.

Si l’exposition prolongée aux écrans chez les plus jeunes peut avoir des effets délétères sur le développement du langage ou de la concentration, il n’est en aucun cas la cause d’un TSA.

À l’heure actuelle, le consensus est que les causes du TSA sont multifactorielles. L’impact d’une vulnérabilité génétique, vraisemblablement multigénique a pu être mis en évidence dans différents travaux. Par ailleurs, des facteurs de risques environnementaux sont aujourd’hui étudiés et joueraient aussi un rôle, même s’il reste encore du travail pour bien les caractériser.

La recherche tente actuellement de mieux définir ces différents facteurs de risque et leur part dans le développement des troubles mais aussi de déterminer comment ils se combinent. Canal Détox fait le point sur ce que l’on sait à l’heure actuelle et sur les enjeux de la recherche dans les années à venir.

La part génétique : l’apport des travaux sur les jumeaux

Le TSA aurait une forte composante génétique : de nombreux gènes d’intérêt associés à une légère augmentation de risque ont été identifiés et on peut déjà noter que le fait d’être un garçon ou d’avoir des antécédents d’autisme dans la famille sont deux facteurs de risque connus.

Les premiers scientifiques à s’être intéressés aux causes génétiques de l’autisme ont tout d’abord constaté une prévalence accrue de ce trouble chez les apparentés à une personne autiste. La probabilité d’être autiste serait en effet multipliée par 3 chez les demi-frères et sœurs, par 10 chez les frères et sœurs, par 150 chez les jumeaux monozygotes, également appelés « vrais jumeaux ».

Ce sont toutefois les études sur les jumeaux qui ont le plus fait progresser les connaissances. C’est en 1977 que la première étude systématique et détaillée s’intéressant à des paires de jumeaux  dont au moins l’un des membres avait un TSA est publiée. Les chercheurs se sont alors intéressés à 11 paires de jumeaux monozygotes (les « vrais » jumeaux au patrimoine génétique identique) et à 10 paires de jumeaux dizygotes  (les « faux » jumeaux partageant la moitié de leurs gènes). Ces travaux ont montré que chez les jumeaux monozygotes, la probabilité que les deux enfants de la paire soient atteints d’un TSA était plus élevée. D’autres études sur les jumeaux sont ensuite venues consolider ces données, mais aucune n’est en mesure de quantifier précisément la part que jouent les facteurs génétiques dans le développement de l’autisme.

Il est aujourd’hui certain que la composante génétique de l’autisme est très importante, mais qu’un seul gène n’est pas la cause unique pour tous les cas. Les données actuelles indiquent que plus de 1000 gènes sont impliqués dans le TSA dont au moins 149 de manière récurrente. En outre, la vaste majorité d’entre eux sont également porteurs de variants pathogènes dans d’autres troubles neurodéveloppementaux.

En parallèle, de nombreux travaux explorent les origines génétiques de ces troubles selon des modèles multigéniques dans lesquels plusieurs gènes sont porteurs de variations nucléotidiques fréquentes dans la population générale et qui, individuellement, ne représentent qu’un risque mineur, mais qui pourraient agir de concert avec un effet cumulatif, pour augmenter la probabilité de développer un TSA. Cependant, à ce jour, aucune combinaison spécifique de variants génétiques à faible risque n’a été clairement mise en évidence, malgré l’analyse génétique de grandes cohortes internationales de familles avec TSA.

Des études d’imagerie médicale ont par ailleurs mis en évidence chez les personnes autistes des défauts de mise en place et d’organisation de certains réseaux cérébraux spécialisés, dédiés à la communication sociale et à la modulation du comportement en fonction de l’environnement et de ses changements. La biologie moléculaire a pour sa part identifié plusieurs centaines de gènes d’intérêt impliqués dans des processus biologiques divers, nombre d’entre eux participant précisément à la formation du système nerveux et des connexions synaptiques, ainsi qu’à la synthèse de substances chimiques indispensables au bon fonctionnement du cerveau.

Il est aujourd’hui certain que la composante génétique de l’autisme est très importante, mais qu’un seul gène n’est pas seul en cause. Les origines de ces troubles seraient plutôt à chercher du côté de plusieurs gènes qui individuellement ne représentent qu’un petit risque mais qui, soumis à des facteurs environnementaux spécifiques, pourraient agir de concert avec un effet cumulatif, pour augmenter la probabilité d’un TSA.

Des facteurs environnementaux à étudier de plus près

Si on sait que les vaccins ou les écrans ne sont pas en cause dans le développement de l’autisme, de nombreuses études ont été consacrées à la recherche de facteurs environnementaux.

Des facteurs de type infection virale ou exposition à certaines toxines pendant la grossesse ont parfois été mis en cause. Les scientifiques s’intéressent aux phénomènes neuro-inflammatoires qui pourraient être la conséquence d’infections virales ou de réactions à certains pathogènes pendant la grossesse. Cependant, ces risques sont difficiles à étudier et à quantifier et l’on ne sait pas dire quel type d’infection virale pourrait avoir un impact sur l’enfant pendant la grossesse et à quel moment. Des recherches ont souligné que plus de 60 % des femmes aux États-Unis connaissent un épisode infectieux au cours de leur grossesse, ce qui ne donne pas lieu dans la grande majorité des cas au développement d’un TSA chez l’enfant.

Des travaux ont par ailleurs montré que la prise de l’antiépileptique valporate pendant la grossesse est associée à un risque plus élevé d’autisme chez l’enfant. Les médicaments à base de valporate ne sont aujourd’hui prescrits en France aux femmes en âge de procréer que dans certains cas très stricts.

Enfin, de manière plus générale, la grande prématurité est davantage associée aux troubles du développement. Il s’agit donc d’un autre facteur de risque de TSA reconnu. On peut d’ailleurs noter que l’inflammation est un facteur fréquemment retrouvé chez les enfants prématurés, qui pourrait contribuer à la survenue accrue de TSA.

Une des priorités aujourd’hui est d’étudier les interactions entre les gènes et l’environnement pour mieux comprendre l’étiologie de l’autisme. De nombreuses recherches en cours, notamment à l’Inserm, visent enfin à comprendre la physiopathologie et la neurophysiologie de l’autisme. Il s’agit par exemple d’identifier des indices du fonctionnement cérébral qui sont caractéristiques de l’autisme, afin de mieux de mieux repérer les individus de manière précoce, avant que des difficultés de communication et d’adaptation n’émergent

Car si les recherches sur les causes du TSA doivent encore se poursuivre, il existe aujourd’hui un consensus : un diagnostic et une prise en charge précoces permettent d’améliorer la trajectoire de développement.

Pour plus d’informations, il est intéressant de se référer aux recommandations de la HAS.

Source PRESSE INSERM.

Un centre pour enfants porteurs d’un handicap lourd menacé dans le Gard : l’appel à l’aide continue…

Un centre pour enfants porteur d’un handicap lourd est toujours menacé de fermeture.

Bilan.

La prise en charge globale au CEC.

 

Le Centre d’éducation conductive du Gard (CEC) prend en charge des enfants atteints d’un handicap lourd. Depuis fin janvier, personnel et parents adressent un appel à l’aide aux instances administratives, pour être soutenus financièrement.

Deux semaines après son lancement, une pétition adressée au Président de la République recense 12 000 signataires. Parmi eux figurent notamment Cécile Bois, interprète de Candice Renoir, Amal Couvreur, conseillère départementale, et Philippe Berta, député du Gard. Le Département, la Région et l’État ont été interpellés.

A lire aussi : Centre pour enfants porteurs d’un handicap rare menacé dans le Gard : l’actrice Cécile Bois scandalisée

Selon le bilan communiqué par le CEC, Emmanuel Macron s’est dit «  très attentif » aux préoccupations des familles et a signalé leur démarche à la préfète du Gard, ainsi qu’à la ministre chargée du Handicap, Sophie Cluzel. Dans son communiqué, le CEC pointe une grande mobilisation, mais aucune aide concrète.

Refus de financements de l’ARS

À ce jour, la structure, qui accueille une trentaine d’enfants par an, reçoit des subventions du conseil départemental, de la Caf et de la ville de Clarensac, où elle est basée. Ces aides cumulées ne représentent que 10 % du budget, selon la directrice Fanny Grau. Soutenue par des parents, élus et professionnels de la santé, elle note le refus de l’ARS d’accorder des financements.

Pourtant, le projet éducatif est vu comme inclusif et efficace par les familles, élus et professionnels de santé, tels le référent gardois de l’Alliance maladies rares Thierry Toupnot : « C’est une initiative portée par les familles, qui porte des fruits ! » En effet, le CEC répond à de nombreux critères fixés par la HAS pour la prise en charge des paralysés cérébraux, notamment sur l’accompagnement des aidants. Ces derniers s’inquiètent de l’avenir de leurs enfants, car, comme le confirme Dr Aurore Noraz, administratrice du centre, il n’y a pas de structure équivalente.

De nouveau contactée à ce sujet, l’ARS n’a pas répondu.

Source MIDI LIBRE.

La nouvelle éco : « Helpicto » à Toulouse aide ceux qui ne parlent pas à communiquer. Vidéo…

C’est en partant du classeur un peu usé d’Arthur, un jeune autiste toulousain de 16 ans qui ne parle pas, qu’Helpicto s’est développée.

Cette application permet de traduire les paroles en suites d’images.

Lauréate d’un prix, elle va être étendue dans une quarantaine de centres de soin. 

En utilisant des suites de pictogrammes, les personnes qui ont du mal ou qui ne peuvent pas parler sont désormais en capacité de communiquer, à l'aide d'images.

 

C’est une application toulousaine qui va sûrement changer la vie de nombreuses personnes, qui ont du mal ou qui ne peuvent pas parler. Helpicto, une application développée par Corpus Solutions, est une entreprise toulousaine basée à Montaudran.

L’idée est venue à Anthony Allebée et ses associés en rencontrant Arthur. Ce jeune Toulousain a 16 ans, il est autiste et « non verbal », il ne peut pas parler. Depuis des années, il utilise des pictogrammes, des images pour arriver à communiquer avec son entourage. Mais Arthur doit trouver celles qui lui conviennent dans un classeur en papier, un peu encombrant et surtout abîmé.

« Pour faciliter et fluidifier la communication d’Arthur avec son entourage », Corpus Solutions a mis au point Helpicto : ce traducteur de la voix à l’image permet ensuite à « la personne d’aller s’appuyer sur un clavier de pictogrammes pour construire une phrase et s’exprimer ». S’exprimer et même plus puisque qu’Helpicto s’appuie sur l’intelligence artificielle qui permet de détecter l’intention de la personne qui l’utilise.

Anthony Allebée donne un exemple : « Si je pose une question comme ‘est ce que tu as soif ?’, l’enfant peut venir répondre directement en tapotant à l’écran : oui ? non ? Et si je lui dit : ‘va te reposer pendant 10 minutes’, on va proposer une traduction graphique avec le temps qui passe pour lui permettre de bien comprendre ce que j’attends de lui. »

Jusqu’à 2,5% de la population mondiale concernée

L’idée est donc partie d’une structure associative basée à Toulouse, qui accompagne une trentaine de personnes concernées par les troubles du spectre de l’autisme. « on s’est rendu compte qu’Helpicto ne s’adressait pas uniquement à l’autisme, mais également à des personnes qui sont polyhandicapées, aphasiques, dysphasiques, déficientes intellectuelles, pour pouvoir exprimer des besoins, des émotions, pour pouvoir mieux comprendre le monde qui les entoure »
explique Anthony Allebée : « On peut s’adresser aussi à des personnes qui vivent avec un trouble du langage et qui ne sont pas en capacité de s’exprimer couramment, ou alors encore à des personnes qui sont aphasiques. » Les personnes aphasiques ont subi un accident cardio-vasculaire (AVC).

Autant de personnes qu’Helpicto peut aider. L’application est actuellement en train de se déployer dans une quarantaine d’établissements qui accueillent des personnes en situation de handicap. « Aujourd’hui, on est vraiment dans une phase de déploiement, dans une phase de promotion de notre outil et les retours sont vraiment très positifs », savoure Anthony Allebée. La traduction de la voix à l’image fonctionne aussi en anglais.

Source FRANCE BLEU.

Cette maman crée des poupées inclusives pour les enfants porteurs de handicap…

L’enfance est un moment où l’on appréhende le monde qui nous entoure. Ses règles, ses normes, ses codes. Et dans cette compréhension de ce qui régira notre vie future, les jouets et les poupées ont un rôle à jouer.

Clare Tawell, maman d’une petite fille sourde, l’a bien compris.

Cette mère a commencé à fabriquer des poupées inclusives après n’en avoir trouvé aucune avec des appareils auditifs pour sa fille sourde

Une poupée qui nous ressemble

Aviez-vous vous aussi, quand vous étiez petit.e, cette poupée que vous considériez comme une extension de vous même et que vous emmeniez partout ? Ces petits bébés en plastique permettent aux enfants de se créer un monde, imaginaire certes, mais empli d’amour et d’histoires qui pour eux son importantes. Les jouet sont dans leur yeux d’enfant des objets, comme les autres, leur permettant d’appréhender le monde qui les entoure.

Pourtant, mettez les pieds dans ce rayon des magasins de jouets et vous constaterez une chose bien étrange : les poupées ne sont qu’une armée de clones. La peau blanche, les yeux bleus, un adorable nez en trompette, des pommettes rosées. Bref, peu de place est donnée à la différence et à la diversité.

« J’étais vraiment découragée quand j’ai vu que je ne pouvais pas trouver de poupée qui portait des appareils auditifs. J’ai eu l’impression que la société ne jugeait pas que son handicap était important, et qu’elle n’était donc pas reconnue », raconte Clare Tawell au site Today.

Face à cette situation qui la désole cette maman d’une petite fille de 4 ans nommée Matilda et porteuse de problèmes auditifs, décide de prendre les choses en mains en créant elle-même la poupée de sa fille. Sur son temps libre, elle crée alors un petit appareil auditif dont elle équipe une poupée. La machine est lancée !

Cette mère a commencé à fabriquer des poupées inclusives après en avoir trouvé aucune avec des appareils auditifs pour sa fille sourde

Pompes à insuline, sondes, bec de lièvre, angiome… Clare Tawell a créé depuis 2017, près de 2000 poupées pour aider les enfants malades ou porteur.se.s d’une différence physique à se sentir représenté.e.s. Elle les vend ensuite sur sa page Facebook ou son compte Etsy. C’est ainsi que naît l’organisation à but non lucratif Bright Ears UK. Objectif : que les fabricant.e.s de jouets finissent par constater le problème et agissent à plus grande échelle.

Un outil pour sensibiliser à la diversité

Au-delà de permettre aux enfants concerné.e.s de se sentir représenté.e.s, ces poupées « différentes » sont aussi un très bon moyen de sensibiliser les enfants à la diversité. C’est durant l’enfance que l’on construit ce que l’on considérera plus tard comme « normes ».

« Ses appareils auditifs sont faits pour attirer l’attention notamment grâce aux couleurs ou aux autocollants licornes ou encore dinosaures. Ma fille les porte tous les jours, cela fait partie de sa vie, et je ne veux pas qu’elle en ait honte ou qu’elle les cache. Elle est fière d’être sourde », ajoute-t-elle

Ainsi, en agissant tôt et en proposant des jouets incluant différentes représentations des êtres humains, vous banaliserez les « différences » et permettrez à vos bouts de choux de se construire une représentation du monde où la diversité est la norme. Ce sera aussi un très bon moyen d’ouvrir le dialogue avec vos enfants et de leur expliquer ces différences. La prochaine fois que votre petit.e aura affaire à ce petit garçon avec une sonde à la récréation, il.elle ne sera pas effrayé par ce qu’il ne connaît pas et tenté de le rejeter.

Pour construire un monde bienveillant, on aurait donc besoin de beaucoup de Clare Tawell. Mais en attendant que les grands de la firme du jouet attrape le virus de la diversité, autant se raccrocher à des initiatives comme celle-ci. Une belle initiative touchante !

Source MA GRANDE TAILLE.

Éducation : dans le Val-de-Marne, la colère des accompagnants d’élèves souffrant de handicap…

Parents d’élèves et enseignants ont organisé ce samedi la première « Chandeleur de l’éducation ».

Une vente de crêpes au profit des accompagnants d’élèves souffrant de handicap qui sont en grève, mais aussi une occasion de redire toutes leurs revendications actuelles.

Salaires, conditions de travail... Les accompagnants d'élèves handicapés ont organisé un événement revendicatif à Vitry, samedi 5 février. LP/L.P.

 

Elle y a passé du temps, mais les crêpes maison toutes fraîches ont été faites avec le cœur. Cette maman de Vitry est arrivée avec une pile de gourmandises à vendre sur le parvis du musée d’art contemporain le Mac Val, ce samedi après-midi. « Je me suis organisée, il n’était pas question de ne pas participer à cette première Chandeleur de l’éducation ». Un moment convivial et revendicatif, une grande première organisée par les parents d’élèves FCPE et les syndicats d’enseignants CGT, FSU, Snuipp et SUD pour redire les revendications du moment.

« Je suis contente de pouvoir participer à mon niveau, assure la maman venue avec ses deux filles. L’argent collecté ira aux grévistes parmi les accompagnants d’enfants porteurs de handicap, leur situation est catastrophique ! »

« Mon salaire est de 764 euros. Même en rêve, je ne peux pas aller à Ibiza »

Cette première Chandeleur de l’éducation permet de compléter la cagnotte en ligne des AESH, les accompagnants d’élèves en situation de handicap, en grève depuis un mois. Sur les pancartes de ces grévistes présents ce samedi, les slogans n’épargnent pas le ministre de l’Éducation. « Je suis AESH, mon salaire est de 764 euros. Même en rêve, je ne peux pas aller à Ibiza », référence à peine voilée au séjour de Jean-Michel Blanquer dans les Baléares à quelques jours de la reprise scolaire de janvier et à la veille de la mise en place d’un nouveau protocole sanitaire dans les écoles.

« On nous dispatche sur plusieurs écoles, on ne nous donne que quelques heures d’accompagnement par enfant, mais personne ne pense que beaucoup de ces élèves ne peuvent tout simplement pas aller en classe si nous ne sommes pas avec eux, tempêtent Karima et Aïcha. Si on tient avec ce salaire de misère, c’est pour eux, mais beaucoup de nos collègues démissionnent. »

Les parents comme les organisations syndicales ont refusé de participer la semaine dernière au conseil d’éducation nationale (CDEN). Une prochaine rencontre est à l’agenda de ce mardi. « Ça ne peut pas continuer comme ça », tonne une enseignante.

Plusieurs interventions lors de cette Chandeleur ont permis aux participants de redire leurs revendications. « Nous voulons rappeler notre opposition au projet de suppression de 160 classes dans le Val-de-Marne, dans le premier degré à la rentrée, et de centaines d’heures dans le secondaire, insiste Lionel Barre, coprésident de la FCPE 94. Entre le protocole sanitaire contraignant et les quelque 500 enseignants absents chaque jour en ce moment, il faut une sacralisation des moyens, des remplaçants, pas des suppressions de classes ! »

De nombreux parents ont d’ailleurs tenu à témoigner ce samedi, comme celle-ci qui conclut par l’exemple : « Ma fille qui est en CM1 a pu avoir six jours d‘école seulement au mois de janvier ! »

Source LE PARISIEN.

 

Handicap d’un enfant non indemnisé : la France condamnée par la CEDH…

La Cour européenne des droits de l’homme a appliqué rétroactivement, au travers de cette décision, la loi dite « anti-arrêt Perruche ».

Le handicap de l’enfant, qui n’avait pas été diagnostiqué avant sa naissance, n’avait pas été indemnisé par la France.

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Photo d’illustration.

 

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné jeudi 3 février la France pour avoir refusé d’indemniser le handicap d’un enfant qui n’avait pas été diagnostiqué avant sa naissance en appliquant rétroactivement la loi dite « anti-arrêt Perruche ».

L’enfant et ses parents, domiciliés en Guadeloupe, « pouvaient légitimement espérer pouvoir obtenir réparation de leur préjudice correspondant aux frais de prise en charge de leur enfant handicapé dès la survenance du dommage, à savoir (sa) naissance », indique la Cour dans un communiqué.

Un handicap non détecté avant la naissance

Leur enfant, né en décembre 2001, est atteint d’un ensemble de malformations désignées sous le terme de « syndrome de VACTERL ». Un diagnostic réalisé quelques mois plus tôt, en mai de la même année, n’avait pourtant révélé aucune anomalie, explique la Cour.

S’appuyant notamment sur une expertise qui pointait une interprétation erronée des échographies, les parents ont engagé une procédure judiciaire afin que « les charges particulières résultant du handicap de leur enfant » soient indemnisées, poursuit la Cour.

Au terme d’un parcours juridique de plusieurs années, ils ont été déboutés par la justice administrative qui a invoqué notamment des dispositions de la loi Kouchner, dite « anti-arrêt Perruche ».

Cette loi avait été votée quelques mois après la naissance de l’enfant des requérants, en mars 2002, afin de mettre fin à la jurisprudence « Perruche », du nom de Nicolas Perruche, né gravement handicapé en raison d’une rubéole contractée par sa mère mais non détectée durant la grossesse.

Nicolas Perruche avait obtenu en 2000 de la Cour de cassation le droit à être indemnisé, décision qui avait soulevé une vaste polémique et avait conduit deux ans plus tard au vote de la loi Kouchner.

Un litige dans la suite « des affaires Maurice et Draon »

Pour la Cour, dans le cas de cette famille guadeloupéenne, la France n’aurait pas dû appliquer cette loi de manière rétroactive car c’est contraire à la Convention européenne des droits de l’homme (article 1 du protocole N° 1).

Selon elle, ce litige « s’inscrit dans la suite des affaires Maurice et Draon », deux dossiers français dans lesquels le bras judiciaire du Conseil de l’Europe avait déjà condamné Paris en 2005 pour avoir appliqué rétroactivement la loi Kouchner.

Un accord financier entre l’État français et ces deux familles avait ensuite été trouvé.

Source OUEST FRANCE.

 

En Côte-d’Or, des collégiens se mettent dans la peau de sportifs en situation de handicap…

Et si on jouait tous ensemble ? Sportifs valides ou handisports dans la même équipe.

C’est l’idée et la volonté du Comité départemental Handisport de Côte-d’Or qui entame une nouvelle tournée dans les collèges et les lycées pour promouvoir cette mixité.

Un match de rugby fauteuil pour découvrir une nouvelle discipline.. accessible à tous

 

« vas-y, vas y la passe, là ici ! «  Au Forum des sport de Beaune, des élèves de 5° du collège Gaspard Monge se livrent à un match de rugby fauteuil endiablé. Mains sur les roues, ça file d’un bout du terrain à l’autre et personne n’est décidé à se laisser faire. C’est pourtant la première fois que ces jeunes adolescents se retrouvent dans des fauteuils roulants. Ils sont valides, mais testent le handisport « C’etait chouette »  résume Matthew « j’ai même trouvé cela plus sympa que le basket ou le rugby habituel. » « Ah oui, vraiment c’est du sport » renchérissent Emma, Léonie et Alice, « on ne pensait pas qu’il fallait pousser aussi fort sur les bras. C’est vraiment physique et puis il faut se coordonner pour bloquer la balle et faire la passe. »

Score sérré et partie endiablée pour une découverte de l'handisport

S’intégrer dans tous les clubs

Cette session de sport est organisée par le Comité départemental Handisport de Côte-d’Or .Il entame une tournée dans les collèges et les lycées du département , il y aura cette année comme l’an dernier une vingtaine de dates. Objectif prouver que l’on peut faire du sport ensemble, sans distinction entre valides et porteur de handicap. C’est nécessaire pour relancer la pratique parce que depuis trois ans, le nombre de licenciés handisports stagne en  Côte-d’Or. On compte 411 inscrits, pas de quoi remplir les sections de sport adapté.

Alain Gaudot est le président du Comité Départemental Handisport en Côte-d’Or. Cet ex-champion de basket est en fauteuil roulant, et il est convaincu que la mixité est possible sur tous les terrains « Oui, pour tous les sports, en championnat de basket on a le droit d’intégrer plusieurs joueurs valides avec des personnes en fauteuil. C’est ce que l’on fait par exemple avec la section de la JDA que j’ai créé. »

Un appel aux valides à venir renforcer les sections handisport

« Et puis en tant que sportif handicapé, je revendique de pouvoir participer aux même épreuves que les valides. En athlétisme par exemple, j’ai disputé des marathons et même des épreuves de 100 kms avec mon fauteuil. Mon objectif n’etait pas de battre d’autres handisports, mais bien d’être devant tout le monde, valides ou non. »

En Côte-d’Or, tous les gymnases sont maintenant accessibles aux personnes à mobilité réduite. « Les dernières barrières à faire tomber sont dans les têtes » reconnait Bernard Termelet, président du Comité départemental Olympique et sportif de Côte-d’Or. « Il faut que les clubs puissent intégrer dans leurs équipes où les sections loisirs, les sportifs en situation de handicap, car nous ne sommes pas en mesure partout de constituer des sections uniquement handisport. » 

Par ailleurs, pour les valides qui veulent jouer dans une équipe mixte, on compte dans le département 30 clubs avec une section handisport, principalement dans l’agglomération dijonnaise.

Source FRANCE BLEU.

Un Noël prolongé pour trois enfants porteurs de handicap…

JouéClub, en lien avec deux associations locales, a pu gâter trois enfants handicapés en leur privatisant le magasin le temps d’une soirée.

Un Noël prolongé pour trois enfants porteurs de handicap

 

Depuis que le magasin JouéClub a ouvert ses portes à Saint-Chamond , au sein de Hall in One, en novembre 2018, son responsable, Chris Meza Tchivongo, organise chaque fin d’année une action solidaire en faveur d’enfants porteurs de handicap.

« Chaque année, on se concerte avec mon équipe pour vendre un jouet dont les bénéfices sont reversés à des associations locales, explique Chris Meza Tchivongo. C’est quelque chose qui me tient à cœur, parce que lorsque j’étais enfant, il y a des associations qui m’ont beaucoup aidé. C’est une façon pour moi de rendre la pareille. »

Des petits ours vendus à 10 euros pendant les fêtes

Pendant ces fêtes de fin d’année, des petits ours gris ont été vendus à la clientèle, au prix de 10 euros. Le résultat de cette vente a permis à trois enfants, cette semaine, de venir choisir pour environ 100 euros de jouets chacun.

C’est en lien avec les associations Killian et Né pour combattre que ce projet a pu être mis en place cette année. Leurs représentants respectifs, Olivier Cressens et Sylvain et Emmanuelle Thomas, étaient présents pour faire le lien avec les enfants qu’ils soutiennent. C’était la première fois que les deux associations collaboraient sur une même action.

À 19 heures pétantes, le magasin a donc fermé ses portes au public mais a laissé Alessio, Souleym et Sloan déambuler au milieu des Playmobil, déguisements, jeux de société, etc., afin qu’ils puissent, accompagnés de leurs parents, faire leurs emplettes. « C’est votre moment, le magasin est ouvert juste pour vous, profitez-en, a lancé Chris aux enfants. Le temps d’une soirée, oubliez la maladie, le handicap. »

En plus de ça, l’association Killian a remis aux trois enfants des petites surprises supplémentaires et Né pour combattre, un bon cadeau à valoir sur l’année dans le magasin.

Source LE PROGRES.

Handicap à l’école : Michèle Victory a déposé une proposition de loi contre la précarité des accompagnants…

La proposition de loi de Michèle Victory (PS), députée de l’Ardèche, visant à lutter contre la précarité des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) et des assistants d’éducation (AED), a été examinée jeudi 20 janvier en séance publique par l’Assemblée Nationale.

Handicap à l'école : Michèle Victory a déposé une proposition de loi contre la précarité des accompagnants

 

« La majorité LREM avait, en commission des affaires culturelles et de l’éducation, supprimé de nombreuses dispositions de ma proposition de loi et ainsi appauvri les débats », estime la parlementaire, qui avait déposé deux amendements pour remodifier la proposition de loi. Ils ont été rejetés par la majorité présidentielle.

« Je déplore la réécriture de mon texte qui prévoit désormais d’octroyer la possibilité au pouvoir réglementaire d’accorder un CDI après trois ans pour les AESH et six ans pour les AED, ce qui est très en deçà de mes propositions et revendications », indique Michèle Victory. Le texte doit encore être examiné par le Sénat.

Source LE DAUPHINE LIBERE.