Une application réconcilie les élèves atteints de troubles cognitifs avec la lecture…

Grâce à une application sur tablette, des élèves atteints de troubles de la cognition peuvent lire des textes avec des outils adaptés à leurs situations.

Un collège du 10ème arrondissement qui utilise cette technologie nous a ouvert ses portes.

Découverte.

La tablette Sondo est utilisée par des élèves de collèges et lycées

 

« J’avais toujours peur de buter sur un mot et que l’on se moque de moi« , confie Kadra, élève en 5ème au collège Françoise Séligmann dans le 10ème arrondissement de Paris. Atteinte de dyslexie depuis le plus jeune âge, la jeune fille a longtemps bataillé pour trouver des systèmes de lectures adéquates à son handicap. « Je confonds les sons et certains mots donc lire a toujours été difficile pour moi. Je n’aimais pas cela car les efforts que me demandait le fait de me concentrer sur un livre étaient trop intenses. »

Lire, un défi quotidien

Comme Kadra, pour les élèves dyslexiques, dysgraphiques ou dysorthographiques, la lecture peut être un défi au quotidien. Cette année, sa professeure de Français travaille Sondo, une application sur tablette qui permet aux élèves atteints de troubles cognitifs de bénéficier d’outils de lecture adaptés à leurs handicaps. « Lorsque les élèves lisent un texte, ils peuvent choisir les options qui leur conviennent pour lire de la meilleure façon possible« , explique Nathalie Le Menn, professeure de français. Pour Kadra, le recours à Sondo est une aubaine. « Lire avec Sondo me permet de moins me fatiguer qu’auparavant. Je peux augmenter la taille des  caractères ou utiliser la fonction « lecture audio » lorsque que je veux poursuivre un livre sans me fatiguer les yeux« , note-t-elle.

Elle utilise Sondo en classe et à la maison pour tout type de lecture et sa professeure se réjouit de voir que l’élève prend de plus en plus confiance lors des lectures en classe. « Ce sont des handicaps pour lesquels le facteur confiance est important car il leur permet de dépasser leurs limites et depuis trois mois, Kadra progresse vite et est de plus en plus fluide à la lecture »

Une  application qui permet un travail en autonomie

« Pour des élèves comme Kadra, les options qui permettent le découpage des mots en syllabes ou encore les explications lexicales pour des mots complexes leur permettent de travailler en autonomie en adaptant le texte à leurs besoins« , ajoute Nathalie Le Menn, qui utilise régulièrement la tablette en classe.

Elle note également que ce dispositif participe à atténuer le phénomène de différenciation entre les élèves. « Les enfants et les adolescents issus de ce que l’on appelle la galaxie des dys ont tendance à se sentir dévaloriser lorsque l’on différencie les apprentissages pour eux. Ils vivent cela comme une sorte d’infantilisation. Ici, chacun adapte ses options de lecture en fonction de ses besoins« .

Ainsi Nathalie Le Menn utilise également Sondo dans une autre de ses classes de 6éme pour organiser des lectures individuelles autonomes. « Lors du premier confinement, je cherchais des moyens pour que les élèves continuent à s’exercer à la lecture chez eux« , raconte-t-elle. Depuis le retour des élèves en présentiel, elle a conservé des séances entières avec le dispositif qui « permet à chacun de lire à son rythme et selon ses besoins« .

Elle émet tout-de-même des réserves en ce que l’application représente « davantage de temps d’écrans pour une génération qui y est déjà très exposée« .

Du côté des élèves, les avis sont partagés. Certains, même sans difficultés cognitives, y voient une aide à la lecture, tandis que d’autres trouvent cela « trop compliqué à suivre« , comme Léana, 11 ans. « Cela m’embrouille parfois car il y a trop d’options » poursuit la jeune  fille.

L’idée à la base du projet : rendre la lecture accessible à tous

L’application Sondo a été créée en 2015 et émane d’un constat : « nous avons développé ce concept avec l’idée que les élèves souffrant de handicaps cognitifs, comme la dyslexie, la dyspraxie ou la dysorthographie ne développaient pas les mêmes chemins d’apprentissage que les autres enfants en termes de lecture« , explique Marion Berthaut, créatrice de l’entreprise Mobydis qui a développé l’application.

Avec Sondo, Mobyds souhaite aider les élèves qui en ont besoin. « Le numérique nous a permis de travailler avec des outils audio et visuels pour adapter à chaque enfant selon ses besoins et son niveau de lecture. « Le passage par un outil numérique tel que la tablette est également le résultat d’une réflexion des créateurs. « En passant par la tablette, on permet à l’élève de retrouver un outil qu’il connait dans un contexte plus ludique donc il n’est pas perdu au moment de la prise en main. »

Si les technologies Sondo, pour les élèves du secondaire et Sondido pour les primaires sont d’abord réservé aux élèves diagnostiqués avec des troubles de l’apprentissage, Marion Berthaut se réjouit de constater qu’aujourd’hui ces dispositifs servent aussi à enrichir les apprentissages de tous les élèves sans distinction d’aptitudes. « Ils veulent tous essayer et cela montre que le handicap constitue une richesse qui permet, par le biais des outils que l’on développe pour y palier, d’enrichir l’expérience d’apprentissage pour tous « .

A ce jour, 110 établissements scolaires franciliens utilisent des dispositifs Mobydis.

Source FR3.

Handicap à l’école : Michèle Victory a déposé une proposition de loi contre la précarité des accompagnants…

La proposition de loi de Michèle Victory (PS), députée de l’Ardèche, visant à lutter contre la précarité des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) et des assistants d’éducation (AED), a été examinée jeudi 20 janvier en séance publique par l’Assemblée Nationale.

Handicap à l'école : Michèle Victory a déposé une proposition de loi contre la précarité des accompagnants

 

« La majorité LREM avait, en commission des affaires culturelles et de l’éducation, supprimé de nombreuses dispositions de ma proposition de loi et ainsi appauvri les débats », estime la parlementaire, qui avait déposé deux amendements pour remodifier la proposition de loi. Ils ont été rejetés par la majorité présidentielle.

« Je déplore la réécriture de mon texte qui prévoit désormais d’octroyer la possibilité au pouvoir réglementaire d’accorder un CDI après trois ans pour les AESH et six ans pour les AED, ce qui est très en deçà de mes propositions et revendications », indique Michèle Victory. Le texte doit encore être examiné par le Sénat.

Source LE DAUPHINE LIBERE.

BRACIEUX – Loir-et-Cher – Une semaine de réflexion sur le handicap…

Les enseignants du collège Hubert-Fillay de Bracieux ont élaboré une semaine de réflexion sur le handicap, plus particulièrement avec la participation des professeurs de sport.

Les collégiens ont expérimenté les difficultés liées au handicap.

 

Franck Guibert, assisté d’Hamine, représentait l’association des Paralysés de France et leur ont prêté main-forte.
Les collégiens de 6e et 5e ont débuté leur apprentissage par l’initiation au langage des signes. Un langage pas si facile à apprendre mais ils ont bien adhéré et vont tenter de ne pas l’oublier.

Ont suivi les sports dans le gymnase où, ils ont occupé l’espace de basket-ball à l’aide de fauteuils roulants. Puis un parcours à l’aveugle entre plots et poteaux avec l’aide d’un partenaire, les guidant à la voix. Les obstacles ont été vite bousculés, mais l’essentiel n’était pas là. Ces deux journées de handisport et apprentissage de la langue des signes ont été plutôt ludiques pour les enfants.

Le lendemain, vendredi matin, les collégiens ont chevauché 15 fauteuils roulants et ont parcouru les rues et trottoirs de Bracieux. Les difficultés sont vite arrivées. Plus de rigolades, les muscles des bras ont été fortement sollicités. Bien des trottoirs n’ont pu être franchis. Tous ont vite appris que les obstacles étaient nombreux et parfois insurmontables.

Source LA NOUVELLE REPUBLIQUE.

 

Éducation : une classe élémentaire pour jeunes élèves autistes inaugurée à Biguglia …

Lancée officiellement le 8 novembre, une classe de huit élèves âgés de 6 à 11 ans de l’école élémentaire Simone-Peretti à Biguglia est la première de Haute-Corse à faire partie d’une unité d’enseignement élémentaire autisme (UEEA).

Une classe de huit élèves d'unité d’Enseignement en Élémentaire Autisme (UEEA) à l'école élémentaire Simone-Peretti de Biguglia.

 

Celle-ci a été inaugurée, mardi 25 novembre, par plusieurs représentants institutionnels et partenaires de l’initiative.

Une nouvelle structure d’accueil pour accompagner et intégrer des élèves en situation de handicap en milieu scolaire ordinaire. Huit élèves de cycle 2 allant du CP au CE2 et âgés de 6 à 11 ans avec un diagnostic d’autisme reconnu font désormais partie de l’école élémentaire Simone-Peretti à Biguglia. L’inauguration par des institutionnels a eu lieu, mardi, en la présence du personnel pédagogique et médico-social.

Une première au niveau élémentaire sur la Haute-Corse, une deuxième dans la région avec une autre classe à Ajaccio, pour des enfants pouvant venir de tout le département. Un accompagnement à la fois sur le plan psycho-éducatif, pédagogique et thérapeutique dans des locaux modernes et adaptés.

Une structure aménagée et qui s’inscrit donc dans une approche « neuro-développementale » pour des élèves n’ayant pas suffisamment acquis d’autonomie, de langage et qui peuvent présenter des difficultés « substantielles » dans leurs relations sociales, la communication ou le comportement.

Accroître la scolarisation des élèves handicapés dans les milieux « ordinaires »

Suivie par une équipe pluridisciplinaire avec des professionnels venant de l’Éducation nationale, cette classe est issue d’un long processus de développement et de réflexion auprès des différents partenaires. « On poursuit le développement d’unités d’enseignement en élémentaire qui est un enjeu majeur au niveau de l’Éducation nationale. Nous essayons d’accompagner au mieux les élèves handicapés avec un service autour de l’école inclusive dans chaque département et des pôles inclusifs d’accompagnements locaux (PIAL) », explique Bruno Benazech, directeur académique des services de l’Éducation nationale de Haute-Corse.

Dans le même sens, l’Agence régionale de santé de Corse a mis en avant la coopération des professionnels de l’Éducation nationale et du médico-social avec l’Adapei de Haute-Corse. Pour sa directrice Marie-Hélène Lecenne, « cette externalisation et ce modèle d’accompagnement entre l’équipe pédagogique et les spécialistes médico-sociaux représentent ce qu’il faut développer à l’avenir pour tous les enfants en situation de handicap. Cela va dans le sens de l’inclusion des enfants en milieu scolaire ordinaire ».

Un suivi scolaire continu à développer dans le futur

Un projet déjà mis en place dans d’autres départements de la métropole et qui permet à des enfants autistes de suivre une scolarisation à plein temps, y compris les temps de récréation et de restauration. Une victoire pour Véronique Cuvillier-Lugarini, présidente de l’association Eveil, qui se félicite d’avoir « réalisé en co-construction ce challenge qui n’était pas gagné d’avance. Tout cela dans le but de satisfaire des familles jusque-là dans le désespoir de voir leurs enfants sans aucun espoir ni avenir ».

Un chantier de l’inclusion sociale des personnes handicapés dans le milieu scolaire qui est « encore vaste mais qui prouve que la création de cette unité d’enseignement peut aboutir à de grandes avancées dans le futur », a déclaré Marcelle Nutti, référente départementale pour les troubles du spectre de l’autisme. 

Avant d’ajouter que ces « deux mondes de l’Education nationale et du médico-social peuvent fonctionner ensemble. L’essentiel étant de sensibiliser et former du personnel à la prise en charge des troubles du spectre de l’autisme ».

Un suivi scolaire qui entend s’élargir désormais avec les mêmes moyens à disposition dans le milieu secondaire et l’enseignement supérieur.

Le renforcement de l’offre de scolarisation adaptée s’inscrit donc dans l’idée de pouvoir réinsérer pleinement les élèves au sein de leurs classes de référence. Des objectifs et de nouvelles perspectives « qui ont besoin de se mettre en place de manière plus importante dans le temps pour ne plus laisser d’élèves avec un diagnostic d’autisme dans l’impasse » pour Geneviève Paoli, directrice de l’école Simone-Peretti.

Source FR3.

Le cri du cœur de la mère de Yannis, atteint d’autisme, sur liste d’attente pour intégrer un IME : « On se sent abandonnés par l’Etat »…

Atteint de troubles autistiques, Yannis est sur liste d’attente pour intégrer un Institut médico-éducatif à Calais. Sa mère refuse d’attendre trois à quatre ans.

Elle a lancé une pétition en ligne pour alerter sur la situation critique de son fils de 7 ans reconnu handicapé à 80%.

Yanis, 7 ans, est atteint de troubles autistiques. Il attend actuellement une place en Institut médico-éducatif à Calais.

 

“Yannis doit attendre 3-4 ans avant d’être admis en Institut médico-éducatif… donc pas de scolarité adapté à son handicap avant ses 11 ans.” Pour Anissa Bouifer, la situation scolaire de son fils Yannis, 7 ans, atteint de troubles autistiques, est critique.

En attendant de trouver une place dans l’un des deux IME de Calais, l’enfant n’est scolarisé qu’à hauteur de deux heures par jour en classe de maternelle. “Avec son handicap, c’est déjà compliqué de l’éduquer, déplore-t-elle, nous nous sentons abandonnés par l’Etat”.

« Je souhaiterais une aide de l’Etat pour faire avancer les choses et que mon petit garçon bénéficie comme chaque enfant du droit a l’école et d’étudier dans les meilleures conditions qui soient pour lui »

Anissa Bouifer, mère de Yannis, 7 ans, en attente d’une place en IME

Plus de 16 000 signatures de soutien sur la pétition en ligne

La semaine dernière, cette mère de famille a lancé une pétition en ligne “Soutien pour Yannis : une place en IME” adressée à l’Académie de Lille, à Karine Gauthier, vice-présidence du conseil départemental Pas-de-Calais en charge du handicap, au ministre de l’Education nationale et au président de la République, l’appel à l’aide accompagné d’une photo du petit garçon a déjà recueilli plus de 16 000 signatures.

“J’ai perdu mon emploi pour pouvoir m’occuper de mon fils”, explique Anissa Bouiffer. Chaque jour, elle doit récupérer son fils à l’école à 11 heures après les deux heures de classe quotidienne en maternelle. “C’est compliqué de le faire garder. Aucun employeur ne souhaite embaucher quelqu’un avec ma situation. »

Dans cette famille vivant à Guines près de Calais, seul le père travaille, en intérim. “Une situation précaire”, selon la mère de Yannis, qui estime que l’Etat ne fait pas suffisamment pour les personnes handicapées. « On avance pas, on recule”.

« Yannis est un petit garçon plein de vie et de capacités. Il est sociable et autonome, décrit-elle. J’ai peur qu’il ne trouve pas d’emploi plus tard ». Anissa Bouifer espère que la pétition en ligne et la médiatisation de la situation de son fils fera « avancer les choses ». 

Source FR3.

Thiberville. Des ateliers pour sensibiliser les enfants au handicap…

Vendredi 3 décembre, l’école maternelle de Thiberville (Eure) organisait une journée de sensibilisation à différents handicaps auprès des enfants.

Les enfants ont pu pousser mais aussi faire manœuvrer un fauteuil roulant.

 

À l’école maternelle de Thiberville (Eure), vendredi 3 décembre, une journée destinée à la sensibilisation aux différents handicaps était organisée par la directrice de l’établissement Pascale Legoût. Durant quelques heures, les différentes sections ont pu se glisser dans la peau de personnes malvoyantes, malentendantes ou à mobilité réduite à travers plusieurs ateliers réalisés en petits groupes.

Comprendre les différences

Franchir des obstacles avec un bandeau sur les yeux, saisir des objets sans utiliser ses mains ou conduire seul un fauteuil roulant, prêté par la pharmacie Trivini de Thiberville : ce sont autant d’exercices déstabilisants auxquels ont dû faire face les maternelles. L’objectif ? Réussir à se mettre à la place des personnes en situation de handicap, afin de mieux les comprendre et ainsi pouvoir les aider et les accompagner.

« Il est important de montrer aux petits toutes les sortes de différences qu’ils vont pouvoir rencontrer, d’échanger autour de ces sujets. Nous évoquons aussi bien le handicap, comme aujourd’hui, que le racisme mais aussi les questions de genre, par exemple »

Guylaine Genêt Enseignante à l’école maternelle

Après s’être confrontés à certaines invalidités, les enfants ont reçu la visite d’Elsa, intervenante en langue des signes, venue leur apprendre quelques mots à répéter, avec les mains.

Les enfants ont pu se mettre dans la peau de personnes malvoyantes.

Si ces derniers possédaient déjà quelques bases après avoir appris une chanson avec leur maîtresse qu’ils ont chantée pour Amandine Gauthier et Brigitte Langlais, deux personnes malentendantes de naissance présentes lors de cette journée, les enfants ont également pu enrichir leur vocabulaire en assimilant les reproductions de « bonjour », « papa » ou « maman », et ont également appris plusieurs couleurs en musique, le tout en restant très attentifs et curieux.

« Cela est très important à leur âge de découvrir la langue des signes. Elle développe énormément la communication et permet de ne pas frustrer l’enfant, qui n’a pas forcément toujours le vocabulaire pour exprimer ce qu’il ressent », conclut Elsa.

Source ACTU.FR

HANDICAP : Le PIAL des collèges de Dijon demande à être renforcé…

Le collège Les Lentillères est depuis le 1er septembre dernier l’établissement pilote du PIAL «des collèges de Dijon».

HANDICAP : Le PIAL des collèges de Dijon demande à être renforcé

 

La nouvelle entité englobe sept établissements publics locaux d’enseignement, dont 6 collèges à Dijon – Les Lentillères, Le Parc, André Malraux, Henri Dunant, Gaston Roupnel, Marcelle Pardé – et le collège Boris Vian de Talant.

61 élèves accompagnés, 43 AESH

61 élèves sont accompagnés de manière individuelle ou mutualisée , répartis sur les différents établissements. Le PIAL assure la gestion de 43 AESH, dont 34 effectuant un service complet sur un établissement unique, 3 AESH devant exercer un service partagé sur deux établissements maximum. 6 AESH dites «collectives» exercent au sein de dispositifs de type ULIS.

Vendredi 26 novembre 2021, dans la continuité du comité national de suivi de l’école inclusive qui s’est tenu lundi 22 novembre au ministère de l’Éducation nationale, la rectrice de l’académie de Dijon Nathalie Albert-Moretti s’est rendue au collège Les Lentillères aux côtés de Pascale Coq, DASEN de Côte-d’Or, pour rencontrer les AESH de l’établissement et échanger sur la question de l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Le Pôle présenté en est donc à ses débuts. Sur les 765 heures correspondant aux besoins d’accompagnement, les moyens sont actuellement de 707 heures. Malgré le recrutement de 4 AESH en début d’année scolaire, la balance reste négative.

L’école inclusive dans la proximité

Ayant insisté sur la pertinence de ces Pôles dans le cadre de l’école inclusive «pour assurer une scolarisation de qualité à tous les élèves», de même que Pascale Coq a assuré que ces entités sont formées selon «une cohérence territoriale» en Côte-d’Or, la rectrice de l’académie de Dijon a défendu une structure qui ne demande qu’à être développée et renforcée par les échanges et réunions de travail entre les différents acteurs du dispositif.

Laurence Bourse, principale du collège Les Lentillères et copilote du PIAL, a en quelque sorte corroboré ces propos en affirmant qu’un tel Pôle ne peut être développé et géré que dans la proximité.

Au sein du PIAL «des collèges de Dijon», les AESH reconnaissent un cadre d’exercice de qualité, tout en demandant que soit davantage considérés leurs emplois du temps et leurs accompagnements, dépassant les heures effectives en comptant l’investissement entourant l’accompagnement concret de l’élève.
Renforcer les liens entre les élèves en difficulté, leurs AESH et les enseignants est une des pistes d’amélioration du suivi des élèves.

Source INFOS DIJON.

Manche : encore trop d’enfants en situation de handicap sans accompagnement à l’école…

À la veille d’un conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN), la FSU alerte sur la question de l’accompagnement à l’école des enfants en situation de handicap.

La FSU alerte sur le manque d'AESH dans les écoles.

 

Le compte n’y est visiblement pas, et la question de l’accompagnement à l’école des enfants en situation de handicap est récurrente dans la Manche.

À la veille d’un conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN), la FSU vient d’adresser aux membres de cette instance et au préfet un courrier « pour les alerter sur cette situation honteuse ».

De la « maltraitance »

« Le CDEN étant un lieu majeur de prise de décision pour la scolarité des enfants, il nous semble indispensable que chaque membre intervienne de tout son poids afin que la maltraitance des élèves en situation de handicap, de leurs camarades de classe, de leurs familles et de leurs enseignants cesse enfin », écrivent Martine Quesnel et Jérôme Dutron, co-secrétaires départementaux du syndicat.

« Nous savons que plusieurs dizaines d’élèves de la Manche n’ont pas du tout d’accompagnement alors même qu’une notification de la Maison départementale l’autonomie (MDA) le stipule. »

Le syndicat dénonce l’attitude des services de l’Éducation nationale qui « réétudieraient le temps d’accompagnement » des enfants en attribuant « une poignée d’heures ! »

« Un manque de transparence »

Selon le syndicat, la situation s’est fortement dégradée depuis la création des pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) avec la mise en place de temps partagé pour pallier le manque d’AESH.

On déshabille Pierre pour habiller Paul. L’aide accordée à chaque enfant est mécaniquement en baisse. Et confine au saupoudrage.

Dans un département qui s’affiche 100 % inclusif, cette situation détonne. La FSU réclame un travail sérieux sur le sujet et des recrutements.

« Combien d’élèves sont sans encadrement malgré leur notification MDA ? À plusieurs reprises, nous avons questionné l’inspectrice d’Académie pour connaître ces chiffres. À chaque fois, elle nous a annoncé son ignorance en la matière, ce qui est, pour nous, surprenant et inacceptable. Nous ne pouvons tolérer un tel manque de transparence. »

Source 20 MINUTES.

 

Le député mayennais Yannick Favennec plaide pour un vrai statut de fonctionnaire pour les AESH…

Lors d’une séance à l’Assemblée Nationale, le député centriste de la Mayenne, Yannick Favennec, a demandé au ministre de l’Education Nationale d’améliorer les conditions salariales et le statut des AESH, les accompagnants d’élèves en situation de handicap.

Le député de la Mayenne Yannick FAVENNEC

 

Ce sont des femmes et des hommes qui assurent une mission utile, importante, déterminante au sein des écoles. Les AESH, les accompagnants d’élèves en situation de handicap, sont malheureusement les parents pauvres de l’Education Nationale. Leur salaire est en moyenne de 800 euros par mois, ce qui signifie que certains d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté.

« Les AESH aiment leur métier mais certains envisagent de démissionner »

Lors d’une séance à l’Assemblée Nationale, le député centriste de la Mayenne, Yannick Favennec, a interpellé le ministre de l’Education Nationale sur les conditions de travail, le salaire et le statut des AESH « maillons essentiels du vivre ensemble au sein d’une établissement scolaire, qui souffrent d’une manque de reconnaissance et de mauvaises conditions de travail », assure le parlementaire qui plaide en faveur d’« un réel statut de fonctionnaire ». 

Source FRANCE BLEU.

Sensibiliser à tous les types de handicap…

La Ville de Metz, en partenariat avec l’Education Nationale, organise, à l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées le 3 décembre, une Semaine de sensibilisation au handicap dans ses écoles élémentaires ainsi qu’à l’Hôtel de Ville. 

Sensibiliser à tous les types de handicap

 

Du lundi 29 novembre au vendredi 3 décembre, la Semaine de sensibilisation au handicap vise à sensibiliser les enfants des écoles élémentaires messines à tous les types de handicap (mental, auditif, visuel, moteur …). Elle répond aux attentes du Programme d’enseignement moral et civique dans son axe pour le respect d’autrui : accepter et respecter les diversités et différences, lutter contre les préjugés, les stéréotypes et veiller à l’intégrité de la personne.

Exposition d’oeuvres d’écoliers à l’Hôtel de Ville de Metz

Jusqu’ici réservée aux élèves du CE2 au CM2, l’ouverture aux CP et CE1 est une nouveauté de cette édition 2021. Les classes des écoles élémentaires ont ainsi été invitées à détourner des oeuvres d’art pour transmettre un message qui attire l’attention, autour du champ lexical du handicap (voir encadré). Les productions artistiques, planes ou en relief, seront exposées sous le Péristyle de l’Hôtel de Ville tout au long de cette semaine de sensibilisation, du 29 novembre au 3 décembre.

Ateliers de sensibilisation dans les classes

Animés par les enseignants sur la base du volontariat, des ateliers de sensibilisation dans les classes sont programmés à l’aide d’un kit pédagogique remis dans les écoles par la Ville de Metz. Composés d’un guide d’accompagnement pour préparer les interventions, et de petit matériel pour l’animation (textes en braille, images, lunettes occultantes, casques anti-bruit…), ces kits sont le support d’une démarche pédagogique visant à sensibiliser chaque élève au handicap, à la lutte contre les préjugés et les stéréotypes, pour favoriser l’école inclusive.

Le champ lexical lié au handicap

Accessibilité / incapacité / discrimination / invalidité / autisme / désavantage / fauteuil / difficulté / valide / handisport / rééducation / visuel / paralympique / infirmité / intégration / inclusion / maladie / sensoriel / surdité / / atout / chance / scolarisation / / autonomie / dépendance / épreuve / exclusion / réadaptation / santé / traumatisme / trisomie / trouble / atteinte / polyhandicap / athlète / emploi / invalide / jeux paralympiques / malentendant / mobilité / prothèse / égalité / malvoyant / obstacle / atrophie / déformation / inconvénient / insertion / limitation / malformation / mutilation / sourd / stigmatisation /

 

Source METZ.FR