Orléans : 500 offres d’emplois pour personnes en situation de handicap ce 22 novembre à l’Argonaute…

Un forum de l’emploi pour les personnes en situation de handicap est organisée le 22 novembre 2018, de 14h à 19h, à l’Argonaute à Orléans.

Orléans : 500 offres d'emplois pour personnes en situation de handicap ce 22 novembre à l’Argonaute

Ce jeudi c’est plus de 500 offres d’emplois qui seront proposées par des entreprises de tous horizons (Ikea, Proman Industrie, Mr Bricolage, Harmonie Mutuelle, MSL Circuits, Suez Eau France, Crédit Agricole, et de nombreuses autres sociétés).

Au programme, des tables rondes avec des témoignages de l’APF France Handicap ou encore des échanges autour de la mobilité seront également organisées, en présence d’un traducteur en Langue des Signes Française et d’une transcriptrice braille.

Ces emplois sont à destination des personnes en situation de handicap. Le forum a lieu de 14h à 19h.

Source FR3.

 

Yonne : Armatis, l’entreprise très engagée pour l’emploi des personnes handicapées…

À l’occasion de la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, Armatis, une entreprise très engagée pour les victimes de handicap a ouvert ses portes à Auxerre.

Yonne : Armatis, l'entreprise très engagée pour l'emploi des personnes handicapées

Armatis emploie 80 personne sur son site d’Auxerre. Parmi elles, 11 sont des travailleurs en situation de handicap.
Leur bien être est pris très au sérieux. Christine a subi un accident de travail qui l’a contrainte a une reconversion professionnelle. Souffrant d’un handicap au dos, elle oeuvre désormais comme télé conseillère et a pu bénéficier d’un aménagement de son poste de travail : « Je me suis très vite aperçue que j’avais de fortes douleurs au dos. Je suis allée voir ma responsable, elle m’a détaillé les démarches pour obtenir un siège adapté et maintenant je suis bien installée« .

Des temps d’échanges régulièrement organisés

« Mon rôle c’est de les accompagner, d’être à leur écoute et de procéder à des adaptations de poste au besoin. Après ce sont des échanges réguliers car le handicap peut évoluer et il convient alors de modifier l’aménagement », précise Rose-Marie Dantas, référente handicap chez Armatis.

Le handicap reste un frein à l’emploi

Un exemple à suivre. Cependant, le handicap reste un frein à l’emploi en raison du contexte économique qui touche les entreprises confirme Marjorie Thévenot, directrice de Cap emploi dans l’Yonne : « C’est plus difficile, vous êtes 2 fois plus discriminés lorsque vous souffrez d’un handicap surtout quand on sait que la population de travailleurs handicapés correspond en majorité à des personnes âgées à bas niveau de qualification« . Selon un recensement daté du mois d’août, près de 3000 personnes en situation de handicap figurent parmi les inscrits à pôle emploi dans le département de l’Yonne.

Source FR3.

 

Handicap : la Châtaigneraie est l’une des deux seules entreprises adaptées de Corse…

Une entreprise adaptée emploi 80 % de travailleurs handicapés. La Châtaigneraie de Francardu est l’une des deux seules structures de ce type en Corse.

Créée en 2013, elle emploie neuf personnes en situation de handicap sur ses 12 salariés.

La Châtaigenraie est l'une des deux seules entreprises adaptées de Corse. Elle emploie neuf personnes en situation de handicap. / © François-Albert Bernardi / FTVIASTELLA

En Corse, 2 500 personnes en situation de handicap cherchent un emploi. À l’annonce de ce chiffre, il y a quatre ans, une jeune femme a décidé de créer son entreprise adaptée, la châtaigneraie de Francardu, dans le rural.

La société emploie actuellement 12 salariés dont neuf en situation de handicap. C’est le cas de Magali qui a subi plusieurs opérations lourdes du dos.

Elle travaille sur un fauteuil qui convient à son handicap ce qui lui permet de travailler sans douleur. « C’est un poste qui est sur une courte durée, c’est-à-dire qu’avec les problèmes que je rencontre dus à mes nombreuses opérations, je ne peux pas rester trop longtemps assise, je ne peux pas rester trop longtemps debout, je ne peux pas porter de charge. C’est un poste qui m’est parfaitement adapté », indique-t-elle.

Pas un argument de vente

La châtaigneraie est une entreprise adaptée. C’est-à-dire qu’elle emploie au moins 80 % de travailleurs handicapés dans des conditions qui conviennent à leurs capacités. En Corse, il n’y a que deux entreprises de ce type.

L’entreprise ne souhaite pas que le handicap de ses salariés devienne un argument de vente. « On a eu vraiment à cœur depuis la création de l’entreprise en octobre 2013 de vraiment développer des produits qui correspondaient aux attentes de nos partenaires. On évolue vraiment comme ça d’ailleurs, on ne parle pas de clients, mais de partenaires », explique Emilie Rossi, PDG de la Châtaigneraie.

Le catalogue des produits s’est donc enrichi des produits d’entretien à la papeterie, jusqu’aux trousses de secours, le tout « Made in Francardu ».

Source FR3.

Pourquoi c’est difficile de trouver un emploi quand on est handicapé ?…

C’est la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées. 150 actions sont organisées partout en France auprès des recruteurs ou à destination du grand public.

 Pourquoi c'est difficile de trouver un emploi quand on est handicapé ?

Pourquoi c’est difficile de trouver un emploi quand on est handicapé ?

Souvent, ce qui bloque les chefs d’entreprises, ce sont les stéréotypes sur les handicapés. Tels que mobilité réduite ou faible niveau intellectuel alors que 80% des personnes handicapées ont un handicap qui est invisible. Les allergies par exemple, ou les troubles musculosquelettiques.

L’autre obstacle, c’est que 8 fois sur 10, on devient handicapé après l’âge de 16 ans : en général on ne naît pas handicapé, on le devient, après un accident ou une maladie.

Et quand le  handicap arrive, les personnes  subissent un arrêt de leur parcours de formation . Et parfois il faut changer d’orientation. Ce qui rend plus difficile l’entrée sur le marché du travail.

Aujourd’hui, une personne handicapée a trois fois moins de chances que les autres de trouver un emploi , et deux fois plus de risques d’être au chômage.

Quelles sont les obligations des employeurs concernant les  travailleurs handicapés?

Les entreprises d’au moins 20 salariés doivent normalement employer à plein temps ou à temps partiel , 6% de travailleurs handicapés . Ca c’est la loi. La réalité est bien différente. En France le taux d’emploi des personnes en situation de handicap, c’est 3,3 % au niveau national. C’est l’équivalent en Bourgogne. On est donc loin de l’objectif de 6%.

Mais les entreprises qui ne ne remplissent pas cette obligation doivent s’acquitter d’une pénalité financière qui est destinée à l’insertion professionnelle des personnes handicapées

Quels sont les métiers les plus ouverts aux travailleurs handicapés ?

Déjà tout dépend du handicap. On imagine bien qu’une personne qui souffre du dos ne pourra pas faire de la maçonnerie par exemple.   Et même s’il n’y a pas réellement de secteur réservé aux personnes handicapés ,  certains domaines sont  plus appréciés.  Notamment les métiers manuels comme les espaces verts.

Le secteur du service propose également des offres d’emplois  à destination des travailleurs handicapés, dans la vente et l’accueil notamment. Le commerce aussi, ainsi que dans la banque pour devenir conseiller ou gestionnaire.

Et puis il y a les  structures qui sont  réservées aux personnes handicapés .  L’Exemple des ESAT (Etablissements et services d’aide par le travail).  Ces centres médico-sociaux pour l’insertion accueille des personnes âgés de plus de 20 ans . Les domaines d’activités sont variés: ça va des ménages, au travail du bois en passant par la restauration.

Où chercher son offre d’emploi quand on est travailleur handicapé ?

Si les capacités de travail de la personne sont réduites l’opportunité de travailler en milieu adapté  ou protégé comme l’ESAT évoqué ci-dessus,  est à étudier.

Des structures spécialisées, comme  Cap Emploi par exemple, peuvent aider à la médiation avec l’entreprise lorsque cela s’avère nécessaire.   Enfin certains  sites Internet, proposent des offres qui ont clairement été recueillies au bénéfice éventuel de personnes handicapées , mais attention ces offres ne sont pas réservés à ce public. On les trouve sur handicap-job.com ou handipole.org.

Source FRANCE BLEU.

Didier Roche : «On peut être handicapé et monter sa boîte !»…

A la tête de bientôt neuf entreprises, dont l’Institut de bien être Spa Dans le Noir, l’entrepreneur français Didier Roche a fondé il y a près de dix ans le premier réseau de travailleurs indépendants handicapés en France : l’association H’up.

Didier Roche : «On peut être handicapé et monter sa boîte !»

Le mois dernier, l’association H’Up a décerné lors d’une grande soirée à Paris, cinq trophées pour récompenser et mettre en lumière des parcours d’entrepreneurs. Avec aujourd’hui 75.000 entrepreneurs en situation de handicap dans le pays, contre 35.000 il y a dix ans, Didier Roche l’affirme: «on peut être handicapé et monter sa boîte, ce n’est qu’une question de comment déployer toute son ingéniosité au service de son projet professionnel».

Didier ROCHE. – Je me considère comme un entrepreneur de la première heure. En 1995, j’ai rencontré en tant que non-voyant quelques problématiques pour ouvrir ma première société Itack, spécialisée dans les biens et services pour handicapés visuels. Pour ouvrir une société, le handicap est pénalisant à plusieurs égards, que ce soit les exclusions en termes de risques bancaires, avec des banques qui ne vous faisaient pas confiance pour faire un emprunt. C’est là où j’ai commencé à vouloir avec d’autres me réunir en nombre pour tenter de changer cet environnement. Il y a 10 ans déjà, nous avons monté l’association H’up, anciennement Union Professionnelle des Travailleurs Indépendants Handicapés, pour accompagner les personnes en situation de handicap qui veulent créer une entreprise, et qui ont des besoins particuliers. Mais aussi, pour accompagner les chefs d’entreprise qui deviennent handicapés, avec souvent malheureusement leur situation de famille qui bascule. Nous créons de l’accompagnement avec la mise à disposition d’experts-projets bénévoles sur des problématiques de droit, de comptabilité, de management, mais sans jamais se substituer à des professionnels de l’exercice. L’association aide à monter le business model avec la dimension handicap, avec ensuite un circuit d’entreprises et des aides pour faciliter l’obtention de prêts. Aujourd’hui, nous avons actuellement plus de 700 entrepreneurs dans le champ de l’entrepreneuriat, nous avons suivi plus de 450 entrepreneurs avec une pépinière de 300 créations d’entreprises.

Le 30 octobre dernier, H’up a organisé une grande remise de trophées pour récompenser des entrepreneurs en situation de handicap. Pourquoi un tel prix?

Tout d’abord, avec l’association H’up, nous exerçons aussi un rôle de lobbying auprès des pouvoirs publics, sur la sortie de textes sur le handicap au travail notamment. Nous voulons que le grand public s’intéresse à un autre visage du handicap. C’est pour cela que nous avons eu l’idée de créer pour la première fois des trophées entrepreneurs pour mettre en avant des modèles de réussite, avec des personnes qui ont su, souvent, rebondir. Pour ces trophées, nous avons reçu une centaine de manifestations d’intérêt, et nous avons pré sélectionné 35 dossiers présentés à un comité d’expert, avant d’en soumettre 12 à notre jury, pour élire 4 entrepreneurs dans les catégories d’origine et un 5ème dans la catégorie «coup de cœur». La soirée fût joyeuse, gaie, et dynamique, je dirai aux couleurs de H’up. Il n’est plus question d’apitoiement, ou d’un regard bien pensant, mais plutôt d’une communication très positive sur le handicap. Nous nous sommes rendu compte que le sujet intéresse, et nous avons eu entre Facebook et les 500 personnes présentes lors de la soirée environ 2000 personnes qui ont assisté en live à l’événement. Nous avons de grandes ambitions pour les trophées de 2019, avec déjà des super profils en tête! .

Quelles mesures attendez-vous de la part du gouvernement sur les questions de handicap au travail, et plus précisément dans l’entreprenariat?…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

 

 

Bordeaux : une entreprise avec 80% de salariés vivant avec un handicap, c’est possible !…

Le restaurant le Jardin Pêcheur ressemble à n’importe quel autre établissement. A un détail près.

La majeur partie des salariés qui y travaillent vivent avec un handicap. Preuve, qu’avec un peu d’organisation, c’est réalisable.

Bordeaux : une entreprise avec 80% de salariés vivant avec un handicap, c'est possible !

La volonté de ne pas rester inactifs

Ils ont en commun d’avoir sû rebondir. Eric Rauscher a 52 ans et travaille au Jardin Pêcheur depuis sa création il y a un an et demi. Il est responsable de la mise en place. C’est lui qui supervise les stagiaires car il a une réelle expérience dans la restauration. Avant de contracter la toxoplasmose il travaillait dans un établissement étoilé. La maladie l’a contraint à cesser son activité durant plusieurs années. Grâce au Jardin pêcheur il a pu retrouver une activité.

« Quand on a vu l’état dans lequel j’étais on aurait jamais pensé que je reprendrais la cuisine. Maintenant je suis très content car c’est se lever tous les matins avec l’envie d’y aller  » explique-t-il.

Benjamin Degos aussi a vécu une grande période d’inactivité professionnelle. Ses troubles psychiques l’empêchaient de travailler dans la restauration classique. Trop de pression. Il a donc candidaté au Jardin Pêcheur. Les débuts ont été un peu difficiles. Le travail à temps plein n’était pas adapté à sa pathologie. Il en a donc parlé à son patron et semble ils ont trouvé une solution : passer à 20 heures de travail hebdomadaire. Depuis il va mieux. Alors bien sûr sa pathologie n’a pas disparue mais lorsqu’il se retrouve confronté à ses propres limites Benjamin sait désormais comment passer l’obstacle :

« Le recul… Je me connais, je sais où sont mes limites. Et dès que j’atteins mes limites je sais le reconnaître. Et je sais demander de l’aide », explique le serveur de 35 ans.

Une souplesse nécessaire

Cette aide il la trouve auprès de son patron Pierre Maly. Un patron qui accompagne ses salariés dans leurs difficultés. Parce que pour mener une entreprise comme celle-ci il faut bien évidemment faire preuve de souplesse. Il ne vous dira pas le contraire. Il faut accompagner les uns et les autres, écouter aussi et prendre en compte les besoins de soins lorsque cela est nécessaire. Il faut également faire face à l’absentéïsme, et dans ces cas là Pierre Maly n’hésite pas à passer derrière le bar par exemple.

Une entreprise adaptée

Le Jardin Pêcheur est ce qu’on appelle une « entreprise adaptée ». « Elle perçoit des aides aux postes puisqu’elle a un contrat d’objectif triennal avec la Direction du travail pour l’emploi de 80% de travailleurs handicapés (25 salariés sur 27 exactement) » explique le gérant.
Les salariés eux touchent un salaire sur la base du Smic Horaire. Et certains perçoivent en plus à côté l’Allocation Adulte Handicapé. Mais pas tous. Dès que leur activité dépasse un certain nombre d’heures cette aide financière saute. Un fonctionnament contre lequel Pierre Maly se bat. Lorsque Brigitte Macron est venue déjeuner au Jardin Pêcheur en mai dernier, il lui a fait part de ce problème :

« Avant de venir travailler certains salariés perçoivent l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) pour certains à taux plein c’est à dire 800 euros. La difficulté à laquelle on est confrontée c’est que quand ils commencent à travailler, plus ils travaillent et plus cette allocation diminue, voire peut arriver à disparaître. Je trouve que cela n’a pas de sens et que cela ne les encourage pas à travailler. J’ai donc dit à Brigitte Macron que s’il y avait dans l’AAH une part qui pourrait être variable en fonction du travail des personnes cela ne me paraîtrait pas illogique mais qu’il y ait aussi une partie intangible qui reconnaisse la situation de handicap serait beaucoup plus juste ».

Ce n’est pas un concept : le travail permet de dépasser son handicap voire de le soulager. Certaines personnes handicapées, lorsqu’elles ont commencé à reprendre une activité professionnelle, ont vu leurs consultations avec un kinésithérapeute ou un psychologue s’espacer
C’est une réalité qui fait son chemin. La preuve, le gérant a été approché pour ouvrir d’autres restaurants sur Bordeaux et Toulouse. Une autre antenne existe déjà à Trelissac en Dordogne.

Source FR3.

Moins de 4 % de travailleurs handicapés en emploi direct dans le privé…

460 000 travailleurs handicapés étaient employés en 2016 dans les entreprises privées de plus de 20 salariés, soit un taux d’emploi de 3,8 % selon une étude du ministère du Travail publiée ce jeudi.

Près de 460 000 travailleurs handicapés étaient employés en 2016 dans les entreprises privées de plus de 20 salariés.

Près de 460 000 travailleurs handicapés étaient employés en 2016 dans les entreprises privées de plus de 20 salariés, assujetties par la loi à une obligation d’embauche de 6 %, soit un taux d’emploi de 3,8 %, selon une étude du ministère du Travail publiée jeudi. Ces 459 100 travailleurs handicapés étaient employés dans les 102 100 établissements soumis à l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés (OETH), précise cette enquête annuelle de la Dares basée sur les chiffres de l’Agefiph (Association pour la gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées).

Cela représente 343 400 équivalents temps plein sur l’année, soit un taux d’emploi direct de 3,5 %, en hausse de 0,1 point par rapport à 2015. En « unité bénéficiaire », méthode de calcul retenue par la loi qui prend en compte le temps de travail et la durée de présence dans l’entreprise, ce taux atteint 3,8 %, stable par rapport à 2015.La loi impose aux entreprises de plus de 20 salariés des secteurs privé et public d’employer 6 % de personnes handicapées, sous peine de pénalités financières qu’elles versent à l’Agefiph ou au FIPHFP (fonds d’insertion pour la fonction publique).

Des travailleurs plus souvent à temps partiel

À défaut de recruter directement, une entreprise peut aussi recourir à des sous-traitants ou accueillir des stagiaires handicapés pour viser cet objectif. Selon l’étude, plus de 8 entreprises sur 10 ont eu recours en 2016 à l’emploi direct de salariés, une part quasi-stable ces cinq dernières années. Environ 8 % des entreprises n’ont eu aucune démarche et ont uniquement versé leur contribution financière à l’Agefiph. En 2016, parmi les 45 900 travailleurs handicapés recrutés pour la première fois, trois sur dix ont été embauchés en CDI, quatre sur dix en CDD et trois sur dix en intérim.

Les travailleurs handicapés sont plus souvent à temps partiel. Pour les femmes handicapées, la part se situe à 43 % contre 26 % de l’ensemble des femmes dans les entreprises concernées, et pour les hommes à 17 % contre 5 %. Pour la fonction publique, le FIPHFP a chiffré en juin à 5,49 % le taux d’emploi des personnes handicapées en 2017, contre 5,32 % en 2016.

Source OUEST FRANCE.

Les salariés auprès des personnes âgées demandent aux députés de venir bosser dans les Ehpad…

A l’appel de la CFDT Bretagne, des salariés ont signé ce mardi un appel aux députés pour leur demander de venir travailler dans les conditions de travail difficiles des EHPAD ou du maintien à domicile des personnes âgées.

Avec sur leurs tenues de travail ce slogan « Vivez ce que vous décidez ».

Des tenues de travail " Vivez ce que vous décidez".

 

La  loi de financement de la Sécurité sociale doit être discutée fin novembre. Or, c’est elle qui détermine les moyens accordés aux différents services à la personne.  A l’appel de la CFDT Bretagne, les salariés qui travaillent auprès des personnes âgées dans les secteurs privés et publics, signent en ce moment leurs tenues de travail pour demander aux parlementaires de venir travailler quelques heures auprès des personnes âgées. L’opération s’appelle « Vivez ce que vous décidez ».

Pas le temps pour les douches

Ce mardi 7 novembre, les salariés de trois EHPAD dépendant du CHU de Brest, signaient leurs blouses, au Centre René Fortin, à Ponchelet et à Keranna. A Ponchelet, la séance de signature n’a pas traîné. Trop de travail pour discuter. Trop de précaires qui ne souhaitent pas témoigner publiquement. Mathilde titulaire de son poste accepte de s’exprimer : « J’aimerai que les députés viennent travailler douze heures d’affilée un week-end. _On n’a souvent même pas le temps de donner une douche. On est sous pression_, avec une cadence difficile et on rentre chez soi frustré, avec le sentiment de ne pas avoir fait assez. »

Les blouses vont être signées jusqu’au 16 novembre dans toutes les structures d’accompagnement des personnes âgées. La CFDT espère un rendez vous avec le député finistérien et président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, pour lui remettre les tenues de travail avec leur message.

Source FRANCE BLEU.

 

Handicap. Les salariés de l’ADAPEI de l’Ain réclament une prime…

C’est l’un des plus gros employeurs de l’Ain, l’ADAPEI est confrontée à un mouvement social.

Les employés de l’Association de parents et amis de personnes handicapées mentales, demandent un geste salarial. Le salaire médian de ces travailleurs sociaux notamment, est de 1300 euros.

Des salariés de l'ADAPEI devant le siège social de l'association, dans l'Ain. / © France 3

Ils étaient une soixantaine, ce mardi 6 novembre au matin, devant le siège social de l’ADAPEI, à Viriat (Ain). Il y avait là des éducateurs spécialisés, des infirmières, des aides médico-psychologiques, des responsables du ménage ou encore des moniteurs d’ateliers adaptés. Certes, 60 personnes venus de 56 établissements, cela ne fait pas « lourd », « mais on représente tous les autres qui n’en pensent pas moins. Et puis, on ne peut pas laisser les résidents sans surveillance », justifie une salariée venue du secteur de Belley.

Ces employés travaillent dans des Maisons d’Accueil Spécialisées, des Foyers d’Accueil Médicalisés ou encore dans les ESAT, les établissements d’aide par le travail. Ils prennent en charge tous types de handicaps mentaux.

« On est formés, on est compétents, mais on est mal payés! », lance une femme qui affiche 20 ans de présence dans une des structures de l’ADAPEI. Une jeune infirmière enchaîne: « je touche 250 euros de moins que dans un hôpital, vous trouvez ça normal? Je reste parce que le travail est intéressant, j’apprends chaque jour des patients. »

Des patients qui souffrent de pathologies de plus en plus lourdes, en raison de l’absence de places dans les hôpitaux psychiatriques. « Et pour avoir l’aide de psychiatres, cela devient de plus en plus compliqué, ils sont rares à l’ADAPEI et rares dans les environs », ajoute un éducatrice.

Source FR3.

Un atelier de maroquinerie pour favoriser l’insertion des personnes en situation de handicap…

L’ESAT de Cravanche a inauguré son atelier de maroquinerie ce mardi 23 octobre.

Des adultes en situation de handicap peuvent participer à une formation exigeante qui vise à favoriser leur intégration sociale et professionnelle. 

L'atelier de maroquinerie se trouve à l'ESAT de Cravanche.

 

Cravanche, France

L’atelier de formation en maroquinerie de l’ESAT 90 (Etablissement et Service de l’Aide par le Travail du Territoire de Belfort) à Cravanche a été inauguré mardi 23 octobre. Cette formation est destinée à des personnes en situation de handicap. Elle vise à favoriser leur intégration professionnelle et sociale.

L’ESAT de Cravanche, est un établissement médico-social, géré par l’ADEPEI (Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales) du Territoire de Belfort. Il accompagne des personnes en situation de handicap ne pouvant pas travailler en « milieu ordinaire« . Aujourd’hui, l’atelier accueille six personnes : quatre femmes et deux hommes âgés de 30 à 45 ans souffrant de troubles psychiques.

Une formation exigeante

Il s’agit d’un métier exigeant qui nécessite d’être « méticuleux, patient et concentré » affirme Julie, à l’atelier depuis un an. Cette formation de 1000 heures est répartie sur cinq ans. Elle doit être adaptée au public qui la suit. C’est pourquoi, entre autres, les personnes accueillies passent « environ 200 heures à l’atelier sur un semestre » explique Nicolas Nicolas Wagler, responsable de l’ESAT de Cravanche et pilote du projet.

Au terme de cette formation, certains ouvriers obtiendront une qualification et ils pourront produire leur propre sacs à main et porte monnaie ou encore intégrer les manufactures de la région, comme celles d’Hermès implantées dans le pays de Montbéliard.

Source FRANCE BLEU.