Education: L’Etat promet d’améliorer l’accueil des élèves atteints de handicap… et peine à convaincre…!

EDUCATION Différentes mesures sont prévues pour la rentrée prochaine.

Education: L'Etat promet d'améliorer l'accueil des élèves atteints de handicap... et peine à convaincre.

  • Comme l’a promis ce mardi le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, et la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées, Sophie Cluzel, le gouvernement souhaite mettre en place une école pleinement inclusive.
  • Parmi les moyens évoqués, figurent l’accompagnement des parents, la formation des enseignants et la reconnaissance du métier d’accompagnant.
  • Autant de mesures qui peinent à convaincre syndicats et associations.

L’école pour tous. Et vraiment pour tous. En déplacement ce mardi à l’école Anatole France de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, et la secrétaire d’État en charge des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, ont annoncé une série de mesures pour parvenir à une école pleinement inclusive pour les enfants atteints de handicap à la rentrée prochaine.

Le but : offrir à chacun de ces élèves « une rentrée similaire à celle de tous les autres enfants », via l’accompagnement des parents, la formation des enseignants, ou encore la professionnalisation du métier d’accompagnant. Car les enfants scolarisés dans des établissements dits ordinaires sont de plus en plus nombreux. Ainsi, selon les derniers chiffres du ministère de l’Education, 340.000 élèves en situation de handicap étaient scolarisés en France en 2018, contre 118.000 en 2006. Et le nombre d’élèves accompagnés par un adulte était de 166.000 l’an dernier, contre 26.000 en 2006.

Des parents renseignés

Jean-Michel Blanquer et Sophie Cluzel jugent « indispensable de mieux accompagner les familles ». Concrètement, cela passe par une meilleure écoute auprès de parents, avec la mise en place d’une « cellule de réponse » aux familles. Instaurée dans chaque département à partir du mois de juin jusqu’en octobre, elle sera opérationnelle tous les ans. Le but est de pouvoir renseigner les parents sur les dispositifs existants pour l’accueil, mais aussi d’apporter des réponses centrées sur le cas spécifique d’un élève. Et le gouvernement a l’ambition que chaque appel passé trouve une réponse dans les 24 heures.

Toujours dans le but de « simplifier les démarches pour les familles », la rentrée 2019 doit voir apparaître un entretien d’accueil entre la famille de l’élève, le prof (l’enseignant de la classe s’il s’agit du premier degré, le professeur principal dans le second degré) et le ou les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Une rencontre qui devra se faire lors de la prérentrée, ou, si ce n’est pas possible, au plus tard avant les vacances de la Toussaint.

Une initiative qui répond à un véritable besoin, car comme le fait remarquer Jean-Louis Garcia, président de l’Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh), « pour un couple ayant un enfant atteint de handicap, voir arriver la rentrée sans savoir comment cela se passe, comment l’élève est accompagné, c’est une forme de maltraitance ». Reste que, selon le responsable, même en cherchant le plus vite possible des réponses aux questions des parents, le délai annoncé de 24 heures est « tout simplement ingérable ».

Une formation accrue des enseignants

Autre volonté du gouvernement : améliorer la formation des enseignants vis-à-vis des élèves présentant une situation de handicap. Sera mise en place, pour la rentrée prochaine, une plateforme dédiée, baptisée Cap École inclusive. Elle est censée donner aux enseignants des références et conseils simples à appliquer directement en classe. Autre outil utilisable via cette plateforme, une carte interactive pour savoir, selon le département, quels sont les professeurs « ressources » à contacter pour obtenir des conseils pédagogiques. Par ailleurs, le ministère veut mettre l’accent sur la formation continue des enseignants en matière de handicap, via des modules supplémentaires, mais sans toutefois évoquer la question de la formation initiale. Et c’est là que le bât blesse, selon Bénédicte Kail, de l’association APF France Handicap, interrogée par France Info : ​« Ce qui manque, c’est la formation initiale des enseignants. On sait bien que faire avancer l’école inclusive, c’est avant tout faire en sorte que les enseignants soient à même de répondre en termes d’aménagements et d’adaptation pédagogique ». Même son de cloche chez Jean-Louis Garcia, pour qui les enseignants sont formés « en cas de besoin, grâce à leur conscience professionnelle, mais pas de manière généralisée. Il faut une véritable volonté politique et financière, et le compte n’y est pas ». Déçue aussi Hélène Elouard, AESH à Bordeaux et représentante du Collectif AESH National CGT Educ’Action, estime qu’on « demande déjà aux enseignants de gérer de nombreuses taches en parallèle ». Il faudrait donc aller, selon elle, vers des formations groupées, pour une meilleure cohésion : « Des modules entre les enseignants et les accompagnants sont indispensables ».

Une professionnalisation des accompagnants

Le ministère souhaite aussi professionnaliser le statut d’AESH. Dans le cadre du projet de loi pour une « école de la confiance », les députés ont notamment voté, en février, le fait qu’ils soient recrutés en CDD de trois ans, renouvelable une fois, avant de passer en CDI. Une annonce qui ne satisfait pas Hélène Elouard, qui parle de « toute petite avancée » et met en avant la « précarité » des personnes effectuant cette mission. « Deux CCD de trois ans avant un CDI, mais dans quelle autre profession voit-on une telle période d’essai ? Où est la reconnaissance ? », s’indigne-t-elle. Sans compter qu’ « il n’y a aucune hausse des salaires, ni plan de carrière annoncé ». Autre levier que souhaite activer le gouvernement : augmenter le temps de travail moyen des AESH, qui est actuellement de 24 heures par semaine. La majorité d’entre eux n’est pas donc pas à temps plein – aux 35 heures –, avec des salaires compris entre 600 et 700 euros nets par mois. « L’objectif est d’arriver à 30 % de temps plein à la rentrée », annonce le ministère, sans préciser le budget qui sera alloué à cette mesure. Enfin, la formation des AESH, de 60 heures, doit être garantie à la rentrée prochaine. Un total « ridicule », estime Hélène Elouard.

Une mutualisation des personnels

Expérimentés dans toutes les académies depuis la rentrée dernière, les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) seront pour leur part progressivement généralisés dans les écoles, collèges et lycée concernés d’ici à 2022. Leur mission : coordonner les membres de l’équipe éducative pour répondre aux besoins pédagogiques de l’enfant. Et ce, notamment, en mutualisant les AESH pour accompagner les élèves. « Un accompagnant va ainsi devoir passer moins de temps avec un enfant, et plus avec un autre », explique Hélène Elouard. Même si « les choses commencent à bouger concernant les PIAL, reconnaît Jean-Louis Garcia, cette mutualisation généralisée ne permettra pas de prendre en compte les besoins spécifiques de certains enfants. L’intérêt premier de l’enfant est abandonné, et cela signifie une gestion comptable du handicap ». Regrettant au final de « ne pas avoir été concerté » concernant ces mesures, le président de l’Apajh « attend de voir » si les annonces de ce mardi seront suivies d’effets. L’attente ne devrait pas être trop longue, puisque la rentrée aura lieu… dans moins de trois mois.

Source LE PARISIEN.

 

Scolarisation des enfants handicapés : « L’aspect formation est complètement absent » du plan du gouvernement…

Francette Popineau, du SNUipp-FSU, estime notamment qu’il faut une formation pour les enseignants et, parallèlement, une formation qualifiante pour les accompagnants.

Scolarisation des enfants handicapés : "L'aspect formation est complètement absent" du plan du gouvernement.Scolarisation d'une enfant handicapée (illustration).

La co-secrétaire générale et porte-parole du SNUipp-FSU, ou Syndicat national unitaire des instituteurs, Francette Popineau, a critiqué mardi 11 juin le nouveau plan du gouvernement qui vise à améliorer la scolarisation des enfants handicapés : « L’aspect formation initiale et continue est complètement absent » de ce plan, a-t-elle regretté. « Il faut une formation pour les enseignants et, parallèlement, il faut une formation qualifiante aussi pour les accompagnants parce qu’on ne pourra faire équipe que si on est reconnu chacun dans nos professionnalités », a-t-elle expliqué.

Le métier d’accompagnant peu attractif

Francette Popineau a également pointé le manque d’attractivité du métier d’accompagnant. « Il faut effectivement pérenniser ces emplois et pour les pérenniser, il faut qu’ils soient attractifs. Et un des aspects de l’attractivité, c’est évidemment le salaire. On a du mal à trouver des accompagnants. Il faut savoir qu’ils sont payés 600 ou 700 euros », a-t-elle précisé. « C’est un métier aujourd’hui indispensable. Si on veut progresser dans l’école inclusive, on a nécessité à faire naître de vrais emplois, de vrais métiers. Cela veut donc dire une formation qualifiante et ça veut dire une rémunération à la hauteur de l’exigence de ce travail », a-t-elle conclu.

Source FRANCE INFO.

A la rentrée prochaine – Elèves handicapés : les demandes des familles mieux prises en compte… Déclaration du gouvernement… A suivre !

Des accompagnants seront recrutés et une cellule sera dédiée à la réponse à apporter aux demandeurs.

Les familles d’élèves handicapés seront mieux accompagnées à la rentrée prochaine. Le gouvernement s’engage ce mardi à mieux reconnaître le métier d’accompagnant et à mettre en place une cellule dédiée au suivi des dossiers.

A la rentrée 2018, plus de 340 000 enfants handicapés étaient scolarisés en milieu ordinaire et près de la moitié disposaient d’un accompagnement humain.

La même rentrée pour tous. «Nous devons offrir à chaque enfant en situation de handicap une rentrée similaire à celle de tous les autres enfants», affirment Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education, et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapée. Le gouvernement insiste notamment sur «une simplification des démarches pour les familles». Il promet la mise en place d’une cellule de réponse à la prise en charge de leur dossier sous 24 heures, de juin à octobre, dans chaque département.

Un entretien et des enseignants mieux formés. Le gouvernement annonce «l’organisation d’un entretien d’accueil avec la famille, l’enseignant et l’accompagnant dans le mois qui suit la rentrée scolaire».

D’autres mesures doivent permettre à l’école d’être «pleinement inclusive», selon le gouvernement : les enseignants seront mieux formés au handicap grâce à une hausse de la formation continue. Mais il ne mentionne pas de changement dans leur formation initiale.

Recrutements d’accompagnants. Le métier d’accompagnant sera par ailleurs «reconnu». Lors de l’examen du projet de loi pour une «école de la confiance» en février, l’Assemblée nationale a notamment voté le recrutement des AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) en CDD de trois ans, renouvelable une fois, avec un CDI à la clé au bout de six ans.

Dans une interview à «Ouest-France», Jean-Michel Blanquer explique d’une formule l’objectif : «Avant, tu devais attendre un AESH pour aller à l’école ; maintenant, tu vas à l’école, un AESH t’attend». Il assure que 4 000 seront recrutés cette année après le même nombre en 2018. Il s’agit aussi de les faire travailler à temps plein. Ce n’était le cas que de 2% d’entre eux en 2017. L’objectif est d’atteindre 33%. Ceci devrait augmenter leur temps de travail moyen. Jusqu’à présent, il tourne autour de 24 heures, avec des salaires entre 600 € et 700 € net par mois.

Mutualiser les accompagnants. L’Assemblée nationale a aussi voté, en février, la création de pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL), expérimentés depuis la rentrée 2018 dans toutes les académies. Cette mesure, qui vise à mutualiser systématiquement les AESH, doit permettre d’accompagner au plus près les besoins pédagogiques de chaque élève, assure le gouvernement.

Elle risque à l’inverse de «renforcer une gestion mathématique des besoins» , redoute Sophia Catella, du Snuipp-FSU. «Il y aura peut-être un adulte à côté de chaque élève, mais l’accompagnement ne sera pas forcément à la hauteur de ses difficultés», ajoute-t-elle, craignant beaucoup d’«affichage».

Une maman a lancé une box pour aider les familles confrontées au handicap…

Le kit créé par la mère d’une fillette atteinte d’une maladie rare est récompensé et labellisé.

La valisette blanche ressemble à celles distribuées en maternité. My Extra’Box a été conçue par Sonia Sammou, mère de Lina, 11 ans, atteinte du syndrome d’Angelman, une maladie génétique provoquant un retard mental et moteur : « Mon concept, c’est une main sur l’épaule pour dire aux gens qu’ils ne sont pas seuls, une aide que je n’ai pas eue quand j’ai appris le handicap de ma fille », explique Sonia.

2 000 boîtes distribuées

Depuis son domicile de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle), elle a ainsi rassemblé toute la documentation nécessaire aux familles dans le labyrinthe des démarches à effectuer. Le kit, remis gratuitement par les professionnels de santé dès la suspicion du handicap, est complété par un site Internet et une application mobile, eux aussi gratuits. Lancée il y a deux ans avec le soutien de l’agence régionale de santé et d’autres partenaires institutionnels, My Extra’Box, fabriquée par des travailleurs handicapés, a déjà été distribuée 2 000 fois dans la région Grand-Est. Le déploiement national est prévu à la fin de l’année avec une nouvelle garantie de qualité : le label Tous concernés, tous mobilisés, délivré au mois de mai par le secrétariat d’Etat chargé des Personnes handicapées.

« Cette labellisation permettra d’obtenir plus de visibilité et plus de crédibilité auprès des instances officielles qui ne nous connaissent pas encore », estime Sonia Sammou. Prochaine étape du développement : la Nuit du bien commun à Paris en novembre : une soirée caritative où la mère de famille est en lice pour obtenir une levée de fonds.

Source LE PARISIEN.

La mère d’un petit garçon autiste a essayé d’interpeller Emmanuel Macron à Ornans (25)…

Charlotte Dodet, mère du petit César 6 ans se bat pour trouver une structure d’accueil adaptée pour son fils autiste.

Ce lundi, elle a essayé d’interpeller le président Emmanuel Macron à Ornans. 

La mère d'un petit garçon autiste a essayé d'interpeller Emmanuel Macron à Ornans . Le petit César a des difficultés à s'exprimer selon sa mère mais a fait des progrès en structures adaptées.

Malgré son insistance, les gendarmes n’ont rien voulu savoir.  Charlotte Dodet la mère du petit César, 6 ans et atteint d’autisme, n’a pas pu interpeller le président de la République Emmanuel Macron. « C’est frustrant et épuisant« , confie la maman. « Je voulais lui parler de la situation de mon fils autiste« , explique-t-elle.

10 familles concernées

Depuis deux ans, son fils César était en structure adaptée à l’accueil d’enfants autistes, en unité d’enseignement maternelle. Mais à la rentrée prochaine, César n’aura plus de place, l’enfant est actuellement neuvième sur liste d’attente pour intégrer un établissement spécialisé. 

« Concrètement, nous ne savons pas que ce fera César à la rentrée, s’il sera scolarisé, et où. C’est extrêmement pesant comme attente« . « Déjà la première fois, nous avons dû nous battre un an pour obtenir une place dans cette structure« , abonde la maman de César.

Porter plainte contre l’Etat

Dans le Doubs, 10 familles seraient concernées selon Charlotte Dodet. « Pour nous c’est un calvaire, nous ne comprenons pas pourquoi des places supplémentaires ne sont pas ouvertes par le gouvernement, les financements sont là« , peste Mme Dodet.

Aujourd’hui pas question de rester sans solution assure la Bisontine, les dix familles concernées par le manque de place pour leurs enfants handicapés envisagent de porter plainte contre l’Etat si aucune solution n’est trouvée d’ici le 15 juin.

Source FRANCE BLEU.

À Amiens, l’unité d’enseignement autisme est « une pépite à modéliser » pour la secrétaire d’Etat Sophie Cluzel…

La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées a visité ce jeudi l’école Louise-Michel d’Amiens, où 17 enfants autistes sont scolarisés aux côtés d’élèves « ordinaires ».

Pour Sophie Cluzel, cette unité doit servir de modèle sur l’ensemble du territoire national.

La secrétaire d'Etat est allée à la rencontre des jeunes autistes dans leur salle de classe.

Pour le gouvernement, c’est un modèle dont il faudrait s’inspirer au niveau national. La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, était ce jeudi à l’école Louise-Michel d’Amiens, un établissement du quartier Etouvie où des élèves autistes bénéficient d’un encadrement complet et côtoient des enfants « ordinaires ». Dans cette école, 17 jeunes souffrant de troubles autistiques sont scolarisés : 10 dans une unité d’enseignement élémentaire autisme (UEEA), et 7 en unité d’enseignement maternel.

« C’est une pépite, a estimé Sophie Cluzel à l’issue de la visite de l’établissement, par ailleurs classé REP+. Il est indéniable que ce système fonctionne, donc ça nous conforte qu’il faut développer ces unités. » 

La plupart des enfants autistes scolarisés ici ont d’abord été dans des écoles classiques, avec l’accompagnement ponctuel d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS), pas forcément apte à gérer les troubles autistiques.

A Louise-Michel, les autistes passent une partie de leur journée – 50% pour certains – dans une classe spécialisée, accompagnés par des professionnels formés à l’autisme : des enseignants, des éducateurs spécialisés, ou encore des psychologues.

« Le fait d’avoir une prise en charge globale, avec tous les professionnels dans un même lieu, c’est un vrai avantage, assure Alexia, la maman de Malo, un jeune autiste de 6 ans et demi. Avant, on devait jongler entre un suivi d’orthophonie quelque part, un suivi psychomoteur autre part. » 

Dans la cour de récréation de l'école Louise-Michel, tous les enfants se côtoient, par-delà le handicap.  - Radio France

Le reste du temps, les jeunes autistes sont en classe « normale » avec des enfants « ordinaires » de leur âge. Ils se côtoient aussi à la cantine, ou pendant la récréation. Une inclusion essentielle, pour Dorothée, la mère de Sacha, 4 ans. « Le regard des autres est différent et malgré leur handicap, ils sont acceptés comme enfants classiques. »

Des progrès quotidiens

Résultat, à en croire les parents et les professionnels, les progrès sont constants. « Ça peut paraître futile, mais récemment j’ai eu droit à mon premier ‘bonne fête maman’, reprend Alexia. Alors, certes, je suis certainement la seule à pouvoir comprendre ce que Malo a écrit, mais qu’importe. Son comportement a aussi changé, il communique mieux et arrive à se faire comprendre à l’aide d’un classeur à images. »

Comme les enfants « normaux », ces jeunes handicapés vont à l’école toute la journée, ce qui permet aussi aux familles d’avoir un quotidien ordinaire. « J’ai par exemple repris une activité professionnelle, ce que je n’avais pas pu faire depuis sa naissance, explique Séverine, la maman de Lisa-Rose, 8 ans. On la dépose le matin, et on vient la chercher le soir, comme tous les parents ! »

L’objectif, à terme, c’est que ces élèves handicapés réintègrent un milieu « ordinaire », éventuellement avec une auxiliaire de vie scolaire. Preuve que ça porte ses fruits : l’an prochain, Lisa-Rose va rentrer en CE2 à temps complet dans une classe ordinaire. Ce sera aussi le cas d’un autre élève à Louise-Michel.

Dans le cadre du 4e plan autisme lancé l’an dernier – 340 millions d’euros sur 5 ans-  le gouvernement souhaite multiplier ce type d’unité. En 2022, il y en aura environ 350 en France, contre 120 actuellement.

Source FRANCE BLEU.

États-Unis. Il décerne le prix du « garçon le plus pénible » à un jeune autiste, l’enseignant sanctionné…

Un professeur spécialiste des élèves aux besoins spécifiques a décerné à un élève autiste de 11 ans le prix du « garçon le plus pénible » de l’année lors d’une cérémonie au collège de Gary (États-Unis) le 23 mai.

L’établissement a par la suite présenté ses excuses à la famille et assuré que l’enseignant avait été sanctionné. Le père du jeune garçon a été choqué par la scène.

États-Unis. Il décerne le prix du « garçon le plus pénible » à un jeune autiste, l'enseignant sanctionné. (Photo d'illustration)

Un jeune autiste américain de 11 ans s’est vu décerner le trophée de « garçon le plus pénible » par un de ses professeurs lors de la fête de fin d’année. Le père de l’élève a voulu quitter les lieux après avoir assisté à la scène jeudi 23 mai au collège de Gary, dans l’Indiana (Etats-Unis).

L’enseignant, pourtant spécialisé dans l’encadrement d’enfants aux besoins spécifiques, lui a alors expliqué qu’il avait oublié la récompense de son fils et avait trouvé que ce prix constituait une bonne plaisanterie, rapporte un article d’Associated Press relayé par Slate ce jeudi. L’établissement a présenté des excuses et le professeur sera sanctionné.

Le professeur sanctionné

Peter Morikis, un responsable du collège, a évoqué un « événement malheureux ». « Une mesure disciplinaire a été prise à l’encontre du membre du personnel concerné. Nous avons conscience de l’impact potentiel qu’un événement peut avoir sur le bien-être mental et l’estime de soi d’un enfant », a-t-il indiqué.

De son côté, Rick Castejon, le père du collégien, explique qu’on lui a parlé d’une suspension de deux semaines et d’un éventuel licenciement du professeur.

« Un enseignant spécialisé doit savoir comment gérer ces choses-là »

La direction de l’école a rencontré la famille du jeune garçon, que la maladie empêche de parler. « Un enseignant spécialisé doit savoir comment gérer ces choses-là », estime le père de famille. «Ce n’est pas parce qu’ils ont des besoins particuliers qu’ils ne ressentent rien ».

Lors de la cérémonie qui s’est déroulée en présence des élèves, de leurs familles et des membres du collège public, d’autres prix avaient été remis aux camarades du jeune autiste. Mais ils étaient tous porteurs d’une connotation positive puisqu’ils récompensaient par exemple l’élève « le plus drôle » ou celui qui avait fait « le plus de progrès ».

Source OUEST FRANCE.

Montpellier : 150 enfants dans les airs grâce à “Rêves de gosse” et aux Chevaliers du ciel…

150 enfants handicapés et valides ont profité d’une journée exceptionnelle pour se rencontrer à Montpellier, grâce à un petit périple en avion.

Un baptême de l’air pour la plupart d’entre eux proposé par l’association Les Chevaliers du ciel.

Pour beaucoup, tout simplement un rêve de gosse exaucé.

Montpellier - 150 enfants dans les airs grâce aux associations "Rêves de gosse" et "Les Chevaliers du ciel" - 1er juin 2019. / © F3 LR

Zined, Manon et Noélia découvrent la terre vue du ciel pour la toute première fois.

Ces 3 jeunes filles font partie des 150 enfants invités samedi sur l’aéroport de Montpellier pour un baptême de l’air. Plus de 100 pilotes sont venus de toute la France, mobilisés pour l’occasion.
Il a fallu 6 mois à la Jeune Chambre Economique de Montpellier pour organiser cette journée dans la cadre de l’action Rêves de gosse menée en partenariat avec l’association Les Chevaliers du Ciel.

20 minutes de voyage en avion entre Méditerranée et Camargue… et de beaux souvenirs gravés pour toujours !

« C’était très beau, c’est pas tous les jours que l’on fait cela. »

A l’origine de cette initiative pour l’acceptation des différences, Rêves de gosse qui reçoit l’aide de l’association Les Chevaliers du ciel.
Des actions, pour changer les regards sur le handicap et la différence.

 

Raon-l’Etape: trisomie et foot féminin pour une journée exceptionnelle…

Une semaine avant la coupe du Monde féminine de football, l’engouement pour ce sport continue à progresser.

A Raon-l’Etape (Vosges), les dirigeantes et les joueuses du tournoi « vivre ensemble » accueillaient jeudi 30 mai 2019 avec bonheur une vingtaine de jeunes trisomiques d’Epinal et Saint Dié.

La joie et les émotions du tournoi "Vivre ensemble, jouer ensemble." / © Jérôme Mangin

A Raon-l’Etape (Vosges) le tournoi s’appelle : « Vivre ensemble, jouer ensemble ». Tout est résumé.
Pour cette troisième édition, la  promotion du football féminin a été mise en avant, ainsi que le vivre ensemble avec les personnes en situation de handicap mental.

Avec les trisomiques

Une journée placée sous le signe de la tolérance, de la solidarité et de la générosité.
Une journée exceptionnelle pour une bonne vingtaine de jeunes atteints de trisomie et les 130 joueuses des huit clubs participants.
Les jeunes trisomiques de Saint Dié (association APIST) et d’Epinal (Trisomie 21 Vosges) ont participé activement à tous les matches en choisissant leur équipe et en la parainnant. Ils ont tenu les rôles de coaches, d’assistants sur le bord du terrain; ils ont déjeuné avec les équipes et les ont accompagnés toute la journée. Des liens très forts se sont noués.

« En fin de journée, il y a eu beaucoup, beaucoup d’émotion et de larmes de joie ! » Delphine Rondeau, organisatrice du tournoi

Pour contribuer à faire tomber ces barrières et à promouvoir cette discipline en plein boom, la marraine du tournoi était Céline Deville, gardienne de but de l’AS Nancy Lorraine et sélectionnée à 65 reprises en équipe de France.

La célébration de la victoire. / © Jérôme Mangin

Le FC Metz gagne le tournoi

Côté sportif, huit équipes engagées, la plupart venant des Vosges et de Meurthe-et-Moselle, avec la participation de Saint-Memmie, club de la Marne.
En finale, les filles du FC Metz se sont imposées.
Dans les tribunes, beaucoup de parents de joueuses expliquent la passion dévorante de leur fille pour le ballon rond. Et d’autres, inévitablement, comparent avec le foot au masculin :

« Pas de chichis, beaucoup plus de collectif ! » Un papa de joueuse, plus que convaincu.

Les dirigeantes, les éducatrices et les pratiquantes comptent aussi sur ce type d’événement local puis sur la coupe du Monde à venir pour confirmer l’engouement actuel pour le foot féminin. Après la victoire des bleus en 2018 en Russie, il y a déjà eu un bond de +15% de licences chez les filles.

Source FR3.

« Waouh ! » Un garçon autiste crie de joie à la fin d’un concert de musique classique et émeut la salle…!

À la fin d’un concert de musique classique, un petit garçon atteint d’autisme n’a pas pu contenir son émerveillement et a lancé un cri de joie particulièrement sonore.

Sa spontanéité a touché les dirigeants de l’orchestre, qui ont tenu à rencontrer l’enfant.

La famille de Ronan a elle aussi été émue, car ce dernier ne manifeste habituellement que très peu ses émotions.

« Waouh ! » Un garçon autiste crie de joie à la fin d’un concert de musique classique et émeut la salle

Ronan n’a pas pu cacher son émerveillement. À la fin d’un concert de musique classique à Boston (États-Unis) le 5 mai, le petit garçon autiste de 9 ans a lâché un cri de joie à la fin de la prestation de l’orchestre. Le grand « Waouuuh » lâché par l’enfant a attendri et amusé les spectateurs, relate la chaîne américaine locale WGBH.

Mais le plus touché était peut-être le grand-père de l’enfant. Car à cause de son autisme, le petit Ronan ne parle pas. « Je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où Ronan a spontanément exprimé son ressenti d’une façon ou d’une autre », témoigne l’aïeul. À leur retour, il a raconté l’épisode à toute la famille, qui a été très émue de cette réaction magique.

Un concert privé pour Ronan

Mais les proches de Ronan n’ont pas été les seuls. Les musiciens ont, eux aussi, beaucoup apprécié cet enthousiasme. Au point que le chef d’orchestre a envoyé un e-mail à chacun des membres du public pour tenter de retrouver le « petit garçon au waouh ».

À la fin d’un concert de musique classique, un petit garçon atteint d’autisme n’a pas pu contenir son émerveillement et a lancé un cri de joie particulièrement sonore. Sa spontanéité a touché les dirigeants de l’orchestre, qui ont tenu à rencontrer l’enfant. La famille de Ronan a elle aussi été émue, car ce dernier ne manifeste habituellement que très peu ses émotions.

Ronan n’a pas pu cacher son émerveillement. À la fin d’un concert de musique classique à Boston (États-Unis) le 5 mai, le petit garçon autiste de 9 ans a lâché un cri de joie à la fin de la prestation de l’orchestre. Le grand « Waouuuh » lâché par l’enfant a attendri et amusé les spectateurs, relate la chaîne américaine locale WGBH.

Mais le plus touché était peut-être le grand-père de l’enfant. Car à cause de son autisme, le petit Ronan ne parle pas. « Je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où Ronan a spontanément exprimé son ressenti d’une façon ou d’une autre », témoigne l’aïeul. À leur retour, il a raconté l’épisode à toute la famille, qui a été très émue de cette réaction magique.

Un concert privé pour Ronan

Mais les proches de Ronan n’ont pas été les seuls. Les musiciens ont, eux aussi, beaucoup apprécié cet enthousiasme. Au point que le chef d’orchestre a envoyé un e-mail à chacun des membres du public pour tenter de retrouver le « petit garçon au waouh ».

Cette joie spontanée était « l’un des plus beaux moments que j’ai eu l’occasion de vivre en quarante ans de carrière », a confié David Snead, le directeur de la formation. Ronan a finalement été identifié et le jeune mélomane a eu droit à un concert privé de violoncelle chez lui. Le petit garçon a également été invité à rencontrer le directeur artistique et les musiciens de l’orchestre.

Source OUEST FRANCE.