Loire-Atlantique. Handicap : ce long combat pour que leur fils soit davantage accompagné…

A Gorges, ces parents déplorent l’accompagnement insuffisant accordé à leur fils handicapé.

Ils ont attaqué la Maison départementale des personnes handicapées.

Les praticiens que le petit garçon cotoie prescrivent des heures d'accompagnement supplémentaires, ce que refuse la maison départementale des personnes handicapées.

 

Peu effectuent un recours juridique. Souvent, ces parents d’enfant porteur de handicap, décontenancés, gardent leur colère pour eux. Cette famille de Gorges n’a pas voulu en rester là.

Fin mars, elle contestait donc, au palais de justice, le refus par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH)  d’octroyer trois heures d’accompagnement hebdomadaire supplémentaire à son auxiliaire de vie scolaire (appelé désormais AESH pour accompagnants des élèves en situation de handicap).

Un dossier qui nous prend du temps. Bien plus que trois heures. C’est bien simple, l’administration est plus handicapante que la maladie de notre fils.

s’agace la maman de ce garçon de 6 ans scolarisé à l’école publique de Gorges.

Atteint du syndrome Weidmann-Steiner, maladie orpheline, depuis sa naissance, cet élève de CP enregistre un retard de croissance, du développement moteur et mental.

3 heures de soutien en plus

« En classe et dans la cour, il a besoin d’aide et d’une surveillance particulière », confirme sa maman. Depuis son entrée à l’école, une auxiliaire de vie scolaire intervient à raison de six heures hebdomadaires. « Déjà, il avait fallu attendre la fin du premier trimestre de la petite section, après avoir tapé du poing sur la table auprès de la députée, pour qu’une personne soit nommée, se souvient celle qui est auxiliaire puéricultrice. Aujourd’hui, ce temps octroyé de 6 heures, étalé sur 4 jours de classe, n’est plus suffisant. Autant en maternelle, les enfants sont dans la sociabilisation ; autant en primaire, ils sont dans les apprentissages. Cela demande davantage de soutien notamment pour tout ce qui est motricité fine, concentration et explication des consignes ».

C’est pourquoi, en janvier 2021, anticipant la rentrée de CP, les parents remplissent un dossier Geva-Sco (Guide d’évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation) pour avoir les heures d’accompagnement scolaire supplémentaires.

« C’était une demande des enseignants mais aussi de tous les praticiens qui suivent mon fils », indique la maman.

En juin, le refus de la Maison départementale des personnes handicapées tombe. La double justification évoquée ne convainc pas du tout les parents. « Le premier motif est purement administratif : au-dessus de 6 heures d’accompagnement, il faut passer à une aide individualisée qui est, selon eux, compliquée à mettre en place, alors qu’en échangeant avec son auxiliaire, elle serait tout à fait d’accord. Le second est d’ordre médical : la MDPH remet en cause l’avis des spécialistes, estime que mon fils n’est pas assez « handicapé », et qu’elle a d’autres besoins. On comprend mais on pense aussi que ces heures à cet âge-là peuvent permettre d’en avoir moins besoin plus tard. C’est ce que nous disent les experts ».

« Si on ne fait rien, les enfants trinquent »

Pour ces parents, « c’est surtout une affaire d’argent » à leurs yeux. « Ils ne veulent pas financer, un point c’est tout », soupirent-ils. Mais la professionnelle de la petite enfance n’est pas du genre à baisser les bras. Elle a donc décidé de prendre une avocate et de contester l’action en justice. « Le juge nous a écoutés. Il a eu une oreille attentive. Mais, on m’a conseillé de ne pas me réjouir trop vite », relate la maman plutôt rassurée, à la sortie de l’audience. La décision a été mise en délibéré au 15 avril. « Si on ne fait rien, ce sont les enfants qui trinquent ».

Elle a beaucoup mis en avant les annonces gouvernementales sur le handicap, « peu suivies des faits ». « La réalité de la télé, ce n’est pas la réalité du terrain, » assène-t-elle. S’il était surtout fait mention de ne plus « avoir d’enfant porteur de handicap sans solution de scolarisation », le gouvernement a également acté l’embauche de 11 500 accompagnants. « Ce qui devrait pouvoir donner des heures en plus dans les écoles », insiste la mère de famille.

Pour l’instant, son fils ne va pas à l’école le jeudi. Cette journée est consacrée aux visites médicales (ergothérapeute, orthophoniste, psychomotricien…) que la maman, bénéficiant d’une allocation journalière de présence parentale,  enchaîne. « Qui fait quand même perdre 40 % de ton salaire, auxquels s’ajoutent les 400 euros mensuels de ces rendez-vous non pris en charge par la sécurité sociale ». L’idée est qu’il retourne en classe quatre jours « comme les copains » sourit-il.

« L’autre jour, il y est allé. Mais comme il n’a pas d’accompagnement, il n’a pas pu faire les maths comme les autres, mais a fait du dessin. Il s’est senti dénigré. Ça a été dur pour lui », lâche sa maman qui espère que l’administration reviendra sur sa position pour le CE1. « Pour le CP, c’est déjà trop tard ».

Dans le cas contraire, difficile de faire appel : la seule juridiction qui traite ces dossiers est à Amiens. Le processus pourrait prendre 3-4 ans, son fils serait alors en âge d’aller en 6e. Le temps juridique n’est pas le temps scolaire.

Source ACTU.FR

Y a-t-il « 100.000 élèves en situation de handicap scolarisés en plus » sur le quinquennat ?…

D’après Emmanuel Macron, l’école compte 100.000 nouveaux élèves avec un handicap depuis 2017.

C’est un peu moins, d’après les chiffres de la rentrée 2021.De plus, ce bilan n’inclut pas seulement des enfants qui n’étaient pas scolarisés avant.

Y a-t-il "100.000 élèves en situation de handicap scolarisés en plus" sur le quinquennat ?..

En campagne au Havre jeudi 14 avril, Emmanuel Macron s’est réjoui que davantage d’enfants avec un handicap soient admis à l’école depuis son élection, en 2017. « On a 100.000 élèves en situation de handicap qui sont scolarisés en plus » sur le quinquennat, a souligné Emmanuel Macron face à un professeur. Mais qu’en est-il ?

D’après les chiffres de l’Éducation nationale, 321.500 élèves présentant un handicap étaient alors « scolarisés en milieu ordinaire » à la rentrée scolaire 2017. Par milieu ordinaire, il faut entendre au sein d’une classe normale ou dans une classe Ulis, c’est-à-dire une unité localisée d’inclusion scolaire. À la rentrée 2021, le ministère de l’Éducation nationale annonçait que 400.000 enfants en situation de handicap étaient alors scolarisés. Si cette scolarisation est en « augmentation de 19% en 5 ans », note le ministère, elle concerne 78.500 enfants depuis le début du quinquennat. Et non 100.000, comme présenté par Emmanuel Macron.

Pour avancer ce chiffre, il parait peu probable que le président sortant ait anticipé la rentrée scolaire 2022. En effet, le ministère de l’Éducation nationale nous indique qu’aucune prévision des effectifs n’est faite avant la rentrée de septembre. De plus, ce bilan laisse entendre que ces « 100.000 élèves » qui présentent un handicap n’étaient pas scolarisés jusqu’alors. Or, comme le relève le site à destination des familles « Ecole et Handicap », cette progression ne renvoie pas à une hausse effective du nombre d’élèves scolarisés mais à une évolution de la reconnaissance du handicap.

La prise en compte de ces enfants à l’école a été rendue possible par la loi de 2005, qui a défini juridiquement le handicap. Depuis, des élèves qui n’étaient pas considérés en situation de handicap sont reconnus comme tels. « De nouveaux troubles sont mieux connus et mieux reconnus aujourd’hui comme des handicaps, tels que les troubles des apprentissages et du langage, les troubles de l’attention ou les troubles du comportement », observe « École et Handicap ».

C’est ce que nous confirme l’Éducation nationale, citant par exemple les cas de dyslexie : « Ce sont des élèves dont on reconnait mieux le handicap. De manière générale, nous prenons mieux en compte certaines difficultés considérées comme du handicap, ce qui a augmenté le nombre d’enfants pris en charge ou intégrés dans des classes lambdas. En parallèle, nous avons aussi augmenté le nombre d’enfants autistes en maternelle ». Cela traduit indéniablement des efforts institutionnels vers l’intégration des enfants handicapés en milieu scolaire. Or, cette progression de leur scolarisation ne résulte pas, comme le laisse entendre Emmanuel Macron, d’une augmentation du nombre d’élèves mais d’une meilleure prise en compte du handicap, sous toutes ses formes.

Source TF1.

 

Handicap à l’école : Emmanuel Macron veut permettre aux accompagnants de travailler 35 heures par semaine…

Le président candidat Emmanuel Macron était l’invité de Wendy Bouchard ce jeudi dans l’émission « Ma France ».

Depuis Le Havre, il a réaffirmé sa volonté de faire passer les Accompagnants d’élèves en situation de handicap aux 35 heures, pour leur permettre de gagner davantage.

Emmanuel Macron dans une école de la Somme, en juin 2021.

 

Invité de Wendy Bouchard dans l’émission « Ma France » ce jeudi, Emmanuel Macron a confirmé sa volonté de permettre aux AESH, les Accompagnants d’élèves en situation de handicap, de travailler 35 heures par semaine. Les personnes qui exercent cette fonction travaillent généralement 24h par semaine, et sont donc payées en-dessous du SMIC. 

Emmanuel Macron a été interpellé sur la rémunération des AESH par Nathalie, auditrice de France Bleu Nord qui travaille dans le Pas-de-Calais. « On parle beaucoup de l’augmentation du salaire des enseignants, mais nous avons l’impression d’être oubliés dans l’Education nationale », a déploré Nathalie, qui travaille 24 heures par semaine et gagne environ 800 euros par mois. 

Le président sortant a commencé par défendre son bilan : « Qu’est ce qu’on a fait durant les cinq années qui viennent de s’écouler ? On a embauché davantage d’accompagnants des enfants en situation de handicap. Beaucoup n’étaient pas en CDI, c’étaient des contractuels ou des contrats courts. Donc on a essayé au maximum de donner un statut, un cadre, une stabilité là-dessus, à des CDD très peu payés ou très mal payés », a-t-il argumenté. « Durant ces cinq ans, on a créé plus de postes, on a stabilisé les postes et on a permis de donner un statut et d’enlever de la précarité. Ce qui fait qu’en cinq ans, on a permis à 100.000 enfants de plus d’aller à l’école. C’est-à-dire qu’on est passé d’un peu plus de 300.000 enfants qui étaient en situation de handicap et qui allaient à l’école au début du quinquennat, à aujourd’hui 400.000 », a précisé le Président. « Ce qui n’est pas encore assez », a-t-il reconnu.

« Accompagner du temps périscolaire » pour arriver aux 35 heures

« Il y a aujourd’hui certains de nos compatriotes qui font ce travail et se découragent parce que les temps plein sont rares et peu d’AESH touchent le Smic », a admis le chef de l’État avant d’égrener ses propositions : « Ce qu’il y a dans mon programme pour les cinq ans qui viennent – c’est un vrai investissement, car ça coûte énormément d’argent public – c’est de permettre à nos accompagnants d’enfants en situation de handicap, de pouvoir travailler 35 heures. Ça veut dire de pouvoir accompagner du temps périscolaire, de reconnaître l’accompagnement du temps en cantine et du temps après l’école pour pouvoir faire les devoirs, afin de leur permettre de travailler 35 heures, et donc de passer d’un Smic à temps partiel à un Smic à temps plein », a-t-il détaillé, pour être « dignement rémunérés ».

Pour Emmanuel Macron, cette proposition est plus viable que d’accompagner plusieurs enfants pour arriver à 35 heures, un fonctionnement pas toujours possible ni pertinent : « Certains accompagnants ont un temps complet parce qu’ils accompagnent plusieurs enfants. Mais ce n’est pas toujours évident, parce qu’il y a des enfants qui demandent un investissement complet », a-t-il détaillé. « C’est compliqué quand on a une vingtaine d’heures, de trouver un complément de 15 heures avec un deuxième enfant », a-t-il rappelé.

Source FRANCE BLEU.

Orne. Une plateforme pour détecter l’autisme chez les enfants de moins de 7 ans…

Pour détecter des troubles du neuro-développement chez les enfants, et permettre une intervention précoce, une plateforme de coordination et d’orientation a été mise en place.

Patricia Boisnard (secrétaire), Ruxandra Cardas (médecin neuro pédiatre, coordinatrice) et Manon Pichereau (coordinatrice psychologue)

 

Près de 35 000 enfants naissent chaque année en France, avec un trouble du neuro-développement. Ils sont en moyenne diagnostiqués à l’âge de sept ans.

Mais les premiers signes apparaissent avant les trois ans de l’enfant : retard de parole, de mobilité, de communication… Autant de symptômes qui peuvent être signes de troubles du spectre autistique, trouble de l’attention ou encore dyspraxie.

Ces perturbations du développement cognitif, sensorimoteur ou comportemental, ne sont pas sans impact sur le fonctionnement scolaire, social et familial de l’enfant.

Une détection précoce

« Plus tôt les troubles sont détectés, plus tôt il sera possible d’intervenir et de prendre en charge l’enfant », explique Ruxandra Cardas, médecin neuro-pédiatre, coordinatrice de la plateforme, dans l’Orne.

Afin de permettre une détection précoce de ces troubles, dans l’Orne, une « plateforme de coordination et d’orientation des troubles du neuro-développement » (PCO TND 61) a été mise en place au mois de janvier 2022.

Ce projet s’inscrit dans le plan national autisme de l’Agence Régionale de Santé qui prévoit la mise en place de ces plateformes dans tous les départements.

Une équipe pluridisciplinaire

Le but est de permettre d’orienter et de soutenir les familles confrontées aux premières difficultés de développement de leur enfant. Mais aussi et surtout, « d’améliorer le repérage et le diagnostic des enfants », explique Manon Pichereau, psychologue coordinatrice de la plateforme, « et d’ainsi favoriser les interventions précoces ».

Une équipe a été formée pour intervenir lors du processus de diagnostic et coordonner le parcours de l’enfant. Quatre professionnels spécialisés dans les troubles du neuro-développement (deux médecins, une psychologue et une secrétaire) constituent cette équipe pluridisciplinaire.

Accéder au parcours

Dès les premiers signes de retard de développement de l’enfant, notamment ceux évoquant un trouble du spectre autistique, le médecin ou le pédiatre remplit une « fiche d’alerte », qu’il adresse à l’équipe de la PCO.

« L’enfant doit avoir entre 0 et 7 ans, et ne pas être engagé dans un autre parcours de diagnostic », rappelle la neuropédiatre Ruxandra Cardas. Les signes peuvent être un retard de parole, un enfant qui ne suit pas du regard, ne répond pas à son prénom, ne pointe pas du doigt…

La demande sera ensuite traitée en commission par l’équipe de la PCO. Un parcours gratuit de bilan et d’interventions nécessaires à la prise en charge de l’enfant, pour une période d’un an (renouvelable un an), pourra être proposé.

Le suivi de l’enfant

« L’équipe pourra orienter les familles vers des kinésithérapeutes, orthophonistes, ergothérapeutes, psychologues ou encore psychomotriciens… », détaille Manon Pichereau.

Cette intervention précoce permet la prise en charge par l’assurance maladie de l’intégralité du parcours, y compris les séances de professionnels non conventionnés. Manon Pichereau argumente : « Cela permet une importante baisse du reste à charge des familles ».

Depuis son ouverture le 10 janvier 2022, dix parcours de bilans et d’interventions ont été mis en place pour des enfants, par la PCO de l’Orne.

Source ACTU.FR

LILLE – Autisme : pour vivre ensemble…

Le 2 avril a été déclaré « journée mondiale de sensibilisation à l’autisme » par l’ONU, en 2007.

Autisme : pour vivre ensemble

 

Un temps fort pour informer la société sur ce trouble et la diversité de ses formes. Enjeu : montrer qu’une société plus inclusive est possible, à l’image de ces deux projets menés à Lille.

Des tentes pour se retrouver seul et au calme, une piscine à balles pour se défouler, des trampolines pour ressentir son corps dans l’espace ou encore des tubes lumineux pour s’apaiser… La nouvelle salle sensorielle installée à l’école Lalo, dans le quartier du Centre, inaugurée ce 31 mars, a été équipée grâce aux conseils du CRA (centre ressources autisme du Nord-Pas de Calais).

Ce projet a bénéficié de l’engagement de tous, enseignants, éducateurs, animateurs du périscolaire, et d’un budget apporté par la Ville. Des formations à la bonne utilisation des lieux vont être prochainement engagées par l’Éducation nationale.

Une salle bénéfique pour tous

D’ailleurs, « cette salle est adaptée aux besoins des enfants autistes mais elle peut aussi être utilisée par tous les élèves, comme une salle de psychomotricité classique », remarque Souliman Azaoum, référent de site à Lalo.

Cet établissement scolaire accueille une unité d’enseignement élémentaire autisme depuis septembre 2020. Julie, l’enseignante de cette classe de dix élèves, rappelle qu’ils peuvent parfois rejoindre une classe ordinaire le temps d’un cours de français ou de maths, par exemple. Et que ces enfants fréquentent aussi le restaurant scolaire et/ou les accueils du matin ou du soir.

La municipalité finance également un poste de référent pour faire le lien avec toutes les personnes amenées à côtoyer les jeunes autistes afin qu’ils soient accueillis dans les meilleures conditions.

Un square inclusif

Dans le cadre du réaménagement participatif et inclusif du square d’Armentières, l’ASRL a pu faire des propositions. Cette association accompagne enfants, adolescents et adultes souffrant de divers troubles dont celui de l’autisme.

Elle a donc suggéré des petites pancartes désignant chaque jeu, des plantations qui attisent l’odorat, des kaléidoscopes pour stimuler la vue ou encore des sculptures sur bois adaptées au toucher.

« Nous avons pu partager nos idées avec les paysagistes, quelques habitants et d’autres associations représentant toutes les formes de handicap », raconte Clotilde Faraji, éducatrice spécialisée au sein de cette association, ravie de la qualité d’écoute.

Demande des familles

Pour la rénovation de ce square, la Ville a souhaité prendre en considération les besoins et envies des différents usagers ou potentiels usagers. « C’est une demande très forte des familles d’enfants autistes », ajoute Clotilde Faraji. Pourquoi l’association a-t-elle recommandé ces aménagements ?

« Les personnes à troubles autistiques ont généralement besoin d’associer un lieu à une activité, c’est rassurant pour elles », explique Sandrine Rooryck, chef de service au sein de l’ASRL. « Elles sont aussi souvent hypo ou hypersensibles, d’où l’intérêt de proposer des supports sensoriels qui vont éveiller ou procurer un bien-être ». Des bulles de détente ont aussi été évoquées pour pouvoir se retrouver au calme et en sécurité.

Le travail se poursuit pour un square d’Armentières prochainement rénové.

Source LILLE.FR

Une expérience immersive à Montpellier pour simuler les troubles de l’autisme…

À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, une expérience immersive avait lieu ce samedi à l’Odysseum de Montpellier.

Des équipements sonores, visuels, olfactifs et gustatifs, pour mettre tous nos sens en alerte, et mieux comprendre la réalité des troubles autistiques.

L'objectif : affoler tous les sens d'un coup. L'odorat, le toucher, le goût et l'ouïe, pour simuler les troubles sensoriels

 

Une expérience immersive pour se mettre dans la peau d’un autiste. Opération proposée ce samedi à l’Odysseum de Montpellier, à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. L’objectif : affoler tous les sens d’un coup. L’odorat, le toucher, le goût et l’ouïe, pour simuler les troubles sensoriels. Une idée de l’association ‘l’invisible visible », créée par la maman d’un jeune autiste.

Immersion en nos troubles

Les personnes qui tentent l’expérience n’en mènent pas large : lunettes déformantes sur les yeux, les pieds sur une planche qui bouge, un bâton d’encens près du nez, une cuillère de moutarde ou de harissa dans la bouche et de la musique à fond dans les oreilles. On dirait une méthode de torture. C’est Cathy Cassisa qui en a eu l’idée. « Je vais surcharger tous les sens de la personne et lui parler, et on va voir ce qu’elle va ressentir », raconte-t-elle.

Le but de cette maman d’un jeune autiste est de permettre aux passants de se mettre littéralement à la place de son fils. « Il a des hypo et des hyper sensibilités. C’est comme si je vous mettais un feu d’artifice à côté de votre oreille. Vous ne pourrez pas vous concentrer », décrit-elle. Il s’agit de casser les stéréotypes et de permettre à tous de mieux comprendre le fardeau que peuvent représenter les troubles de l’autisme pour les personnes qui les subissent. « Si on comprend, qu’on essaie de les soulager et que l’on adopte les bons comportements, ils peuvent vivre comme les autres », affirme Cathy Cassisa.

Changer de regard sur l’autisme

Lucie, étudiante qui veut devenir éducatrice spécialisée, s’installe. Elle a un peu de mal à saisir la cuillère de moutarde qui lui est tendue, et prend son temps pour répondre aux questions. Sa camarade, Blandine, s’en sort plutôt bien, mais « ça va mieux » quand ça s’arrête. « On se rend vraiment compte de ce que les enfants ou adultes autistes peuvent vivre quand il y a du bruit dans un supermarché ou ailleurs ».

Sur les stands, de nombreux objets pour stimuler nos sens

Initiative saluée par Rachel, autiste elle-même, qui préside l’association « l’avenir des possibles ». Cette structure regroupe des adultes autistes qui veulent faire changer le regard sur ces troubles. « La méconnaissance des gens est parfois hyper violente pour nous », dit-elle. « Mieux on connaît la différence, mieux on l’accepte. C’est ça l’inclusion : que chacun puisse comprendre l’autre », estime-t-elle.

Source FRANCE BLEU.

BELFORT – Les accompagnants d’élèves handicapés veulent être reconnus…

À l’occasion de la campagne présidentielle, les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) ont voulu faire entendre leur voix, mardi.

Soutenus par la FSU SNUIpp, ils demandent un vrai statut et un salaire adapté pour ce métier indispensable pour la réussite de l’école inclusive.

Les accompagnants d’élèves handicapés veulent être reconnus

 

Tous s’accordent à dire que leur rôle est indispensable et incontournable pour permettre la réussite de l’école inclusive. Les accompagnants d’enfants en situation de handicap (AESH) seraient 170 dans le Territoire de Belfort. « Un chiffre en hausse, puisqu’il y a trois ans, on en comptait 90 », rappelle Peggy Goepfert, du syndicat FSU SNUIpp.

Ce sont eux qui permettent aux élèves ayant une maladie (diabète, épilepsie…), un problème de comportement, un retard de développement, qui souffrent d’autisme ou d’un handicap physique, de suivre une scolarité dans une classe ordinaire. Sur prescription de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), cet accompagnement permet une prise en charge individualisée de l’enfant, en évitant sa déscolarisation. L’AESH permet de décharger l’enseignant et de ne pas pénaliser le reste de la classe.

Sauf qu’en pratique, les accompagnants estiment être considérés comme la 5e  roue du carrosse. « Il n’y a pas de diplôme spécifique, seul le bac est demandé. Et la formation de 60 heures aborde les différentes pathologies mais ne permet pas d’appréhender une aide personnalisée. »

« Notre situation est précaire, maximum deux contrats à durée déterminée de trois ans et une embauche possible seulement au bout de six ans », expliquent Monya et Nouria. « Pour 24 heures par semaine, on touche 785 € nets. »

De la maternelle au BTS

À l’occasion de la présidentielle, les accompagnants scolaires espèrent sensibiliser les candidats à leur sort. Et revendiquent un métier qualifié, formé et reconnu à sa juste valeur. « Nous demandons la création de postes d’éducateurs spécialisés scolaires », ajoutent les deux AESH. « Et surtout davantage de moyens », renchérit Peggy Goepfert. « Car même si la MDPH attribue des heures d’accompagnement, l’élève ne peut en bénéficier que si l’Éducation nationale peut financer les postes. Jusqu’à présent, dans le Territoire de Belfort, on n’a pas eu trop de problèmes, mais on redoute désormais une pénurie. Actuellement, par exemple, aucune nouvelle attribution ne pourra avoir lieu avant la rentrée de septembre. »

Dans le cas de l’accompagnement mutualisé, l’AESH doit se partager entre plusieurs élèves en difficulté d’une même école. « Il faut passer d’une classe à l’autre, avec des niveaux différents, des handicaps différents et sans cesse s’adapter. » Les accompagnants assistent les élèves qui en ont besoin de la petite section jusqu’au BTS.

Source EST REPUBLICAIN.

Prime à la naissance, allocation pour la garde d’enfant… Augmentation du montant des prestations familiales en avril 2022 (Allocation d’éducation de l’enfant handicapé,…)…

Au 1er avril 2022, les prestations familiales versées par les CAF sont revalorisées de 1,8 %. Les allocataires recevront ces nouveaux montants à partir des versements de mai.

Allocations familiales

 

Les bénéficiaires de minima sociaux ne seront pas les seuls à voir le montant de leurs prestations relevé de 1,8 % au 1er avril 2022, les familles sont, elles aussi, concernées.

Allocation de base de la Paje

Le montant de l’allocation de base de la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) s’élève à 175,01 € par mois lorsqu’elle est versée au taux plein et à 87,51 € par mois pour un taux partiel.

Prime à la naissance ou à l’adoption

Versée au début du 7e mois de grossesse ou à l’adoption, si les ressources de 2020 ne dépassent pas un certain plafond, la prime versée au titre de la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) s’élève désormais à 965,34 € pour une naissance et à 1 930,68 € pour une adoption.

En cas de naissances ou d’adoptions multiples, la CAF (Caisse d’allocations familiales) verse autant de primes que d’enfants nés ou adoptés.

Rappelons que depuis le 1er mars dernier, les CAF deviennent gratuitement l’intermédiaire entre les parents séparés pour assurer le prélèvement de la pension alimentaire et son versement à l’autre parent.

Prestation partagée d’éducation de l’enfant

Accessible aux parents qui cessent ou réduisent leur activité professionnelle pour s’occuper de leurs enfants de moins de 3 ans (ou de moins de 20 ans s’ils sont adoptés), la Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) s’élève désormais à 398,79 € par mois, en cas de cessation totale d’activité, à 257,80 € pour une durée de travail inférieure ou égale au mi-temps, et à 148,72 € pour une durée de travail comprise entre 50 et 80 %.

Complément familial

Le complément familial, prévu pour les familles avec au moins trois enfants à charge âgés de 3 à 20 ans, sous conditions de ressources, peut varier de 175,01 € à 262,53 € par mois.

Complément de mode de garde

Le complément de mode de garde (CMG) est versé aux parents salariés ou bénéficiaires du RSA qui font appel à une assistante maternelle ou une crèche pour accueillir leurs enfants de moins de 6 ans. Son montant est conditionné aux revenus des parents.

Montants mensuels maximums de la prise en charge par la CAF en cas de rémunération directe du salarié en fonction des plafonds de revenus (du 1er avril 2022 au 31 mars 2023) :

Âge de l’enfant – de 3 ans* 479,17 € 302,15 € 181,26 €
de 3 ans à 6 ans 239,58 € 151,10 € 90,64 €

Allocation journalière de présence parentale (AJPP)

Versé pour les parents qui s’occupent de leur enfant gravement malade, accidenté ou handicapé, le montant de AJPP s’élève désormais à 58,59 € par jour ou à 29,30 par demi-journée pour une personne seule ou un couple. En cas de dépenses supplémentaires liées à l’état de santé de l’enfant, un complément de 112,23 € par mois, peut être versé, sous conditions.

Allocation d’éducation de l’enfant handicapé

Versée pour aider les parents dans l’éducation et les soins d’un enfant en situation de handicap de moins de 20 ans, l’AEEH s’élève désormais à 135,13 €/mois pour l’allocation de base.

Ce montant peut être augmenté d’un complément de 101,35 € à 1 146,69 € selon la réduction ou cessation d’activité professionnelle des parents, l’embauche d’une tierce personne rémunérée et le montant des dépenses liées au handicap de l’enfant. Le parent isolé qui assume seul la charge de son enfant handicapé et qui bénéficie d’un complément d’AEEH, peut toucher une majoration spécifique pour parent isolé, d’un montant qui varie de 54,90 € à 451,84 € en fonction du complément accordé.

Allocation journalière du proche aidant (Ajpa)

L’aide journalière du proche aidant est versée aux actifs qui ont pris des congés ponctuels pour s’occuper d’un proche en perte d’autonomie. Elle n’est pas conditionnée par le niveau des ressources, mais en tant que revenu de remplacement, elle est fiscalisée. Son montant est de 58,59 € pour une journée et de 29,30 € pour une demi-journée.

Allocation en cas de décès d’un enfant

Cette nouvelle allocation est versée par la CAF aux familles touchées par le décès d’un enfant de moins de 25 ans vivant au sein du foyer. Elle s’échelonne de 1 019,04 € à 2 038,03 € selon les ressources.
Les montants indiqués incluent la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS).
Exonérées d’impôt, ces prestations n’ont pas à figurer sur la déclaration de revenus.

Dès que la CAF reçoit l’information, elle adresse aux parents une proposition de rendez-vous dans un de ses accueils ou au domicile pour étudier la situation de la famille, évaluer l’accès à des aides et faciliter les démarches administratives.

Source LE PARTICULIER.

ALERTE – Des enfants gravement contaminés par la bactérie E.coli à cause de pizzas Buitoni…

Depuis la recrudescence de cas de contamination fin février, deux enfants sont morts, 41 cas graves ont été identifiés et 34 supplémentaires sont en cours d’évaluation.

La gamme Fraich'Up de pizzas surgelées Buitoni à l'origine de la présence de la...

Les autorités sanitaires ont établi un lien entre des pizzas surgelées de la marque Buitoni, du groupe Nestlé, et plusieurs cas graves de contamination par la bactérie Escherichia coli, alors que des dizaines d’enfants français sont tombés malades, et que deux sont morts. La France connaît depuis fin février une recrudescence de cas de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) liés à une contamination à E. coli. Ces cas, qui provoquent une insuffisance rénale, se manifestent chez les enfants. Selon Santé Publique France, 75 cas sont en cours d’investigation à la date de ce mercredi, dont 41 pour lesquels des syndromes hémolytiques et urémiques «similaires» ont été identifiés, et 34 pour lesquels des analyses supplémentaires sont en cours.

Les enfants malades sont âgés de 1 à 18 ans. Deux enfants sont décédés, même si le lien avec les pizzas n’a pas été confirmé dans leurs deux cas. Des analyses confirment «un lien entre plusieurs cas et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni contaminées par des bactéries Escherichia coli», a annoncé dans un communiqué la Direction générale de la Santé, qui dépend du gouvernement, alors qu’un rappel massif de ces pizzas a été lancé il y a deux semaines.

«Aujourd’hui on ne comprend pas ce qui a pu arriver, mais nous allons développer un protocole d’analyse que nous allons soumettre aux autorités», dit de son côté Jérôme Jaton, directeur général industriel de Nestlé, lors d’une conférence de presse mercredi. «Je suis de tout cœur avec ces familles qui ont des cas d’intoxication, souvent avec de jeunes enfants», a-t-il ajouté, en rappelant qu’un numéro vert était mis en place (0800 22 32 42).

Action en justice envisagée par les familles

D’après les informations de RMC, les familles des enfants malades envisagent une action en justice. Les cas sont survenus dans 12 régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (16 cas), Nouvelle Aquitaine (11 cas), Pays de la Loire (10 cas), Ile-de-France (9 cas), Bretagne (7 cas), Grand Est (5 cas), Auvergne-Rhône-Alpes (4 cas), Centre Val-de-Loire (4 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (3 cas), Bourgogne Franche-Comté (2 cas), Normandie (2 cas) et Occitanie (2 cas). Jusqu’à maintenant, les autorités sanitaires estimaient qu’il y avait un lien «possible» entre ces contaminations et les pizzas de la gamme Fraîch’Up. Sans attendre, elles avaient lancé le rappel des pizzas mi-mars, demandant aux consommateurs de les détruire s’ils en avaient dans leurs congélateurs. Désormais, le lien est confirmé avec certaines contaminations.

Depuis le 18 mars, Nestlé a fermé deux lignes de production de son usine près de Caudry (Nord) afin de procéder à des analyses, a expliqué Jérôme Jaton. «Nous n’avons aucune information sur les liens entre les pizzas et les personnes contaminées», affirme le directeur général chargé de la communication de Nestlé France, Pierre-Alexandre Teulié. «Nous sommes prêts à nous remettre totalement en cause sur les causes potentielles», assure Jérôme Jaton, qui n’exclut pas une contamination au niveau de la pâte à pizza. La gamme de pizzas Fraîch’Up se décline en neuf produits différents. Nestlé affirme produire entre 100 et 150.000 pizzas par semaine.

Les autorités de santé rappellent la nécessité de consulter un médecin en cas d’apparition, dans les dix jours après la consommation de la pizza, de diarrhées, de douleurs abdominales ou de vomissements. La consultation s’impose aussi si, dans les 15 jours, apparaissent des signes de grande fatigue, de pâleur, ou une diminution du volume des urines, qui deviennent plus foncées. «En l’absence de symptômes dans les 15 jours suivant la consommation, il est également rappelé qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter», explique la DGS.

Source LE FIGARO.

Journée des troubles bipolaires : « Le diagnostic nous a rendu notre liberté », raconte Laetitia Payen, maman d’un garçon bipolaire…

Laetitia Payen est maman de deux enfants, dont un garçon bipolaire, et présidente de l’association Bicycle, qui aide les familles d’enfants touchés par les troubles de l’humeur.

Journée des troubles bipolaires : « Le diagnostic nous a rendu notre liberté », raconte Laetitia Payen, maman d’un garçon bipolaire... (Photo d'illsutration)

 

  • Le mercredi 30 mars, c’était la Journée mondiale des troubles bipolaires.
  • L’occasion de mettre en lumière le récit de Laëtitia Payen, mère d’un garçon diagnostiqué bipolaire à 5 ans, après des années d’errance thérapeutique et d’enfer familial.
  • Pour 20 Minutes, elle raconte en vidéo comment elle est arrivée au diagnostic de bipolarité, alors qu’en France, la maladie psychiatrique reste taboue, surtout chez les enfants.

Des colères assourdissantes, des insultes qui pleuvent, des coups qui ne s’arrêtent pas… et subitement, une avalanche de câlins et d’excuses. Dès ses premières années, Stanislas a désarçonné ses parents et sa grande sœur par un comportement hors des clous. Autisme, troubles dys, hyperactivité, hypersensibilité ? Après bien des rendez-vous médicaux et des dizaines de fausses pistes, la mère de Stanislas, Laëtitia Payen, est arrivée à une conclusion surprenante : son fils de 5 ans souffrait de troubles bipolaires. Une maladie psychique handicapante, surtout quand elle n’est pas diagnostiquée, qu’il est rare de reconnaître chez un enfant.

Depuis, cette iconographe est devenue présidente de l’association Bicycle, qui accompagne les familles d’enfants et adolescents souffrant de troubles de l’humeur. Après des années de crises, de doutes, de culpabilité, de méthodes faites maison, de lectures et de rencontres, Laëtitia Payen a voulu raconter son vécu dans Mon enfant cyclone, le tabou des enfants bipolaires*, qui vient de paraître.

Une piste « trop souvent exclue d’emblée en France »

L’objectif n’est pas de donner un diagnostic, mais de suggérer une piste « trop souvent exclue d’emblée en France à tous les parents désemparés qui ont tout essayé, qui ont cherché, consulté, sans trouver de solutions ». A l’occasion de la  Journée mondiale des troubles bipolaires, 20 Minutes a rencontré Laëtitia Payen.

Elle le reconnaît : rien n’est facile dans ce parcours du combattant. Pourtant, Stanislas a été diagnostiqué dès ses 5 ans. Et aujourd’hui à 13 ans, il va bien et il est scolarisé. Mais est-ce trop tôt pour enfermer un enfant dans une case et lui donner des médicaments ? « Ça a été un soulagement pour lui, le diagnostic. Il m’a dit « c’est pas moi qui suis méchant ». L’avantage du diagnostic précoce est de reculer la prise de médicament et en donner le moins possible. Quand on pense à troubles bipolaires, tout de suite, on pense médicament. Or, c’est l’inverse. De toute façon, ces enfants vont avoir des étiquettes et recevoir des traitements, mais souvent pas les bons, à haute dose, avec des hospitalisations. Et des drames : tentative de suicide pour les enfants, pour les parents des signalements et ça peut aller jusqu’au placement. »

Voilà pourquoi elle se bat avec son association Bicycle pour accompagner les parents… et sensibiliser les soignants. « Aucun parent n’a envie de psychiatriser son enfant ! Comme beaucoup de parents de l’association, le diagnostic nous a rendu notre liberté. C’est un problème pour les gens qui ne sont pas confrontés à cette maladie. »

Mais l’autrice rassure : « tous les enfants qui ont des problèmes de comportement ne sont pas bipolaires ! La crise d’opposition ou d’adolescence, ça passe. Chez l’enfant bipolaire, non seulement ça ne va pas passer, mais ça va s’aggraver. »

* Mon enfant cyclone, Laëtitia Payen avec Catherine Siguret, Flammarion, 16 mars 2022, 19€.

Source 20 MINUTES.