Emploi. Des pistes pour favoriser l’insertion des personnes handicapées…

Emploi Handicap – Changer l’image des travailleurs handicapés ou encore favoriser les partenariats entre les entreprises et les jeunes handicapés, plusieurs pistes sont envisagées par le gouvernement pou mieux insérer les personnes handicapées sur le marché du travail.

Emploi. Des pistes pour favoriser l’insertion des personnes handicapées

Nouer des partenariats entre grandes entreprises et PME, accroître l’accueil de jeunes en stage ou en alternance, sensibiliser les dirigeants aux différents handicaps : un rapport propose ce lundi des pistes pour mieux insérer dans l’emploi les travailleurs handicapés, durement touchés par le chômage.

Dans ce rapport, remis à la secrétaire d’État chargée du handicap Sophie Cluzel, la plateforme RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), structure qui réunit depuis 2013 les acteurs de la RSE en France, formule une quinzaine de recommandations pour « encourager les entreprises à prendre des initiatives en faveur de l’embauche et du maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés ».

6,6 % de la population active présente un handicap

Quelque 5,7 millions de personnes en âge de travailler ont un handicap. Parmi elles, 2,7 millions bénéficient de la reconnaissance administrative d’un handicap, ce qui représente 6,6 % de la population active.

Malgré l’instauration d’une obligation d’emploi de 6 % de travailleurs handicapés, en 1987 dans les entreprises privées puis en 2005 dans la fonction publique, les personnes handicapées éprouvent de fortes difficultés d’insertion professionnelle.

Plusieurs freins sont mis en avant par cette plateforme : l’image du handicap au sein des entreprises, le coût et l’investissement « ressentis » du handicap, notamment par les PME, et la formation des travailleurs handicapés, quand près de 80 % ont un niveau de formation inférieur ou égal au CAP/BEP.

Favoriser les partenariats avec les entreprises

Pour mieux former et recruter ces travailleurs, elle recommande notamment de créer des partenariats entre organisations professionnelles, écoles, universités, associations et entreprises dans un même territoire. Elle insiste en outre sur la mise en place territoriale d’un « interlocuteur unique identifié » pour les entreprises, ou encore le renforcement de l’accueil des jeunes en stage ou en alternance.

Contrairement aux grandes entreprises, qui ont des obligations légales en matière de RSE et peuvent mener des politiques spécifiques de lutte contre les discriminations liées au handicap, « les petites entreprises souffrent d’un manque de ressources humaines et financières pour mettre en place une politique » dédiée, pointe la plateforme.

« 80 % des situations de handicap sont invisibles »

Des « passerelles entre les PME et les grandes entreprises » devraient pouvoir être créées « sur un même territoire pour favoriser le maintien dans l’emploi » et s’inspirer de bonnes pratiques.

Les entreprises les plus vertueuses pourraient être labellisées, en s’appuyant par exemple sur la norme française « entreprise handi-accueillante ».

Enfin, « alors que plus de 80 % des situations de handicap sont invisibles, l’image commune reste celle d’une personne en fauteuil roulant », est-il souligné. La plateforme rappelle la nécessité de « renforcer la sensibilisation et la communication » auprès des dirigeants d’entreprises.

Source OUEST FRANCE.

Ajaccio – Un restaurant pour l’insertion des handicapés…

L’association Avanzemu a ouvert à Ajaccio un restaurant, La table de Mina qui emploie des personnes atteintes d’un handicap.

Pendant deux ans, elles sont formées et accompagnées pour ensuite être aider à s’insérer dans la vie professionnelle.

Ajaccio. La table de Mina est un restaurant qui oeuvre à l'insertion des handicapés.

 

Quartier Saint-Jean à Ajaccio, poussez les portes d’un restaurant pas comme les autres. A La table de Mina, 80% des personnels ont ici une particularité. Agés de 19 à 53 ans, ils souffrent d’un handicap mental ou moteur et c’est pour cela qu’ils ont été recrutés.

Le projet porté par l’association Avanzemu est de permettre à des handicapés de se réinsérer dans la vie professionnelle. Pendant un contrat de deux ans maximum, ils vont être accompagnés et formés aux métiers de la bouche pour pouvoir ensuite trouver un emploi.

« Ce n’est pas de la formation à la va-vite » explique Pascale Lucciani, présidente de l’association. « On leur donne de vrais bagages, ceux qui veulent pourront être préparés à des CAP. Une fois sortis de chez nous, on les accompagne pendant six mois encore pour être sûr que derrière, ils ne soient pas exploités ».

Les douze employés handicapés de l’établissement ont été recrutés en décembre 2017, sur la base de contrat de 16 à 35 heures hebdomadaires, selon leur handicap. Il a ensuite fallu préparer le restaurant pour la grande ouverture le lundi 9 avril.

Et ce jour-là, le service de cinquante couverts affichait presque complet. Une première récompense pour la brigade de La table de Mina.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Ces futurs managers vont se former pour mieux inclure les handicapés…

Des étudiants de l’université de Rennes 1 lancent une campagne de financement pour se former au management du handicap au travail. Ils ont besoin de 9 000 € pour y accéder.

12 millions de Français sont porteurs d’un handicap selon les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Chaque pathologie nécessite sa propre gestion sur son lieu de travail. « Pour moi, il est nécessaire de comprendre à qui on s’adresse dans nos futurs métiers », témoigne Paul-Elie Pipelin.

Avec 19 autres étudiants de l’École supérieure d’ingénieurs de Rennes (Esir), il va suivre une formation de management des personnes en situation de handicap. Ce programme de sensibilisation au handicap proposé par l’organisme de formation Companieros s’inscrit dans le cadre de la loi de février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.

En plus d’être sensibilisés à cette cause, les étudiants peuvent agrandir leur réseau. « On apprend à connaître les autres étudiants et les entreprises se souviennent de nous. C’est aussi un avantage sur le CV. »

9 000 €

Avant de se lancer, les étudiants doivent collecter les 9 000 € nécessaires à la formation de chacun des membres. Ils ont lancé une campagne de financement participatif et ont récolté 60 % de l’objectif. « Ça nous demande beaucoup de temps, admet le « chef de cordée ». On doit vendre notre produit, relancer les entreprises qui ne répondent pas, se mettre d’accord entre nous sur un mail « type »… On se réunit environ toutes les semaines. » S’ils réussissent à réunir cette somme avant le 1er mai, les futurs managers pourront suivre leur formation en ligne.

Se former à distance

L’enseignement comprend deux parties. « La première s’effectue à distance via une plateforme dédiée, on assiste à une simulation de situations présentant un handicap et on doit trouver la meilleure solution, explique Paul-Elie. Ensuite, on en discute avec les membres de l’équipe et on reçoit les corrigés quelques jours plus tard. »

La seconde consiste à rencontrer une personne handicapée pour échanger autour de son vécu et des problèmes rencontrés au quotidien. Il faut ensuite envoyer un compte-rendu de l’entretien à Companieros pour recevoir le label Handimanager. « Je ne sais pas encore dans quel secteur je veux exercer mon activité, mais le label me sera de toute façon utile » conclut Paul-Elie..

Source OUEST FRANCE.

Emploi. À Rennes, le numérique s’ouvre au handicap…

Hier avait lieu la rencontre Handicap et Numérique.

S’y sont croisés professionnels du secteur, organismes de formations et personnes en situation de handicap cherchant une reconversion.

Emploi. À Rennes, le numérique s’ouvre au handicap

Ce mercredi matin, c’est l’effervescence dans le hall de Rennes Métropole pour le rendez-vous Handicap et Numérique.

Le but de l’événement ? Relier des acteurs et entreprises du digital et des demandeurs d’emplois invalides. Parmi les entreprises à avoir répondu présentes : Orange ; Néosoft, Altran… Du côté des organismes de formations, on retrouve notamment l’Université de Rennes 1 et la faculté des métiers. Le rendez-vous est organisé dans le cadre du printemps du numérique.

Le numérique en essor

Cécile Tessier, chargée d’étude et de développement chez Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées), s’occupe de l’organisation de ce rendez-vous. Pourquoi privilégier le domaine du numérique ? Elle explique : « ce secteur recrute fortement. Il y a de nouveaux métiers qui émergent, il y a des besoins. »

Pour cette 4e édition, plus d’une centaine de personnes en situation de handicap et en recherche d’emploi se sont inscrites. Un chiffre en hausse par rapport aux années précédentes, et qu’elle espère voir monter encore lors des prochaines éditions : « Trop souvent, les gens ne savent pas qu’ils ont leur chance ! » 

Parmi les participants, Aurore Lamotte. Elle se balade avec ses CV sous le bras. La jeune femme est en reconversion professionnelle. Elle raconte : « Je travaillais dans la musique auparavant. » Elle a un handicap de naissance, un problème de circulation sanguine l’empêche de rester longtemps avec le bras levé. Au bout de trois ans, son travail de professeure de musique devient insoutenable : « Au bout d’un moment, le corps dit stop ! » souffle la jeune femme.

Nouvel objectif pour la Rennaise : trouver une alternance dans le numérique.

« Il y a du boulot ! »

Parmi les missions de la rencontre Handicap et Numérique : donner la parole à des travailleurs handicapés, qui ont déjà entamé une reconversion dans ce secteur.

C’est le cas de Germain Bouvron. S’il est venu ce matin, c’est pour livrer son témoignage. Il raconte : « je suis actuellement en reconversion professionnelle suite à un licenciement pour inaptitude. »

Auparavant, il était technicien de maintenance industrielle. Une tendinite mal soignée lui fait perdre 50 % de l’efficacité de son bras gauche. Au travail, il ne peut plus suivre. Mais il ne se laisse pas abattre et se tourne vers une reconversion. « Je viens de rentrer à l’ENI (école informatique) en octobre, dans une formation pour devenir technicien en support informatique. J’ai toujours été attiré par ça, mais après mon bac, en 2002, le numérique n’était pas un secteur d’avenir. Aujourd’hui, il y a du boulot ! »

Une fois son alternance terminée, Germain Bouvron se verrait bien travailler dans la cyber-sécurité. L’homme de 34 ans sourit : « Quand on est motivés, on peut y arriver. »

Source OUEST FRANCE.

Handicapés, ils font des sacs en voiles recyclées…

À Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), des handicapés ont créé leur propre marque : « 15 marins ».

Presque 400 sacs faits de vieilles voiles sont vendus par an. Ils ouvrent un magasin en centre-ville.

Des sacs fabriqués à partir de vieilles voiles. Oui, l’idée n’est plus nouvelle. Mais à Saint-Nazaire, c’est tout de même l’histoire d’un beau succès. Et elle fait la fierté de ceux qui en sont à l’origine : un groupe de handicapés et de déficients intellectuels, salariés d’un établissement d’aide par le travail, l’Esat Marie-Moreau.

Désormais, ils franchissent une autre étape : un magasin va être ouvert en centre-ville, pour commercialiser les produits. Jusque-là, les produits étaient vendus sur internet et chez Artisans du monde. Et avant Noël au sein d’une boutique éphémère.

D’ailleurs, tout l’établissement participe à cette aventure de quelques semaines chaque année. « Les salariés ont de très bons retours des clients, assure Didier Chapeau, le directeur de l’Esat. Cette activité leur apporte beaucoup et contribue au développement de l’estime de soi. Un objectif important pour nous ! »

La marque « 15 marins », créée en 2010, est parrainée par Damien Seguin, skipper handicapé et champion olympique. L’année dernière, 380 sacs ont été commercialisés par ces différents moyens. « On s’était lancés dans cette activité après des baisses de contrats dans le textile, dans un contexte de crise économique », rappelle Dominique Chapeau.

L’association Marie-Moreau emploie 90 handicapés psychiques et déficients intellectuels dans deux établissements. Ils travaillent en sous-traitance pour de grands donneurs d’ordres comme les chantiers STX ou 3M montage, et parfois même directement sur site. Des heures d’espaces verts et de nettoyage sont aussi assurées.

Des modèles uniques

Conception, fabrication, commercialisation… Les modèles de sacs ont été créés et dessinés par les encadrants. Ensuite, les salariés font tout à la main et à la machine. « Chaque modèle est unique. » Ils utilisent de vieilles voiles données par des particuliers ou des clubs. « Des voiles de bateaux, un peu de planches à voile ou quelques drapeaux… On a un stock mais on est toujours preneurs de dons ! »

Au final, les trois modèles principaux sont vendus de 45 à 60 €. Dans les cartons à présent : des vareuses pour le centre de formation Skol ar mor, à Mesquer.

Le futur magasin commercialisera ces produits et d’autres fabriqués par des centres d’aide par le travail un peu partout en France, ou encore des objets du réseau Artisans du monde, installé à proximité. « C’était le principe de notre boutique éphémère. L’idée est de pérenniser le concept, le rendre viable sur le plan économique, indique le responsable. On espère atteindre 150 000 € de chiffre d’affaires. »

Un local, racheté par l’agence d’urbanisme de la collectivité, est actuellement en travaux rue de la République, entre la gare et le centre de Saint-Nazaire. La structure juridique sera une « entreprise d’insertion », financée en partie par l’État, comme une soixantaine de structures similaires dans le département. « Nous venons de déposer le dossier. Le magasin tournera avec deux encadrants que nous allons recruter et trois salariés en insertion. C’est l’idée que chacun puisse apporter une richesse dans l’économie et la vie locale. »

Source OUEST FRANCE.

Rennes. Face au handicap, elles font le premier pas…

Dans leur tour de France à la rencontre des entreprises qui placent le handicap au cœur de leur modèle, Lea et Laure, deux étudiantes, ont fait une escale au Coffee-shop Joyeux, rue Vasselot.

Rennes. Face au handicap, elles font le premier pas

Leur caméra au bout des doigts et leur micro en bandoulière, Laure d’Harcourt et Lea Hardouin, deux étudiantes parisiennes écument les routes de France à la rencontre des entreprises qui placent le handicap au cœur de leur modèle et en font une force ; de ces start-up qui innovent pour répondre aux besoins des personnes en situation de handicap et de ces entrepreneurs, eux-mêmes handicapés…

Croisées au Coffee-shop Joyeux, rue Vasselot, les jeunes femmes interrogent Cécile, une salariée de ce café un peu particulier : « On aimait l’idée du Café Joyeux, un café ordinaire, au cœur de la ville, et qui sait valoriser les compétences de ses salariés en situation de handicap et notamment leur joie de vivre. »

« Un enjeu du futur »

Lea et Laure sont partis de Paris en janvier pour six mois d’un tour de France, avec des détours par l’Angleterre, l’Allemagne, l’Équateur et la Colombie. Un projet né il y a quelques années : « On s’est rencontré dans une association en lien avec le handicap. Et on s’est dit que ce serait un enjeu du futur. Il touche aujourd’hui un Français sur six. » Ensemble elles cherchent des financements, « on a organisé des concerts, des collectes… » Les étudiantes trouvent un soutien avec l’Institut de France, la ville de Rueil-Malmaison (92), et un financement participatif. Cette aventure, Lea et Laure l’ont appelée Premier pas. Celui qu’elles font pour aller vers l’autre.

Et elles en ont croisé des belles initiatives comme cette entreprise de communication pour les personnes sourdes à Paris ou cette librairie nantaise : « La libraire est malvoyante. Et elle en a fait une force dans son métier », raconte Laure. « On aime quand ces entrepreneurs réussissent à allier des oxymores », sourit Lea.

De leurs rencontres, les jeunes femmes tirent des vidéos et articles qu’elles publient sur leur site. « On veut sensibiliser les gens au handicap. Nous interviendrons aussi dans des lycées en avril. Puis nous organiserons des soirées thématiques où nous ferons témoigner les entrepreneurs croisés sur notre chemin. »

« On apprend plus de tolérance »

Mais qu’est-ce qu’elles y gagnent ? « Ça complète nos stages, et on développe des compétences différentes comme la persévérance, l’efficacité… On a l’impression de faire fonctionner une mini-boîte. Et à voir tous ces entrepreneurs, on est convaincu que l’on peut entreprendre avec du sens. »

Une expérience si forte, ça change aussi le regard. « On apprend plus de tolérance », reconnaît Laure. « Et ça nourrit une réflexion sur la fragilité dans la société, ajoute Lea. Aujourd’hui, soit on l’exclut, soit on la met au centre. Mais la question qu’on devrait se poser, c’est qu’est-ce qu’elle peut nous apporter ? »Plus d’infos sur www.projetpremierpas.com

Source OUEST FRANCE.

Handicap : les TPE craignent d’être taxées…

Alors qu’une réforme du dispositif d’insertion professionnelle des personnes handicapées se profile, un document de travail du secrétariat d’État a mis le feu aux poudres. Le Figaro se l’est procuré.

Les petites entreprises s’inquiètent de la prochaine réforme du dispositif d’insertion professionnelle des personnes handicapées, que prépare le gouvernement et qui devrait être dévoilée fin mars.

Un document de travail du secrétariat d’État chargé des Personnes handicapées, remis lundi, a mis le feu aux poudres. Ce document, que Le Figaro s’est procuré, contient vingt propositions, dont une (la numéro 4) mentionne l’assujettissement des entreprises de moins de vingt salariés à l’obligation d’emploi de 6 % de personnes handicapées. Cette contrainte, créée par la loi de 1987, ne concerne actuellement que les entreprises privées et publiques de vingt salariés et plus. En cas de non-respect, la société doit verser une contribution financière à l’Agefiph, le fonds pour l’insertion professionnelle des handicapés.

«Alors que les PME de plus de vingt salariés peinent déjà à remplir leur obligation d’emploi de 6 % de personnes handicapées, le secrétariat d’État propose rien de moins que d’étendre cette obligation à tous les employeurs privés. Qu’importe le fait qu’il soit, par exemple, un peu compliqué de parvenir à 6 % de trois salariés… les TPE paieront!», a réagi la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) dans un communiqué. À l’inverse, l’organisation patronale propose de créer une exonération de charges liée à l’emploi de travailleurs handicapés dans les PME et TPE de moins de vingt salariés.

«Rien n’est décidé, la concertation est en cours. Le but n’est pas de pénaliser les entreprises mais d’être plus incitatif», a répondu le secrétariat d’État chargé des Personnes handicapées. «L’idée n’est pas de faire de la coercition mais de l’incitation. D’ailleurs, les TPE-PME (de moins de vingt salariés, NDLR), qui sont les premiers recruteurs de personnes handicapées, ne sont pas soumises aux quotas. Il faut surtout un grand élan de simplification», indiquait d’ailleurs la secrétaire d’État Sophie Cluzel dans une interview au Figaro . Tout en se montrant bien déterminée à réduire le taux de chômage des handicapés. À 19 %, il reste très élevé. Soit deux fois la moyenne nationale.

Source LE FIGARO.

Emploi des travailleurs handicapés : le gouvernement lance une nouvelle concertation…

Une concertation de quatre mois est lancée pour réformer la politique de l’emploi des personnes handicapées, les premières mesures pourraient être prises dès le printemps.

Du côté de la fonction publique qui emploie près de 240 000 agents en situation de handicap dont 100 000 dans les collectivités territoriales, le FIPHFP souhaite que certains principes soient préservés.

Emploi des travailleurs handicapés

Le Gouvernement a lancé le 15 février une concertation sur la réforme de la politique de l’emploi des personnes handicapées, sur la base d’un rapport des Inspections générales des affaires sociales (Igas) et des finances (IGF) en sa possession depuis le 17 janvier. La concertation devrait s’étaler jusqu’à la fin de premier semestre.

Où sont les personnes handicapées ?

Premier bémol, pour les associations le compte n’est pas bon. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, Muriel Penicaud, ministre du Travail, Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées et Olivier Dussopt secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action et des Comptes avaient invité ce 15 février 14 organisations professionnelles de salariés et employeurs et seulement 3 membres du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).

Pour se défendre, le ministère a rappelé que la présence du CNCPH n’était pas obligatoire et qu’alors que les organisations professionnelles avaient chacune deux représentants, le CNCPH en avait trois. « Légalement les personnes handicapées sont représentées par le CNCPH, c’est à lui de décider, en son sein, qui participe à la concertation, le ministère n’a aucun droit de regard sur les personnes choisies », a rappelé l’entourage de Sophie Cluzel.

Dans un communiqué, le comité d’entente qui, regroupe environ 70 associations dont toutes les plus importantes, proteste et réclame « une vraie place à la table de la concertation ». L’enjeu est important. Aujourd’hui, avec 500 000 inscrits à Pôle emploi, le taux de chômage des travailleurs handicapés est de 19%, deux fois supérieur à la moyenne nationale. Par ailleurs, la proportion de personnes exclues du marché du travail est également importante, le taux d’activité des personnes handicapées étant seulement de 43%.

Les priorités de la réforme

Les grandes priorités de la future réforme seront de :

  • redéfinir et simplifier l’obligation d’emploi des personnes handicapées ;
  • améliorer les dispositifs d’aides pour l’emploi des personnes handicapées ;
  • mobiliser tous ceux qui peuvent avoir une action pour l’emploi des personnes handicapées ;
  • prévenir la « désinsertion professionnelle » et les inaptitudes ;
  • améliorer l’emploi dans la fonction publique.

Le gouvernement propose deux temps de concertation :

  • février-mars : sur la redéfinition et la simplification de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) dans les secteurs public et privé.
  • avril – mai : sur l’offre de service à destination des personnes handicapées et des employeurs.

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Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Formation professionnelle: Pourquoi les femmes sont-elles beaucoup plus pénalisées que les hommes ?

EGALITE La ministre du Travail a critiqué « la complexité du système »…

Formation professionnelle: Pourquoi les femmes sont-elles beaucoup plus pénalisées que les hommes ?

  • Muriel Pénicaud veut un « big bang » de la formation professionnelle.
  • Les femmes subissent encore trop de discriminations au moment de choisir des formations.
  • Les organismes pourraient être pénalisés s’ils ne respectent pas la mixité.

Le gouvernement est déterminé à lancer les grands travaux dans la formation professionnelle, avec Muriel Pénicaud en chef de chantier. Jeudi, la ministre du Travail s’est montrée très mesurée sur l’ampleur de la réforme proposée par les partenaires sociaux. Selon elle, l’accord ne touche pas à « la complexité du système » : pour y remédier, la ministre promet un « big bang » des dispositifs, qui sera présenté la semaine prochaine.

Le gouvernement devra notamment résoudre un des grands problèmes de la formation professionnelle, à savoir l’inégalité d’accès entre les hommes et les femmes. Un rapport remis cette semaine à Marlène Schiappa se montrait particulièrement incisif, affirmant qu’il existe « une vraie discrimination en ce qui concerne l’offre de formation proposée aux femmes ».

Des inégalités qui commencent très tôt

Rédigé par Catherine Smadja-Froguel, le document note que si l’accès à la formation des femmes est très proche de celui des hommes (45 % contre 43 %), de fortes disparités subsistent lorsqu’on s’intéresse aux catégories de salariés : ainsi, « 57 % des femmes cadres se sont formées, contre 62 % des hommes ». L’écart est encore plus prononcé pour les employées et les ouvrières.

Les raisons sont multiples. Le rapport montre que pour les femmes, les barrières à la formation commencent très tôt, dès l’école ou l’université. Non seulement elles s’orientent moins (ou sont moins orientées) vers les filières scientifiques et techniques qui présentent un faible taux de chômage et des salaires élevés, mais en plus, « à niveau de diplôme comparable, on ne confie pas les mêmes responsabilités aux femmes qu’aux hommes ».

Une promotion difficile à obtenir

Ce retard subi par les femmes dans leur formation initiale pourrait être compensé par la formation continue. Mais là encore, les obstacles à l’égalité sont nombreux. « Souvent, lorsque les femmes choisissent une formation, elles sont guidées, consciemment ou non, vers des métiers stéréotypés comme ceux liés à la petite enfance, explique Garance Yverneau, fondatrice et dirigeante de 5A Conseil. Il faut travailler en amont avec elle pour les orienter vers des métiers « émergents », dans le digital par exemple »…..

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Source 20 Minutes.

Metz : Un nouveau dispositif pour faciliter le déplacement des travailleurs handicapés…

Pour faciliter la venue sur leur lieu de travail à 250 travailleurs handicapés, le comité mosellan de sauvegarde de l’enfance, de l’adolescence et des adultes (CMSEA) a signé ce lundi 12 février 2018 une convention plan de déplacement entreprise (PDE).

Metz : Un nouveau dispositif pour faciliter le déplacement des travailleurs handicapés

Metz : Un nouveau dispositif pour faciliter le déplacement des travailleurs handicapés

Le Met’, Metz-Métropole et le CMSEA ont mis en place des mesures adaptés pour permettre à 250 travailleurs handicapés de prendre les transports en commun.

Jean Fougerousse, président du CMSEA affirme « le fait d’être à l’écart du centre-ville, c’était important pour nous qu’ils puissent prendre les transports en commun ».

Ainsi, les conditions administratives d’abonnement ont été simplifiées, un « guide  voyageur » pour se repérer plus facilement a été distribué à toutes les personnes concernées, et les trajets ont été encadrés par des professionnels pour permettre à ces personnes de circuler avec le réseau Le Met’.

Metz Métropole à également crée un abonnement « Liberté annuel PDE/PDA » qui permettra aux usagers signataires de la convention de bénéficier de 10% de remise.

La convention a été signée aujourd’hui, dans les nouveaux locaux du CMSEA : L’atelier des talents. C’est le  lieu qu’occupe depuis ce début d’année 2018  les travailleurs handicapés des quatre anciens ESAT « Lothaire », « Les ateliers de Blory », « Les jardins de Morhange » et « Resto ».

Ces démarches consistent notamment à l’inclusion sociale et au développement de l’autonomie de personnes handicapées.

Source FR3.