Colmar : l’ESAT permet aux personnes en situation de handicap de travailler et d’être autonomes…

Les locaux de l’ESAT Saint-André de Colmar ont été inaugurés ce lundi matin, dans la zone industrielle nord.

L’établissement et service d’aide par le travail emploie 51 personnes. Cela permet aux personnes en situation de handicap de travailler et d’être autonomes.

Dans les ateliers de sous-traitance de l'ESAT de Colmar

Des nouveaux locaux flambants neufs pour l’ESAT Saint-André de Colmar . L’établissement, qui fait travailler des personnes en situation de handicap a quitté Wintzenheim  il y a un an, pour la zone industrielle nord de la cité de Bartholdi. 2.000 mètres carrés au total où de multiples activités, de sous-traitance notamment, sont réalisées. Objectif : que les personnes travaillent et soient autonomes

51 personnes en situation de handicap travaillent à l’ESAT Saint-André

51 personnes en situation de handicap travaillent tous les jours, certaines sont au 35 heures, d’autres travaillent un peu moins.

L’ESAT de Colmar travaille pour 25 entreprises. Il fait de la sous-traitance industrielle avec de l’emballage, de l’assemblage, il y a aussi des activités de repassage et d’entretien d’espaces verts, avec une équipe de 5 ouvriers.

« Nous travaillons à notre rythme, nous n’avons pas le stress comme dans d’autres entreprises, » Malika travaille dans l’emballage de couverts »

Cet établissement fonctionne comme une entreprise ordinaire, sauf que les personnes en situation de handicap sont très encadrées.  » Il y a un moniteur pour dix ouvriers qui les accompagnent dans chaque geste quotidien au travail. Il y a aussi une assistante sociale, une psychologue pour les aider dans leurs difficultés. Il y a aussi un service d’animation et de formation pour les aider à progresser. Sans les ESAT de nombreuses personnes auront des difficultés pour trouver un emploi dans le milieu ordinaire, » explique Fanny Géa, la directrice de l’ESAT de Colmar.

L’ESAT permet aux personnes d’occuper un emploi adapté à leur handicap, d’avoir un salaire d’être autonomes .4 ouvriers se rendent tous les jours dans l’établissement par leurs propres moyens.

Le taux de chômage chez les personnes handicapées est de 19%, soit deux fois plus que le taux global.

Source FRANCE BLEU.

Être autiste et vivre en société un beau défi à relever !….

Avoir une vie professionnelle tout en étant autiste c’est le défi de l’APAJH Haute-Vienne, l’Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés.

Son équipe suit actuellement une dizaine de personnes autistes engagées dans un projet d’emploi dont Emma. 

Être autiste et vivre en société un beau défi à relever

Voler de ses propres ailes

A 20 ans, Emma Lepottevin a quitté le cocon familial et souhaite prendre son envol le plus rapidement possible. Diagnostiquée autiste en 2017, Emma vient de prendre son tout premier appartement à Saint-Junien en Haute-Vienne.
Malheureusement aucun traitement médicamenteux ne peut soigner ce trouble neuro-développemental mais Emma peut bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Un avantage considérable pour réussir à devenir indépendante.

L’équipe de l’APAJH aide Emma à trouver des stratégies afin de pouvoir faire sa place dans un milieu professionnel et dans la société en général.

Résultat: depuis décembre 2017, Emma travaille 24 heures par semaine dans un fast-food à Saint-Junien. La clé de son autonomie et d’une certaine estime de soi. Une véritable victoire dans un parcours parfois du combattant. 
Dans ce nouveau travail, Emma semble apprécier le relationnel avec les clients. 

Pour son employeur, les difficultés de communication ou d’interactions sociales liées au trouble autistique ne sont pas insurmontables.

Peut-être que le CDD d’Emma va bientôt se transformer en CDI. De quoi prendre encore un peu plus confiance et sourire à la vie.

Les autistes, les oubliés du monde du travail ?

Aujourd’hui, la majorité des adultes autistes sont sans emploi même si aucune étude ne l’atteste. Ce constat, fait par de nombreuses associations, reste encore un tabou en France. 

60 000 personnes vivent en France avec un trouble autistique. Seulement un enfant autiste sur cinq bénéficierait d’une éducation scolaire. En milieu professionnel, les statistiques n’existent même pas. 

Le philosophe-écrivain Joseph Shovanec – lui-même atteint du syndrôme d’Asperger – tente d’apporter des réponses dans un rapport remis le 16 mars dernier à la Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, Ségolène Neuville.
Il y propose plusieurs solutions pour améliorer l’accès à l’emploi pour ce public particulier. Joseph Shovanec a d’ailleurs lancé un appel aux entreprises privées pour qu’elle n’hésite plus à faire des propositions aux adultes autistes. 

Source FR3.

Tous apprentis : l’apprentissage, un véritable atout pour les jeunes souffrant d’un handicap…

Maria Maksimovic a 25 ans. Elle a débuté son apprentissage au conservatoire de musique d’Annemasse en décembre dernier.

Souffrant d’un handicap visuel, elle a été aidée par l’association « solidarité pour réussir » pour décrocher cette première expérience professionnelle.

Tous apprentis : l'apprentissage, un véritable atout pour les jeunes souffrant d'un handicap

L’apprentissage, à mi-chemin entre les études et la vie professionnelle, permet d’acquérir une première expérience en entreprise. Une expérience qui se révèle souvent comme un atout lors de sa première recherche d’emploi notamment pour les jeunes souffrant d’un handicap. Une situation souvent discriminante dans la recherche d’un emploi.

C’est le cas de Maria Maksimovic. A 25 ans, la jeune femme qui souffre d’un handicap visuel, est apprentie assistant manager. En parallèle de son BTS, elle effectue son apprentissage au conservatoire de musique d’Annemasse. « Je crée une bibliothèque numérique des partitions de conservatoire. On les possède au format papier et je les mets au format numérique », explique la jeune femme qui a commencé son apprentissage en décembre dernier.

Dépasser les a priori

Pour décrocher ce premier emploi, elle a été épaulée par l’association « solidarité pour réussir » qui accompagne environ 400 personnes vers l’emploi chaque année.

Une fois son BTS en poche, elle devra se lancer à la recherche de son premier emploi. Elle espère que son apprentissage aidera les potentiels employeurs a dépassé leurs a priori.

En France, depuis janvier 2006, la loi oblige tout employeur privé ou public à recruter des travailleurs handicapés à hauteur de 6% au moins de l’effectif total des agents rémunérés.

Source France TV.

Ces chefs d’entreprise qui se félicitent d’employer des personnes handicapées…

Les entreprises françaises sont loin de respecter l’obligation d’employer 6% de personnes handicapées.

On est à 3,5%, comme l’a rappelé jeudi Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées.

Emploi personnes handicapées

Le salon du handicap se tient lundi 28 mai à Paris. Les entreprises françaises sont loin de respecter l’obligation d’employer 6% de personnes handicapées. On est à 3,5%, comme l’a rappelé jeudi Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées. Et pourtant les entreprises qui emploient des personnes handicapées s’en félicitent.

Ce qui remonte du terrain est très clair. Et très positif. On a demandé à 320 dirigeants, DRH et responsables de la mission handicap dans les entreprises de donner leur avis là-dessus. Et les trois-quarts d’entre eux disent que le fait d’employer des travailleurs handicapés améliore la solidarité au sein de l’entreprise. Plus de la moitié disent que ça renforce le sentiment d’attachement à l’entreprise. Un très grand nombre dit aussi que l’adaptation des postes de travail, qu’il a fallu faire pour accueillir des travailleurs handicapés, a finalement profité au plus grand nombre. Plus surprenant peut-être, un quart de ces décideurs va jusqu’à dire qu’une bonne politique sur le handicap contribue à l’amélioration des performances de l’entreprise. Comme si le fait d’employer une bonne proportion de personnes handicapées, ou même de faire travailler en sous-traitance des « entreprises adaptées », des Esat, par exemple, des structures réservées aux travailleurs handicapés, cela représentait un véritable avantage concurrentiel.

« Il y a une prise de conscience des entreprises de l’importance du sujet du handicap dans le cadre du développement de l’entreprise, explique Xavier Kergall, directeur général du salon handicap. Aussi parce que, peut-être, aussi parce que des générations qui sont plus sensibilisées à la responsabilité sociale de l’entreprise, il y avait le développement durable, il y a la parité, il y a l’inclusion, il y a le handicap. Donc les entreprises voient ça de plus en plus comme un élément positif et même un élément de développement économique, de concurrence positive par rapport à d’autres entreprises. »

Ces mêmes employeurs disent qu’ils ont du mal à recruter des personnes handicapées

C’est l’autre enseignement de ce sondage. Et cela vient confirmer un phénomène bien connu. Si l’objectif des 6% n’est pas atteint, c’est aussi – pas seulement, très loin de là – parce que beaucoup de personnes handicapées n’ont pas la formation requise pour s’insérer dans le monde du travail. C’est flagrant dans ce sondage. 69% des responsables interrogés disent qu’il est difficile, voire très difficile de recruter des travailleurs handicapés. Ils se plaignent aussi de la complexité des démarches. Les trois-quarts d’entre eux demandent en réalité des solutions « clés en main », adaptées à leur cas. Et ils reconnaissent qu’ils manquent de temps à consacrer à ce sujet. Une grande concertation se tient depuis le début de l’année pour améliorer l’emploi des personnes handicapées. Elle doit durer jusqu’à la fin de ce premier semestre.

Source FRANCE TV.

Rennes : améliorer la réadaptation professionnelle des travailleurs handicapés…

Revoir le processus d’accompagnement des travailleurs handicapés vers l’emploi en milieu ordinaire, c’est le thème choisi par la FAGERH pour son congrès à Rennes.

Elle fédère 153 Centres de Reconversion Professionnelle (CRP) en France.

Améliorer la réadaptation professionnelle des travailleurs handicapés

Lorsqu’un accident de la vie survient (une maladie, un accident du travail etc.) il arrive souvent que la vie professionnelle de la personne soit partiellement ou complètement remise en question parce qu’il subsiste un handicap. Il faut souvent les soins de spécialistes, et parfois dans la durée, pour que la personne retrouve le meilleur de ses capacités. Sans trop attendre la victime aura aussi besoin de se projeter dans un nouvel avenir professionnel. Pour connaître ses droits (aides, aménagement domicile etc.) la personne en situation de handicap aura tout intérêt à commencer par contacter la MDPH de son département (La Maison Départementale des Personnes Handicapées peut aussi être saisie par un proche de la famille). C’est aussi elle qui va saisir une commission pour délivrer la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé.

Les Centres de Reconversion Professionnelle

Orienter, former, et accompagner des travailleurs handicapés vers et dans l’emploi en milieu ordinaire, c’est la vocation des CRP. Parfois, la personne si elle est suffisamment autonome, pourra suivre une formation en milieu ordinaire (AFPA, FAC…) mais le plus souvent, le travailleur handicapé a besoin d’un accompagnement médico-social et d’une évaluation précise de ses capacités, de ses motivations, de ses acquis et de ses compétences.

Avec des variantes suivant le parcours dont aura besoin la personne, il existe des CRP à travers toute la France, on y trouve des équipes pluridisciplinaires pour accompagner la personne sur le plan médico-psycho-social.

L’équipe médicale préconise en fonction des pathologies, un aménagement du poste de travail, de la formation et des examens, des horaires de travail etc.

L’équipe sociale informe sur les droits et les démarches administratives, aide à constituer les dossiers sociaux et juridiques, mais aussi à insérer la personne au plan social (Logement, gestion de son budget, vie culturelle et sociale)

L’accompagnement professionnel vise à la meilleure insertion individuelle : constituer un projet, rechercher un  emploi, découvrir les forums et colloques de sa région pour échanger et rencontrer des employeurs et des partenaires institutionnels (CAP emploi, AGEFIPH…).

Un meilleur accompagnement vers l’emploi

La FAGERH fédère 54 associations et organismes gestionnaires qui représentent en France 153 établissements, pour prendre en charge la réadaptation professionnelle.

13.000 travailleurs handicapés y accède chaque année, dont 700 en Bretagne.

En congrès à Rennes le 24 mai, les responsables et spécialistes de ces questions ont débattu des moyens de se mettre encore plus à la portée des bénéficiaires, en particulier dans le parcours qui précède la formation.

Source FR3.

Donchery : l’Etablissement et Service d’Aide par le Travail fabrique les vélos de La Poste…

L’ESAT, Etablissement et Service d’Aide par le Travail à Donchery emploie plus de 120 personnes handicapées travaillant dans l’assemblage de pièces et le conditionnement.

Depuis le 20 février, le site de « l’entreprise adaptée » est porteur d’une nouvelle activité, autour des vélos de La Poste.

Donchery : l'Etablissement et Service d'Aide par le Travail fabrique les vélos de La Poste

Ces travailleurs en situation de handicap s’occupent désormais de la maintenance, de la réparation et du contrôle des vélos de La Poste. Cela fait 11 ans que Steve travaille aux ateliers de Donchery. Avec ses collègues, il gère désormais une flotte de 100 vélos sur toutes les Ardennes.
Une vraie fierté…

La tâche est complexe ; il faut savoir réparer des fourches cassées, des roues voilées, des contacteurs électriques en panne. Et malgré leur faible expérience, ils sont tous à la hauteur.

Avant de former ces travailleurs, il a d’abord fallu acquérir le marché. Celui qui en est à l’origine, Gérard Gaillot parle de passage de témoin.

Une nouvelle activité donc dans cette entreprise adaptée. Et des travailleurs handicapés formés et qualifiés qui ont leur propre place… dans la vie active.

Source FR3.

Handicap. Les salariés de l’Adapei manifestent devant leur siège à Rennes…

À l’appel d’une intersyndicale, 150 salariés de l’Adapei se sont rassemblés mardi devant le siège de leur employeur, à Rennes, pour dénoncer « la dégradation de leurs conditions de travail et des salaires au rabais ».

Avec 1 200 salariés et 65 structures d’accueil, l’Adapei est la plus grosse association d’accompagnement des personnes handicapées mentales en Ille-et-Vilaine.

Handicap. Les salariés de l’Adapei manifestent devant leur siège à Rennes...

« On aurait aimé avoir un interlocuteur pour nous recevoir mais ni le directeur général ni la responsable des ressources humaines ne sont là », regrette Mickaël Manzoni, de la CFDT. « Cela montre bien l’importance que l’Adapei accorde à nos revendications ».

L’intersyndicale CFDT, CGT, Sud et FO appelait à la grève ce mardi à l’Adapei 35. L’association spécialisée dans l’accueil de personnes handicapées mentales, tout au long de leur vie, emploie 1 200 salariés dans 65 structures implantées à travers le département.

150 manifestants

Handicap. Les salariés de l’Adapei manifestent devant leur siège à Rennes
Aides médico-psychologiques, éducateurs, personnels administratifs ont écrit et crié leur ras-le-bol sous les fenêtres de leur direction. | Laurent Le Goff

Ils étaient 150 salariés rassemblés ce mardi après-midi devant le siège de l’association, à Rennes. « D’autres collègues sont mobilisés à Redon, à Saint-Malo, des établissements ont fermé leurs portes faute de personnel, notamment à Saint-Jacques-de-la-Lande. » Les syndicats dénoncent une « dégradation continue des conditions de travail au détriment de l’accompagnement des personnes que l’on accompagne ».

Moins d’éducateurs, plus d’AMP

L’intersyndicale énumère les sujets qui fâchent et en premier lieu la déqualification des postes, les éducateurs spécialisés étant remplacés par des aides médico-psychologiques, à qui sont confiées des tâches qui ne sont pas dans leurs compétences. « Pour la direction, un éducateur spécialisé égale deux AMP. En dix ans, on est passé de 700 à 1 200 salariés ! »

Arrêts de travail, épuisement

L’intersyndicale cite aussi des rémunérations au-dessous du Smic, une augmentation des salaires quasi nulle depuis 8 ans, un recours massif aux intérimaires, un rythme de travail d’un week-end sur deux au lieu d’un sur trois auparavant, une perte de salaire non compensée au début d’un d’arrêt de travail…

« Dans les services, les collègues sont épuisés, se mettent en arrêt, d’autres n’hésitent plus à quitter leur emploi. » Un discours de plus en plus répandu dans le secteur de la santé publique.

Source OUEST FRANCE.

Un dispositif inédit pour aider les handicapés à trouver du travail…

L’association APF de l’Hérault lance un réseau de parrainage original.

Des parrains en situation de handicap eux-mêmes assurent le coaching des filleuls afin de leur apporter leur expérience. Quatorze binômes ont déjà été créés dans l’Hérault.

Personne en situation de Handicap au travail

Trouver un emploi ce n’est pas simple et ca l’est encore moins quand on est une personne handicapée.

Le taux de chômage  chez les personnes handicapés est de 21%. Le manque de formation est en cause mais pas que, il y a des handicapés surdiplômés  qui ne trouvent pas de travail parfois parce qu’ils  « ne se sentent pas capable, pas à la hauteur » , c’est l’image que la société leur renvoi déplore Selma KHADRI  l’une des marraines. Elle est ex chef d’entreprise actuellement  élue au sein de l’association APF 34.

L’association  APF  34 ( association des paralysés de France)  a  imaginé  un dispositif inédit, des binômes avec d’un côté des parrains: dirigeants d’entreprises, cadres, sportif de haut niveau et même un préfet et de l’autre des filleuls à la recherche d’un emploi.

Les premiers coachent les seconds. «  Le parrain apporte ses contacts, fait jouer son réseau et il peut aussi  aider à prendre confiance en soi car il a été confronter aux mêmes difficultés que nous » raconte Damien Fargeout  l’un des filleuls âgé  de 26 ans et titulaire d’un master  de conception de jeux vidéo.

Déjà 14 binômes ont été constitués. L’association cherche de nouveaux parrains.

Source France Bleu.

Emploi de personnes handicapées : pas d’obligation pour les petites entreprises…

L’obligation d’emploi de personnes handicapées à hauteur de 6% du total des effectifs ne sera pas étendue aux entreprises de moins de 20 salariés, a déclaré ce 26 avril la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées.

Emploi de personnes handicapées : pas d'obligation pour les petites entreprises

Interrogée sur RTL au sujet de la concertation menée pour réformer l’emploi des personnes handicapées, Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, a déclaré que « l’objectif n’est pas de charger les entreprises de moins de 20 salariées mais de les inciter à déclarer [les travailleurs handicapés qu’elles emploient, NDLR]« .

Depuis 1987 dans le secteur privé et 2005 dans le secteur public, la loi impose aux entreprises de plus de 20 salariés d’employer 6% de personnes handicapées, sous peine de pénalités financières.

La CPME s’était insurgée en mars contre les pistes d’un document de travail remis par le gouvernement aux partenaires sociaux où il était proposé d' »assujettir les entreprises de moins de 20 salariés » à cette obligation.

Une déclaration à l’occasion du « Duoday »

Les petites et moyennes entreprises « ne contribueront pas financièrement« , a poursuivi Mme Cluzel. « En revanche, je souhaiterais qu’elles déclarent les travailleurs handicapés qu’elles emploient ».

La concertation, lancée mi-février, vise à faciliter l’accès à l’emploi des personnes handicapées et simplifier les démarches pour les employeurs. Elle doit durer jusqu’à la fin du premier semestre.

5,7 millions de personnes en âge de travailler ont un handicap. Parmi elles, 2,7 millions bénéficient de la reconnaissance administrative d’un handicap, ce qui représente 6,6% de la population active. Malgré des lois successives, les personnes handicapées sont davantage touchées par le chômage et éprouvent de fortes difficultés d’insertion professionnelle.

« Il faut parler de la personne, pas de son handicap. Changer le regard pour donner envie aux chefs d’entreprise de regarder différemment la personne en situation de handicap« , a ajouté Sophie Cluzel, invitée à l’occasion du « Duoday ». Cette opération de communication doit permettre à des personnes handicapées de passer une journée en entreprise en duo avec un salarié volontaire.

Source FRANCE TV.

Opération «DuoDay»: Une journée pour «offrir une visibilité positive» du handicap» au travail…

SOCIAL Emmanuel Macron et plusieurs membres du gouvernement se sont engagés à accueillir une personne. A la télévision, Les animateurs Cyril Hanouna, Marc-Olivier Fogiel ou encore Yves Calvi devraient ainsi avoir un binôme…

La troisième édition du DuoDay doit permettre à des personnes handicapées de faire une "immersion" dans l'emploi.

Accompagner un salarié, découvrir un métier, une entreprise : la troisième édition du « Duoday » doit permettre jeudi à des personnes handicapées de faire une « immersion » dans l’emploi, une initiative qui devrait aussi trouver un écho auprès de personnalités politiques ou des médias.

Le « DuoDay » consiste à accueillir le temps d’une journée une personne en situation de handicap en duo avec un collaborateur volontaire au sein d’une entreprise ou d’une administration.

L’opération, née en 2008 en Irlande et reprise dans d’autres pays européens, a eu lieu pour la première fois en France en 2016 sous l’impulsion d’un Esat (Etablissement et services d’aide par le travail) du Lot-et-Garonne.

Offrir une visibilité positive au handicap

De 80 duos formés dans 28 structures en 2016, l’initiative est passée à 179 duos dans 93 entreprises ou collectivités en 2017, et l’objectif est désormais de « la déployer à l’échelle nationale », selon la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel. Pour elle, « il s’agit d’offrir une visibilité positive au handicap, afin d’en finir avec le sentiment compassionnel, voire stigmatisant, qu’il inspire ».

Pour les entreprises participantes, l’objectif est de « comprendre le handicap et de sensibiliser les collaborateurs à son inclusion dans leur environnement de travail », précise-t-elle dans une lettre envoyée à la presse. Selon l’entourage de la secrétaire d’État, Emmanuel Macron et plusieurs membres du gouvernement, dont Sophie Cluzel, le premier ministre Édouard Philippe, ou encore la ministre de la Santé Agnès Buzyn, se sont engagés à accueillir une personne.

Hanouna, Fogiel et Calvi mobilisés

La télévision comptera aussi ses duos, les groupes Canal +, TF1 ou France Télévisions ayant annoncé leur participation, selon la même source. Les animateurs Cyril Hanouna, Marc-Olivier Fogiel ou encore Yves Calvi devraient ainsi avoir un binôme.

Malgré l’instauration d’une obligation d’emploi, en 1987 dans les entreprises privées puis en 2005 dans la fonction publique, les personnes handicapées éprouvent d’importantes difficultés d’insertion professionnelle. Avec 500.000 personnes inscrites à Pôle emploi, leur taux de chômage est de 19 %, deux fois supérieur à la moyenne nationale. La proportion de personnes exclues du marché du travail est également importante, le taux d’activité des personnes handicapées étant seulement de 43 %.

« Vis ma vie de personne handicapée », a lancé dans un communiqué l’Association pour la prise en compte du handicap dans les politiques publiques et privées (APHPP), invitant « les salariés, artisans, chefs d’entreprises, travailleurs indépendants, journalistes, sportifs, politiques… handicapés à partager eux aussi, le temps de cette journée, leur vie quotidienne et leur activité avec une personne valide ».

Source 20 Minutes.